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Tél. 037 24 75 75 - Télex 36 157

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Tél. 037 24 75 75 - Télex 36 157

moGozine

(2)

Noces d'or à Essert

Toute la famille réunie.

Les jubilaires avec leurs enfants. Photos H. Magnin, Fribourg

Hercule Fragnière et Marie Clerc, qui forment un couple très uni par un amour réciproque, ont eu la joie de fêter récemment leurs cin¬

quante ans de mariage au milieu de leur belle famille qui compte sept enfants, quatorze petits-en¬

fants et une arrière-petite-fille.

Les jubilaires ont exploité durant quarante ans un domaine à Gre- nilles, aujourd'hui tenu par l'un des fils. Hercule Fragnière a éga¬

lement assumé des responsabili¬

tés au sein de la commune. Ce couple profite maintenant d'une retraite bien méritée à Essert où il se sent à l'aise.

Fribourg-lllustré adresse à ces ju¬

bilaires ses sincères félicitations et des vœux pour de multiples années de bonheur.

FIM

COULEURS

ET POÉSIE

L'ENFANT

Caresse majuscule du crépuscule Le soir du t'endors

Et dans tes draps

Le parfum serein de ta mère t'étreint encore

Malgré son absence

Tes rêves s'entremêlent de pas¬

sions secrètes et sauvages Dans ton espoir tu la vois toujours aussi belle et mystérieuse Comme au premier jour où près de son sein chaud tu t'es réveillé.

D.A.

DIVORCE Obstacles invisibles Cibles innocentes

Ils s'acharnent sur les Fleurs du Soleil

Dans leur esprit la malédiction leur rend hommage

La haine constitue leur souffrance Leur univers incompréhensible assassine l'enfant

Ils détruisent sa planète Accusé lâchement d'être né Il va mourir aux yeux de Dieu.

D.A.

TOI

A l'instant même où tu perds la raison

Pour prendre la mienne Dispersant les étoiles du firma¬

ment

C'est un grand voyage qui com¬

mence au creux du vent Pourtant toi l'amant tremblant d'amour un jour

Pour celle que tu aimes belle Qui seras-tu demain

Un beau souvenir de satin au creux de ma main

Alors l'épopée d'un été traver¬

sera le cœur de ceux qui ont peur Et dans un éclat de lumière Tout disparaîtra heure par heure Sans pleurer je vais crier des mots d'amour pour toi

Et pour la dernière fois tu seras roi.

D.A.

RONDES ET CORAULES

Lè j'orgolyà dè Bulo

Lè j'orgolyà dè Bulo Matin chè chon lèvâ Por alâ a la danthe, Por danthi è choutâ.

Beton lou krouyè tsohè, Lou bredzon imbojalà;

Kan lè filyè lè j'an yu I lè j'an rèfoujà.

Lè j'orgolyà dè Bulo L'an du lou rintornâ, Betâ lou balè tsohè.

Lou gredon vèlutâ.

Kan lè filyè lè j'an yu, Chè chon betâ a choupirâ;

«Ke no chin j'ou kurè

Dè lè j'avi rèfoujà!»

(3)

Sommaire

le billet bu réacteur

La dénomination du Vully s'ap¬

pliquait au Moyen Age à un territoire bien plus étendu qu'aujourd'hui; il allait du Mont-Vully aux portes d'Esta- vayer et de la rive du lac de Neuchâtel à Dompierre et Cugy. Ce qui est encore plus heureux pour ce coin de para¬

dis, c'est que la prise de con¬

tact avec le monde extérieur ne s'est pas faite à sens unique. Ce fut une chance pour les citadins qui n'ont pas tardé à apprécier le charme et les avantages de cette merveil¬

leuse région jadis ignorée. Cela est dû en premier lieu aux facilités modernes de commu¬

nications qui ont engagé maints habitants de Berne et de Fribourg à venir planter

dans cette presqu'île une tente permanente sous forme de chalet de week-end.

A l'heure actuelle, bien des Suisses et un grand nombre de Fribourgeois ignorent encore la beauté, la splendeur, la gran¬

deur, la douceur du Vully. Une terre qui porte l'empreinte des générations, de tout ce que les hommes ont laissé au sol au cours de leur passage. Les Vul- liérains savent ce que la vigne exige, ce qu'elle rend: si elle demande, elle donne. Elle forge aussi les caractères, forme des hommes vigoureux.

«Nous n'abandonnerons ja¬

mais notre vignoble, disent-ils.

Nos ancêtres ont soutenu la même lutte avant nous, nous

Une fenêtre ouverte sur le Vully

Le village de Praz blotti entre le lac et le Mont.

tiendrons et serons fidèles.

Nous resterons sur cette terre, car nous l'aimons. Et d'ajouter:

le travail que la vigne nous impose pour la maintenir belle et productive est pour nous l'emploi le plus intéressant.»

Quel contraste que la vie des vignerons du Vully comparée à celle des gens de la plaine ou de la montagne! On ne peut s'empêcher de constater que ce sont ces difficultés surmon¬

tées dans le labeur de chaque jour qui font les hommes et que, sans elles, rien de grand ne se produit. Les vendanges ne sont-elles pas la juste ré¬

compense d'un peuple qui n'a jamais livré d'autres batailles que celles de la terre, et qui ne connaît pas d'autres luttes que celles du travail? Et si, par malheur, les effets naturels viennent anéantir en quelques secondes le labeur d'une sai¬

son ou même de quelques an¬

nées, le vigneron doit conti¬

nuer à cultiver sa vigne. Et à vivre.

Un mot encore sur la personna¬

lité du Vulliérain. Je ne pense pas me tromper en disant que l'habitant du Vully représente un type particulier. En effet, il a une belle stature, les yeux et les cheveux foncés, le teint méridional, les dents très blan¬

ches. Il est alerte de langage et de gestes, actif et entrepre¬

nant, fin et poli. Ce caractère est surtout prononcé chez l'ha¬

bitant du Bas-Vully. Il semble¬

rait que celui du Haut soit plus lent, plus réfléchi et moins verbeux. Le Vulliérain parle le français et un patois qui a une allure plus vive et des formes plus rapprochées du bas-latin que le patois vaudois. C'est à force d'être tenace qu'il fait son domaine, si peu favorisé au point de vue topographique et si désavantageusement placé sous le rapport des relations commerciales, un centre de production viticole et maraî¬

chère.

G. Bd

Noces d'or à Essert Couleurs et poésie Hommage à Pierre Yerly Un commerce de Romont fête son trentième anniversaire Humour et voix du citoyen mécontent

Exposition à Grandson Des choses étranges à la Gîte d'Allières sur La Berra Une nouvelle saison pour le Hockey-Club Fribourg-Gottéron par Marcel Brodard

Images du cortège de Fribourg 500e

Avec les Fribourgeois de Vevey, Berne et Val-de-Ruz

Amusez-vous avec FI Coup d'oeil sur les arts et les spectacles

Souvenirs d'une époque La page de Madame

Le Vully organise à nouveau sa Fête des vendanges et des vignerons

Hommage aux disparus Notre couverture:

Le chant du 500e s'est tu Mais sa vibration monte encore Vers l'horizon et l'avenir

Comme dans le regard de cette majorette de la Ville de Fribourg Et de Christine qui sourit à la vie Même si les feuilles de l'automne Tourbillonnent déjà dans le vent du soir...

Photo G. Bourquenoud - FI Notre prochaine parution:

Mercredi 30 septembre au lieu du 7 octobre

La parution de cette édition est avan¬

cée d'une semaine du fait que la Bénichon de la Gruyère et de la Monta¬

gne a lieu les 10 et 11 octobre, et d'autre part, pour permettre une publi¬

cité plus efficace à nos fidèles annon¬

ceurs.

Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois - Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs» depuis 1967 - Edition, impression, administration: Imprimerie Fragnière SA, 35, rte de la Glane, 1700 Fribourg - Rédaction: Gérard Bourquenoud, rédacteur responsable, case postale 331, 1701 Fribourg, tél. 037/24 75 75 - Collaboratrice de rédaction:

Monique Pichonnaz, journaliste - Correspondants dans chaque district - Service d'expédition et d'abonnements: Catherine Kacera - Prix de l'abonnement 1981: Fr. 49.70 pour 23 parutions par année - Etranger: envoi normal: Fr. 64.- - Par avion: Fr. 88.- - Compte de chèques postaux 17-2851 - Vente au numéro: Fr. 2.90 - Tirage moyen garanti: 8500 exemplaires - La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction - La rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Publicité: Assa Annonces Suisses SA, 10, boulevard de Pérolles, 1701 Fribourg, tél. 037/22 40 60 - Conseillers en publicité: Omer Davaz,

Fribourg, tél. 037/22 40 60 - André Vial, Bulle, tél. 029/2 55 30 - Délai de réception des annonces: quinze jours avant la parution - Rabais de

répétitions et sur abonnements d'annonces.

(4)

POUR LE VISAGE AIMÉ DE LA PATRIE

L'ÉCU D'OR

AU PAYS DE FRIBOURG

Après Gruyères en 1963 et la réserve du Vanii-Noir en 1972, l'Ecu d'or sera de nouveau «fribourgeois» cette année. C'est-à-dire que la vente des écus de chocolat organisée en commun par la Ligue du patrimoine national et la Ligue suisse pour la protection de la nature a pour objectif principal la constitution d'une réserve naturelle à l'Auried (Singine), où dans le lit d'une ancienne gravière s'est formée une mosaïque de biotopes secs et humides où survivent un nombre impressionnant d'espèces végé¬

tales et animales menacées. Une somme de 250 000 fr.

sera prélevée à cette fin sur le produit de la collecte 1981.

Le reste ira comme de coutume aux deux ligues pour l'accomplissement de leurs multiples tâches de protec¬

tion de la nature et du patrimoine architectural dans tout le pays.

La conversion de gravières en réserves naturelles est parfois une chance pour nos enfants, qui y trouvent matière à s'instruire agréablement.

Cette future réserve se trouve dans la commune de Kleinbösingen, dans la vallée de la Sarine. Dans la boucle où, il V a un siècle encore, la rivière sauvage serpentait, la commune se mit en 1969 à exploiter le gravier. Après l'extrac¬

tion d'une couche d'environ 2 mètres sur une quinzaine d'hectares, il est resté un terrain accidenté et parsemé de mares et de tas de graviers et de déblais: partiellement remis en culture, utilisé comme décharge ou laissé à lui- même, il s'est tranformé en une foule de biotopes humides ou arides, avec leurs hôtes typiques.

On a dénombré là 350 espèces de plantes, 10 espèces de tritons, cra¬

pauds et grenouilles (dont les raretés que sont la rainette verte et le triton

crêté), et 148 espèces d'oiseauxl C'est, par exemple, un lieu de nidification précieux pour le petit gravelot, le butor blongios, la marouette poussin et au¬

tres volatiles menacés. C'est aussi une halte pour des migrateurs aux exigen¬

ces écologiques particulières, comme le bécasseau. Enfin, dans le monde des insectes, on a identifié 39 variétés de coléoptères, 16 sortes de libellules, et quelques spécimens très rares.

Après de laborieuses négociations avec la commune qui songeait à une décharge ou à une zone industrielle, les Ligues fribourgeoise et suisse pour la protection de la nature ont pu acquérir ce territoire, qui deviendra une réserve d'importance nationale.

La Fondation du château de Rue, préoccupée par l'urgente nécessité de restaurer la toiture et une partie des façades de ce magnifique édifice, et dont les moyens ne suffisent pas à l'envergure de la tâche, a demandé une aide à la Ligue du patrimoine national («Heimatschutz»). Un subside de 10 000 fr. a été accordé sur les fonds de /'Ecu d'or. Le bâtiment d'habitation à restaurer date du début du XVIle siècle, mais est établi sur des bases qui remontent au Xlle. C'est un monument d'importance nationale.

i

La rousserolle effarvatte, hôte de l'Auried.

(5)

t PIERRE YERLY

Un homme dont le rayonnement a fait de lui

un tout grand Fribourgeois

Comment assurer sa plume pour parler d'un ami dont le rayonne¬

ment n'a jamais faibli au cours des années? Pierre Yerly nous a quittés.

La mort a frappé brutalement un être qui incarnait «la force qui va».

Sa bonté, sa personnalité irrépro¬

chable, sa simplicité, sa modestie, sa courtoisie, sa gentillesse, ren¬

dent la séparation cruelle. Sa riche nature le portait aussi bien à l'écoute des autres qu'à la réalisa¬

tion pointilleuse des tâches, gran¬

des et petites, de son activité pro¬

fessionnelle.

La disparition de notre cher ami

«Pierrot du Mont», comme nous avions l'habitude de l'appeler, nous fait prendre conscience de l'impor¬

tance que sa présence avait parmi nous, que ce soit comme député, membre de nombreux comités et commissions, chantre et membre du Conseil de la Confrérie du gruyère où il excellait avec un art dont il avait le secret. Du premier chapitre qui eut lieu à Gruyères, il nous reste sa voix, celle d'un au¬

thentique paysan, celle de la terre fribourgeoise qu'il a tant aimée et cultivée. Sur le plan culturel, il fut aussi très actif et toujours disponi¬

ble. La musique, le chant, le théâ¬

tre, le folklore, le patois, ont fait de lui un représentant digne du Pays de Fribourg. Partout où il était ap¬

pelé à prononcer une allocution, chez les Fribourgeois du dehors comme au sein des associations qui lui tenaient à cœur, il se trouvait à l'aise. A chaque fois, son élégance paysanne et ses paroles en patois gruérien marquaient sa personna¬

lité.

Il n'attachait que peu d'importance aux louanges et aux remercie¬

ments. A ses yeux, ce n'était là qu'un devoir évident que chaque homme est amené à remplir pour avoir le droit de vivre.

La joie qu'il avait dans toutes ses activités, sa volonté de se dépenser pour les autres, son esprit de syn¬

thèse lié à une connaissance sans faille des moindres détails, a plus d'une fois retenu l'attention de ceux qui aimaient l'écouter et sur¬

tout le rencontrer. C'est ainsi qu'il n'avait jamais pris de vacances.

Pour la première fois de sa vie, au mois d'août 81, il quittait son do¬

maine du Mont, à Treyvaux. pour un voyage à l'étranger en compagnie de son épouse et d'une petite-fille.

Pierre Yerly n'a pas revu sa terre où, durant toute sa vie, il a investi toutes ses forces, tout son poten¬

tiel, pour que vive sa famille à laquelle il ouvrait tout grand son cœur.

Pierre Yerly, député.

Pierre Yerly, deuxième depuis la droite, président du comité d'organisation de la Fête cantonale des Musiques 80, à Treyvaux.

Pierre Yerly, terrien dans l'âme, chantre de la Confrérie du gruyère.

Nos relations étaient si privilégiées qu'il ne serait venu à l'idée de personne d'imaginer les consé¬

quences d'un tel drame, là où il avait décidé de prendre un peu de repos. Toujours attentif à tout ce qui l'entourait, attachant une grande importance aux opinions divergentes, faisant preuve d'une extrême loyauté, notre ami Pierre était humain dans le sens le plus profond du terme. Et que dire de son esprit très ouvert, de sa facilité de s'exprimer, de sa présentation toujours décontractée, amicale, qui lui avaient acquis rapidement la sympathie et l'estime de tous ses collègues du Grand Conseil fribour¬

geois, des organisations agricoles et même de la presse. Sa cons¬

cience professionnelle était au-des¬

sus de tout éloge. Son caractère sportif le portait à la recherche des performances. Son rythme de tra¬

vail, son dynamisme, étaient si im¬

pressionnants que la plupart de ses proches et bon nombre d'amis avaient parfois de la peine à le suivre. Il ne ménageait ni son temps, ni ses forces, comme si inconsciemment il avait le pressen¬

timent de ne pouvoir disposer que de peu de temps. Il n'était pas nécessaire de le solliciter: il savait quand et comment se rendre utile.

De plus, Pierre Yerly avait su parfai¬

tement mettre en harmonie ses charges et activités professionnel¬

les, culturelles et politiques, avec son rôle de chef de famille.

Il fut un ami, un vrai, celui qui n'a qu'une parole, celui sur qui on peut compter. Que de fois ai-je été frappé par la hardiesse de ses pro¬

pos, par cette espérance qui était dans son regard, dans sa manière de vous aborder, de vous accueillir. Il avait un tempérament de combat¬

tant qui faisait l'admiration de tout le peuple de Fribourg qui lui doit bien plus que nous ne saurions dire.

Si telle est la volonté impénétrable de Dieu, nous ne pouvons ni com¬

prendre, ni saisir le sens d'un tel destin. Comment pouvons-nous ad¬

mettre qu'un tourbillon dans la mer soit capable d'éteindre la vie d'un homme unanimement considéré et aimé. Aussi évidente et aussi pro¬

fondément ressentie que soit notre peine, nous ne savons que trop qu'elle ne sere d'aucun secours à sa famille pour supporter cette épreuve. Avec la disparition de Pierre Yerly, notre canton a perdu un tout grand Fribourgeois. C'est avec émotion que nous adressons un suprême adieu à Pierre Yerly.

Gérard Bourquenoud

(6)

BOULANGERIE-PÂTISSERIE JEAN DUBEY & FILS ROMONT

Trentième anniversaire

marqué par la transformation et la rénovation du bâtiment

Maçonnerie - béton armé Piselli S.A.

Route du Poyet 1

1680 Romont - Tél. 037/52 21 20

Charpente

Marcel Balmat Les Rochettes

1680 Romont - Tél. 037/52 25 60

Couverture

André Clément Atelier: Rue du Poyet 8 Domicile: Ch. des Bossonnets 5 1680 Romont

Tél. 037/52 22 76 ou 52 25 27

Ferblanterie

Installations sanitaires Dafflon S.A.

1681 Mézières/FR

Tél. 037/52 23 65 ou 52 27 47

Electricité

Entreprises Electriques Fribourgeoises EEF

1680 Romont - Tél. 037/52 12 12

Electricité

Electricité S.A.

Route de Fribourg 26

1680 Romont - Tél. 037/52 32 32

Chauffage

Jolliet Frères S.A.

Route de la Belle-Croix 1680 Romont

Tél. 037/52 28 82 ou 52 10 99

Menuiserie

Paul Demierre Route de l'Eglise 78

1680 Romont - Tél. 037/52 26 08

Menuiserie

André Mauron

& Fils S.A.

1678 Villaraboud Tél. 037/55 12 15

Menuiserie

Henri Bosson 1678 Siviriez

Tél. 037/56 12 22

Plâtrerie

André Massardi Route des Rayons 18

1680 Romont - Tél. 037/52 26 42

Peinture

Maternini & Fils S.A.

Route du Poyet 16 1680 Romont

Tél. 037/52 25 86 ou 52 10 10

Peinture

Raphaël Dumas 1681 Méziéres/FR

Tél. 037/52 13 20

Peinture

Louis Strüby Rue du Château 95

1680 Romont - Tél. 037/52 24 75

Agencement de cuisine J.-M. Vauthey Avenue de la Gare 6 1680 Romont

Tél. 037/52 24 02 ou 52 26 72

Agencement de cuisine Steinhauer & Fils

1678 Chavannes-les-Forts Tél. 037/56 12 24

Agencement de cuisine A. Toffel

1751 Middes

Tél. 037/68 12 25 ou 68 13 30

Vitrerie

Kowalski S.A.

La Maillarde 1680 Romont

Tél. 037/52 25 72 ou 52 32 16

Carrelages M. Ruchti

1675 Ursy - Tél. 021/93 55 25

Carrelages

Charles G rosset Route de Billens 9

1680 Romont - Tél. 037/52 30 73

Ventilation

Techmatic S.A.

Route du Verdel 8

1630 Bulle - Tél. 029/2 65 44

Enseigne

Rovo Neon S.A.

1302 Vufflens-la-Ville Tél. 021/89 36 66

Serrurerie

Pittet Frères 1680 Romont

Tél. 037/52 26 16 ou 52 28 85

Serrurerie

Michel Bertschy S.A.

Promenade des Avoines 4 1680 Romont

Tél. 037/52 14 13 ou 52 14 12

Revêtement de sol Schmutz Frères S.A.

Rue de l'Eglise 86

1680 Romont - Tél. 037/52 24 44

Ce reportage a pu être réalisé grâce à l'appui financier des entreprises et commerces figurant sur les pages 6 et 8

et que nous recommandons chaleureusement à tous nos lecteurs.

(7)

Au fil de Ici Glane

Trentième anniversaire

Boulangerie-pâtisserie Dubey Et Fils

Romont

Au fil des ans, l'immeuble a subi diverses transformations. En particu¬

lier le magasin, en 1967, avec adjonc¬

tion d'un bar qui a été considérable¬

ment agrandi en 1975 par la mise en place d'un établissement plus vaste qui a pris le nom de «L'Escale», celui-ci est toutefois géré indépendamment par la famille Jean-François Codou- rey-Ecoffey. D'autre part, le labora¬

toire de la boulangerie-pâtisserie a été modernisé, selon les dernières tech¬

niques, en 1975. C'est de là que sort journellement, grâce aux soins appor¬

tés à la fabrication et au conditionne¬

ment, de nombreuses sortes de pains et toute une gamme de pâtisseries, toutes de fraîcheur et de qualité, fort appréciées par la clientèle. Enfin, une importante étape, plus difficile aussi, vient de se terminer. Il s'agit de la surélévation du bâtiment, menée à chef avec le concours de l'architecte Berger et de nombreux artisans quali¬

fiés.

Il y a lieu encore de relever que M. Jean Dubey, «Chevalier du Bon Pain», ne néglige rien pour la formation profes¬

sionnelle de sa corporation, dont il préside l'association du district de la Glâne.

En bref, la boulangerie-pâtisserie Jean Dubey & Fils, de Romont, est un fleu¬

ron de la cité romontoise.

(L.M.) Photos G. Bd

Mme Cécile Dubey, à droite, avec son souriant personnel du Dès l'ouverture, il y a fort longtemps,

l'entreprise a connu une ascension constante, sous la houlette de Jean Dubey, homme énergique, cultivant sans le savoir une grande modestie et menant son affaire avec intelligence et lucidité. C'est une merveilleuse réus¬

site de patience, de sens des affaires, de gentillesse aussi, car il suffit de passer au magasin pour apprécier cet entregent. Il est vrai que le propriétaire est remarquablement secondé par son épouse Cécile et par son fils Michel, ainsi qu'Angeline sa jeune épouse. Ce collaborateur pâtissier-confiseur avec maîtrise fédérale est par ailleurs, dans ses moments de loisirs, champion de judo, connu loin à la ronde. A ajouter encore la collaboration d'un personnel compétent, accueillant et aimable.

Cette parfaite entente a inévitable¬

ment acquis une renommée incontes¬

table - et du reste incontestée - et une clientèle de plus en plus nombreuse, mais aussi de plus en plus fidèle.

Jamais au cours des siècles un aliment n'a été aussi respecté que le pain. En tous temps, il a été un symbole de vie. On le retrouve dans le «Pater», dans l'Oraison dominicale et dans de nombreux écrits. C'est assez mettre en valeur le travail du boulanger et en particulier celui de M. Jean Dubey, de Romont, dont la boulangerie-pâtisserie fête cet automne son trentième anniversaire.

Ce commerce est admirablement situé, presque en plein centre de la cité romontoise, petite ville fortifiée, construite par Pierre II de Savoie vers 1250, dont on connaît l'histoire, ses monuments, ses trésors artistiques et son Musée du vitrail récemment inauguré.

Une fontaine fleurie comme repère de ces deux commerces.

(8)

Au fil de Ici Glane

Trentieme anniversaire

Boulangerie-pâtisserie Dubey Et Fils

Romont

M. Jean Dubey, à gauche, avec son personnel occupé au laboratoire.

BOULANGERIE CONFISERIE PATISSERIE

J. Dubey et Fils

De notre confiseur:

Glaces maison, pièces montées, gâteaux aux noix, pralinés et nos délicieux petits fours aux amandes.

1680 ROMONT

Grand-Rue 41 Tél. 037/52 21 64

Mme Jean-François Codourey, la sou¬

riante tenancière du restaurant <iL 'Es¬

cale».

RESTAURANT-PIZZERIA L'ESCALE Grand-Rue 41 - 1680 Romont

Tél. 037/52 33 77 Assiette du jour Quiche Lorraine Spécialités italiennes, PIZZA, etc.

Glaces MAISON

Restauration chaude jusqu'à 23 h.

Famille CODOUREY-ECOFFEY vous remercie de votre visite

(9)

C/ne chapelle d'Avry-devant-Pont.

- Hélas! non... Je devins veuf une seconde fois. Pour gagner un peu d'argent, afin de rembourser une partie des dettes qui grevaient mon petit domaine et ne pas laisser mes enfants dans la misère, j'ai été fromager au- delà du Jura.

- Et puis, au fait.

- J'avais pour voisine une veuve à qui personne n'adressait la parole. Elle me paraissait pourtant si gentille, si douce... un ange...

- Ta tat tal pas de comparaison blas¬

phématoire.

- Elle avait tant à se plaindre des méchancetés des gens du village, que j'en ai eu pitié.

- Et tu l'as épousée, bien sûr.

- Oui. J'ai cru qu'elle me dédommage¬

rait des souffrances que j'avais endu¬

rées avec mes deux premières fem¬

mes. Je lui parlai donc de mariage. Elle accepta. J'étais aux anges...

CONTE G RUÉ RI EN

A la porte du Paradis Joson à Toudèlo, après avoir convolé

trois fois en justes noces, mourut...

Il fut reçu par saint Pierre, le portier du Paradis.

Et le dialogue suivant s'engagea à la porte des parvis éternels, avec l'Apô¬

tre qui en tient les saintes clefs:

- D'où viens-tu?

- Du Pays de Gruyère.

- Ahl qui es-tu et qu'as-tu fait?

- Je suis Joson à Toudèlo. J'étais un pauvre «vajilyè» qui a été marié trois fois et qui a élevé huit enfants.

- Pauvre hommel trois femmesl - La première était d'humeur acariâtre, grondant du matin au soir, trouvant à redire pour tout et pour rien. J'ai travaillé dur sans jamais dépenser un batz au cabaret.

- Pauvre hommel comme tant d'au- tresl

- Elle est morte et j'en ai pris une seconde, une «quètze» qui fut encore autrement méchante. Non seulement elle tempêtait la journée entière, mais elle ne préparait pas mes repas, ne me laissant pas de tranquillité la nuit, dans l'idée qu'elle ne m'avait pas assez torturé pendant le jour.

- La méchanceté de la première épouse ne t'avait donc pas ouvert les yeux et fait connaître la méchanceté des femmes?

- Encore...

- Notre mariage fut célébré en France.

A l'approche de l'hiver, je rentrai avec elle en Gruyère et mes enfants qui avaient été confiés à mon frère pen¬

dant mon absence rentrèrent à la maison. Elle les reçut fort mal, préten¬

dant que jamais je ne lui avais parlé de devoir s'en occuper.

Dès ce jour, ce fut un vrai enfer à la maison. Elle ne se gênait même pas de donner à mes pauvres enfants des coups de bâton pour la moindre péca- dille, la plus légère étourderie. J'en ai reçu moi-même.

Pour me consoler, j'ai commencé à fréquenter les pintes. Un dimanche soir où je m'étais attardé derrière une table d'auberge avec des amis pour oublier mes malheurs, elle me reçut avec un accès de rage tel qu'elle tomba inerte sur le palier. J'allai chercher le prêtre, qui put lui donner l'extrême-onction.

- Assez, assez Joson! Crois-tu que le Paradis est fait pour les insensés? Pour te donner un peu de sagesse, va passer une quarantaine en purgatoire...

Un grand fantôme noir emporta Joson vers les lieux de l'expiation.

Clef

La voix du citoyen mé... content

Le public d'aujourd'hui semble avoir sur les journaux et sur les journalistes des idées qui ne sont plus très justes. En premier lieu, il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier, même si les lettres que nous recevons, les plaintes qui nous causent des en¬

nuis, les propos que nous enten¬

dons, montrent à cet égard une fâcheuse tendance à l'incompré¬

hension - et même à l'injustice.

Hier encore, un monsieur très bien nous disait: «Si j'étais journa¬

liste, ça ne se passerait pas ainsi...

J'élèverais de telles protestations contre tout ce qu'on vous fait subir que les choses changeraient sû¬

rement!»

Ce fut dit avec bonhomie..., mais enfin ce fut dit. Ce monsieur bien élevé se sentait à la fois bouillant d'indignation et plein de confiance en son autorité... Il nous faisait par contre comprendre que c'était à nous de protester pour lui. Et sans doute n'est-il pas le seul de son espèce?

La justice

Qu'il y ait des mécontents, c'est indéniable. A dire vrai, nous le sommes tous un peu ou prou.

Trop de choses nous ont froissés pour que nous n'éprouvions pas quelque amertume. Mais pour¬

quoi veut-on que ce soit les jour¬

nalistes qui s'élèvent, eux seuls, contre ce qui déplaît à tous?

Ils font leur métier qui est de renseigner, d'expliquer. Ils le font avec conscience, s'efforçant tou¬

jours de défendre l'intérêt général.

Cela n'est pas toujours facile, mais Us y arrivent en dépit des prescriptions, de la censure qui les surveille, des susceptibilités qu'il faut ménager. N'est-ce point as¬

sez?

- Non, décidément non, Mon¬

sieur, votre propos n'était pas de mise. *Si j'étais journaliste...»

m'avez-vous dit. Moi, qui le suis, je vous rappelle ce conseil qui est fort en honneur dans notre profes¬

sion et que vous pourrez méditer:

«Ne dis pas tout ce que tu sais, mais sache tout ce que tu dis!»

Le rat des champs

(10)

Cnltnre et littérature

Swissair à ciel ouvert

Les îles des

Caraïbes

Jean-Christian Spahn!/

Kdmond van Hoorick

Les îles des Caraïbes

On compte quelque mille îles, îlots et archipels coralliens dans la mer des Caraïbes. Nous n'en connais¬

sons plus ou moins qu'une très petite partie chez nous: Cuba, par exemple, la Jamaïque, la Guade¬

loupe, la Martinique, les Bermudes et les Bahamas. Dans les prospec¬

tus des agences de voyage, les Antilles sont présentées comme un paradis ensoleillé, peuplé d'habi¬

tants aimables et souriants. Les observateurs politiques, par con¬

tre, estiment que cette aggloméra¬

tion de petits et de minuscules Etats plus ou moins stables, qui luttent pour leur identité et se dé¬

battent dans des difficultés écono¬

miques, est un véritable baril de poudre aux portes de la superpuis¬

sance que sont les Etats-Unis.

Jean-Christian Spahni, archéolo¬

gue et ethnographe genevois, grand connaisseur de l'Amérique latine, nous donne, dans le nouveau Grand Livre Silva «Les îles des Caraïbes», une image vivante et extensive des archipels situés entre

les deux Amériques. Après s'être penché sur la géographie, le climat, la végétation et la faune, l'auteur retrace l'histoire de cette région, depuis sa découverte par Christo¬

phe Colomb jusqu'aux temps pré¬

sents. Dans d'autres chapitres, il décrit la vie actuelle des habitants de ces îles, qui appartiennent aux races les plus diverses, s'étend sur leur langue, leurs croyances, leurs us et coutumes, leurs problèmes.

Dans le dernier chapitre enfin, Jean-Christian Spahni parle des agréments que les Caraïbes réser¬

vent au touriste.

Cet ouvrage de grand format est illustré d'une centaine de remar¬

quables photos en couleurs, cou¬

vrant quelquefois deux pages, du photographe belge Edmond van Hoorick qui, d'ailleurs, en élu domi¬

cile en Suisse.

«Les îles des Caraïbes», Editions Silva, Zurich.

500 points Silva + Fr. 17.- ( + frais d'envoi).

Cette année, Swissair a fêté son cinquantenaire. Un anniversaire qui représente une étape dans la vie d'une compagnie aériennel Afin de renseigner le public sur l'histoire de Swissair et les secrets de la naviga¬

tion aérienne, un livre a été édité en 4 langues, soit en français, alle¬

mand, italien, anglais.

Swissair transporte chaque année plus de passagers que la Suisse ne compte d'habitants et compte parmi les dix compagnies aériennes les plus importantes du monde. Ce succès surprenant - ignoré du grand public - suscite la question:

«Comment font-ils?».

Lorenz Stucki, écrivain réputé, a voulu connaître les raisons d'une telle réussite. Il a donc questionné des centaines de collaborateurs de tous les niveaux et visité de nom¬

breuses «bases» de la Compagnie sur quatre continents. Il en conclut que les causes de ce succès sont plus étonnantes encore que le suc¬

cès lui-même!

Ce livre brosse le portrait fascinant d'une compagnie insolite et permet en même temps de jeter un regard éclairant dans les coulisses de la navigation aérienne moderne. Il re¬

late aussi la «construction» de Swissair, les décisions courageu¬

ses prises par une poignée de pionniers, les luttes en faveur des passagers, des lignes, des machi¬

nes. Il raconte en outre la solidarité et l'engagement total de milliers de collaborateurs qui tiennent à prou-

L'Amicale des Fribourgeois du Nord vaudois a choisi le château de Grand- son pour rendre hommage au canton de Fribourg et ses 500 ans de Confédé¬

ration.

Actuellement, le public peut visiter l'exposition consacrée à l'artisanat du

ver - partout dans le monde - que la qualité doit l'emporter sur la quan¬

tité, même à notre époque de transports de masse. Consacré à l'aviation, cet ouvrage constitue enfin un dossier sur l'homme dans une grande entreprise, le manage¬

ment, la formation et la maîtrise de technologies de pointe dans la so¬

ciété d'aujourd'hui.

Mf 1 LORENZ STUCKI A CIEL OUVERT

v

Richement illustré, ce livre présente tous les types d'avions utilisés par Swissair depuis sa fondation, les données techniques de la flotte Swissair, ainsi que le développe¬

ment du réseau des lignes aérien¬

nes de Swissair.

Edité par «24 Heures», il est en vente aux Editions Fragnière, à Fri¬

bourg.

canton. Le 24 octobre, le chœur mixte des Fribourgeois d'Yverdon et le Choeur des Armaillis de La Roche se produiront au château.

Fribourg sera également l'invité d'hon¬

neur des marchés artisanaux des 27 septembre et 25 octobre.

Les Fribourgeois d'Yverdon et environs

au château de Grandson

(11)

INSOLITE

II se passe des choses étranges dans un chalet de la région de La Berra

Nanti que quelque chose d'étrange se passe là-haut sur la montagne, dans un chalet qui fait office de buvette-res¬

taurant, j'ai pris mon bâton de pèlerin et je suis monté à pied jusqu'à la Gîte d'Allières située sur les pentes de La Berra. De la terrasse de cet estaminet campagnard de plus en plus prisé par les amoureux de la nature, j'ai admiré pendant quelques minutes le majes¬

tueux Moléson et une chaîne de som¬

mets dont la beauté est un ravisse¬

ment pour les yeux. C'est dans ce décor merveilleux que j'ai bavardé avec Marcelle Sallin, la tenancière de ce café de montagne où il fait bon passer un week-end.

La Gîte d'Allières est un chalet exilé dans un terrain en friche où les gens se créent facilement un monde imagi¬

naire, peuplé de fantômes. Les appari¬

tions de choses étranges ont lieu au milieu des sapins, derrière une haie, surtout au clair de lune, lorsque tout se couvre d'ombres mystérieuses. Il est vrai que la nuit chaque rocher, chaque sapin, prend un langage pour le soli¬

taire que le sort persécute et qui ne peut plus supporter le poids de son existence. Dans une telle situation, il n'hésite pas à faire appel à des habi¬

tants d'outre-tombe.

Lorsqu'il y a des rafales de vent et que l'orage éclate dans la montagne, tout craque dans ce chalet de bois. Des bruits insolites qui rappellent les histoi¬

res étranges et terribles racontées au coin du feu par nos grands-parents.

C'est tout particulièrement la nuit que Marcelle Sallin est la proie d'une mai¬

son hantée. Il lui est impossible de déterminer la provenance de ces bruits

qui perturbent parfois son sommeil et qui l'obligent à se lever et à regarder par la fenêtre. Gaby, son mari, qui dort profondément chaque nuit, n'entend que rarement quelque chose. Franca, la jeune serveuse française qui vient de Lyon, ne s'en inquiète pas pour autant.

Il n'est pas rare non plus d'entendre dans la nuit des cris d'animaux qui sont à la recherche de nourriture ou d'oi¬

seaux nocturnes qui, souvent, se bat¬

tent pour une proie dans le bruisse¬

ment du feuillage. Une nuit, alors que tout semblait très calme, un vacarme terrible s'est produit à proximité du chalet vers trois heures du matin. Cela n'a duré que quelques minutes, raison pour laquelle les exploitants de la Gîte d'Allières ne sont pas sortis de leur chambre. Quelle ne fut pas la surprise le lendemain pour Gaby Sallin de cons¬

tater que cinq lapins avaient été mas¬

sacrés par un animal sauvage.

Bien que tous ces faits soient quelque peu étranges, nous ne pensons pas que ce chalet soit hanté. Même si, à en croire un armailli de la région de La Berra, le diable est très malin. Il choisit, dit-il, pour se manifester, l'arrière d'une maison, un champ désert, une forêt épaisse, à l'abri des regards indiscrets. Y aurait-il à nouveau une sorcière du genre à «Catillon» ou alors le diable est-il vraiment présent là- haut sur la montagne? La question est posée, mais très peu de monde ou même personne ne pourra y répondre.

Les gens qui vivent sur les pentes de La Berra et qui habitent la Gîte d'Allières n'ont, pour l'instant, pas lieu de s'alar¬

mer, même si des chasseurs ont été témoins de choses étranges...

- La Gîte d'Allières, un chalet qui craque par le vent, la pluie et la neige.

Un merveilleux décor qui fait oublier tout le reste.

(12)

Les sports

HC FRIBOURG-GOTTÉRON

Brillant quatrième du dernier championnat, à égalité de points avec le SC Langnau, après avoir même figuré en tête de classement, le HC Fribourg-Gottéron va entamer sa deuxième saison parmi l'élite du hockey sur glace helvétique avec le devoir de confirmer ses brillants résultats antérieurs. En ligue nationale A, les Fribourgeois sont aujourd'hui veillés du coin de l'œil par tous leurs adversaires. Ceux-ci gardent en effet en mémoire les tours pendables que leur joua ce nouveau-venu, peu respectueux des traditions. Du côté de la Patinoire des Augustins, encore opérationnelle pour un an, Gaston Pelletier et ses hommes sont parfaitement conscients de ce sentiment de revanche qui ne manquera pas d'animer chacun de leurs rivaux.

Le HC Fribourg-Gottéron 1981 /1982.

1er rang, de gauche à droite: R. Meuwly, J. Lussier, B. Monney (entraîneur physique), R. Raemy, A. Cottier (président), R. Jeckelmann, G. Pelletier (entraîneur), J. Gagnon, B. Roschy.

2e rang, de gauche à droite: P. Schuster (masseur), J. Lüdi, J. Mauron, B. Marti, J.-Ch. Rotzetter, F. Liithy, S. Berdat, A. Fasel, A. Arnold, J. Nissilie, P. Baeriswyl (matériel), F. Piirro (matériel).

3e rang, de gauche à droite: R. Lehmann, U. Wuest, P. Brasey, Y. Schwartz, B. Leuenberger, H. Messer, R. Fuhrer, E. Girard, J.-CI. Jaquier.

Les Fribourgeois ont multiplié les ef¬

forts pour réussir à se maintenir au niveau de cette réputation qu'ils se sont forgés à force d'enthousiasme et de soucis du travail bien fait. Depuis le début du printemps, les hockeyeurs se sont astreints à un entraînement phy¬

sique très poussé, avant de chausser les patins pour la première fois le 17 août. Ils se sont ensuite rendus à Prerov, en Tchécoslovaquie, où Gas¬

ton Pelletier n'a pas ménagé l'orga¬

nisme de ses hommes, présents sur la glace quatre heures par jour.

La préparation fut donc particulière¬

ment soignée. Pelletier, en fin renard du hockey, ainsi que les dirigeants du club, se sont pourtant rendu compte que l'effet de surprise ne jouerait pas d'une manière aussi tranchante pour

l'adversaire que l'hiver dernier. La né¬

cessité de renforcer l'équipe s'impo¬

sait et c'est ainsi que plusieurs élé¬

ments ayant déjà fait leur preuve en ligue nationale endosseront pour le prochain championnat le maillot bleu et blanc. Stéphane Berdat (HC Ajoie), Riccardo Fuhrer (SC Berne), Eric Girard (HC Davos) et Ambros Arnold (HC Villars) constitueront les renforts sou¬

haités. Aux côtés des Canadiens de

choc Jean Lussier et Jean Gagnon et des piliers de l'équipe que sont le gardien Meuwly et les attaquants Lüdi, Raemy, Rotzetter et Lùthy, ils sont appelés à livrer des parties certaine¬

ment difficiles mais parfaitement dans leurs cordes afin d'atteindre à fin jan¬

vier 1982 le tour final pour le titre, une

qualification qui signifierait l'abandon

de tous soucis pour le HC Fribourg-

Gottéron.

(13)

Les sports

Confirmer une brillante saison

Rencontre avec

Robert MEUWLY

A 29 ans, et ce fut une surprise pour lui lorsqu'il en prit conscience, Robert Meuwly est à l'aube de cette nouvelle saison le joueur le plus âgé du club. Fort de son expé¬

rience en ligue nationale A (Sierre et La Chaux-de-Fonds) et dans les buts de l'équipe suisse, celui qui est l'un des joueurs les plus populaires du HC Fribourg-Gottéron a bien voulu se soumettre au jeu des questions-réponses.

Les Canadiens de choc, de gauche à droite: Jean Lussier, Gaston Pelletier et Jean Gagnon.

FI - La seconde saison dans une nouvelle catégorie de jeu est-elle réellement plus difficile?

- Sans aucun doute. Il existe à mon sens deux facteurs pour expliquer ce phénomène. Tout d'abord, le risque est réel de ne pas aborder tous les matches avec la plus grande concen¬

tration possible. Dans notre subcons¬

cient, il se peut que certains adversai¬

res que nous avons battus la saison dernière soient considérés comme des victimes désignées. Ensuite, nos rivaux ne se laisseront plus gagner par ce sentiment de supériorité difficile à ef¬

facer lorsqu'il s'agissait pour eux d'af¬

fronter le néo-promu.

FI - Les lignes défensives ont été renforcées. Est-ce pour répondre à un souhait de Robert Meuwly?

- Pas directement. L'entraîneur est le patron, c'est lui qui décide. Je ne crois pas que notre défense ait été inférieure à la moyenne l'hiver dernier. Par con¬

tre, si l'on se base sur les statistiques, il est évident que trop de tirs étaient

adressés contre notre but. J'en ai, il est vrai, parlé avec Gaston Pelletier et le fait que les lignes arrières soient ren¬

forcées avec les arrivées de Girard et Arnold ne peut que nous être béné¬

fique.

FI - Le HC Fribourg-Gottéron est donc capable de réussir une aussi bonne performance que la saison passée?

- Bien sûr que c'est possible, c'est même un souhait logique. Je crois pourtant que le départ en championnat peut conditionner tout le déroulement futur de la compétition. A nous d'être tout de suite en forme!

FI - Et l'apport du public?

- C'est une motivation spéciale. Arriver à la patinoire deux heures avant le match et voir tous ces supporters prêts à nous encourager, c'est vrai¬

ment extraordinaire. Maintenant, il est entendu que ce n'est pas le public qui marque des buts pour nous, mais je sais que sa pression est terrible sur

l'adversaire. Plusieurs camarades de l'équipe nationale m'ont parlé de ce phénomène vraiment propre à Fri- bourg.

FI - Avez-vous suivi un entraîne¬

ment spécifique de gardien durant l'été?

- Pas du tout. Personnellement, je me suis accordé un peu de repos parce qu'au terme du championnat de l'an¬

née dernière, je fus encore sur la brèche durant un mois avec l'équipe de Suisse. Je me suis contenté de soigner ma condition physique parce que j'es¬

time que pour un gardien, la meilleure préparation ne peut se faire que sur la glace. C'est pourquoi les choses sé¬

rieuses n'ont commencé pour moi qu'à fin août avec le camp d'entraînement en Tchécoslovaquie.

FI - Le fait d'être soudainement le joueur le plus ancien de l'équipe provoque-t-il une réflexion ou un sentiment spécial?

- Le temps passe vite! L'âge n'est pas un facteur déterminant pour un gar¬

dien de but. Personnellement, je dois dire que je me considérais déjà comme un ancien étant donné qu'à 24 ans j'avais connu la ligue nationale A et l'équipe nationale. Je me considérais donc comme un joueur de la généra¬

tion précédente, à savoir celle des Daniel Piller, Charly Henzen, Marcel Sgualdo ou Nando Mathieu. Ce n'est pas parce qu'aujourd'hui je suis «l'an¬

cien» dans mon club que je modifierai ma conception de l'esprit d'équipe.

Tout au plus, je chercherai à faire bénéficier les jeunes de mon expé¬

rience.

Textes Marcel Brodard

Photos Pierre-F. Bossy

Les nouveaux joueurs du HC Fribourg-Gottéron, de gauche à droite: Stéphane

Berdat, Eric Girard, Riccardo Fuhrer et Ambros Arnold. Bruno Roschy, gardien remplaçant des bleus et blancs.

(14)

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HOCKEY-CLUB

FRIBOURG-GOTTÉRON

CALENDRIER

Matches de championnat à la Patinoire des Augustins:

29 septembre 1981 6 octobre 1981 13 octobre 1981 17 octobre 1981 24 octobre 1981 31 octobre 1981 14 novembre 1981 17 novembre 1981 24 novembre 1981 1er décembre 1981 5 décembre 1981 12 décembre 1981

9 janvier 1982 19 janvier 1982 23 janvier 1982

Fribourg-Gottéron - Langnau Fribourg-Gottéron - Davos Fribourg-Gottéron - Berne Fribourg-Gottéron - Kloten Fribourg-Gottéron - Arosa Fribourg-Gottéron - Zurich Fribourg-Gottéron - Bienne Fribourg-Gottéron - Langnau Fribourg-Gottéron - Davos Fribourg-Gottéron - Berne Fribourg-Gottéron - Kloten Fribourg-Gottéron - Arosa Fribourg-Gottéron - Zurich Fribourg-Gottéron - Bienne Début du tour final

EFFECTIF

Gardiens: 1 Meuwly Robert 20 Roschy Bruno 23 Nissille Jacques

Arriéres: 2 Jeckelmann Roland 3 Gagnon Jean 4 Girard Eric 5 Arnold Ambros 6 Brasey Patrice 7 Leuenberger Bruno 10 Lehmann Roland 21 Schwartz Yvar

Attaquants: 8 Fasel André

9 Rotzetter Jean-Charles 11 Luthy Fredy

12 Marti Béat 13 Messer Herbert 14 Mauron Jacques 15 Lüdi Jakob 16 Lussier Jean 17 Berdat Stéphane 18 Raemy Rudolf 19 Jaquier Jean-Claude 22 Wuest Urs

24 Fuhrer Riccardo

29 ans 27 ans 19 ans

25 ans 25 ans 26 ans 22 ans 17 ans 24 ans 24 ans 19 ans

21 ans 23 ans 20 ans 27 ans 28 ans 18 ans 23 ans 28 ans 22 ans 25 ans 18 ans 21 ans 25 ans

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(15)

C est encore

le 500

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(16)

monde

à Fribourg

On ne compte plus les manifesta¬

tions mises sur pied en cette année du 500e. Innombrables aussi les personnes qui se sont dévouées pour apporter leur pierre à l'édi¬

fice des festivités. Aujourd'hui, les lampions des journées officielles éteints, on pourrait penser que la fête est terminée. Nullement!

Comme toutes les années, celle du 500e se termine en décembre. Et septembre a lui aussi apporté son lot de manifestations, puisqu'il a été marqué par les journées mili-

taires, Fri-Art, sans oublier les Ren¬

contres folkloriques, qualifiées du 500e.

L'espace nous a manqué durant l'été pour parler des journées offi¬

cielles, bien qu'elles aient retenu toute notre attention. Mais plumes et appareils de photos étaient au rendez-vous les 27 et 28 juin pour fixer l'événement.

Qu'en restera-t-il? Il est encore trop tôt pour savoir ce qu'en pense exactement les Fribourgeois. Les

pression laissée serait plutôt bonne.

Les journées historiques Point culminant de cet anniversaire, les journées officielles ont rencon¬

tré un énorme succès. Il y avait du beau monde dans la capitale où de nombreuses personnalités se re¬

trouvaient pour partager les mani¬

festations au programme de ce week-end historique.

Les officialités débutent avec la séance extraordinaire du Grand Conseil, qui se déroule exception¬

nellement en présence des autori¬

tés religieuses, militaires et judiciai¬

res. Salle décorée de gerbes de fleurs, quatuor de l'Harmonie de Bulle pour l'environnement musical, députés sur leur trente et un, socia¬

listes une rose à la boutonnière, donnent un ton de fête à cette séance.

Ni discussion, ni débat, seules deux allocutions à l'ordre du jour.

M. Edouard Gremaud, président, ouvre les feux. Il rappelle l'histoire - événement oblige - mais n'oublie pas pour autant le présent et l'ave¬

nir. «Jamais peut-être l'occasion fut si belle de tirer du passé les leçons qui doivent indiquer les si¬

gnes du futur. Si nos ancêtres n'avaient pas modelé le visage de Fribourg, cette rencontre, ces ré¬

jouissances ne seraient pas». Pour lui, l'histoire est vie «toujours pré¬

sente, transmise, forgeant des ca¬

ractères... Hier, aujourd'hui, on ne s'en sort pas». Retraçant ces 500 ans, il énumère les grands moments du Fribourg contempo¬

rain. Il affirme qu'il n'y a pas, d'un côté les bons Fribourgeois et, de l'autre, les mauvais Fribourgeois, mais un peuple qui connaît l'affron¬

tement des idées. Il souhaite en¬

core qu'une règle de vie soit établie pour l'avenir: le principe de tolé¬

rance, le respect des convictions de chacun et des droits de l'homme, l'écoute de la jeunesse.

chler, d'apporter sa leçon d'his¬

toire. Il évoque trois niveaux, qui prouvent que le Fribourgeois de 1981 est ce qu'il est grâce à son appartenance à la Suisse: solidarité régionale, apport original, ouver¬

ture sur le monde extérieur.

Les cantons à l'unisson

Les grenadiers dans tout leur appa¬

rat escortent les invités qui se rendent à l'Université pour la cé¬

rémonie officielle. Trois conseillers fédéraux honoraient l'assemblée de leur présence: MM. Furgler, Ho- negger, Aubert. Ils étaient entourés des délégués de tous les Conseils d'Etat suisses, accompagnés de leurs huissiers, des hautes autorités militaires et religieuses, dont Mgr Mamie et l'évêque de «Nova Fri- burgo», les représentants des Eglises réformées et de la com¬

munauté israélite, ainsi que les députés et de nombreuses person¬

nalités et, pour animer le tout, M. Laurent Butty, président du Con¬

seil national et du comité d'orga¬

nisation.

Dans un premier temps, tout ce beau monde écoute un concert de la Landwehr. Mais l'heure est aux discours. La partie oratoire est con¬

duite de main de maître par le chancelier Clerc. M. Laurent Butty relève que cet anniversaire appelle non seulement la célébration, mais aussi la réflexion. M. Ferdinand Masset, président du Gouverne¬

ment, entend montrer l'image réelle du canton et précise que, depuis les années 1960, le développement économique du canton étonne souvent les observateurs de l'exté¬

rieur. Quant à M. Furgler, conseiller fédéral, il s'attache à démontrer les bienfaits du fédéralisme. La céré¬

monie terminée, les invités se ren¬

dent au collège Saint-Michel pour

entendre l'oratorio de Norbert Mo-

ret, créé spécialement pour cet

anniversaire: «Le Mendiant du ciel

bleu». En soirée, ils assistent encore

au festival «Terres de Fribourg».

(17)

Entre soleil et pluie.

Le ciel maussade n'avait pas retenu le public qui, depuis le matin déjà, se pressait le long du parcours du cortège. Cortège qui sortait des sentiers battus avec ses chars ori¬

ginaux et ses 82 tableaux. Impo¬

sant pas sa dimension et ses con¬

trastes, images traditionnelles qui toujours plaisent, des machines - banales peut-être pour certains - mais témoins de la vie d'au¬

jourd'hui, de l'expension indus¬

trielle, des enfants, beaucoup d'enfants: avenirdu canton. Renou¬

veau pour ce cortège qui prouve que Fribourg n'est pas seulement folklore et que folklore n'est pas inamovible. Oui, les Fribourgeois et les personnalités installées aux tri¬

bunes officielles ont applaudi à ce cortège du temps présent, celui qui reflète leur réalité.

l'imposant cortège

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(18)

Echo du 500

(19)
(20)

avec l'habitude

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Remarquable Norbert Moret On ne peut parler de ce 500e sans souligner le succès de l'oratorio de Norbert Moret. Beaucoup le sa¬

vaient déjà, mais il fallut le choc du

«Mendiant du ciel bleu» pour que Fribourg reconnaisse le talent de ce compositeur. Une œuvre qui survi¬

vra au 500e et confirme que Fri¬

bourg a ses artistes modernes. On peut déplorer une chose: l'immense appareil mis en place pour cette création présentée 2 fois seule¬

ment. Mais tous ceux qui ont eu la chance de vivre cette œuvre en l'église du collège St-Michel ne pourront l'oublier.

(M. Pz)

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la huitième district a« nvikittiiMi <yi»n iwi Une rubrique «hors les murs» de Gérard Bourquenoud

UNION FR/BOURGEO/SE DE VEVEY

Groupe de danse et comité au grand air

Me rendant à une manifestation spor¬

tive en Veveyse, j'ai eu le plaisir de rencontrer sur mon chemin les mem¬

bres du Groupe de danse et le comité de l'Union fribourgeoise de Vevey qui étaient réunis autour d'une broche, à la cabane des bûcherons, sur la com¬

mune de Bossonnens. Ce fut une sur¬

prise très agréable puisque je fus invité à partager le repas de midi avec mes compatriotes de la Riviera vaudoise.

Alors que les conversations allaient bon train tout l'après-midi, nous avons eu la joie d'admirer quelques produc¬

tions présentées par la jeune Mireille Monnard, fille de Baby, vice-président de l'UFV, laquelle excelle dans le mou¬

vement des majorettes de Vevey.

Une belle journée qui a permis de resserrer les liens entre membres du comité et du groupe de danse, bien que ce dernier provoque quelques sou¬

cis quant à son avenir. En effet, depuis le printemps 81, vu le manque de danseurs, il n'a plus aucune activité.

D'autre part, nous avons appris qu'en raison du déficit enregistré l'hiver der¬

nier, le comité a renoncé à organiser une soirée publique la saison pro¬

chaine.

(Texte et photos G. Bd)

Le comité et quelques membres du groupe de danse de l'UFV.

A l'heure de la broche sous les sapins de la Veveyse. Mireille Monnard, dix ans, maniant son

bâton avec dextérité.

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Le soleil n'a pas boudé l'Amicale des Fribourgeois du Val-de-Ruz qui, le dernier week-end du mois d'août, a organisé sa traditionnelle bénichon sur les hauts de Cernier. Il faisait même trop beau, raison pour laquelle ce fut un public parsemé qui participa à cette manifestation. Le samedi soir, dans une cantine aménagée avec goût, les Majorettes d'Ursy ont présenté leur spectacle «Matthieu-Show» qui fut très applaudi. Certaines jeunes filles ont même lancé des clins d'œil séduc¬

teurs au public qui s'est déclaré émer¬

veillé par l'enthousiasme de cette jeu¬

nesse féminine. Ce fut un vrai régal pour les yeux. La cheville ouvrière de cette troupe, M. Marcel Demierre, ainsi

que les monitrices et collaborateurs, ont été gratifiés d'un grand coup de chapeau de la part des organisateurs. Il en fut de même pour les fanfares de Cernier et Courtion qui ont conquis leurs auditeurs par des productions de qualité.

Etant donné le peu de monde qui participait ces dernières années au cortège du dimanche après-midi, le comité de l'Amicale, présidé par M.

Ernest Rotzetter, s'est vu contraint de renoncer, comme l'an passé déjà, à organiser un tel cortège qui avait pour¬

tant, à chaque fois, un attrait particu¬

lier.

G. Bd

Animation vers ta cuisine.

La fête estivale des Fribourgeois du Val-de-Ruz

UN VRAI RÉGAL POUR LES YEUX

Dansons, chantons, rions...

Des Fribourgeois du Val-de-Ruz, de la Côte neuchâteloise, du Lode et de La Chaux- de-Fonds.

M. Ernest Rotzetter, président de l'Amicale des Fribourgeois du Val-de- Ruz.

Journée

des Fribourgeois du dehors,

Fribourg, 21 juin 1981

m £ - ^4

Le très beau char des Fribourgeois de

Nyon et... f

... deux représentants qui ont fière

allure.

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le huitième district a« nwiiimnc oisii ifet

Sortie-broche de la Société fribourgeoise de Berne

LA PART BELLE AUX ENFANTS

Le sourire des filles gagnantes.

C'est à nouveau à la Montagne-de- Lussy (Glane) que se sont rendus plus de quatre-vingts membres et leurs familles pour la sortie-broche du 9 août. Après la messe célébrée par M.

l'abbé André Kolly, le salut du prési¬

dent Claude Favre et l'apéritif offert par la société, tout le monde - depuis longtemps alléché par le fumet de la broche géante qui tournait non loin - s'est mis à table pour savourer le repas copieusement préparé par M. Paul Demierre et son équipe de cuisiniers, cavistes, casseroliers, etc., toujours très dévoués. Les enfants, eux - après avoir mangé gratuitement - sont partis suivre une piste avec des postes où des questions leur étaient posées sur

l'histoire de leur ville d'adoption et qui se termina par un concours de tir. MM.

Deschenaux et Passaplan les récom¬

pensèrent de leur savoir sous les ap¬

plaudissements de leurs parents. Ces derniers avaient passé le reste de l'après-midi à se promener dans la belle nature, à jouer aux cartes ou à montrer leur adresse au tir également.

Une journée trop vite passée et une reprise réussie de l'activité après la fête du 60e anniversaire et la bénédic¬

tion du drapeau qui flotte aussi en Pays glânois.

L. Andrey (Photos M. Deschenaux)

Sylvie tire et c'est gagné pour son équipe. Ces chères cartes...

Communication

La personne qui, lors de la Journée des Fribourgeois du dehors, le 21 janvier dernier, à Fribourg, a oublié cinq plan¬

ches à fromage sur une table

de la halle du Comptoir, est

invitée à prendre contact avec

M. Romain Rossier, membre

du comité AJB, à Cornaux (NE),

tél. 038/47 15 05.

Références

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