• Aucun résultat trouvé

(1)Edition, impression, administration: Imprimerie Fragnière SA - 35, route de la Glâne - 1700 Fribourg - Tél

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "(1)Edition, impression, administration: Imprimerie Fragnière SA - 35, route de la Glâne - 1700 Fribourg - Tél"

Copied!
40
0
0

Texte intégral

(1)

Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA - 35, route de la Glâne - 1700 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 Rédaction: Case postale 331 - 1701 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 - Télex 36 157

Rédacteur responsable: Gérard Bourquenoud moGazine

(2)

Noces d'or à Prez-vers-Noréaz Par une radieuse journée, M. et Mme Edouard et Louisa Gobet-Codourey célébraient leurs noces d'or. Pour fêter ce magnifique événement, ils étaient entourés de leurs enfants et petits-enfants qui les ont abondamment fleuris et félicités.

Depuis leur mariage, M. et Mme Gobet ont toujours vécu à Prez-vers- Noréaz où M. Gobet était propriétaire d'un garage. Dans les années 30, avec sa voiture, une des rares dans le village et les environs, il fit office de taxi, bienvenu à l'époque où les moyens de transport étaient limités. Aussi, nombreuses furent les personnes qui, de jour comme de nuit, eurent recours à ses services. Les petites routes du canton n'ont pas de secrets pour lui, tant // les sillonna dans un sens et dans l'autre...

Pendant ces 50 années de vie commune, épreuves et adversités ne furent pas épargnées à ce sympathique couple. Ils surmontèrent tout avec un courage et une volonté exemplaires, ce qui leur apporta la sérénité et une bienveillante compréhension envers tous ceux qui les côtoient.

M. et Mme Gobet jouissent maintenant d'une retraite bien méritée et nous leur souhaitons encore de longues années de santé et de joie au sein de leur belle famille.

Le syndic de Vuisternens- en-Ogoz médaillé!

C'est une lumineuse journée qu'ont vécue les membres du chœur mixte paroissial de Vuisternens-en-Ogoz à l'occasion de la remise de la médaille Bene Merenti à M. Maurice Rolle, syndic, membre fidèle et dévoué de la société durant de longues années.

Parfaitement organisée, la manifestation se scinda en deux parties: l'office religieux du matin, au cours duquel le doyen Meier décerna à M. Rolle la distinction papale, et le repas de midi réunissant de nombreux invités autour du nouveau médaillé. Dirigé par M. Francis Marro, le chœur mixte se produisit à maintes reprises au cours de la journée.

(Photo Patrice Rolle)

20 000e visiteur au

Musée d'histoire naturelle de Fribourg

Aujourd'hui, la direction du Musée d'histoire naturelle a le plaisir de saluer son 20 000e visiteur en la personne de Madame Yvonne Moura, de Bulle.

Notons qu'actuellement se tiennent au Musée d'histoire naturelle deux expositions temporaires fort attractives. L'une a été réalisée par la Station ornithologique suisse de Sempach et est consacrée à l'oiseau et son milieu. La deuxième a été réalisée par la Ligue fribourgeoise pour la protection de la nature et s'intitule «Sites naturels fribourgeois». Cette exposition est complétée par une présentation de la Ligue suisse pour la protection de la nature. Il s'agit d'une exposition intitulée

«Protégeons la nature dans la commune».

Le Musée d'histoire naturelle se réjouit de constater que le nombre de ses visiteurs augmente constamment et que les classes sont de plus en plus nombreuses à fréquenter les différentes salles.

Notons qu'il y a dix ans, le Musée d'histoire naturelle ne comptait annuellement que 6000 visiteurs. Le nombre des 20 000 visiteurs a été franchi pour la première fois il y a deux ans.

L'augmentation constante des visiteurs montre bien que le Musée d'histoire naturelle à Fribourg répond à un besoin pressant dans le public. Celui-ci, souvent sevré de nature, recherche ainsi une meilleure connaissance de notre environne¬

ment naturel. De plus, la multiplication et la diversité des expositions temporaires attirent un public plus nombreux qui apprécie toujours aussi les salles d'expositions permanentes.

Notre 20 000 visiteur, Mme Yvonne Moura, de Bulle, était venue à Fribourg pour connaître un peu mieux sa capitale. Elle est venue spécialement au Musée d'histoire naturelle, car elle est intéressée par tous les problèmes qui touchent à l'environne¬

ment. Mme Moura, depuis quelque temps, «refait» Fribourg dans le sens qu'elle s'est consacrée à cette ville pour mieux la connaître, mieux connaître ses musées, ses édifices...

Vers un ralentissement

conjoncturel dans l'industrie suisse?

La marche des affaires dans l'industrie, qui s'était ranimée au 2e trimestre, s'est développée d'une manière favorable d'août à septembre, sous l'effet, notamment, de l'amplification de la demande intérieure. L'entrée des commandes de même que les ventes ont nettement dépassé les résultats d'une année auparavant. Cepen¬

dant, ainsi qu'il ressort du dernier «Panorama conjoncturel» de l'Union de Banques Suisses, l'activité devrait à nouveau ralentir au cours des prochains mois. En effet, les entreprises interrogées en septembre par l'UBS jugent un peu moins bonnes les perspectives à l'exportation. D'autre part, le nombre des firmes qui tablent sur un accroissement de l'entrée des ordres de Suisse au 4e trimestre est toujours supérieur à celui des fabricants qui envisagent un recul des commandes. La production des trois derniers mois de l'année sera nettement supérieure à celle du 3e trimestre, qui est traditionnellement faible pour des raisons saisonnières.

Alourdissement probable des coûts de production en 1982

La marche jusqu'ici bonne des affaires a exercé des effets positifs sur l'activité d'investissement de l'industrie, la préférence ayant été donnée aux investisse¬

ments de rationalisation et de renouvellement. En 1982, la situation devrait par contre se stabiliser. Alors que 31 % des chefs d'entreprises questionnés par l'UBS envisagent d'accroître leurs investissements dans l'appareil de production, et que 21 % seulement prévoient de les réduire, il n'y a que 22% des fabricants qui pensent investir davantage en constructions et 23% moins qu'en 1981.

Il est probable que les coûts de production augmenteront fortement en 1982. A cet égard, plus de 66% des chefs d'entreprises s'attendent à une hausse de 5-7% des frais de personnel et 25% prévoient une augmentation supérieure à 7%. Plus de 90% des firmes prévoient, en outre, une hausse notable du coût des matériaux. Ici, les avis vont de 5-10% pour la moitié au bas mot des entreprises interrogées, 12 % d'entre elles tablant même sur un renchérissement dépassant les 10%.

Union de Banques Suisses Etudes conjoncturelles et de branches

(3)

le billet bu rabatteur

Non. rassurez-vous, je n'ai pas l'intention de vous faire l'évo¬

cation du passé de cette revue qui existe depuis 1946 et qui compte aujourd'hui trente- cinq ans de présence au sein de la population de notre canton.

Connue d'abord sous le nom de

«Fribourg-lllustré», puis sous l'appellation de «Fribourg-ll- lustré - Reflets fribourgeois», suite à la fusion d'une autre revue éditée à l'époque à Bulle.

folklore, elle est devenue bi¬

mensuelle et fut baptisée «Fri- bourg-lllustré - La vie musi¬

cale». Quatre ans plus tard, le cahier «La vie musicale» étant supprimé parce que n'ayant pas donné le résultat es¬

compté, notre revue a été transformée en un magazine tel qu'il se présente à l'heure actuelle.

Le nom de Fribourg, étant au¬

réolé d'une réputation spiri-

derniser ce magazine et de lui donner un nouveau visage d'ici la fin de l'année. Ce projet va se concrétiser par le passage à la couleur, l'adoption d'un nou¬

veau format et une présenta¬

tion adaptée à son développe¬

ment et à l'évolution de la presse. C'est aussi dans la spontanéité de ses naissances comme dans les audaces de ses options que notre ma¬

gazine a un désir profond de témoigner un courant de la pensée de l'authentique Fri¬

bourgeois, pour ne pas dire Romand.

Divertir...

... souci majeur de notre magazine

sa parution fut mensuelle pen¬

dant presque trente ans.

Le 1er octobre 1975, avec la création d'un cahier culturel destiné à la musique et au

tuelle et intellectuelle dépas¬

sant largement le cadre étroit de nos frontières, mérite d'être encore mieux décrit.

C'est pourquoi les responsa¬

bles ont pris l'initiative de mo-

Notre magazine au fiI des ans. Et dire qu'il va à nouveau changer de visage!

Contrairement à tous les ma¬

gazines actuellement sur le marché, lesquels ne rappor¬

tent que des événements qui se passent à l'étranger, ou presque, Fribourg-lllustré a une ambition qui est celle de jouer un rôle de premier plan au niveau régional, c'est-à-dire d'être le reflet typique et au¬

thentique du Pays de Fribourg, sans oublier, bien entendu, nos compatriotes du dehors qui re¬

présentent le district le plus important en ce qui concerne le nombre des abonnés.

S'il est une terre hospitalière où l'amitié est franche, bon¬

homme, rieuse, c'est bien le Pays de Fribourg. Il est donc permis de préciser que la voca¬

tion «révélatrice» de notre ma¬

gazine (qui est aussi le vôtre) est sa plus importante caracté¬

ristique. Et quelles que soient ses vicissitudes, sa présence dans notre canton et au-delà de nos frontières demeure in¬

déniable.

C'est en particulier pour cette raison que la rédaction, avec la collaboration de correspon¬

dants dans chaque district, va persévérer et continuer son œuvre de longue haleine pour la plus grande joie de divertir les Fribourgeois en et hors les murs.

G. Bd

Sommaire Flashes du canton Divertir... objectif de FI Bien manger, mais où?

La Chaîne des Rôtisseurs à Fribourg

Entretien avec la maman d'un handicapé

Knie bientôt à Fribourg Libère ou Liberté en Veveyse L'avenir de la couture à Bulle Pour le plaisir du cinéma Hôtel Cailler à Charmey:

un bijou dans un écrin de verdure

Quels livres choisir?

La course Morat-Fribourg Le FC Fribourg

par Marcel Brodard

Avec les jeunes tireurs à Bulle Arts et spectacles

Amusez-vous avec nous!

A la veille du Comptoir de Payerne

Entre l'église et...

Fair-play et esprit sportif Le huitième district

Nouveau président à la FFCC Soirée musicale à Ependes Folklore singinois bien vivant Bilan de la législature d'un conseiller d'Etat

Hommage aux disparus Notre couverture:

Un regard d'automne

Tout en haut dans les vallées, les cimes s'apprêtent à mettre leur capuchon blanc. Partout, à la plaine comme à la montagne, les fleurs se fanent lente¬

ment. Le froid et la neige ont fait leur apparition. Seul le sourire de Rita nous réchauffe encore le cœur, en admirant le majestueux Château de Gruyères que le comte Michel a été contraint de quitter.

Photo Fribourg-lllustré Notre prochaine parution:

Mercredi 18 novembre

Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois - Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs» depuis 1967 - Edition, impression, administration: Imprimerie Fragnière SA, 36, rte de la Glane, 1700 Fribourg - Rédaction: Gérard Bourquenoud, rédacteur responsable, case postale 331, 1701 Fribourg, tél. 037/24 75 75 - Collaboratrice de rédaction:

Monique Pichonnaz, journaliste - Correspondants dans chaque district - Service d'expédition et d'abonnements: Catherine Kacera - Prix de l'abonnement 1981: Fr. 49.70 pour 23 parutions par année - Etranger: envoi normal: Fr. 64.- - Par avion: Fr. 88 - - Compte de chèques postaux 17-2851 - Vente au numéro: Fr. 2.90 - Tirage moyen garanti: 8500 exemplaires - La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction - La rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

|Publicité: Assa Annonces Suisses SA, 10, boulevard de Pérolles, 1701 Fribourg, tél. 037/22 40 60 - Conseillers en publicité: Omer Davaz, i Fribourg. tél. 037/22 40 60 - André Vial. Bulle, tél. 029/2 55 30 - Délai de réception des annonces: quinze jours avant la parution - Rabais de répétitions et sur abonnements d'annonces.

(4)

Café - Restaurant HOTEL DU SAPIN

1637 CHARMEY

Nouvelle carte de spécialités changeant à chaque saison.

Salles pour sociétés et banquets.

Chambres avec bain - Grand parking.

M. et Mme FREMONT-CLERC Fermé le mardi

Tél. 029/7 11 04

Hôtel de la Croix-Verte

Echarlens

Dancing:

\

Tous les soirs,

orchestre-attractions-danse

> dîner aux chandelles

Restauration soignée

Menu du jour, petite et grande cartes Nos grandes spécialités maison:

CUISSES DE GRENOUILLES FRAICHES de novembre à mai DELICIEUSES TRUITES DE MONTAGNE

Très belle salle pour noces, sociétés et repas de famille Prière de réserver vos tables svp. Grand parking M. et Mme Frossard-Riegler

BUFFET

DE LA GARE Châtel-St-Denis

Menu du jour + service assiette Carte variée

Spécialités de saison (cuisses de grenouilles, chasse, poisson de mer, etc.)

Sur commande:

Ris de veau - Rognons de veau - Côte de bœuf ainsi que nos desserts maison

Salles pour sociétés, noces et banquets Marcel Dewarrat, Chef de cuisine

Spécialités de flambés et toute une gamme d'autres mets

Index des salles à disposition dans le canton de Fribourg

Exclusivité

«Fribourg-lllustré»

Index des salles publiques à disposition dans le canton de Fribourg pour:

ASSEMBLÉES CONFÉRENCES CONGRÈS

MANIFESTATIONS DIVERSES BANQUETS DE SOCIÉTÉS REPAS DE NOCES

SÉMINAIRES

Tout cela résumé en cinq sigles, ainsi que le nombre de places.

A = Assemblées et conférences B = Banquets de sociétés C = Congrès

N = Repas de noces S = Séminaires

District de la Gruyère BROC

Hôtel de la Grue 150 places - A - B N CRESUZ

Hôtel du Vieux-Chalet Jusqu'à 250 places - A - B - CERNIAT

Hôtel de la Berra

10 à 110 places - A - B - N CHARMEY

Hôtel du Sapin

De 10 à 250 places - A - B ■ C - N

C - N - S CHARMEY

Hôtel Cailler

25 à 80 places - A B - N - S GRANDVILLARD

Hôtel de la Gare

80 à 300 places - A - B C - N MORLON

Café-Restaurant Gruyérien De 10 à 120 places -A-B-N-S NEIRIVUE

Hôtel-Restaurant du Lion-d'Or De 10 à 100 places - A- B- N- S PONT-LA-VILLE

Auberge de l'Enfant-de-Bon-Cœur 120 places - A - B

SÂLES (Gruyère) Hôtel de la Couronne 300 à 400 places - A - B - N VUADENS

Hôtel de la Gare

De 20 à 500 places - A- B- C- N VUIPPENS

Hôtel-de-Ville

10 à 150 places - A - B - N District du Lac COURTEPIN

Hôtel de la Gare

10 à 200 places - A - B - N

District de la Glane ROMONT

Hôtel de la Belle-Croix 70 à 140 places - B - N SIVIRIEZ

Hôtel de la Gare

Jusqu'à 360 places - A- B- C- N VILLARSIVIRIAUX

Auberge du Gibloux 130 places - A - B - N

District de la Sarine CHÉNENS

Buffet de la Gare

20 à 200 places - A - B - N ÉCUVILLENS

Auberge Paroissiale 300 places - A- B- C- N FRIBOURG

Café-Restaurant de Grandfey 10 à 40 places - A - B - N LOSSY

Café-Restaurant «Le Sarrazin»

100 places - A - B - N NEYRUZ

Hôtel de l'Aigle-Noir

De 20 à 500 places - A- B- C- N POSIEUX

Hôtel de la Croix-Blanche 20 à 170 places - A- B- N- S ROSSENS

Hôtel du Barrage

De 10 à 130 places - A - B - N

District de la Broyé CHEYRES

Hôtel de la Grappe

Jusqu'à 120 places - A - B - N CUGY/FR

Hôtel de l'Ange 150 places - A - B - N DOMDIDIER

Hôtel du Lion-d'Or 120 places - A - B - N

LES ARBOGNES-SUR-COUSSET Auberge des Arbognes

Jusqu'à 300 places - A- B- C- N- S ST-AUBIN

Hôtel des Carabiniers

Jusqu'à 230 places - A B - N - S

District de la Singine CHEVRILLES / GIFFERS Hôtel de la Croix-Rouge

Jusqu'à 250 places - A- B- C- N ST-ANTOINE / ST. ANTONI Hôtel Senslerhof

30 à 320 places -A-B-C-N LE CAFE-CONCERT

DE ROMONT

ANDRÉ GRAF joue ses compositions et sur demande:

Petite restauration Spécialité de fondues Tél. 037/52 23 57 Fermé le mardi

(5)

Tourisme et gastronomie

Grand chapitre suisse de ta

Chaîne des Rôtisseurs en Pays fribourgeois Trait d'union fraternel et gastronomique entre la France, Fribourg et la Confédération helvétique

Fribourg, fleur de l'époque gothique, enrichit ses visiteurs d'images qu'ils ne retrouve¬

ront nulle part ailleurs. A la fois rustique et raffinée, si ancienne et pourtant débordante de vie, la ville a su garder tout ce qui fait son attrait touristique sans cesse adapté aux exigences de l'avenir. Dans ses restaurants soignés, les spécialités campagnardes et locales côtoient les plats les plus divers de la cuisine internationale, pour le plaisir des vrais gourmets. C'est peut-être pour cela que la Chaîne des Rôtisseurs a tenu récemment son grand chapitre suisse à Fribourg, dont le trait d'union fraternel était:

France - Fribourg - Suisse.

Le conseiller d'Etat Ferdinand Masset, nommé chevalier d'honneur.

Cérémonie en musique

Sous le haut patronage des très hono¬

rables et très respectables magistrats du Pays de Fribourg, dont la liste serait trop longue à énumérer, avec le con¬

cours de la fanfare de Guin en costume de gala et d'un armailli qui interpréta le

«Ranz des vaches», le Conseil d'admi¬

nistration de la Chaîne, chevaliers et personnalités, ont été accueillis en musique à l'aula de l'Université de Fribourg où le Grand chancelier Jean Valby procéda à l'intronisation de sep- tante-deux membres parmi lesquels se trouvaient vingt-quatre fribourgeois dont M. Ferdinand Masset, président du Gouvernement, qui fut élevé au titre de chevalier d'honneur. Dans son allo¬

cution, M. Valby rendit hommage à Fribourg et è la Suisse pour l'hospitalité toujours chaleureuse que ce canton et ce pays réservent à leurs hôtes et en particulier è la Chaîne des Rôtisseurs.

Le grand chancelier Jean Valby (à droite) procédant à l'intronisation du bailli fribourgeois de la Chaîne des Rôtisseurs, M. Henri Fragnière, de Fribourg, en qualité de vice-gouverneur de la Confrérie des gourmets dégustateurs.

"7

Y'

M. Joseph Cottet, conseiller d'Etat, prononce un discours lors du dîner à Grangeneuve.

M. Laurent Butty, président du Conseil national, nouveau chevalier d'honneur, durant son allocution.

A l'issue de la cérémonie des introni¬

sations traditionnelles, chevaliers, da¬

mes chevaliers, dignitaires et invités se sont rendus à l'Institut agricole de Grangeneuve où fut servi le dîner de bénichon arrosé par les meilleurs crus fribourgeois. Quelque 300 personnes ont pris place autour des tables nap¬

pées du plus bel effet sur lesquelles elles ont pu apprécier les spécialités de la borne du Pays de Fribourg, méticu- leusement mijotées par le chef des fourneaux et sa brigade de cuisine à qui les convives doivent un grand coup de chapeau.

Notons encore que le même jour, au Château de Gruyères, s'est fondée la Commanderie suisse de l'Ordre mon¬

dial des gourmets dégustateurs, la¬

quelle a également procédé è l'introni¬

sation de nouveaux membres.

Photos J.M. Savoy (G. Bd)

(6)

Assumer

le handicap de son enfant

Les handicapés, on en parle beaucoup, c'est leur année, comme ils disent.

Savons-nous ce que représente pour une maman d'avoir un enfant «hors des normes»? Nous avons rencontré Florence Rouiller. Sans vouloir minimi¬

ser les problèmes, elle a su assumer le handicap de son fils; par sa conversa¬

tion, elle nous a donné une bouffée d'optimisme.

Gaie, élégante, elle est institutrice, mère de cinq enfants et une fois grand-mère. Il y a 25 ans, elle donnait la vie à son premier enfant: François. Il fallut attendre cinq ans pour qu'un médecin lui annonce la vérité: «votre fils est IMC, vous ne pourrez rien en faire».

- Pourquoi toutes ces années avant le verdict. Madame Rouiller?

F.R. - Aujourd'hui, cela ne se passerait plus ainsi, la science a heureusement progressé. On m'avait bien dit: votre enfant a quelques retards. Après deux ancéphalogrammes, on m'avait donné une vague réponse. Rien sur son visage ne pouvait laisser supposer un tel handicap, si ce n'est qu'il ne pouvait tenir sa tête droite et le manque de développement psychique.

- Quels soins avez-vous entrepris?

F. R. - François a été l'un des premiers patients de la physiothérapie IMC à

Fribourg. Durant plusieurs années, je le conduisais chaque jour à «La Faran¬

dole». Durant ce temps, il a subi deux opérations très délicates. Après un séjour dans un établissement privé à St-Prex puis à St-Légier, il est actuelle¬

ment à «La Prairie» à Lausanne, endroit spécialisé pour les adultes.

- Pensez-vous que l'institution soit une solution?

F. R. - Nous avons gardé François 12 ans en famille, c'est certainement l'endroit le plus favorable et je voudrais être millionnaire pour pouvoir engager une personne spécialisée à la maison.

Cependant, il faut se rendre à l'évi¬

dence, l'institution reste souvent la seule alternative. Dans un home, le handicapé se sent valorisé, il se com¬

pare à des personnes de son niveau, vit à son rythme, alors qu'à la maison, par rapport à ses soeurs, il ne pouvait rien faire de positif. La société dans laquelle nous évoluons n'est pas structurée pour les personnes qui ne répondent pas aux normes. En ville surtout. Tra¬

verser une rue avec un handicapé, prendre un bus, monter dans un train, etc...

- Pour une famille, que représente la présence d'un enfant comme François?

F.R. - Un handicapé perturbe considé¬

rablement la vie de famille, c'est une

leurs les enfants une fois élevés, les parents sont plus libres. Mais je parle des IMC qui sont totalement dépen¬

dants. Là où le handicap ne les empê¬

che pas de se déplacer ou d'assurer leurs soins personnels, la vie des pa¬

rents est plus astreignante. Chez nous, il y eut passablement de tensions, car toute notre vie était axée sur François, ses sœurs trouvaient qu'elles étaient moins entourées, bien que nous ayons été attentifs à ne pas éveiller la jalou¬

sie. Mais chacun aime François et personne ne permettrait que l'essentiel lui manque.

- Quels soins réclame un IMC?

F.R. - Il y a plusieurs degrés de handi¬

cap, mon fils est très gravement at¬

teint, donc je parle ici de cas comme le sien. L'important n'est pas de leur apprendre à jouer un théâtre, à dessi¬

ner, à confectionner un objet, etc., son bien-être se trouve dans les détails quotidiens. Il a besoin d'être aimé.

Cela, il faut le lui montrer.

A la maison, il est plus difficile de s'en occuper car, tel un enfant d'une année, il change sans cesse d'activité. D'autre part, lorsqu'un handicapé devient adulte, les problèmes augmentent, car il est très lourd, demande davantage de soins personnels.

• La société, comment réagit-elle?

F.R. - Aujourd'hui, alors que le monde crie à la tolérance, on continue pour¬

tant à se retourner sur les IMC, un peu moins du côté des jeunes, mais les personnes adultes ne se gênent pas. Il serait bon d'éduquer les gens, de leur apprendre à rendre service. Au¬

jourd'hui, le handicapé a plus de chance, car il a du matériel plus perfec¬

tionné et du personnel spécialisé à sa disposition. Mais il ne faut tout de même pas exagérer et aller au-delà de ses besoins réels.

- Parlez-moi un peu de vous, la maman.

F.R. - Je n'y réfléchis pas trop. C'est une «tuile», c'est-à-dire un ratage dans

le système naturel. Pourtant, même si j'en connais toutes les données scien¬

tifiques, je reste profondément tou¬

chée. Ce qui m'attriste le plus, c'est la responsabilité mise sur la femme lorsqu'un IMC naît dans une famille. Je n'en fais pas une généralité, car dans les foyers unis, là où le cœur anime les relations du couple, les deux coopè¬

rent bien.

Je suis toujours en souci pour François et pour rien au monde je voudrais le perdre. Lorsqu'il a eu une grave pneu¬

monie, je l'ai soigné nuit et jour pour le sauver, lui permettre de vivre. Cepen¬

dant, je ne lui ai pas sacrifié ma personnalité, j'ai repris l'enseigne¬

ment, j'ai diverses activités artistiques, des loisirs. Tout cela m'a permis d'as¬

sumer le handicap de mon fils, de m'en sortir.

Certes, beaucoup de personnes me reprochent de ne pas prendre mon enfant à la maison dès que j'ai quel¬

ques congés. La manière dont j'orga¬

nise ma vie ne les regarde pas et je n'ai besoin de personne pour me plaindre.

Mon entourage accepte difficilement de me voir gaie, disponible pour d'au¬

tres.

Quant aux autres personnes qui nous entourent, nous avons besoin de leur aide, mais ne savons que faire de leur pitié. Le jour où j'ai le plus souffert reste ce jeudi de grande neige où j'attendais un bus, au moment de monter, les portes se ferment et je dois attendre le suivant sur le trottoir avec François très lourd sur les bras. Tout le monde me regardait depuis le bus, mais personne n'aurait fait un signe pour faire ouvrir les portes...

- Que souhaitez-vous dire à nos lecteurs?

F.R. - «Un enfant IMC, c'est une aber¬

ration de la nature». On a tellement voulu faire parler les cœurs, mais il est plus juste d'en avoir une vue positive, sans cela vous ne vous en sortez pas.

Et l'enfant handicapé, comme tout autre enfant, a besoin d'une mère épanouie et calme.

Propos recueillis par Monique Pichonnaz

Les enfants aiment à exercer leur fantaisie en s'initiant à la technique du monde des

adultes. Tout enthousiasme constructif devrait être encouragé. Les enfants veulent jouer

au futur

FLP. Les enfants sont merveilleusement tournés vers l'avenir. Non seulement ils s'efforcent d'entrer dans le monde des adultes, mais encore ils sont particulière¬

ment fascinés par les progrès techniques. Dans ce domaine, leur fantaisie et leur imagination se donnent libre cours. A cet égard, l'une des plus belles occasions offertes aux enfants de 5 à 12 ans est le Voyage spatial-Legoland. Le contenu de ces nouvelles boîtes de jeu et de construction permet de construire une navette spatiale avec rampe de lancement mobile et scooter, un cosmonaute, un vaisseau spatial d'inspection, une grande rampe de lancement avec scooter, un scooter lourd avec commandant pour investigations extra-terrestres, une station mobile de recherche avec techniciens, un centre de commandement extra-terrestre, une base mobile de lance-fusées ou une station de recherche, etc. En outre, des éléments permettent de reconstituer un paysage extra-terrestre. L'enfant est ainsi à même, avec un peu d'imagination, de visiter des planètes nouvelles avec les engins qu'il aura construits lui-même et de vivre d'innombrables aventures spatiales.

(7)

Au fil de Ici Glane

Noces d'émeraude à Romont C'est dans la joie familiale que

Paul et Berthe Fragnière-Alle- mann ont fêté récemment leurs quarante ans de mariage au milieu de leur belle famille qui comprend quatre enfants et onze petits-en¬

fants. A cette occasion, les jubilai¬

res étaient également entourés de leurs frères et sœurs, beaux-frè- res et belles-sœurs.

Ce couple très courtois, qui durant de longues années a exploité le domaine de La Follaz, puis de La Fille-Dieu, profite à l'heure ac¬

tuelle d'une retraite largement méritée.

A son tour, Fribourg-Illustré for¬

mule tous ses vœux de bonheur à Paul et Berthe Fragnière auxquels il adresse ses plus vives félicita¬

tions.

Noces de perle à Villarimboud Quel couple ne rêve-t-il pas de fêter un jour un anniversaire de mariage, surtout lorsque l'amour triomphe sur toutes les difficultés de la vie? C'est le cas de M. et Mme Marcel Bossy qui, au mois de septembre dernier, ont fêté dans la joie de leur famille leurs trente ans d'union conjugale. Pour cette journée de retrouvaillés, ce couple était entouré de ses six enfants et de ses petits-enfants.

Aux jubilaires, Fribourg-lllustré adresse de sincères félicitations et leur souhaite de longues années de bonheur à deux.

G. Bd

Noces d'or à Chaton nay e

Domiciliés jusqu'en 1964 à Dompierre, en Pays broyard, M. et Mme Georges Ducry-Thévoz viennent de fêter leurs noces d'or à Châtonnaye, localité glânoise dans laquelle ils coulent aujourd'hui des années d'une paisible retraite. M. et Mme Ducry étaient entourés de leurs quatre enfants (notre photo FI) et de leurs douze petits-enfants. Nous leur présentons nos plus vifs complimentsI

Alëtra Brik

L'emballage optimal qui respecte les qualités

intrinsèques des produits qu'il contient

(8)

6-8 novembre Vendredi 20 h.

Samedi 15 h. + 20 h.

Dimanche 14 h. 30 + 18 h.

Location: La Placette, rue de Romont 30, Fribourg A la caisse du cirque, Pérolles: jeudi 5 nov. 14-18 h., ve/sa 6 + 7 nov. 10-20 h. 30, dimanche 8 nov. 10-18 h.

Tél. 2471 89 (jeudi 9-20h.) Ve/sa 9-23 h., dimanche 9-18 h.) Zoo: jeudi 5 nov. 14-18 h.

Ve/sa 9-19 h. 30, dim. 9-17 h. 30.

Notre Cirque National parcourt la Suisse depuis 63 ans. Sans aucune interruption et en tenant la gageure de présenter, à chacune de ses tournées, un programme international entièrement renouvelé. Il parvient ainsi à la fois à satisfaire son public et à maintenir la grande tradition du monde du cirque et de la famille Knie de génération en génération. Et cette réussite, il la doit à l'amour du métier et surtout à la volonté de tous ses collaborateurs.

On ne s'étonnera donc pas qu'en 1981 aussi, les Knie soient en mesure de présenter un spectacle du plus haut niveau. Il tient compte des vœux du public puisque des attractions artistiques et de fascinants numéros d'animaux du monde entier voisinent dans ce programme avec des formes et figures de naguère, tels les «girls- numéros» et le clown blanc classique dans son costume à paillettes, qui constituent un événement dans le manège.

DU NOUVEAU CHEZ SOTTAZ ! ! ! DU NOUVEAU CHEZ SOTTAZ ! ! ! Notre Paradis du meuble s'agranditl Nous avons déménagé notre exposition de Marly au Mouret! Actuellement, vous y trouverez en moderne, classique, rustique ou stylisé: • 37 chambres è coucher * 139 salons • 144 parois-buffets plats- vaisseliers »62 salles à manger* 16 coins à manger* 125 tables A vaisseliers *b^ salies a manger* it> coins a manger* \zo taDles a

de salon * 104 sortes de chaises * 20 studios-chambres am d'enfant * 35 armoires * 33 garde-robes-penderies * 38 bahuts

• 419 moyens et petits meubles de toutes dimensions.

VEt toujours nos supers actions: Studio-paroi-salon-armoires- ■ ■ lits-bureaux-tables-chaises-tables TV. Dès lors, nous avons ■■

transféré à Marly notre centre d'occasions.

I ATTENTION NOUVEL HORAIRE ! ! ! | ATTENTION NOUVEL HORAIRE ! ! ! I A partir du 21 septembre 1981, nous changeons également ' S nos heures d'ouverture: au Mouret: du lundi au vendredi, de 12

h. à 20 h. A Marly: le jeudi foire des occasions, de 12 h. à 20 h.

Si vous ne pouvez pas nous rendre visite durant ces heures, Wj vous avez la possibilité de venir sur rendez-vous, également le samedi, en téléphonant 24 heures à l'avance.

Reprise de vos anciens meubles Toutes facilités de paiement

ENTRÉE LIBRE RENÉ SOTTAZ & CIE

Tél. 037/33 17 08 LE MOURET AMEUBLEMENT

S'abonner

par dizaines, par centaines, par milliers, à

maGazine Toute personne qui souscrira un abonnement à «Fribourg-lllustré» 1982 recevra notre magazine GRATUITEMENT jusqu'à la fin 1981.

Un an Fr. 64.50 Six mois Fr. 35.—

Nom Prénom Domicile Numéro postal et localité Signature

Paiement de l'abonnement à réception du bulletin de versement.

Compte de chèques postaux 17-2851.

A retourner à «Fribourg-lllustré», 35, route de la Glane, 1700 Fribourg.

Âi.

7 ls

3i%jp''r - - •

"L-T"'

Saviez-vous...

... que le Cirque National Suisse des frères Knie SA est une entreprise purement familiale?

... que ce Cirque, contrairement à certaines allégations, n'a jamais bénéficié de subventions ou du produit de collectes?

... que ses frais quotidiens dépassent 30 000 francs?

... que du 21 mars au 25 novembre 1981, le Cirque Knie donne dans toute la Suisse 369 représentations, soit 230 en nocturne et 139 en matinée?

... que plus de 100 véhicules d'habitation, d'animaux et de matériel sont chargés sur deux trains spéciaux CFF?

... que ces convois, d'une longueur totale déplus de 800 mètres, transportent chaque année 1350 tonnes de matériel 56 fois de ville en ville?

... qu'environ 600 000 francs sont versés, chaque saison, aux seuls CFF?

... qu'une soixantaine de caravanes, tractées par des voitures, font les déplacements par route?

... que 212 raccordements téléphoniques sont nécessaires dans les 56 lieux de représentations?

... que le Cirque Knie occupe pendant sa tournée 250 employés et artistes de 18 pays?

... que le montage du grand chapiteau, exécuté par 30 employés polonais et marocains, s'effectue en quatre à six heures selon les conditions atmosphériques et la nature du sol?

... que le démontage de ce chapiteau, qui peut accueillir 4000 personnes, demande moins de deux heures?

... que 120 employés mangent quotidiennement à la cantine de l'entreprise?

... que lors de chaque tournée, 60 000 repas principaux, 30 000 petits déjeuners et 6000 en-cas sont préparés dans la cuisine ambulante?

... que la plupart des denrées alimentaires nécessaires doivent être achetées sur les lieux de représentation, vu les possibilités très limitées de stockage?

... que chaque saison, les animaux du zoo itinérant - plus de 100 bêtes - exigent environ 507 000 kilos de fourrage et de paille?

... que depuis la fondation du Cirque en 1919, toutes les tentes ont été confectionnées sur commande spéciale par la fabrique de tentes Geiser SA à Hasle-Rüegsau et achetées à celle-ci?

... que les gradins du Cirque proviennent de l'entreprise de constructions métalliques Josef Gut SA à Willisau?

... que la plupart des roulottes du Cirque ont été fabriquées dans les ateliers des quartiers d'hiver à Rapperswil?

... que le Cirque Knie a résolu ses problèmes de transports lourds grâce aux camions d'Adolph Saurer SA à Arbon et aux tracteurs Hürlimann à Wil (SG)?

Bureau de presse CIRQUE KNIE, 8640 Rapperswil SG. Saison 1981.

(9)

Sur le/ chemin/ de Ici Vevey/e

LIBÈRE OU LA LIBERTÉ

Une autre façon de travailler

Comme chaque jour, je montais aux pâturages de la petite commune de Granges-Veveyse pour la promenade de mes deux chiens. Le soleil se profi¬

lait derrière les grands mélèzes mai¬

gres sur la colline à l'ouest, lorsque tout à coup mon regard fut attiré par un étrange attelage qui émergeait len¬

tement du paysage.

Je vis tout d'abord un petit nuage de fumée bleuâtre flotter au-dessus d'une pipe ou peut-être d'un cigare, puis la silhouette d'un homme qui conduisait une jument à la robe brune, tirant un tombereau chargé de fumier, une fourche piquée dans le tas.

Lui, c'est Libère, dont le prénom, par une curieuse providence, commence par Liberté. Voici plusieurs mois qu'il travaille dans nos pâturages en tant qu'armailli. A le voir vivre, tellement intégré dans ces grandes étendues vertes dont il doit se sentir le roi, à le voir s'occuper de ses vaches et de ses chèvres avec patience, tailler les buis¬

sons d'épines, couper son bois ou réparer ses clôtures au printemps, on ne peut se défendre de l'envier un peu, avec son assurance tranquille, son espèce de bonne conscience, face au grand ciel qui recouvre ce petit monde

Libère ou le sourire d'un armailli.

de 30 hectares, comme une grande bulle de liberté, à part du reste de l'univers.

Presque partout ailleurs, à cette époque de l'année, les champs réson¬

nent du bruit des tracteurs qui vont épandre le fumier. Comme dans beau¬

coup d'autres domaines, l'homme cède ici le pas à la mécanisation, à la rentabilité. Mais Libère a tenu à effec¬

tuer ce travail-là lui-même, de ses mains, sans même sentir l'ombre du découragement l'effleurer, face à l'im¬

mensité des terres, seulement aidé d'une vieille jument de 26 ans, Mira, que l'on a bien voulu lui prêter pour l'occasion.

Avec elle, à son rythme, il sillone toutes les collines, éparpille sur les pentes des petits tas réguliers de fumier, d'un geste mesuré, cadencé, comme le balancier d'une pendule. Petits tas qu'il lui faudra ensuite reparcourir, un par un, pour les clairsemer à la fourche.

A chaque fois que Libère a vidé sa charrette, on peut le voir revenir - et si la pente n'est pas trop raide - debout dans son tombereau, les rênes à la

main, le cigare entre les lèvres, son petit chapeau décoloré sur la tête, le torse bien ajusté dans sa petite veste d'armailli aux deux édelweiss brodés sur le revers du col.

Il semble fier, à la manière d'un empe¬

reur romain qui revient du champ de bataille. Mais ce n'est pas la fierté qui anime son cœur. Seul le profond senti¬

ment du travail bien accompli, dans la parfaite symbiose de l'homme et de la nature, peut donner à un visage cette merveilleuse expression épanouie et pour la spectatrice de cette paisible harmonie, une impression de totale sérénité avant le grand sommeil de l'hiver.

MPA La saison d'alpage se termine par I'épandage du fumier sur les pâturages.

(Photos MPA)

'.»■"'jiÄF;

L'OPINION PUBLIQUE ET LES BANQUES

Clients contre détracteurs

Ce n'est pas par plus d'information mais par un comporte¬

ment et une image crédibles que les banques doivent persuader leurs détracteurs. Telle est la thèse que défend M. Kurt Steuber, directeur de la Société de Banque Suisse de Bâle, dans un article paru dans le journal économique suisse alémanique, la «Schweizerische Handelszeitung».

Parallèlement au désir d'information, on assiste à une curieuse résistance face à l'information, remarque l'au¬

teur. De plus, ajoute-t-il, ce n'est pas par des arguments logiques que l'on peut changer une attitude psychologi¬

quement négative.

Depuis quelque temps, les banques sont devenues un thème politique de prédilection. Or, ce phénomène com¬

préhensible en soi est aussi exploité par des milieux qui ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre la fonction des banques dans l'écono¬

mie. De l'avis de M. Kurt Steuber, leurs attaques contre les banques sont nourries de revendications socialistes, de postulats budgétaires ou de théo¬

ries de politique de développement exaltées.

Des adeptes d'un changement radi¬

cal

Selon M. Steuber, ceux qui veulent à tout prix transformer un système éco¬

nomique fondé sur la liberté et la responsabilité en un état collectiviste se montrent plus radicaux que les ignorants. En réalité, leurs attaques sont moins dirigées contre les banques que contre le rôle central que celles-ci occupent dans le système écono¬

mique. C'est ce système tout entier qui est visé.

Une critique sérieuse

De par leur rôle d'intermédiaires dans les transactions d'argent et de capi¬

taux, les banques se trouvent naturel¬

lement confrontées à des problèmes, tels la fraude fiscale et l'évasion de capitaux, sur lesquels elles sont cons¬

tamment attaquées. Naturellement, il faut prendre au sérieux cette critique, qui touche à la déontologie de la branche et à la conscience des ban¬

quiers, écrit le directeur de la banque bâloise. Mais, ajoute-t-il, il est inad¬

missible d'accuser à priori les banques de ces maux, dont les causes résident en dehors de leur domaine d'influence.

La confiance des clients et des citoyens

D'une manière générale, il semble bien, écrit M. Steuber, qu'en face d'une minorité de détracteurs, qui accusent les banques à tort ou à raison, se trouve une majorité silencieuse de clients et de citoyens qui font con¬

fiance aux banques. Il ne fait pas de doute que les banques peuvent pré¬

tendre que les services qu'elles offrent tant en Suisse qu'à l'étranger jouissent d'une excellente réputation. C'est aussi la raison de leur succès. Les banquiers suisses sont en général considérés comme compétents, très informés, perspicaces dans leurs ju¬

gements et prudents dans leurs déci¬

sions.

En outre, un des grands atouts des banques est, selon M. Steuber, de posséder un personnel bien formé et qualifié, qui respecte les lois et les règles de la déontologie de la branche.

J. Hauri

(10)

Au pay/ de Gruyère

BULLE

Un quart de siècle au service de la couture

«La couture: un métier d'artiste» nous dit M. Seiler. «Je n'ai pas de hobby, ma vie c'est la confection».

Lors du show présenté vendredi soir 2 octobre, à Bulle, nous avons eu l'occasion de voir son travail. Un show endiablé, haut en couleur et en musique, qui conquit la salle entière, aussi bien la gent masculine (qui était nombreuse) que féminine. Un défilé d'originalité et de travail bien fait.

Une aubaine pour les Bullois puisque ce show ne sera montré que dans trente villes d'Europe après avoir été présenté aux Etats-Unis et au Japon.

C'est avec le créateur Henry-Charles COLSENET (HCC), qui depuis 12 ans est le principal client de la maison Seiler, qu'une production de prestige s'est créée à Bulle. Il a acquis ainsi une renommée mondiale, habillant l'élite sportive et les célébrités du monde entier, en particulier à Sapporo, aux Jeux olympiques, l'équipe suisse.

ter. Il est insuffisamment qualifié. M.

Seiler le formera dans son atelier. Son épouse, Mme Monique Seiler, direc¬

trice de la production, a acquis des qualités professionnelles dans la mai¬

son où elle œuvra plusieurs années comme ouvrière. L'entreprise a résisté à la concurrence de la production étrangère grâce à sa verve et à son dynamisme.

Un investissement de 1,8 million de francs en bâtiment, 500 000 francs en installations, 3 bus pour le transport des ouvrières, la production de l'entre¬

prise exporte dans l'Europe entière et vers les USA et le Canada. Elle atteint aujourd'hui 2 millions de francs.

Un 25e anniversaire heureux et un avenir assuré.

Bon vent à M. et Mme Seilerl JAG

M. et Mme Jean-Paul Seiler, un couple dynamique qui connaît son métier. Une image du show présenté par l'atelier de couture Seiler.

Un atelier à la pointe du progrès Les visites de techniciens de l'habille¬

ment des pays comme l'Allemagne, l'Italie, l'Autriche, l'Espagne, la France et même les pays d'outre-mer: le Canada, les USA, le Japon et la Nou¬

velle-Zélande viennent étudier les mé¬

thodes de production pour les intro¬

duire dans leur pays.

Il faut dire que M. Jean-Paul Seiler connaît son métier. De très longues années d'activité en tant que tailleur sur mesure, coupeur, chef d'atelier, modéliste, chef d'exploitation dans les grandes maisons de confection de Suisse, l'ont amené à ouvrir son propre atelier, aménagé dans une salle du restaurant Tivoli, en 1956, à Bulle. A cette époque, il occupait une douzaine

d'employées. Il exploita ensuite une fabrique de vêtements à Sâles durant dix ans, employant une quarantaine de personnes.

C'est en 1970 que la grande aventure commença avec l'ouverture d'un ate¬

lier à Bulle. L'époque est dure, une dizaine de maisons s'ouvrent sur la

place. Le personnel est difficile à recru- Photos J. Gapany, Bulle

onvenirs dn temps passé

Fête des vendanges à Chardonne '>#'1

J i

C'était le 4 octobre 1934, chez Marius Ducret, à Chardonne. Nous reconnaissons, à droite, tenant le bœuf, M. Robert Perrotti, notre correspondant des Fribourgeois de Nyon, qui, à l'époque, avait 20 ans.

Nous le remercions vivement de nous avoir envoyé ce document ancien.

(11)

5

nn 1

Peau neuve pour un cinéma bullois Le vendredi 4 octobre, on fêtait la

rénovation du cinéma Prado, avec la présence de M. et Mme Jean Salafa, propriétaires, leur fils Marc, M. et Mme Henri Demierre qui s'occupent de la cabine de projection et du bar, ainsi que de Mme Gaby Ecabert-Torriani, collaboratrice depuis 58 ans.

La nouvelle salle, d'une capacité de 300 places, est pourvue, au balcon, de sièges «club», vastes et confortables, d'un tissu orange lumineux d'un bel effet. En outre, dans la cabine d'opéra¬

teur, le son et la lumière ont été améliorés.

Depuis 1916, 4 générations se sont succédé au cinéma Prado à Bulle: M.

Marcel Torriani, fondateur; son fils Marcel, dit Bino, qui reprend les affai¬

res en 1930; son beau-fils Jean Salafa et la relève, assurée par leur fils Marc.

JAG Photo J. Gapany

Journaux plus chers Constatant que les prix de re¬

vient ont fortement aug¬

menté, le comité central de l'Association suisse des édi¬

teurs de journaux et pério¬

diques (ASEJ) estime qu'une augmentation du prix des abonnements et des tarifs d'insertions entre 8,5 et 10,5%

est légitime. Il recommande

aux membres de l'Association, comme il le fait déjà depuis plusieurs années, de relever les prix des abonnements et de la vente au numéro au-dessus du renchérissement moyen, ceci, écrit-il dans un commu- nuniqué, dans l'intérêt de l'amélioration successive de la structure des recettes. Il ajoute qu'une comparaison avec la presse étrangère dé¬

montre que les prix pratiqués dans les milieux de la presse suisse sont toujours très en dessous de la moyenne. (ATS)

Wallenried De l'or

pour les chanteurs Trois chantres méritants de la paroisse de Wallenried, dans te Lac, ont reçu la médaille Bene Merenti en reconnaissance de leur longue activité au service du chant sacré. Il s'agit de MM.

Pierre Biolley, Michel Jauquier et Joseph Horner que l'on reconnaît de gauche à droite, assis. La cérémonie fut célébrée par le curé Pierre Bessero et H appartint à l'abbé René Dubey, directeur dé¬

canal, d'épingler la distinction pontificale sur la poitrine des trois membres de «La Caecilia».

(Photo FI)

(12)

Maltrat fidhalt

Marcel

OBERSON

FABRIQUE DE MEUBLES ET AGENCEMENTS

Rue de la Tuilière 1635 LA TOUR-DE-TRÊME Tél. 029/2 65 51

Pour tous travaux de:

• Menuiserie intérieure + Escaliers

• Transformation + Cloisons isophones

• Agencement de cuisine

• Agencement de bureau et administration

• Mobiliers en tous genres

• Pour l'intérieur en bois:

un nom...

OBERSON Fabrique de meubles et agencements

Marcel OBERSON - 1635 La Tour-de-Trême

L'ensemble de la réception Le bar d'accueil

Le carnotzet La salle Cailler

et les armoires des chambres de l'Hôtel Cailler ont été réalisés par nos soins

bâtiment-génie civil

Téléphone (029) 7 11 83 Case postale 69

andré repond sa

charmey

Travaux effectués par l'entreprise à l'Hôtel Cailler:

Terrassement Maçonnerie Béton armé Plâtrerie Chapes

Cheminées de salon

Aménagements extérieurs Revêtements bitumineux Tennis

(13)

Tourisme et voyages

HÔTEL CAILLER À CHARMEY

Un bijou qui brille de quatre étoiles dans un écrin de verdure

La vallée de la Jogne largement ouverte au regard du touriste de passage, riche par son passé et son caractère, marquée par le profond sillon de la rivière du même nom qui s'en va rejoindre sa sœur aînée: la Sarine. Ce qu'il y a d'admirable dans cette région de la Gruyère, c'est la rencontre des deux langues. Les habitants parlent, pour la plupart, et le français et un dialecte alémanique original à la vallée. Ils sont résolument Fribourgeois et les plus convaincus d'entre eux s'expriment avec le patois du «Ranz des vaches».

Dans cette merveilleuse vallée, la montagne est à la mesure de l'homme, le décor est harmonieux, séducteur et prestigieux, mettant à l'âme de chaque Gruérien une certitude de fierté. C'est une terre dont on se détache avec peine, où les choses vont au-devant de vous sans violence ni contrainte, dans le velours des prairies et des magnifiques pâturages, tel l'Hôtel Cailler de Charmey qui a ouvert ses portes au cours de l'été 81 et qui a été inauguré la veille de la Bénichon d'octobre.

L'Hôte! Cailler dans son oasis de verdure.

Une réalisation qui s'intègre au pay¬

sage

Construit dans un très agréable site campagnard, l'Hôtel Cailler est un ha¬

vre de paix et de tranquillité, même si les hôtes ont parfois la surprise d'être réveillés par les clochettes des trou¬

peaux. Lors de la visite de cette belle maison de bois, sous la conduite de Claude et Yvonne Weder-Maritx, un couple jeune qui assume la direction de cet hôtel avec élégance et compé¬

tence, nous avons constaté que l'es¬

pace est réparti avec goût, que l'ameublement crée le climat, que le bois, matériau à l'honneur dans cette réalisation, ajoute à la chaleur de l'ac¬

cueil que l'on apprécie en franchissant le seuil de cet hôtel d'où l'on peut admirer le majestueux Moléson qui se mire dans le lac de Montsalvens.

Pour M. René-Louis Rossier, direc¬

teur de banque, président du Conseil d'administration de l'Hôtel Cailler, cet équipement hôtelier constitue un com¬

plément de premier ordre pour le dé¬

veloppement touristique de la vallée de la Jogne et du Pays de Fribourg. Il exprima sa gratitude à M. Claude- Alexandre Cailler, fils du fondateur de la fabrique de chocolat de Broc, qui est à l'origine de cette réalisation et qui a versé les fonds nécessaires, soit un montant proche de dix millions de francs suisses.

Pour le plaisir de votre palais L'Hôtel Cailler, c'est d'abord l'accueil, la détente, mais aussi un authentique lieu gastronomique. Nous allons vous donner une preuve écrite qui devrait encourager votre déplacement pour

une preuve gustative que vous n'ou¬

blierez pas. Voici donc le menu préparé par le chef de cuisine et sa brigade pour la journée de la presse.

Salade de riz de veau au vinaigre de framboises

*

Solette aux écrevisses

*

Civet de langoustines

*

Caille farcie au riz sauvage Fromages du pays Buffets de desserts

Vins choisis:

Mont-sur-Rolle (Domaine de Salis 1980)

Riex rouge (Domaine de l'Hôpital 1980) Il était 15 heures lorsque ce repas, agrémenté par les productions musi¬

cales d'un quatuor d'Albeuve, a pris fin. Rien ne fut trop lourd. Avec une cuisine imaginative, légère et intelli¬

gente. un service de qualité, l'impres¬

sion de détente est restée totale.

Passez-moi l'expression, mais... l'es¬

tomac a ressenti le même plaisir que le cœur!

(Texte et photos G. Bourquenoud)

(14)

L'ENSEMBLE DES TRAVAUX DE COUVERTURE, FERBLANTERIE, PARATONNERRES ET LES INSTALLATIONS SANITAIRES ONT ÉTÉ RÉALISÉS PAR LES ENTREPRISES:

CONSTANT PILLONEL, Charmey Tél. 029/7 11 64

JEAN-PIERRE REPOND, Charmey Tél. 029/7 17 10

ANTOINE RAUBER, Jaun Tél. 029/7 83 02

ROGER Tapissier OVERNEY ïDécorateur

REMBOURRAGE DE MEUBLES EN TOUS GENRES TENTURES MURALES

MOQUETTES - RIDEAUX

Toute la décoration intérieure de l'Hôtel CAILLER a été réalisée par nos soins.

LES GENTIANES 1637 CHARMEY Tél. 029/7 16 58

Muriset Jean-Louis

1637 CHARMEY

Jardinier-Paysagiste-Horticulteur Entretien et aménagement de jardin, taille Dallage et pavés en tous genres

Graines - Engrais

Demandez devis et offres, tél. 029/7 19 72

TRAVAIL SOIGNÉ

LE CONSORTIUM DES MENUISIERS CHARMEYSANS A EXÉCUTÉ TOUTE LA CONSTRUCTION EN BOIS DE L'HÔTEL CAILLER

RUFFIEUX REPOND JULIEN MONNEY

ET FILS SA BERNARD SA ET FILS

CHARMEY CHARMEY Succ. HENRI MONNEY

Tél. 029/7 12 10 Tél. 029/7 12 41 CHARMEY Tél.029/7 11 65

REMION H- Itaremberq INSTALLATIONS CHAUFFAGES CENTRAUX & SANITAIRES 1664EPAGNY Tél. 029/6 23 33+ 2 93 52 Nous avons exécuté toute l'installation de chauffage de l'Hôtel CAILLER.

Les verres isolants Heglas ont été posés par la

Vitrerie Ls Giroud

Glaces - Miroirs - Portes tout verre - Verres profilés Verre à vitre - Vitrage isolant

Remplacement - Service rapide

Tout agencement concernant la branche verre et miroir Tél. 037/33 25 61 1634 LA ROCHE

(15)

Exposé de M. R.-L. Rossier, président du Conseil d'admi¬

nistration de l'Hôtel Cailler

De gauche à droite, M. et Mme Claude Weder, directeurs de l'hôtel, et M. René Louis Rossier, président du Conseil d'administration.

La création d'un hôtel n'est pas, en soi, un événement. Même s'il s'agit d'un hôtel quatre étoiles. Cela pourrait figu¬

rer dans les colonnes des faits divers ou encore dépendre simplement des espaces publicitaires et du bon renom que l'on se fait au fil des ans.

Et pourtant, la naissance de l'Hôtel Cailler revêt un caractère un peu parti¬

culier. Ce n'est ni le fait d'un caprice, ni celui d'un hasard, ni une volonté de faire un coup d'éclat.

Au départ se situe une étude: le con¬

cept de développement économique de la Gruyère. Un travail important, sérieux, où les différentes possibilités de développement de l'économie sont établies. L'un des secteurs retient par¬

ticulièrement l'attention: le tourisme.

Sur un plan général, on peut constater que l'attrait particulier de la Gruyère tient essentiellement au cadre naturel de cette zone de Préalpes. Abondance de verdure et de forêts, lacs, rivières, cachet intact des villages ruraux sont autant d'éléments susceptibles de sé¬

duire le touriste. En outre, Moléson, le Château de Gruyères, La Valsainte, la vieille ville de Bulle sont des pôles d'attraction déjà fort connus et appré¬

ciés. Il faut ajouter à ces atouts impor¬

tants la facilité des communications.

de bonnes possibilités d'approvision¬

nement, de sports, de loisirs. Et ces deux derniers points concernent no¬

tamment la vallée de la Jogne, en primeur Charmey.

En matière touristique comme en mu¬

sique, on peut disposer d'un bel instru¬

ment, encore faut-il savoir ou pouvoir en jouer. Or, à l'analyse, on a pu constater que le tourisme en Pays de Gruyère était passager parce que la possibilité d'accueillir des groupes d'une cinquantaine de personnes pour une durée de 2 ou 3 jours était limitée.

Ainsi apparaissait la première fausse note sur la partition. «L'hôtellerie grué- rienne, lit-on dans le concept du déve¬

loppement économique, se caracté¬

rise par la petite taille de ses établisse¬

ments qui offrent en moyenne 17 lits.

Sur le plan qualitatif, seules Bulle et Gruyères disposent d'un établisse¬

ment de plus de 50 lits (58 et 70) et de chambres à 1 et 2 lits avec bains. Dans le reste de la région, le confort est en général assez limité et l'offre peu di¬

versifiée. Ce diagnostic fait clairement ressortir les lacunes existant en Gruyère en matière d'équipement hô¬

telier.

Mais, vous le savez mieux que quicon¬

que, il ne suffit pas de déceler des

insuffisances pour que les correctifs soient apportés. L'équipement hôtelier nécessite de très gros investissements et la rentabilité se situe sur le moyen ou le long terme.

C'est ici qu'intervient un homme sans qui cet hôtel ne serait pas. Son désir était d'apporter une contribution au développement de la Gruyère qui fut la terre sur laquelle son père implanta une industrie chocolatière florissante et où lui-même y naquit et y vit. Cet homme, c'est M. Claude Alexandre Cailler, qui n'a pas fait en ces lieux une opération de prestige - son extrême modestie l'aurait plutôt conduit à un choix moins voyant -. Regardant avant toute chose l'intérêt de la région, il apporta les fonds nécessaires à l'opération.

L'idée de construire un hôtel en Gruyère ayant été admise, demeurait le choix de son implantation. Diverses possibilités furent analysées. Ce fut la commune de Charmey qui fut retenue.

La station est en plein développement.

Les promoteurs eurent en l'autorité communale et la société de dévelop¬

pement des interlocuteurs ouverts et enthousiastes. Dans un rapport de la société de développement de Char¬

mey, on peut lire ce qui suit: «Un développement touristique voulu fran¬

chit sans trop d'accrocs les premières étapes de son programme, soit la mise en place d'une infrastructure de base, représentées en général par des re¬

montées mécaniques. Puis on passe à la construction relativement aisée de chalets ou d'appartements de vacan¬

ces et à celle, plus importante, d'hé¬

bergement collectif.

Mais il manque trop souvent le dernier maillon de la chaîne sans lequel aucun développement touristique valable n'est définitivement réussi. Et c'est le plus difficile à réaliser. Nous voulons parler de la mise à disposition de la

clientèle d'une hôtellerie de qualité, offrant le confort et les services qu'on est en droit d'attendre aujourd'hui dans toute région qui se veut attractive pour toutes les catégories de clientèle.

L'Hôtel Cailler, c'est la grande chance de Charmey. C'est l'aboutissement de tous les efforts consentis depuis 20 ans sur le plan du développement de ce village. C'est une réelle consé¬

cration».

Avec ses 95 lits, ses 3 restaurants, son salon Cailler, ses salles de séminaires, son club, son court de tennis, son fitness, son sauna, l'Hôtel Cailler offre son équipement et ses services à une clientèle désireuse de trouver le con¬

fort d'un quatre étoile dans une région de repos, de détente, un terrain pro¬

pice à l'exercice du ski de piste et de fond, à de nombreux parcours pédes¬

tres. En plus des vacanciers, l'Hôtel sera à même d'accueillir les touristes de passage, seuls ou en groupes. Ce sera un lieu de choix pour les maisons organisant des séminaires pour 10, 20, 30, 40 ou 50 personnes.

Cette réalisation, Mesdames et Mes¬

sieurs, se veut un apport au dévelop¬

pement d'une région de montagne.

Elle ne doit pas être simplement le lieu de rencontre des clients de l'hôtel. Elle se veut ouverte à toutes et à tous, aux habitants de la région, du village, aux sociétés locales. L'Hôtel Cailler fait désormais partie du village de Char¬

mey et il est prêt à recevoir les hôtes de Suisse et de l'étranger. Il est né de la volonté d'un homme. Son avenir dé¬

pend de la volonté de tous et de l'accueil que vous voudrez bien lui réserver, vous, Mesdames et Mes¬

sieurs les représentants de la presse, des agences de voyages, afin qu'après avoir reçu le baptême, il puisse être assuré de la confirmation.

A deux pas de chez vous, dans un cadre exceptionnel, un hôtel de tout premier ordre:

- ses chambres spacieuses et confortables (90 lits) - son restaurant français

- son carnotzet

- sa taverne simple et accueillante fotel(a}Bèr"

Pour vos banquets, vos comités, vos réunions, vos fêtes de famille (mariages, naissances, anniversaires, etc.).

Ce dont vous avez toujours rêvé.

Un coin sympathique. Et vraiment tout près de chez vous.

Pour tous renseignements

163 7 Charmey Tél. 029 -71013

(16)

MEYER

ÉLECTRICITÉ

*äüP S.A.

Nous avons réalisé les installations de TÉLÉPHONE

Rue St-Denis de la SONORISATION de la TÉLÉVISION

BULLE Tél.029/291 91 et de l'ALARME de l'Hôtel Cailler.

Les travaux de serrurerie, rampes d'escalier et cheminée de salon

ont été exécutés par la maison

LOUIS DURRET Serrurerie

Atelier: Les Neigles 6 - Tél. 037/22 13 49 - FRIBOURG Privé: Tél. 037/30 16 29 - Noréaz

GlUJyÇRIfl

Fabrique de meubles et d'agencements 1630 Bulle a réalisé l'agencement et l'ameublement du Restaurant français de l'Hôtel Cailler,

à Charmey Tél. 029/2 88 55

i ►

TABELCO S.A.

Construction de tableaux électriques

Armoires de distribution et de commande

Pupitres et tableaux industriels Route de Moncor 14

Tél. 037/24 47 22

1752 VILLARS-SUR-GLÂNE

AVRY-CENTRE Tél. 037/30 91 31

SPÉCIALISTE POUR TOUS les agencements textiles

d'hôtels et magasins Devis sans engagement

Entreprise de carrelage

Michel et Pascal OBERSON 1632 RIAZ

Case postale 3 - Tél. 029/2 32 61 / 2 36 67

Exécution des tapis Coco. Notre adresse:

déco & tapis sa beauregard-ientre fribourg Tapis - Revêtements de sol et de mur - Rideaux, décoration d'intérieur Tous genres de parquets

Ce reportage sur l'Hôtel Cailler, à Charmey, a pu être réalisé grâce à l'appui financier des entreprises figu¬

rant sur les pages 12 à 17, et que nous recomman¬

dons vivement à tous nos lecteurs.

Pour vos travaux de couverture en bardeaux, façades de maisons et de fermes, couverture de chalets d'alpage CAMILLE CHARRIÈRE

Tavillonneur

Les Riaux - 1631 CERNIAT - Tél. 029/7 19 82

(17)

L'Hôtel Cailler Charmey

Un charmant café.

Un restaurant accueillant et spacieux.

Coup d'œil sur la préparation des mets.

Une chambre très confortable.

f

HÔTELLERIE ET DÉVELOPPEMENT TOURISTIQUE

Combien de fois n'a-t-on pas pu lire ou entendre que le tourisme fribourgeois, et particulièrement dans les Préalpes, souffrait d'un sous-équipement hôtelier.

D'ailleurs, le concept de développement économique de la Gruyère a aussi mis en évidence ce déséquilibre, insistant sur la nécessité d'y remédier sans tarder. Le processus est aujourd'hui engagé et l'ouverture officielle de l'Hôtel Cailler à Charmey, un établissement 4 étoiles, constitue à ce titre une étape importante dans l'évolution du tourisme gruérien.

Pourquoi? De tout temps, l'hôtellerie a été le pilier et le moteur du développement de nombreuses autres activités qui participent au tourisme. Et il apparaît aujourd'hui à l'évidence, même si de nouvelles formes d'hébergement connaissent une vogue soutenue, que l'hôtellerie produit pour la collectivité des valeurs économiques et sociales très étendues.

Il y a d'abord les rémunérations directes. Un nouvel hôtel crée de nombreux emplois dont la majorité nécessite une bonne qualification. Cet hôtel va aussi influencer favorablement la demande locale en denrées alimentaires et fournir une clientèle nouvelle pour d'autres secteurs des services (boutiques, activités sportives et culturelles). On ne saurait d'ailleurs considérer ces seuls effets directs et déjà combien bénéfiques. Un nouvel hôtel est aussi un stimulant, d'une part pour les autres établissements, et d'autre part pour de nouvelles activités touristiques, le succès des uns profitant immanquablement aux autres.

Mais, un hôtel produit un élargissement de l'offre touristique générale en économisant l'espace. Pour toute communauté qui a choisi de se développer économiquement et socialement par le tourisme, cette voie est bien sûr non seulement souhaitable, elle est nécessaire. Carie taux d'occupation des lits hôteliers et la fréquence du renouvellement de la clientèle sont forcément supérieurs au taux généralement estimé dans le secteur parahôtelier et spécialement dans les résidences secondaires. Au plan social, la relation coûts-bénéfices est ainsi bien supérieure dans l'hôtellerie, puisque sur un espace restreint, il se produit un investissement élevé, mené à bien par des entreprises locales et régionales, générateur d'emplois et de multiples revenus indirects.

Au total, l'Hôtel Cailler, parce qu'il fera appel à une clientèle nouvelle, parce qu'il représente aussi un nouveau volet de l'offre touristique de Charmey et de la vallée de laJogne, celui de la grande hôtellerie, et aussi parce qu'Use devra d'assurer toujours des prestations de haute qualité, va, chacun en est convaincu, enrichir le tourisme gruérien.

N'oublions pas cependant l'ampleur de l'investissement et l'engagement considéra¬

ble en personnel qualifié. Notre admiration ne suffit pas. L'Hôtel Cailler attend, à juste titre, l'encouragement et l'appui de tous les milieux touristiques pour une réussite économique méritée. Et cela forgera encore plus sûrement un capital «confiance» en Gruyère, qui profitera à d'autres investissements bienvenus.

L'Hôtel Cailler aura alors, en plus, le mérite de créer un effet d'entraînement quantitatif et qualitatif au sein même de l'offre hôtelière et touris tique gruérienne et fribourgeoise.

UNION FRIBOURGEOISE DU TOURISME G. Maillard

(18)

Guitare et littérature

our VOUS

cjue.lcjuc,5 poè

Pour vous, quelques

poèmes

Sans prétention, ce recueil de poèmes relié dans une petite bro¬

chure est l'expression d'une femme sur les choses de la vie. Une occa¬

sion de s'évader, l'espace d'un texte, de rêver, de retrouver les beautés de tous ce qui nous en¬

toure.

(Par Monique Zapf-Eiberlé à Ependes).

Ce qu'on vous cache sur le cancer

Maladie effrayante, le cancer ronge des milliers de personnes et sou¬

vent n'attend pas le nombre des années. Prononcer son nom engen¬

dre déjà la crainte. Mais que sa- vons-nous exactement? Quelles sont les chances de guérison?

Quelle thérapeutique? Si personne ne possède «la» vérité, d'innombra¬

bles essais se font à longueur d'an¬

nées. Côté bibliographie, de nom¬

breux ouvrages paraissent sur la question.

Le Dr Philippe Lagarde vient de sortir un deuxième livre: Ce qu'on vous cache sur le cancer. Les posi¬

tions qu'il prend face aux thérapeu¬

tiques traditionnelles ont déjà sus¬

cité quelques remous, mais sa théorie en vaut bien une autre.

Disons-le d'emblée, le Dr Lagarde n'a strictement rien d'un polémiste, d'un fanatique ou d'un sectaire: il ne propose pas de miracle et ne rejette aucune thérapeutique. Pour¬

tant, la pratique de la cancérologie lui a permis de constater de ma¬

nière irréfutable, entre autres, les faits suivants:

- On parle de guérison. En réalité, l'hémo-test montre qu'on ne

«guérit» jamais à 100% l'état

cancéreux. On peut soigner et obtenir une régression de la ma¬

ladie, des rémissions, souvent courtes, parfois extrêmement longues.

» >_

'A

e cancer lumière sur d'autres thérapies

\ . FAVfëfe

- On parle de grands progrès. En vérité, toutes les statistiques montrent l'échec presque total de la médecine «officielle» en matière de lutte contre le cancer.

Le taux de survie à 5 ans après

traitements classiques était d'un malade sur trois en 1955 et il est toujours le même aujourd'hui.

- On se précipite souvent pour opérer. Pourtant, un nombre im¬

portant d'opérations sont tout à fait prématurées ou inutiles ou dangereuses. L'intervention chi¬

rurgicale ne débarrasse le malade que d'un symptôme. C'est par¬

fois nécessaire: pas toujours.

Les causes de ces errements? Les effets additionnés du dogmatisme, d'une foi excessive en la technique et la science, de la soif de gain de l'industrie et de l'orgueil de quel¬

ques-uns, comme le montre cet ouvrage.

«Ce qu'on vous cache sur le cancer»

apporte aussi quelques lumières bienvenues sur un diagnostic sûr du cancer. Il montre enfin que des thérapies hâtivement rejetées peu¬

vent permettre d'obtenir, dans cer¬

tains cas, des résultats remarqua¬

bles. Car il possible de soigner le cancer différemment.

(Aux Editions Pierre-Marcel Favre, Lausanne - Collection «En Question»).

Une page d'histoire avec

HENRI DÈS

Une manière originale de présenter l'histoire de Guillaume Tell aux en¬

fants que celle proposée par Henri Dès et Pascale Allamand.

Peu de texte, seule une narration ultrasimple pour raconter cette his¬

toire de pomme au pays des trois Suisses. Chaque page d'écriture est intercalée avec une page de dessins qui donne un petit air naïf, qu'ap¬

précieront certainement les en¬

fants... ou suscitera peut-être quel¬

que intérêt pour l'histoire suisse.

(Aux Editions Pierre-Marcel Favre. Lau¬

sanne).

m- ^ FAVRE

Monique Pichonnaz

Votre chien est intelligent!

Vous aimez les chiens? Alors cet ouvrage vous intéresse. Il présente cet animal tel qu'il est et sous un aspect inaccoutumé: sa psycholo¬

gie. Voilà qui vous permettra de découvrir votre compagnon en profondeur pour mieux le com¬

prendre.

L'auteur, Frédérique Langenheim, Américaine bien que née en France, vous fera partager ses expériences d'éleveur et de spécialiste en psy¬

chologie animale. Au travers de cet ouvrage, elle révèle les aspects cachés de la relation humaine et animale. Elle vous dira tout sur votre chien et son intelligence.

Vous verrez alors qu'une vie de chien a ses complications, tout comme celle de son maître.

(Aux Editions Pierre-Marcel Favre, Lau¬

sanne. Collection «En Question»).

Références

Documents relatifs

Plus près du ciel et du soleil irPour vivre heureux, dit le proverbe, vivons cachés!» Mais aujourd'hui, est-il encore possible de passer plus ou moins incognito, de vivre

C'est sous le légendaire soleil sierrois et avec une température plus qu'agréable que les Amicales valaisannes se sont rencontrées pour leur traditionnel tournoi de pétanque, qui

La fondation d'une société de musique dans une petite paroisse n'est pas une mince entreprise. L'enthousiasme de quelques hommes épris des beautés de la musique instrumentale

On y découvre que notre Sarine a sa source en Valais et appartient ainsi à quatre cantons suisses; qu'elle sort du même glacier, elle qui s'en va vers le Rhin, qu'une

ciété, si elle continuera sa profession, qu'elle aime le cinéma, déteste le ski, supporte mal le fœhn, sommeille au petit matin et aime se coucher tard. Mais savez-vous qu'il

Les trois voies de test du Centre de sécurité routière de Veltheim, où depuis janvier 1978 ont lieu des cours pour une conduite meilleure et plus sûre, destinés aux gens conscients

Dans notre canton, la course Morat - Fribourg (16,4 km) réunit chaque automne les meilleurs athlètes de notre pays. Dans le domaine des sports pratiqués par les Fribourgeois,

Un couple uni depuis quarante ans Quarante ans de mariage! Quel couple ne rêve-t-il pas de pouvoir fêter un tel événement, signe indélébile d'une magnifique victoire sur les