• Aucun résultat trouvé

(1)Edition, impression, administration: Imprimerie Fragnière SA - 35, route de la Glâne - 1700 Fribourg - Tél

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "(1)Edition, impression, administration: Imprimerie Fragnière SA - 35, route de la Glâne - 1700 Fribourg - Tél"

Copied!
35
0
0

Texte intégral

(1)

Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA - 35, route de la Glâne - 1700 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 Rédaction: Case postale 331 - 1701 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 - Télex 36 157

Rédacteur responsable: Gérard Bourquenoud maoazine

(2)

2

Magazine bimensuel

paraissant le premier et Is troisième ^-sj —71^

mercredi de chaque mois I I K Jv ~7v A/ II | v !

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1967 Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Collaboratrice de la rédaction:

Monique Pichonnaz Correspondants régionaux Service d'expédition et abonnements Catherine Kacera PUBLICITÉ Délai

de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Annonces Suisses SA (ASSA) 10, Bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60

Conseiller en publicité pour Fribourg-lllustré

Patrick Faes, Fribourg Tél. 037/22 40 60

André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1 /1 page Fr. 693.- 1/2 page 372.- 1/4 page 196.- 1/8 page 103.- 1/16 page 57.- Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 819.- Rabais de répétition et sur abon¬

nements d'annonces.

Sommaire

Un bel exemple de fidélité Le gaz naturel à Fribourg Bien manger,

est-ce un art?

Souvenirs du passé Tourisme au Pays de

Fribourg

Tireurs fribourgeois à Vuadens

Un peu de culture et de...

En buvant trois décis...

Home St-Joseph à Châtel-Saint-Denis Vedettes et chansons Soirée folklorique à Guin Treyvaux se prépare et se pare

Le patois de chez nous Un quartier moderne de Fribourg

Les jeux de notre magazine

Des arts au spectacle Au cœur du monde Les Fribourgeois émigrés La Glâne et les femmes maléfiques

Elle chez elle Le feuilleton FI Les défunts

Notre prochaine édition:

mercredi 23 avril Abonnements:

Suisse Annuel

Six mois Fr. 44.70

26.- Etranger

Envoi normal: Fr. 59.- Envoi par avion: 83.- Compte de chèques postaux

17-2851

La reproduction de textes ou d'il¬

lustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédac¬

tion.

La rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Notre couverture

Comment chanter le retour du printemps, redire sa beauté, admirer chaque jour davan¬

tage une nature plus belle, plus créatrice que le Créateur?

Fétigny

Un bel exemple de fidélité et de dévouement

Il y aura trente-sept ans, le 1er juillet prochain, qu'un jeune facteur était nommé buraliste postal à Fétigny, petit village situé dans l'enclave d'Estavayer qui, à cette époque, comptait quelque quatre-vingts ménages.

Hiver comme été, par n'importe quel temps, il se rendait à bicyclette dans toutes les maisons de cette localité broyarde pour distribuer le courrier aux habitants qu'il connaît depuis sa tendre enfance. N'est-ce pas un plaisir pour beaucoup de gens que de recevoir chaque matin de bonnes nouvelles du facteur? Aujourd'hui, c'est avec sa voiture privée qu'il fait sa «tournée», deux fois par jour, dans les 145 ménages de Fétigny. Et cela avec une régularité de métronome.

Nos lecteurs ont certainement deviné de qui nous voulons parler! Henri Renevey est originaire de ce village broyard où il est né, il y a soixante- quatre ans, où il a accompli ses classes primaires pour ensuite fré¬

quenter, durant deux ans, l'Ecole secondaire d'Estavayer-le-Lac et fi¬

nalement le Collège St-Michel, à Fribourg. C'est durant ses études qu'il décida d'entrer dans les PTT avec l'espoir d'être un jour le messager de Fétigny. Ce n'est qu'après avoir effec¬

tué quelque 900 jours de service comme trompette militaire, durant la guerre 1939-45, qu'il est devenu bura¬

liste postal de cette localité, le 1er juillet 1943.

La population de Fétigny dépeint Henri Renevey comme un homme consciencieux, droit, correct, servia- ble. Ses qualités professionnelles, sa courtoisie et son caractère très ouvert font de lui une personnalité que chacun aime rencontrer. Au service de cette importante administration fédé¬

rale depuis bientôt trente-sept ans, nous ne pensons pas nous tromper en disant qu'il est un peu «marié» avec son bureau de poste. Il a d'autre part toujours pu bénéficier de la précieuse collaboration de son épouse Marcelle qui, malgré tout ce qu'elle a fait comme prodiges pour donner à une famille de cinq enfants l'intimité né¬

cessaire à l'épanouissement de la maisonnée, a réussi à devenir le bras droit de son mari dans la fonction de buraliste postal. Ce n'est pas le salaire qu'il faut mettre en exergue dans le travail réalisé par ce couple, mais la force de l'amour qui a permis à deux

êtres de vivre dans une admiration réciproque et une harmonie parfaite.

Si Henri Renevey est une personne de confiance à qui la population de Fétigny doit beaucoup, il est encore un passionné de musique. Récem¬

ment, il a été décoré de la distinction pontificale en reconnaissance de ses quarante-six ans de fidélité au choeur mixte Ste-Cécile, alors qu'il est égale¬

ment, depuis quarante-huit ans, un membre assidu de la fanfare parois¬

siale. Une intense activité communau¬

taire qui ne s'est pas arrêtée en si bon chemin, vu que ce musicien a encore œuvré au sein du comité de chacune des sociétés précitées et durant douze ans au Conseil de paroisse.

Avec un tel dévouement pour la cause du chant et de la musique, à sa fonction de buraliste postal, à sa famille, à la communauté villageoise, Henri Renevey est le signe authen¬

tique et indélébile d'une magnifique victoire sur les embûches de la vie. Ce n'est pas sans émotion et un grand sentiment de satisfaction, qu'avec sa charmante épouse, il regarde l'évolu¬

tion de ses enfants qui ont tous eu la possibilité de faire des études.

Henri et Marcelle forment un de ces couples qui a toujours su vivre dans la simplicité, se contentant de peu et donnant beaucoup. C'est pourquoi, Fribourg-lllustré-Magazine se fait un réel plaisir de les féliciter tous deux, avec le souhait très sincère que leur santé corporelle ressemble longtemps encore à leur si belle santé morale.

(Texte et photos Gérard Bourquenoud)

(3)

L'industrie gazière a, dans ië but d'assurer l'approvisionne¬

ment de la Suisse en énergie, pris en temps opportun les mesures qui ont permis la distribution et l'utilisation du gaz naturel dans notre pays.

C'est, en effet, dans les an¬

nées 60 que les entreprises gazières du Plateau suisse et celles de la Suisse orientale se sont groupées en sociétés ré¬

gionales, pour créer des ré¬

seaux de transport à distance, lesquels ont été mis en ser¬

vice en 1968 et 1969. Quant aux entreprises gazières ro¬

mandes qui ne pouvaient se raccorder à des réseaux inter¬

connectés, elles se sont d'abord converties aux tech¬

niques fondées sur les hydro¬

carbures liquides. L'année 1968 a marqué un tournant pour l'industrie gazière ro¬

mande par la fondation de la GAZNAT, Société pour l'ap¬

provisionnement et le trans¬

port du gaz naturel en Suisse romande. La construction du réseau romand, qui va de Bex à Genève, avec un tronçon de 100 km immergé dans le lac Léman, et de Tolochenaz à Orbe, débuta en 1972. La mise en service se fit en 1974, lors de l'arrivée du gaz naturel hollandais.

L'utilisation du gaz naturel de¬

vint possible à l'échelle suisse il y a de cela six ans, par la construction du gazoduc inter¬

national de grand calibre re¬

liant les Pays-Bas à l'Italie, à travers l'Allemagne et la Suisse. C'est grâce à un con¬

trat conclu en 1971 avec la SIMAM de Milan qui confiait à l'industrie gazière suisse la construction, le financement

UNIGAZ S.A.

Gazoduc Orbe-Mulchi

B'D'INSTALLATIONS Lote Altavilla - Miitchi Poste de sectionnement oo de soutirage

BIENNE

ECH. 1:300*000

Le gaz naturel à Fribourg

l'été prochain

et l'exploitation de l'artère devant assurer le passage du gaz hollandais vers l'Italie et la possibilité pour notre pays d'être également approvision¬

né, que ce gazoduc fut réa¬

lisé. Les efforts déployés par la Suisse sur le plan interna¬

tional portaient enfin leurs fruits. Gaznat a également conclu un contrat avec le Gaz de France qui fournira à notre pays, à partir de 1987 au plus tard, 150 millions de m3 de gaz naturel algérien par an.

De nouvelles extensions du réseau primaire suisse ont été réalisées récemment. C'est ainsi qu'une très importante conduite est actuellement en cours de construction sur le Plateau, pour établir la liaison entre la Suisse romande et la Suisse alémanique. Il s'agit d'un gazoduc d'une longueur de quelque 115 km, qui reliera Orbe (VD) à Mülchi (BE) et qui permettra d'alimenter au pas¬

sage Yverdon, Ste-Croix, cer¬

taines régions de la Broyé vaudoise comme Moudon, Lu- cens et Payerne, la Ville de Fribourg et, à partir d'une autre conduite qui sera con¬

nectée à Altavilla, près de Morat, les Montagnes neuchâ- teloises ainsi que le Val-de- Travers et Pontarlier.

Le 12 octobre 1979 s'est fon¬

dée, à Fribourg, la Société FRIGAZ qui est chargée de l'amenée et de la distribution du gaz naturel dans le chef- lieu fribourgeois et dans le canton. Vu l'avancement des travaux, il existe de fortes chances pour que le gaz natu¬

rel soit distribué à Fribourg dès l'été prochain. Il est égale¬

ment prévu d'approvisionner, dans un avenir très proche, d'autres régions de notre can¬

ton.

Gérard Bourquenoud I FRIGAZ CONSTRUIT LE RESEAU

DE GAZ NATUREL DE LA JfGION DE FRIBOURG . ,, Q

\\ QlvWaz È jtll Schönberg

\ y nl ,v Oto-HU/cHT OuIntMt H L

ViHan-sur-GlêM

Maître de rouvrage : \ Ofrigaz Société anonyn^po^Aapprovisû

du Canton de Fribou^^fcLçrc Mature temei '

OfflK group^^^^nieurs pour le gaz PierrdkHonri Brasey ingénieurs SIA Fribourg SchinAholz ♦ Dénériaz ingénieurs SIA Fribourg Setf^or campagne :

Jém Bruderer ingénieur SIA Fribourg

(4)

4

Pâtisserie - Confiserie - Tea-Room

«DES REMPARTS»

vous propose ses délicieuses glaces maison et ses nombreuses spécialités Famille R. Ecoffey

Grand-Rue 4 1680 Romont Tél. 037/52 23 07

Le plaisir de la table

UNE RECETTE

FRANÇAISE »

Filet de sole Marguery

Il n'existe d'autre poisson que la sole qui ait autant inspiré les grands chefs de cuisine. Il existe des centaines de recettes dans la cuisine internationale pour préparer la sole, mais il semble que c'est la France qui détient le record et beaucoup de ces recettes portent le nom d'illustres artistes et d'hommes d'Etat.

La sole Marguery en est une excep¬

tion, en ce sens qu'elle ne porte pas le nom d'une éminence, mais celui d'un restaurant parisien: Le Marguery, 34, boulevard Bonne-Nouvelle, dont le propriétaire a eu l'idée d'associer les moules et les crevettes aux filets de sole. Le restaurant en tirait profit encore très longtemps après la mort

de monsieur Marguery. Puis les gour¬

mets l'oublièrent. De nos jours, la sole Marguery se trouve un peu partout.

4 filets de sole, jus de citron, sel, poivre, 50 g de beurre, 2 oignons, 1/8 I vin blanc, un peu de bouillon, 24 moules fraîches ou en conserve, 100 g de crevettes ou scampis, 2 cuillères à thé de fécule, 1 jaune d'oeuf, 4 cuillères à soupe de crème.

Préparer les filets de sole, arroser de jus de citron, saler, poivrer. Prendre un plat en terre cuite pouvant aller au four, bien le beurrer, y mettre les oignons hachés, faire revenir un ins¬

tant puis y mettre les filets de sole.

Mouiller avec le vin blanc et le bouillon. Recouvrir le plat avec du papier d'aluminium et faire cuire à four chaud environ 10 min. Ajouter les moules et les crevettes, laisser cuire encore un peu. Ensuite enlever le jus, le lier avec la fécule; ajouter le jaune d'œuf battu avec la crème, rectifier l'assaisonnement. Verser la sauce ob¬

tenue sur les filets, garnir avec des fleurons. En accompagnement, servir du riz ou des pommes vapeur.

LA

BOUCHERIE- CHARCUTERIE

DE LA TOUR

M. ROPRAZ 1635 LA TOUR-DE-TRÉME

Tél. 029/2 70 96 vous propose:

ses spécialités de la borne, noix de jambon, lard de jambon, palette fumée, langue fumée, ainsi qu'un grand choix de viande fraîche de pre¬

mière qualité.

Hôtel de la Croix Verte

Echarlens

Restauration soignée

Menu du jour, petite et grande carte Notre grande spécialité maison:

CUISSES DE GRENOUILLES FRAICHES de novembre à mai et toujours nos truites de montagne et nos CAILLES fraîches du nid

Très belle salle pour noces, sociétés et repas de famille Prière de réserver vos tables svp. Grand parking

M. Ropraz, boucher a La Tour, fera tout pour vous donner satisfaction.

M. et Mme Frossard-Riegler Tél. 029/5 15 15

Logis de France 1980

Le guide «Logis de France et Auberges rurales 1980» vient de paraître.

Cette édition présente la liste (alphabétique par localités) de 4095 éta¬

blissements disposant de 67 385 chambres. Un index et une carte de France complètent l'ouvrage et permettent de situer aisément chaque localité.

Les Logis et Auberges se composent traditionnellement d'entreprises familiales de petite taille. On les trouve partout en France, mais surtout hors des grandes agglomérations. C'est du reste ce qui explique pourquoi nombre d'entre eux proposent dans leur restaurant une cuisine régionale française.

Les «Logis de France et Auberges rurales» garantissent la qualité de leur service à leur clientèle. C'est bien ce que le touriste suisse apprécie.

Le guide des «Logis de France» peut être demandé gratuitement (joindre Fr. 1.- pour l'expédition) aux:

SERVICES OFFICIELS FRANÇAIS DU TOURISME 3, rue du Mont-Blanc - 1201 Genève

5

Pit I« m«

s'associe à tous les plaisirs

Bar «La Falaise»

en Vieille Ville

«J'aime ca!»

Restaurant Snack Self-Service

Famille J.C. Ballaman 037 6321 36

AU SAFARI ] 1468 CHEYRES / FR

Relais gastronomique dans son cadre naturel au bord du lac de Neuchâtel.

fpj Grand parking

Places de port réservées aux clients

Il est là, bien présent, au trente-sept de la rue Neuvevillel Stylisé par le bois qui réchauffe l'atmosphère. Favorisé par l'ambiance sereine et légèrement eupho¬

rique qui fait exploser de joie tous les cœurs. En quelques bribes, c est le snack¬

bar «La Falaise» qui devrait encourager votre déplacement pour une preuve gustative d'une petite restauration qui émoustille l'envie d'une pizza maison, croûtes au fromage, croque-monsieur et, comme parfum final, une coupe de glace «Falaise» dont Michèle Jaunin, la nouvelle et souriante tenancière, est la seule à détenir le secret. Le service, par Patricia et Irène, est toujours soigné parce que, pressé ou pas, c'est le désir du client.

«La Falaise», un estaminet où l'on sait que l'accueil est aussi chaleureux pour les gens du quartier que pour les jeunes qui côtoyent à toute heure et dans une amitié fraternelle les «verts» de la Planche. Un bar où l'impression de détente reste totale, même lors d'une rencontre fortuite.

FIM Reportage publicitaire

HOTEL

RESTAURANT GRUYERIEN

MORLON (à deux min. de Bulle) Menu du jour, carte variée

Spécialités:

Tournedos et

Filets mignons aux morilles Jambon de campagne

Café et dessert avec la véritable crème de la Gruyère

Salles pour sociétés, banquets, conférences, séminaires Chambres tout confort

Fam. Yerly Tél. 029/2 71 58

Demandez notre menu gastronomique

du dimanche Restaurant:

Spécialités à la carte Tournedos aux morilles Fr. 15 —

Service compris Scampis à l'Indienne Fr. 15.—

Service compris Fondue chinoise ou bourguignonne Fr. 16—

Service compris Spécialités de flambés et toute une gamme d'autres mets.

HOTEL DU LION D'OR

0 Relais routier

ST-MARTIN M. Schrago-Balocchi Jambon è l'os, Charbonnade Salles pour sociétés 2 jaux de quilles autom.

Tél. 021/93 87 85 Fermé le lundi

«La Falaise»

- Petite restauration - PIZZAS MAISON - Croque-monsieur

Le rendez-vous des gens sympas (sans alcool)

Neuveville 37

Mme Michèle Jaunin Tél. 037/22 85 20 Fermé le lundi

(5)

le canton de Fribourg Exclusivité

«Fribourg-lllustré»

onvenirs du temps passé District de la Sarine

Index des salles publiques à disposition dans le canton de Fribourg pour:

ASSEMBLEES - CONFERENCES CONGRES

MANIFESTATIONS DIVERSES BANQUETS DE SOCIETES

REPAS DE NOCES.

Tout cela résumé en cinq sigles ainsi que le nombre de places A = Assemblées et conférences B = Banquets de sociétés C = Congrès

N = Repas de noces S = Séminaire

District de la Gruyère

CERNIAT Hôtel de la Berra 10 à 110 places - A - B - N CHARMEY

Hôtel du Sapin

300 places - A - B - C - N BROC

Hôtel de la Grue 150 places - A - B - N LA TOUR-DE-TRÉME Hôtel de Ville

50 à 250 places - A - B - N MORLON

Café-Restaurant Gruyérien De 10 à 120 places - A - B - N - S MARSENS

Hôtel de la Croix-Blanche 20 - 40 et 200 places - A - B - N VUIPPENS

Hôtel de Ville

10 à 150 places - A - B - N VUADENS

Hôtel de la Gare

De 20 à 500 places - A- B- C- N SALES (Gruyère)

Hôtel de la Couronne 300 à 400 places - A - B - N GRANDVILLARD

Hôtel de la Gare

80 à 320 places -A-B-C-N GRUYÈRES

Hostellerie du Chevalier 20 - 80 places - A - B - N - S

District de la Glane VILLAZ-ST-PIERRE

Hôtel du Gibloux 450 places -A-B-C-N ROMONT

Hôtel de Ville

250 - 400 places A-B-C-N ROMONT

Hôtel de la Belle-Croix 70 - 140 places - B - N

NEYRUZ Hôtel l'Aigle Noir

20 à 500 places -A-B-C-N AUTIGNY

Hôtel de l'Ecu

10 à 100 places - A - B - N CHENENS

Auberge du Chêne 20 à 250 places - A - B - N CORPATAUX

Restaurant de l'Etoile 20 à 200 places - A - B - N LE MOURET

Hôtel de la Croix-Blanche 200 places - A - B - N BONNEFONTAINE Restaurant Burgerwald 10 à 150 places - A - B - N MARLY

Hôtel de la Croix-Blanche 20 - 150 places - A - B - N FRIBOURG

Café-Restaurant de Grandfey 10 à 50 places - A

LOSSY

Café-Restaurant «Le Sarrazin»

100 places - A- B- C- N

District de la Veveyse SEMSALES

Hôtel-Restaurant du Sauvage Jusqu'à 150 places - A - B - N PORSEL

Hôtel de la Fleur-de-Lys 15 - 250 places - A - B - N LE CRET

Hôtel de la Croix-Fédérale 20 à 300 places - A - B - N

District de la Broyé LES ARBOGNES-SUR-COUSSET Auberge des Arbognes

Jusqu'à 300 places - A- B- C- N- S MURIST

Hôtel de la Molière 10 à 200 places - A - B - N

District de la Singine CHEVRILLES - GIFFERS

Hôtel de la Croix-Rouge Jusqu'à 250 places - A - B - N

Ces deux photos, rappelant une certaine époque, nous ont été envoyées par M. Louis Meier, de Lussy, que nous remercions vivement.

g Au Fil du Temps» - Millénaire romontois - Au service du roi de Naples.

«Au Fil du Temps» - Millénaire romontois.

District du Lac

SIVIRIEZ Hôtel de la Gare

280 - 360 places - A-B-C-N

COURTEPIN Hôtel de la Gare 10 à 200 places - A - B - N

En bredzon et conduisant le troupeau de noires et blanches à l'exposition nationale de Zurich en 1939. c'est M. Maurice Trinchan, que bon nombre de lecteurs reconnaîtront. Photo Meyer, Zurich

(6)

L'inuouu

Pays que mon «ocw aim«! (D Depuis quelques années, notre rédaction vous a présenté

régulièrement des reportages sur des régions de notre pays, telles que la Suisse centrale, les Grisons et son Parc national, ainsi que l'Oberland bernois.

En collaboration avec l'Union fribourgeoise du tourisme et son directeur, M. Germain Maillard, nous com¬

mençons aujourd'hui la publication d'une série d'articles sur le tourisme dans notre canton, avec une escale dans le chef-lieu de chaque district.

Au fil des semaines, nos lecteurs auront ainsi le plaisir de découvrir cette merveilleuse région de Suisse qu'est le Pays de Fribourg.

Le canton de Fribourg a de tout temps attiré de nombreux visiteurs. Des hommes célèbres l'ont écrit et l'ont chanté, rappelant la beauté de ses sites et les bienfaits de son air pur. Il existait d'ailleurs, au siècle dernier, plusieurs établissements de cure, au¬

jourd'hui disparus.

L'hébergement, les loisirs et les dis¬

tractions ou encore les transports sont aujourd'hui bien adaptés aux désirs et aux nécessités des visiteurs.

Hébergement

Toutes les formes d'hébergement sont représentées, hôtels, pensions, chalets et appartements de vacances, campings-caravanings, auberges de jeunesse, établissements d'héberge¬

ment collectif pour jeunes gens et enfants.

Les hôtels de petite et moyenne capacité pour la plupart, offrent au total quelque deux mille lits. Un effort considérable est réalisé pour assurer toujours plus de confort aux hôtes, par la mise à disposition de bain ou douche dans les chambres. De plus, une grande attention est accordée aux vacances familiales. Il existe aussi des hôtels de grande capacité d'ac¬

cueil et de toute première classe, avec piscine et sauna, salles pour sémi¬

naires et congrès.

Un guide des hôtels renseigne sur les prestations offertes par la plupart des établissements et sur les prix pra¬

tiqués.

Les familles apprécient aussi, pour leurs vacances, l'appartement ou la maison de vacances. Plusieurs milliers de résidences secondaires ont été construites dans toutes les régions du canton. Il est donc possible, en toutes saisons, de trouver un appartement ou un chalet de vacances. Les offices de tourisme locaux éditent réguliè¬

rement des listes de propositions.

«L'hôtellerie verte», appellation cou¬

rante donnée au camping-caravaning, a enregistré, è l'instar des autres régions touristiques, une forte pro¬

gression dans le canton de Fribourg.

Constitués en partie seulement en zones de résidence, ces établisse¬

ments peuvent accueillir les nombreux visiteurs de passage, leur assurant confort et tranquillité. L'association fribourgeoise des campings-carava-

Bienvenue au Pays de Fribourg

Entré dans la Confédération helvétique en 1481, le canton de Fribourg est situé dans la partie occidentale de la Suisse et couvre un territoire de 1670 km2, s'étendant du Mont-Vully jusqu'au cœur des Préalpes. Son altitude varie entre 432 m (lacs de Neuchâtel et de Morat) et 2389 m (Vanil Noir).

Longtemps à prédominance agricole, l'économie du Pays de Fribourg s'est aujourd'hui considérablement diversifiée, s'ouvrant ainsi largement au tourisme.

Car les atouts du Pays de Fribourg sont nombreux. Image concentrée de l'Helvétie, ce canton offre, è l'intérieur de ses frontières un peu décousues, des paysages variés et attrayants. Prairies ou pâturages, lacs ou rivières, cultures ou forêts, sont autant de décors vivants. La poésie du Pays de Fribourg, on la retrouve aussi dans les villes, dans les bourgs campagnards et les villages dont les sites, les monuments, les châteaux et les musées rappellent une longue et fascinante histoire. Pays des quatre saisons, il propose un grand choix de loisirs estivaux, le contact avec la nature au printemps et en automne et les joies des sports d'hiver dans les Alpes fribourgeoises.

Découvrir le Pays de Fribourg, c'est devenir l'ami d'un peuple accueillant, c'est devenir aussi l'ami d'une terre de traditions dont le développement a été conçu par des hommes, pour des hommes. Car le Fribourgeois, respectueux de la nature et du passé, veille jalousement à la sauvegarde de ce précieux patrimoine.

Puisse ce reportage, en suggérant promenades, visites et distractions, aider le lecteur â mieux connaître le Pays de Fribourg, l'incitant, non pas à observer d'un regard distrait, mais à pénétrer une âme, celle d'un peuple jeune dans un pays au riche passé.

UNION FRIBOURGEOISE DU TOURISME

nings édite chaque année un docu¬

ment de présentation des terrains de camping. Il peut être obtenu auprès de tous les offices de tourisme.

Grâce aux nombreuses maisons de vacances pour groupes, le Pays de Fribourg est devenu l'ami de la jeu¬

nesse. Des enfants de toutes nationa¬

lités peuvent ainsi, en groupes, profi¬

ter du bon air et des conditions idéales de vacances sportives et éducatives que nos établissements offrent. Nous avons aussi deux auber¬

ges de jeunesse, â Fribourg et â Estavayer-le-Lac.

Les écoles privées fribourgeoises se sont acquis une solide réputation, grâce â la qualité de l'enseignement qu'elles dispensent et grâce aussi au cadre de vie qu'elles proposent à leurs élèves.

Gastronomie

Il existe une gastronomie bien fribour¬

geoise, reflet d'une saine opulence et d'une production agricole variée. Nos restaurateurs aiment à proposer: ici, poissons de nos lacs et rivières; lâ, viandes et légumes de nos campa¬

gnes, apprêtés «à la manière de nos grand-mères».

Vous connaissez certainement le Gruyère, ce fromage è pâte dure. On le fabrique dans chaque village et encore dans les alpages, au chalet. Il est présent dans de nombreuses et délicieuses recettes. On fabrique aussi le vacherin, fromage â pâte molle, qui donne la vraie fondue fribourgeoise, cette crème onctueuse servie dans un caquelon placé au centre de la table des convives. Le repas de l'amitié par excellence. Il faudrait aussi parler des vins produits dans la région des lacs, au Mont-Vully et è Cheyres. Ils accompagnent â ravir les spécialités du lac et tout particu¬

lièrement le filet de perche. Des vins, nous en produisons encore hors du canton, sur les bords du lac Léman. Ils ont pour noms Faverges, Ogoz ou Riex. L'automne venu, au Pays de Fribourg, on fête la bénichon. Son origine est religieuse. Elle était une fête de la reconnaissance, après les récoltes et le retour des troupeaux en plaine. La plupart de ces réjouissan¬

ces villageoises sont organisées en septembre pour la région du Plateau et en octobre pour les Préalpes.

(Suite dans notre prochaine édition)

(7)

1628 Vuadens, tél. 029/2 74 66

AU PIED DES COLOMBETTES, LE RELAIS GASTRONOMIQUE ENTRE LA PLAINE ET LA MONTAGNE

Salles pour banquets et sociétés, de 30 à 500 personnes Spécialités: Jambon de campagne

Filets de perches Tournedos sur ardoise Chateaubriand

Fondues: Bourguignonne, Chinoise, Bacchus

Famille Levrat-Genoud

«Un café typiquement gruyérien, où l'on retrouve le VIEUX CHALET»

Nos portes vous sont ouvertes du 1er janvier au 31 décembre

Du lundi au vendredi de 07.30 h. à 12.00 h. et de 13.30 h. à 18.00 h.

LE VENDREDI VENTE DU SOIR,

le samedi de 09.00 h. à 12.00 h. et de 13.30 h. à 16.00 h.

ALORS. PROFITEZ-ENI ENTREE LIBRE

René SoNoifiCk ameublements

Vente directe sans représentant Marly tél. 037-461581 Le Mouret tél. 037-331708

l

(8)

Hausse 20 129 pour la Société fribourgeois

9

cantonale des tireurs

C'est en Gruyère que la Société cantonale des tireurs fribourgeois a organisé récemment son assemblée ordinaire qui a réuni quelque 300 délé¬

gués dans la grande salle de l'Hôtel de la Gare, à Vuadens. Magnifiquement orchestré par le comité cantonal, en collaboration avec la Société de tir locale, présidée par M. Pascal Tercier, ce rassemblement fut une réussite.

Quelques membres du comité cantonal. A

président cantonal des tireurs fribourgeois. gauche et debout, M. Laurent Butty,

ciété cantonale des tireurs qui ras¬

semble des hommes sans distinction d'âge, de religion et d'opinion poli¬

tique, est la meilleure gardienne des traditions. Considérant que le tir est l'expression d'un peuple, il formula le vœu que la Société cantonale des tireurs fribourgeois conserve son en¬

tité afin de lutter contre le défaitisme.

Le divisionnaire Henri Butty insista sur le maintien de l'arme personnelle et surtout des tirs obligatoires qui sont une particularité unique au monde. La preuve en est donnée par la réjouis¬

sante participation des tireurs fribour¬

geois aux tirs hors-service. Selon cet»

officier supérieur, les instances mili¬

taires continueront à doter les jeunes soldats d'une arme efficace, parce que notre pays se doit d'être prêt.

Parmi les nombreux tireurs récompen¬

sés et félicités, citons Kuno Ber- tschy, de Tavel, qui a été sacré champion du monde à Séoul et

Heinrich Ruffieux, de Plasselb, roi du tir et champion fribourgeois. Tous les fins guidons ont été ovationnés à la dimension de leur mérite.

Détente en musique

Sur les 300 délégués qui participèrent à cette assemblée, 190 restèrent pour le banquet servi après un apéritif offert par la commune de Vuadens.

S'exprimèrent au cours du repas, MM.

Conrad Richli, syndic du lieu; Georges Chollet, président de la Fédération de tir de la Gruyère; et Laurent Butty, président de la SCTF. Une agréable soirée agrémentée par les productions du chœur mixte, sous la direction de M. Yves Piller, de Marly, ainsi que par la fanfare, dirigée par M. Marcel Gremaud.

Une rencontre merveilleuse dont tous les tireurs se souviendront.

(Texte et photos G. Bd)

Dès le lever de rideau, le président des tireurs, M. Laurent Butty, conseiller national, eut le plaisir de relever la présence de nombreux invités de marque, dont la liste serait trop longue à énumérer. Il convient toute¬

fois de citer quelques personnalités telles que MM. Ferdinand Masset, conseiller d'Etat; Robert Menoud, préfet de la Gruyère; Conrad Richli, syndic de Vuadens; Marcel Carrel, président d'honneur de la Cantonale et le divisionnaire Henri Butty.

Des cartouches par millions Le rapport présidentiel, présenté avec une clarté exceptionnelle, devait en¬

core confirmer la valeur du président de cette institution, qui réunit à l'heu¬

re actuelle 20 129 membres. Dans une rétrospective très complète, tout en respectant le travail de chaque mem¬

bre du comité cantonal, M. Butty releva que la Société cantonale des

M. Ferdinand Masset, conseiller d'Etat, durant son allocution.

Vue partielle de cette assemblée.

tireurs était en excellente santé. En 1979, ce ne sont pas moins de 55 millions de cartouches qui furent utilisées dans notre pays pour les tirs hors-service dont quatre millions pour le Tir fédéral de Lucerne auquel prirent part 84 000 tireurs, y compris 3000 Fribourgeois.

En écoutant les membres du comité cantonal qui, tour à tour, s'exprimè¬

rent sur l'activité de leur dicastère respectif, nous avons pris note que plus de 9000 tireurs avaient participé au Tir fédéral en campagne l'an passé et que l'on avait enregistré la partici¬

pation de 1659 jeunes tireurs, dont 491 de la Singine, dans les cours et concours.

Pour encourager le sexe féminin à pratiquer ce sport, un challenge offert par M. Roger Giller, de Vuadens, récompensera la meilleure femme du canton.

Allocutions et récompenses Pour M. Ferdinand Masset, vice- président du Conseil d'Etat, une So¬

ie divisionnaire Henri Butty apportant le message de l'armée suisse.

(9)

Cnlture et littérature NoTs

sédentaires

Vous n'avez pas l'occasion de visiter les expositions, et pourtant la peinture vous intéresse, le livre d'art vous permet alors de décou¬

vrir un peintre et l'une ou l'autre de ses œuvres. Edité en 1978, l'ou¬

vrage dédié à S.-P. Robert reste d'actualité, car l'art demeure. Pour vous le présenter, laissons l'auteur Henri Deblue s'exprimer:

Steven-Paul Robert est l'un de nos grands peintres. Ses meilleures œuvres s'imposent comme un ar¬

bre: évidence immédiate et invite à une longue contemplation. Il s'en dégage une impression de force, de plénitude et de dignité. Le regard s'y attarde; elles résistent. L'artiste, selon le mot de Poussin, n'a «rien négligé», et la poésie y est donnée de surcroît.

J'étais chez un ami commun. Nous discutions. Derrière lui, à la paroi, un tableau de Robert, un «Rhône»

de 1954 qui. dit Georges Nicole,

«enlace trois fois de bleu des prairies et des buissons d'un tendre vert olive, touché d'une légère écume de soleil qui fait s'épanouir le tableau». Une œuvre claire, évi¬

dente; une composition rigoureuse - mais charnelle et secrète, comme celle d'un être vivant... Une impres¬

sion dominante d'harmonie. Je ne la quittais des yeux que pour y revenir. Elle me retenait en elle. En même temps, elle me renvoyait à un au-delà d'elle-même, mais qui se trouvait dans sa propre intimité, contenu dans sa profondeur. Son harmonie renvoyait à celle du monde. L'œuvre était comme un

«analogue» poétique du monde.

J'eus la révélation d'un accomplis¬

sement classique. Non une copie:

une œuvre authentiquement clas¬

sique.

C'est un classique parmi nous. Il dit lui-même, mi-sérieux, mi-humo¬

riste, qu'il est «à l'équerre de l'époque». Certains s'en irritent comme d'un défi ou d'un refus systématique de la modernité. J'ai rarement vu un homme de plus de quatre-vingts ans aussi ouvert à tout ce qui se fait aujourd'hui:

expositions, livres, conférences...

En réalité, son classicisme répond à une nécessité intime.

Extrait de l'ouvrage Editions Centre d'Art Les Fontaines Collection «Hommages»

Paysan, montagnard, berger, nomade:

un romantisme nostalgique s'est, de¬

puis longtemps, logé derrière ces mots. En deçà de ses variations périodiques, ce romantisme a sa source dans le regard de la ville sur la montagne. Les Alpes furent décou¬

vertes au moment où le monde urbain entrait en crise. On crut, dès lors, trouver là-haut sur la montagne, un lieu d'enracinement, d'équilibre et d'authenticité. Ainsi prirent forme une épopée du montagnard et un discours exalté sur l'alpe. Le citadin d'en-bas a construit à sa manière, et pour ses besoins, le paysan d'en-haut: dans cette construction idyllique ont trouvé leur inspiration tant le prospectus touristique que les stéréotypes sur le

«vrai» montagnard.

dans le

Val d'Anniviers Ce livre est né d'une perspective différente. Il raconte une histoire particulière de la montagne. Le village de Vissoie est au centre du Val d'Anniviers où les nomades, autrefois, allaient, en toutes saisons, de la montagne à la plaine. Etant au centre de la Vallée et conscient de l'être, le village de Vissoie réclamait avec force son droit à l'autonomie politique, perdue depuis les troubles révolution¬

naires de 1798. Mais les communau¬

tés des hauts villages d'Ayer et de Grimentz contestaient ce droit au nom des garanties sur le village-centre, exigées par le nomadisme. Au cours du 19e siècle, de longs conflits sont nés de l'affrontement entre Vissoie, Ayer et Grimentz, tous centrés sur l'existence d'une communauté libre au coeur d'une société nomade. Il a fallu que commence à s'opérer, à l'aube de ce siècle, une véritable mutation sédentaire pour que Vissoie ait droit à son autonomie politique.

Des nomades aux sédentaires: c'est aussi un changement de civilisation où s'opère le passage des anciennes communautés aux communes moder¬

nes, où les vieilles bourgeoisies voient triompher les municipalités nouvelles.

Et plus profondément se joue, à la montagne, à travers ces impitoyables rivalités, l'avènement de la modernité.

Cette étude sur les conflits commu¬

naux entre nomades et sédentaires est née tout d'abord de la tradition orale. L'auteur a entendu les siens raconter les «procès». Et au-delà de ceux-ci. il les a entendus évoquer la dureté de la vie paysanne et monta¬

gnarde. De cette tradition de dureté, il a voulu porter témoignage, en Anni- viard et en chercheur. Il l'a fait dans une perspective fondamentalement différente des «bucoliques» et des

«écologiques» récentes qui célèbrent, à nouveau, le peuple de la campagne et de la montagne, sans connaître ce qu'a été. pendant des siècles, le prix de sa survie.

Par Bernard Crettaz - Editions Grounauer.

S.-P. Robert

par

Henri Deblue

Page réalisée par Monique Pichonnaz

(10)

L'église de Plan fay on. en Singine.

!r*-M

W50 trois décisJ.

Rouge de confusion et très gêné, le maire explique à la petite souris qu'il lui est impossible de la marier avec le gros éléphant. A court d'arguments, la souris murmure:

- On est obligé...

Deux chiennes papotent.

- Tiens, voilà Médor, dit l'une d'entre elles.

Aussitôt, la deuxième pose son der¬

rière sur le trottoir.

- Mais ma chère, que vous arrive-t-il?

s'inquiète la première.

- Ce Médor, il a un nez si froid...

Un chat enroué se présente dans une pharmacie.

- Vous avez du sirop pour ma toux?...

Deux chèvres bavardent.

- Tu viens avec moi au cinéma cet après-midi? demande la première.

- Non, répond la deuxième, je bou¬

quine...

A la bonne santé de nos amis valaisans... de passage à Fribourg/

Pourquoi les éléphants ont-ils des raquettes aux pieds?

Pour ne pas s'enfoncer dans le sable lorsqu'ils font du parachutisme entre 3 et 4 heures.

Monsieur le baron se confesse à Monsieur le curé et avoue le péché d'adultère.

- Ce n'est pas bien mon fils, dit le curé, vous devez être fidèle à Ma¬

dame la baronne.

- Vous savez, Monsieur le curé (si j'ose dire...), Madame la baronne tous les jours... c'est lassant...

- Ohl mon fils, vous direz cinq Pater et cinq Ave pour ce péché pour lequel vous n'avez aucun remords.

Le dimanche suivant, Monsieur le curé se présente au château, comme tou¬

tes les semaines. Il est servi de la dinde aux marrons. Monsieur le curé se frotte les mains.

Le dimanche suivant, Monsieur le curé se présente au château. Il est servi de la dinde aux marrons. Monsieur le curé se frotte le ventre.

Le dimanche suivant. Monsieur le curé se présente au château. Il est servi de la dinde aux marrons. Monsieur le curé fait la grimace.

Le dimanche suivant. Monsieur le curé se présente au château. Il est servi de la dinde aux...

- Ah nonl Ce n'est pas encore de la dinde aux marronsl

- Mais si, rétorque Monsieur le baron, avec un sourire, c'est encore de la dinde, Monsieur le curé. En seriez- vous lassé par hasard?...

Deux puces sortent d'un cinéma.

- Que fait-on? demande l'une à l'autre. On rentre à pied ou on prend un chien?

Dégustez le witzky du rédacteurl Ce n'est pas celui-lè qui vous mettra en bièrel

»Le ver dans le fruit»

La voix du citoyen mécontent Il est effarant de constater com¬

bien de gens ont l'intention de pratiquer l'art de ne rien faire. Il faut les comprendre. Car, à l'heure actuelle, deux mois de salaire ne suffisent plus pour payer les impôts à l'Etat et à la commune. En plus de cela, il y a encore la défense nationale qui augmente chaque année. Si l'im¬

position fiscale continue à ce train-là, le citoyen suisse ne va tarder à se révolter! Et que dire du prix de l'essence qui, au¬

jourd'hui, ne permet plus au salarié d'utiliser sa voiture pour se rendre à son travail chaque matin.

Nous vivons une époque où le chômage est plus perceptible que jamais, où les choses changent certes, mais pas dans le sens prévu par les plus optimistes.

Nous allons plutôt vers une civili¬

sation de la peur et de l'angoisse que celle du bien-être.

Deux mois de salaire

pour les impôts Les jeunes générations ne sem¬

blent pas avoir pris conscience de la situation dans laquelle elles pourraient se trouver si aucun emploi n'était mis à leur disposi¬

tion. Cette constatation est vala¬

ble aussi pour un grand nombre d'adultes qui exigent toujours plus de loisirs, de plaisirs, de vacances. Il est vrai que chaque travailleur a droit à ses heures de loisirs, qui sont d'ailleurs prévues dans les contrats de travail. Cha¬

cun peut en profiter à sa guise en restant inactif ou en se livrant à la culture des légumes et fruits, ou encore en améliorant son esprit par une activité culturelle.

La paresse est un très vilain défaut qui doit disparaître de chaque individu bien élevé et qui a la moindre intelligence dans le cerveau. Il y a, en effet, trop de gens qui ont tendance à aller chez leur médecin pour un «bobo» de rien du tout, afin d'obtenir un certificat de maladie et être à l'assurance durant une semaine, voire des mois. D'autres préfè¬

rent tourner les pouces et regar¬

der passer ceux qui vont travail¬

ler. Dans un sens, ils ont peut-être raison. Surtout à une période où chacun réfléchit aux impôts qu'il faudra verser à l'Etat et à la commune.

Le rat des champs

(11)

Par Martin Frick

Nuages at vent

La nébulosité ne se mesure pas. Nous ne pouvons qu'estimer la couverture du ciel. Indirectement, nous en obte¬

nons une estimation par le nombre d'heures d'insolation. Cette dernière valeur est une mesure précise. Elle se fait par exemple au moyen d'une sphdre de verre qui agit comme une loupe. Les rayons lumineux inscrivent une trace sur une bande chaque fois que le soleil brille. Les interruptions de la trace sont dues à la nébulosité.

Statistiquement et climatologique- ment, ces valeurs de précipitations et de nébulosité sont sans doute intéres¬

santes. Mais c'est le caractère de la nébulosité et des précipitations qui est primordial pour les prévisions; il ne suffit plus d'enregistrer seulement des valeurs, il faut dresser un catalogue détaillé des phénomènes individuels.

Auparavant, nous déterminerons quels sont les facteurs physiques qui nous font encore défaut. En tout premier lieu, il y a le vent. Le vent est une grandeur dirigée, nous avons donc à en mesurer la force ou la vitesse et la direction. Il y a fort longtemps que l'homme a inventé les dispositifs les plus amusants à cette fin, et il serait sans doute vain de vouloir dater l'invention de la gi¬

rouette.

La mesure de la vitesse du vent se fait à l'aide de petits moulinets éoliens couplés à des dynamos et nommés anémomètres. Ceux-ci, selon leur ro¬

tation, fournissent plus ou moins de courant. Pour l'estimation de la force du vent, les services météorologiques se servent encore de l'échelle anémo- métrique de Beaufort, introduite en 1806 par cet amiral anglais. La force du vent est déduite de l'intensité des effets visibles qu'elle produit. Cette force dépend évidemment des diffé¬

rences de pression qui régnent dans l'atmosphère et qui cherchent à se compenser mutuellement. Plus cette différence de pression est grande et plus la distance entre deux masses d'air est courte, plus le gradient de pression sera fort et plus le vent sera violent.

Avec la direction du vent, le problème se complique. Il ne faut pas croire que le vent souffle tout simplement paral¬

lèlement au gradient, s'il ne s'agit pas seulement d'un vent local. S'il souffle sur des distances assez grandes, une déviation est observée qui est due à la rotation de la Terre: au-dessus de l'hémisphère Nord, tous les vents sont déviés vers la droite, au-dessus de l'hémisphère Sud, ils le seront vers la gauche. Représentons-nous la com¬

posante radiale du vecteur de la

vitesse angulaire de rotation du globe au lieu où nous nous trouvons, pour voir comment s'effectue la rotation de la Terre au-dessous de nous. Pour un lieu sis dans l'hémisphère Nord, elle tournera dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Cela ne signifie pas autre chose pour nous - au repos sur la surface de la Terre - que nous

spirales tournant en sens inverse. L'air s'évade des hautes pressions dans le sens des aiguilles d'une montre, mais aborde les basses pressions en sens inverse. Ces deux entités sont plus couramment appelées anticyclone (régime de hautes pressions) et cy¬

clone ou dépression (régime de bas¬

ses pressions).

Alto-cumulus.

fié

percevons une rotation du vent dans le sens des aiguilles d'une montre. On démontre le phénomène le plus sou¬

vent en introduisant la «force de Coriolis». En voici les conséquences:

entre une zone de hautes pressions et une autre de basses pressions, nous observons une baisse de pression. Les lignes reliant les points d'égale pres¬

sion atmosphérique sont les isobares.

Le gradient de pression est, en chaque point, perpendiculaire aux iso¬

bares, mais la direction du vent dévie d'une façon significative vers la droite (sens des aiguilles d'une montre). La vue d'ensemble révèle aussi bien dans les hautes pressions que dans les basses pressions un mouvement en forme de spirale, chacune des deux

La déviation due à la rotation du globe est si forte qu'en altitude les vents soufflent parallèlement aux isobares.

Au ras, il faut toutefois tenir compte du frottement de l'air sur la surface terrestre. Celui-ci provoque une dé¬

viation des vents de surface qui soufflent alors obliquement par rap¬

port aux isobares. La règle suivante est facile à retenir: Si (sur l'hémis¬

phère Nord) nous avons le vent dans le dos, la dépression se situe à l'avant sur la gauche et l'anticyclone à l'ar¬

rière, sur la droite.

(Suite dans une prochaine édition) Cumulo-nimbus calvus.

Bulletin

d'abonnement

Veuillez me considérer comme nouvel abonné à FRIBOURG-ILLUSTRÉ dès le 15 avril 1980, jusqu'au 31 décembre 1980 Fr. 32.—

Nom Prénom Domicile Numéro postal et localité

Signature Paiement de l'abonnement à réception du bulletin de versement.

Compte de chèques postaux 17-2851

A retourner à «Fribourg-Illustré», 35, route de la Glâne 1700 Fribourg.

jk

(12)

Sur les chemins de la Veveyse

13

L'Institution Saint-Joseph, à Châtel-Saint-Denis

Une maison accueillante, soignée et spacieuse

Lorsque des responsables de cette institution, en répondant à des critiques acerbes sur l'état vétusté de ce bon vieux bâtiment disaient à certains de nos aînés, pensionnaires du home St-Joseph: «Vous aurez sans doute déjà achevé votre retraite lorsque la nouvelle maison sera construite et fonctionnelle». Effectivement, bien des personnes pensaient qu'elles auraient déjà quitté le monde d'ici-bas avant que ne se concrétise ce réve... ce projet si diffus, si lointainl Cela se passait voilà bientôt dix ans. Avec un peu de patience, le grand jour est arrivé.

Implantée dans une oasis de verdure, un paysage merveilleux où régnent le calme et la tranquillité, sur les hauteurs de Châtel-Saint-Denis, à quelques pas de la route cantonale conduisant à Vevey, la nouvelle Maison St-Joseph a été inaugurée le 15 mars 1980.

Un décor grandiose s'offre aux pensionnaires de cette nouvelle Maison.

Une brochette de personnalités La manifestation, empreinte à la fois de dignité et d'enthousiasme, se déroula dans la salle de séjour du rez- de-chaussée où l'on notait la pré¬

sence de nombreuses personnalités du canton et du district, parmi les¬

quelles MM. Hans Baechler, conseiller d'Etat; André Currat et Bernard Rohr- basser, ancien et nouveau préfet de la Veveyse; Claude Genoud, ancien con¬

seiller d'Etat; les membres du Conseil communal châtelois, ainsi que plu¬

sieurs députés et représentants des communes voisines. Dans son allocu¬

tion de bienvenue, le président de la Commission de bâtisse, M. Albert Genoud, ancien syndic, a relevé que les démarches entreprises auprès de l'Office fédéral des assurances socia¬

les ont finalement permis d'obtenir un subventionnement de trente-trois pour cent pour cette construction, dont le montant de la facture a dépassé les six millions de francs.

En musique et en chansons C'est au cours de la partie officielle animée par la fanfare et l'Union chorale, que M. Maurice Colliard, vice-syndic de Châtel-Saint-Denis, apporta le message du Conseil com¬

munal, tandis que M. Hans Baechler, conseiller d'Etat, chef de la Direction de la Santé publique, souligna l'œuvre exceptionnelle réalisée par l'Institu¬

tion St-Joseph qui ressemble à un bijou dans son écrin. A cet égard, M.

Aloys Page, architecte à Romont, ne

fut pas oublié. Des félicitations allè¬

rent également à la Commission de bâtisse et è tous ceux qui ont travaillé dans l'ombre et bénévolement è cette réalisation. Il appartint ensuite è l'abbé Gachet, chef spirituel de la paroisse, d'appeler la protection di¬

vine sur cette nouvelle maison d'ac¬

cueil, afin que celle-ci soit toujours un foyer de chaleur humaine.

Reportage réalisé par Gérard Bourquenoud

(Suite page 15)

M. Albert Genoud, président de la Commission de bâtisse, durant son allocution.

(13)

VAUTHEY-LIFT

S.A.

Vente, entretien et réparations d'ascenseurs

CHÂTEL-ST-DENIS

Entreprises Electriques Fribourgeoises

Installations intérieures et nouvelles techniques de chauffage

- combinaisons d'énergie «électricité-solaire»

- pompes à chaleur - récupération de chaleur

Appareils ménagers - Lustrerie GÉNIROUTE S.A.

Maîtrise fédérale

Génie civil Travaux publics Revêtement routier 1618 Châtel-St-Denis Case postale 32 Tél. 021/56 82 67

Ce reportage sur la nouvelle Maison St-Joseph a pu être réalisé grâce à l'appui financier des entreprises qui figurent sur les pages 14 et 17, que nous recommandons vivement à nos lec¬

teurs et à toute la population de la Veveyse.

Les études de fondations, fondations spéciales, abri P.A. et structures, de même que l'étude de la route d'accès et place de parc, collecteurs, ont été réalisées par le bureau

Michel Monnard Bureau d'ingénieur-conseil 1618 Châtel-St-Denis Tél. 021/56 77 60

PEIIMTCOLOR S.A.

Plâtrerie-peinture & carrelage CHÀTEL-ST-DENIS

Les entreprises châteloises de menuiserie:

Aimé Berthoud & Fils S.A.

Louis Colliard Pilloud Frères

Sylvestre Pilloud & Fils

se sont unies pour exécuter les travaux suivants:

fenêtres pour verre isolant, portes extérieures et intérieures, armoires, plafonds et meubles spéciaux.

Elles sont volontiers à votre service.

(14)

15

La nouvelle Maison (Suite de la page 13)

Le Foyer St-Joseph compte aujourd'hui onze sœurs de la Congrégation de St- Vincent-de-Paul.

ne pouvait être élevé et financé sans un brin de réflexion.

Les subsides accordés par les assu¬

rances sociales et la vente de l'an¬

cienne maison ont été d'un grand secours.

La construction proprement dite a commencé en 1977, la maison est habitée depuis le début de l'année et aujourd'hui, 15 mars, à 4 jours de la St-Joseph, elle est inaugurée officiel¬

lement.

Au nom de la commune, du Conseil communal et du syndic, que je repré¬

sente, j'exprime ma gratitude, en premier lieu aux religieuses de la communauté et à leur Supérieure, Sœur Vincent Gachet, à la commis¬

sion de bâtisse et à son directeur, M.

Albert Genoud, qui pendant des an¬

nées ont travaillé d'arrache-pied pour parvenir au résultat que nous avons sous les yeux, une maison superbe, située dans un site splendide, devant abriter des aînés heureux qui ont retrouvé une nouvelle famille.

En regardant le bâtiment, on ne peut qu'admirer ce qui a été conçu par un cerveau humain et exécuté petit à petit, patiemment, proprement et sans aucune erreur, par des ouvriers qualifiés, sous la surveillance d'hom¬

mes compétents.

Révérende Sœur Supérieure, sur vous et vos proches collaboratrices repose le poids de l'administration de la maison, ce qui est une lourde tâche, car comme dans toute entreprise, il faut que les finances soient saines.

Mais ce qui est encore plus valable et plus important, c'est la peine que vous vous donnez pour le bien-être des personnes qui vous sont confiées et pour remplacer le milieu familial qu'elles ont perdu.

Aidées par l'aumônier de la maison, le Père Alphonse Genoud, vous contri¬

buez à maintenir cette chaleur hu¬

maine dont chaque être a besoin, ainsi que la foi et l'espérance en une vie meilleure et en un Dieu de qui tous nous dépendons.

Au nom du Conseil communal et de la population châteloise, je forme pour le Foyer St-Joseph, ses sœurs, ses pensionnaires, ses employés, mes vœux les plus sincères.

Permettez-moi, Révérende Sœur Su¬

périeure, de vous remettre, au nom du Conseil communal de Châtel-St- Denis, cette enveloppe de Fr.

20 000.-.

BONHEUR ET JOIE au Foyer St- Josephl

Maurice Colliard

Saint-Joseph à Châtel-Saint-Denis

Extrait

de l'allocution prononcée par M.

Maurice Colliard, vice-syndic de Châtel-Saint-Denis

Qui dit Maison St-Joseph, pense

«Sœurs de St-Vincent-de-Paul», ces Filles de la Charité, è l'époque en grandes cornettes blanches, qui de¬

puis l'ouverture de la première mai¬

son, en 1873, ont donné leur cœur, leur âme et leurs forces pour le bien des pauvres de la communauté, des orphelins et des personnes âgées sans soutien.

Ce fut vers 1870 que le Conseil communal de Châtel, son Conseil général, avec M. le curé Comte - resté dans la mémoire de nos concitoyens, puisque nos parents en parlaient encore avec admiration et une grande affection - eurent l'idée de créer, pour les plus déshérités de la commune, un hospice que l'on mit sous la protec¬

tion de St-Joseph. C'est M. Albert Genoud, notre ancien syndic, qui a présidé la Commission de construc¬

tion, du début des travaux à ce jour.

Le monde ne s'est pas construit en un jour, un bâtiment de cette envergure

Une vue partielle de la salle de séjour et de la salle è manger.

Quel plaisir de se retrouver pour discuter, rire et boire un coup... En quelques bribes La nouvelle Maison Saint-Joseph a été construite de façon à pou¬

voir accueillir quelque nonante personnes. Elle abrite actuelle¬

ment sept appartements de deux pièces, soixante-trois chambres destinées aux pensionnaires, dont quarante-neuf de un et deux lits, ainsi que dix chambres réser¬

vées à la communauté des reli¬

gieuses et du personnel.

Au rez-de-chaussée, nous dé¬

couvrons une salle à manger, la réception, une salle de séjour et la cuisine. Au premier étage, la salle de gymnastique, les locaux de l'ergothérapie et la chapelle.

Au deuxième, il y a un service médical équipé de quatorze lits.

(15)

(Suite de la page 15)

La manière dont un peuple traite les personnes âgées, prend soin des enfants et des adultes handicapés, s'occupe des déshérités, démontre ses qualités morales. Un peuple qui oublie d'être reconnaissant envers ceux qui ont travaillé avant lui afin de faire de la nation ce qu'elle est aujourd'hui, ne mérite pas d'avoir un avenir, puisqu'il a perdu le sens de la justice et de la miséricorde.

Vous inaugurez, aujourd'hui, votre maison pour personnes âgées, la Maison St-Joseph, à Châtel-St-Denis.

Je vous félicite pour cette belle réalisation et pour les efforts dé¬

ployés afin de permettre aux person¬

nes âgées de vivre dans une ambiance qui est la leur, ce qui évite ainsi une rupture trop brusque avec leur milieu habituel.

Il est intéressant de relever qu'en 1970, le district de la Veveyse comp¬

tait 991 personnes âgées de plus de 65 ans; il y en aura vraisemblablement presque 200 de plus en vingt ans.

Pour le canton, les chiffres sont les suivants:

1970: 18 556 2000: 24 624

Une commission d'experts du Dépar¬

tement fédéral de l'Intérieur vient de publier un rapport relatif aux ques¬

tions du 3e âge. Selon cette publica¬

tion, la proportion des bénéficiaires des rentes serait la suivante:

de 20% pour 1975 31 % pour 2000 51 % pour 2040 Même en acceptant ces chiffres avec de la prudence, une saine sceptique, utile pour apprécier toute statistique, nous devons constater que le pro¬

blème touchant les personnes âgées va nous préoccuper ces prochaines décennies.

Dans l'empire romain, l'âge moyen de la population était autour de 20 ans. Il a passé par la suite successivement à 35, 50, 70, voire 77 ans pour les femmes en Suisse.

A l'époque de Bismarck, 4% de la population dépassait 65 ans. Au¬

jourd'hui. c'est le 15% et ce chiffre a tendance è augmenter. Nous sommes

l'importance.

L'évolution rapide de notre économie a eu pour conséquence des modifica¬

tions profondes dans la structure de notre population. Quoique avec un certain retard, notre canton subit les effets inhérents à l'industrialisation.

La concentration de la population dans les milieux urbains, avec des modes d'habitat souvent exigu, des logements construits pour 3 à 4 per¬

sonnes, a eu pour conséquence, dans une certaine mesure, un éclatement des structures traditionnelles de la famille qui se composait souvent, dans le temps, de 3 générations vivant plus ou moins étroitement ensemble. Le développement de la médecine moderne, la généralisation des soins médicaux à toute la popula¬

tion, une alimentation plus équilibrée, ont eu comme effet une augmentation sensible de l'espérance de vie de

3e et 4e âge dans notre société, ne peuvent plus échapper aux pouvoirs publics. Comme avant tout il ne s'agit pas d'ajouter des années è la vie, mais de la vie aux années, il s'avère nécessaire, aussi bien du point de vue économique qu'humain, d'éviter une rupture trop brusque des personnes âgées avec leur milieu habituel.

Le Grand Conseil vient d'adopter une loi donnant la possibilité aux person¬

nes âgées nécessiteuses de pouvoir solliciter une subvention pour les soins spéciaux. Un pas vient donc d'être fait pour les personnes âgées.

Etre âgé ne veut absolument pas dire que l'on atteigne une période de vie caractérisée par l'handicap, la dépen¬

dance, l'invalidité, etc. Sur le nombre de personnes âgées que l'on a re¬

censé, seul un nombre infiniment (Suite page 17) conseiller d'Etat,

chef de la Direction de la Santé publique

Une manifestation honorée par la présence d'une brochette de personnalités. Au premier plan, de gauche à droite: MM. Hans Baechler, conseiller d'Etat, et André Currat, ancien préfet de la Veveyse.

La nouvelle Maison Saint-Joseph

à Châtel-Saint-Denis

A la cuisine, tout le personnel est affairé à la préparation du repas du soir. Sœur Gabrielle, à droite sur notre photo, responsable de la cuisine, compte déjà quarante-huit ans de loyaux services au Foyer St-Joseph.

Quand la pipe va, tout va!

(16)

17 Allocution de M. Hans Baechler,

conseiller d'Etat

(Suite de la page 16)

restreint, qui n'excède pas le 5%, peut être considéré comme totale¬

ment dépendant. Etre âgé ne veut pas nécessairement dire que l'on devra passer le reste de sa vie dans des homes pour personnes âgées ou dans des hôpitaux.

La propagande nous montre tous les jours une manière d'être jeune et de le rester. Mais à partir d'un certain moment de la vie, nous devons nous préparer è entrer dans le 3e âge, apprendre â découvrir ses aspects nettement positifs, car il y en a aussi puisque Dieu veut que les hommes soient heureux.

La réception du home.

L'homme de 70 ans ne consulte pas plus souvent le médecin qu'une per¬

sonne de 35 ans.

Les facultés intellectuelles ne dimi¬

nuent pas proportionnellement â la progression de l'âge, mais elles sont plutôt fonction de l'activité intellec¬

tuelle.

Platon a écrit sa plus grande œuvre

«l'Etat» à l'âge de 80 ans. Adenauer se sentait jeune dans sa fonction alors qu'il avait 69 ans.

Votre réalisation est donc un maillon dans cette chaîne de nos institutions qui répondent aux besoins des per¬

sonnes âgées. Je félicite, au nom du Conseil d'Etat, tout spécialement les initiateurs de cette oeuvre et souhaite qu'elle remplisse la fonction que vous attendez d'elle.

Une chambre à deux lits.

La nouvelle

Maison St-Joseph à Châtel-Saint-Denis

H g La fanfare de Châtel-Saint-Denis, dirigée par Guy Strobino.

Le Consortium Paul Meyer (RteduMoléson, Châtel-St-Denis)

Albert Rosselet (Av. de la Gare, Châtel-St-Denis) a effectué Alexis Pilloud <LesGranges, Châtel-St-Denis)

les travaux de chauffage sanitaire

TECHMATIC

a exécuté:

LA VENTILATION et

LES INSTALLATIONS FRIGORIFIQUES

1630 BULLE Succ. en Valais

Rte du Verdel 8 1965 SAVIESE

Tél. 029/2 65 44 Tél. 027/22 75 81

Cyprien Genoud

Ebénisterie Sculpture Mobiliers complets Meubles de style Rideaux, tapis Décoration Tél. (021) 56 74 41

CHATEL-SAINT-DENIS. Les Misets

(17)

La parole

à Roland Magdane

Si vous avez de l'humour, n'hésitez pas à découvrir Roland Magdane. Nous avons beaucoup d'humour, alors nous ne résistons pas à un plaisir: lui permettre de se présenter lui-même...

Quand j'étais petit, je n'étais pas grand...

A 15 ans j'ai pris des boutons sur la figure, et une inscription au Conservatoire...

cause que je voulais devenir «ACTEUR» comme ceux qu'on voye dans les films... et qui embrassent les filles avec leur langue... et que même ils sont payés pour çall Papa et Maman ont beaucoup pleuré... cause qu'ils voulaient que je soye Docteur...

ou quéq'chose comme ça... mais mol j'voulais être «ACTEUR»... cause que c'est plus zazoul!

En 68, je suis monté à PARIS. Au mois de MAI la télé m'a filmé dans une Manif...

c'était mon premier rôlel Maman elle a eu un coup quand elle m'a vu... mais elle m'a trouvé «très beau dans le poste»... malgré que mon bras y soye tendu, avec le poing serré... mais Papa lui il a pas digéré ça et il a beaucoup pleuré...

3 ans au cours René Simon... celui qui ne l'a pas connu il n'a rien connut En sortant j'ai pris 3 ans de galère... j'avais plus envie d'être «ACTEUR»... j'étais très triste

«dehors» mais «dedans» au fond de moi heureusement que j'étais un peu «rigolo»

quand même... Quand on est rigolo... ça fait passer des choses... que si on rigole pas... on se tire une balle... J'ai décidé de «remonter ta pente»... Quand Maman elle a vu la pente que j'avais à remonter... elle a beaucoup pleuré... Papa n'a pas pleuré parce qu'il n'était pas là... il était à la pêchel... mais en rentrant quand il a appris la nouvelle... il s'est effondré en larmes et il a vendu sa canne à pêche...

En 75, personne n'est venu me voir au Café Théâtre. C'était «Dur..Dur»... ça valait pas le coup de faire le voyage pour me voir jouer dans une cave humide... que c'est encore des endroits pour prendre froid... que c'était pas la peine d'aller à Paris pour ça!... que les caves c'est fait pour mettre du charbon... un point c'est tout!!

Quand j'ai annoncé en 76 que je jouais dans un Théâtre un vrai! avec un rideau rouge... et des fauteuils que si tu fais pas gaffe tu t'endors dedans... tellement ils sont confortables... Maman elle est venue pour vérifier... cause que «elle croye que ce qu'elle voye!»... Elle m'a cherché sur scène mais elle ne m'a pas vu... Faut dire qu'on était 70 sur le plateau, et que moi j'étais tout au fond... j'avais beau lui faire des signes elle pouvait pas me voir... parcequ'en plus elle était très mal placée...

Quand le rideau est tombé elle a beaucoup pleuré... Papa voulait voir mon

«articulation»... mais comme je n'avais pas de texte... il a été très déçu... Il a attendu de sortir du Théâtre pour pleurer... en plus ce jour là il pleuvait... c'était formidable!...

Alors j'ai décidé d'écrire mes textes... comme ça au moins... j'étais sûr d'en avoir...

ça m'a pris quelques années... cause que je voulais que mes textes ils soyent comme du Beaudelaire mais en plus drôle...

Ça s'est fini par un One Man Show à la Cour des Miracles. Au bout de neuf mois de succès je suis «tombé enceinte» alors j'ai arrêté... mais j'ai fait un grand dixe du spectacle et que maintenant avec ce Dixe je suis rentré dans le Show Biz... Ici ils s'appellent tous « Coco».

Moi j'avais trouvé un beau nom «Johnny Halliday» mais il paraît que c'est déjà pris... alors j'ai gardé mon nom «Roland Magdane».

Dans le Show Biz c'est comme partout... il y a des gentils et des méchants... mais les méchants ils se reconnaissent facilement parcequ'ils ont de très grandes dents qui traînent par terre... et qui rayent les parquets... c'est pour ça que dans le Show Biz il y a de la moquette partout!...

Quand elle m'a vu à la Télé... Maman a encore beaucoup pleuré... cause qu'elle aurait aimé que je soye sérieux comme Roger Giquel... et que moi je lui ai dis que Giquel il fait rire... mais pas assez!... qu'on a chacun notre personnalité et que normalement on devrait pas se faire trop de concurrence.

Maintenant je vais passer à /'OLYMPIA que Maman et Papa ils y sont pas retournés depuis «PIAF»... ça va leur faire que! quechose... rien que d'y penser ils pleurent déjà...

Moi je voulais pas y aller... mais ici tout le monde m'a dit «Coco il faut y aller!»... je leur ai dis «Je m'appelle Roland»... alors ils m'ont dit... «Roland... H faut y aller!»...

Alors comme ils ont été bien polis... j'ai accepté!

Enregistrement public 723 617 WE 351.

Distribution Disques Office.

Pascal Danel

Il serait trop facile, la mode rétro aidant, d'identifier Pascal DANEL à quelques tubes: «La Plage aux Romantiques», «Les Neiges du Kilimandjaro», ou «Mamina», des classiques désormais, qui durant les années 65-70 emplirent bals populaires et boîtes, accrochant quelques soleils à nos étés. Il mérite un sort meilleur, celui que l'on réserve unanimement aux balladins à part entière, ces auteurs- compositeurs-interprètes porteurs du nouveau souffle chansonnier flottant sur le music-hall: son dernier album, écrit et composé par lui-même, le prouve.

Lè où l'on croirait trouver une idole, celle qui faisait les beaux jours de Salut les Copains, c'est un homme que l'on rencontre, un homme doublé d'un artiste.

Lucide, il est en prise directe avec le quotidien; tout l'intéresse, il écoute, regarde et puise en lui toujours cette franchise qui lui a fermé bien des portes. La société n'aime pas que l'on trouble son ronron. L'artiste est pareil, naturel et sincère, enfant de la balle qui fit ses premiers pas sur le sable des pistes de cirques, ce cercle magique où l'on apprend à se dépasser, à ne pas tricher, loin du troupeau du show business. Funambule entre tendresse et violence, nourri aux applau¬

dissements populaires, il possède le sens de la scène, du spectacle, de la performance, la passion du contact avec le spectateur, l'amour du travail bien fait, donnant alors à chacun de ses récitals le meilleur de lui-même pour séduire et convaincre.

D'un geste rageur, Pascal DANEL a déchiré l'image du fabricant de succès d'été, renonçant ainsi â une certaine douceur de vivre. Il fallait en avoir le courage. En artisan désormais, sans se soucier des modes, comme n'importe lequel des débutants, il entame une nouvelle carrière, peaufinant, tel un orfèvre, paroles et musiques. Un chemin de joies et de désillusions qui va le mener â pas comptés vers une notoriété sage.

«GENERIQUE 80» 33 T. ACV 130012.

Distribution: Disques Office.

(18)

19

Versinnbildlichung des neuen «Sensler-Trachtenliedes»: Hochzeitspaar in der traditionellen Kränzli- und Musiktracht.

seien spezieil die Düdingerpolka (neue Choreographie von Trudy Ackermann) und die gut einstudierte Murtenlaube erwähnt.

Der Büchel, ein Instrument, das etwa vor 150 Jahren aufkam und als Weiter¬

entwicklung des Alphorns gilt, war eine Attraktion des Abends.

Das stete Wachstum der Trachten¬

gruppe Düdingen macht sich auch bei den Alphornbläsern bemerkbar, wurde doch die schöne Komposition «Alp¬

horn-Choral» im Quintett vorgetra¬

gen.

Als absoluter Höhepunkt des Abends galten die von Robert Bertschy, Mit¬

glied der Trachtengruppe, selbst ge¬

dichteten und komponierten Lieder

«Alphorngrüess us um Schwarzsee»

und «Sensler-Trachtelied».

Als ergänzende Abwechslung und Kontrast zu unseren heimischen Dar¬

bietungen zog auch das Ballettpaar Astrid Panaris und Pascal Herzog aus dem Stadttheater Bern die Aufmerk¬

samkeit des Publikums auf sich.

E. L.

Unterhaltungsabend

der Trachtengruppe Düdingen

Bei ihrem letzten Unterhaltungsabend konnte die Trachtengruppe Düdingen wieder einen bemerkenswerten Erfolg verbuchen. Präsident Paul Zbinden durfte zum Trachtenabend in Düdingen neben den zahlreichen Gästen an die 700 Besucher begrüssen. Aus nah und fern waren sie gekommen, all die vielen Freunde der Trachtengruppe.

Vortragung des «Alphorn-Jodel» mit Begleitung.

Der Auftakt des Abends machte die Trachtenkapelle und das Alphorntrio Düdingen.

Ganz besondere Aufmerksamkeit widmet die Trachtengruppe ihrem Nachwuchs. Die Kindertanzgruppe bewies mit d6r Polonaise und ver¬

schiedenen Volkstänzen ihr Können.

Sehr zur Freude des Publikums sang das Kinderduo Helen und Irmgard Cattilaz.

Auch dieses Jahr fand das Jodelduo Miggi Zurkinden und Hugo Cattilaz grosse Begeisterung. Als Novum in der Gesangssparte wurde ein Quartett vorgestellt. Mit noch grösserer Be¬

geisterung wurde der «Alphorn-Jo¬

del» (Alphornklänge und Naturjodel) vom Publikum aufgenommen.

Hervorragend war alsdann das Fah¬

nenspiel im Duett. Es sei ganz beson¬

ders hervorgehoben, dass an diesem Abend erstmals zum Fahnenschwin¬

gen eine neue Fahne mit dem Düdin- gerwappen benutzt wurde.

Die Trachtengruppe hat einmal mehr bewiesen, was echter Volkstanz ist, sei es tänzerisch wie auch musikalisch mit der gut besetzten eigenen Trach¬

tenkapelle. Von den verschiedenen Tänzen, die zur Aufführung gelangten,

Références

Documents relatifs

Plus près du ciel et du soleil irPour vivre heureux, dit le proverbe, vivons cachés!» Mais aujourd'hui, est-il encore possible de passer plus ou moins incognito, de vivre

C'est sous le légendaire soleil sierrois et avec une température plus qu'agréable que les Amicales valaisannes se sont rencontrées pour leur traditionnel tournoi de pétanque, qui

La fondation d'une société de musique dans une petite paroisse n'est pas une mince entreprise. L'enthousiasme de quelques hommes épris des beautés de la musique instrumentale

On y découvre que notre Sarine a sa source en Valais et appartient ainsi à quatre cantons suisses; qu'elle sort du même glacier, elle qui s'en va vers le Rhin, qu'une

ciété, si elle continuera sa profession, qu'elle aime le cinéma, déteste le ski, supporte mal le fœhn, sommeille au petit matin et aime se coucher tard. Mais savez-vous qu'il

Les trois voies de test du Centre de sécurité routière de Veltheim, où depuis janvier 1978 ont lieu des cours pour une conduite meilleure et plus sûre, destinés aux gens conscients

Dans notre canton, la course Morat - Fribourg (16,4 km) réunit chaque automne les meilleurs athlètes de notre pays. Dans le domaine des sports pratiqués par les Fribourgeois,

Un couple uni depuis quarante ans Quarante ans de mariage! Quel couple ne rêve-t-il pas de pouvoir fêter un tel événement, signe indélébile d'une magnifique victoire sur les