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Imprimerie Fragnière SA - 35, route de la Glâne - 1700 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 Rédaction: Case postale 331 - 1701 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 - Télex 36 157

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IMll Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA - 35, route de la Glâne - 1700 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 Rédaction: Case postale 331 - 1701 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 - Télex 36 157

Rédacteur responsable: Gérard Bourquenoud mœazine

(2)

Magazine bimensuel

paraissant le premier et la troisième /^~\ /~N

71 mercredi de chaque mois I I iV <1\. a/ Il I

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1967 Rédacteur en chef >esponsable et photographe:

Gérard Bourquenuud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Collaboratrice de la rédaction:

Monique Pichonnaz Correspondants régionaux Service d'expédition et abonnements Catherine Kacera PUBLICITÉ

Délai

de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Annonces Suisses SA (ASSA) 10, Bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60

Conseiller en publicité pour Fribourg-lllustré

Patrick Faes, Fribourg Tél. 037/22 40 60

André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30

Sommaire

Noël chez vous Voyage en France De l'amitié par le chant Où irez-vous skier?

Laiterie de La Tour Un peu de culture

Une passion pour le passé fribourgeois

Une auberge pas comme les autres

Entre l'église et...

Recettes de Noël

Nos compatriotes du de¬

hors

Nous les jeunes Les eaux du Graboz Jouez avec nous

Aimez-vous les specta¬

cles?

Halle de gym à Rössens La gymnastique à Châtel- St-Denis et Domdidier Jubilaire à Neirivue Epuration à Marly Armée suisse

Meurtre d'un Président Les défunts

Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 660.- 1/2 page 355.- 1/4 page 187.- 1/8 page 99.- 1/16 page 55.- Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 780.- Rabais de répétition et sur abon¬

nements d'annonces.

Notre prochaine édition:

9 janvier 1980

Abonnements:

Suisse Annuel

Six mois Fr. 44.70 26.- Etranger

Envoi normal: Fr. 59.- Envoi par avion: 83.- Compte de chèques postaux

17-2851

La reproduction de textes ou d'il¬

lustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédac¬

tion.

La rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Notre couverture:

Noël des enfants Mon enfant, c'est Noël!

Par les chemins du ciel Les Anges sont en route.

Ecoute bien, écoute...

A. Schmidt

Promasens

Distinction pontificale pour un chanteur émérite

La communauté paroissiale de Pro- masens a vécu récemment une jour¬

née d'allégresse è l'occasion de la remise de la médaille «Bene Merenti»

è M. Paul Conus, qui vient d'accom¬

plir sa quarante-cinquième année au service de l'art vopal religieux. L'of¬

fice solennel fut concélébré par l'abbé Arsène Jorand, chef spirituel de la paroisse, qui était entouré des abbés Jean-Marie Pasquier, Henri Perri- taz et Marcel Broillet. Le choeur mixte interpréta la messe composée par son directeur, M. Marcel Dorthe.

Dans son homélie, l'abbé Pasquier a fait part du sens profond que repré¬

sente une distinction pontificale et de l'esprit chrétien qui doit animer toute vie.

Soucieux de marquer le caractère communautaire de cette fête, le Con¬

seil de paroisse avait convié les paroissiens è un apéritif agrémenté par les productions de la fanfare et du choeur mixte.

Le banquet excellemment servi par la famille Dupont a réuni une pléiade de personnalités dont la liste serait trop longue à énumérer. Prirent la parole pour exprimer leur gratitude et leur reconnaissance au jubilaire, MM.

Georges Baudois, président du chœur mixte: l'abbé Arsène Jorand, curé de Promasens; Gérard Baudois.

président de paroisse; l'abbé Henri Perritaz; Olivier Crausaz, au nom des anciens médaillés; l'abbé Marcel Broillet; Marcel Dorthe, directeur du

f.

M. PauI Conus, nouveau médaillé chœur mixte; et le parrain du drapeau.

En conclusion, il appartenait à M. Paul Conus, nouveau médaillé, de remer¬

cier tout un chacun. Mais l'abbé Jorand prit encore une fois la parole pour féliciter deux chantres émérites et remettre un cadeau à Mme Juliette Michel et Germain Bovet qui comp¬

tent respectivement 35 et 25 ans de fidélité au chant sacré. Quelques chansons du chœur mixte mirent un point final è cette journée très réussie.

G. C. - G. Bd

A nos fidèles abonnés

Nous nous sommes permis d'encarter, dans une précédente édition de notre magazine, un bulletin de versement destiné au renouvellement de votre abonnement pour 1980.

Des milliers d'abonnés ont déjà versé le montant de Fr. 44.70 et nous les remercions vivement.

Nous espérons que ceux qui ne l'ont pas encore fait voudront bien s'acquitter de la somme indi¬

quée sur le bulletin vert et, par là même, prouver leur attachement à leur magazine préféré, un bimensuel qui se veut le reflet de tout le pays de Fribourg et pourquoi pas de Suisse romande.

Fribourg-lllustré est un compagnon qui ne reste nullement insensible aux problèmes de notre temps.

D'ores et déjà, nous vous remercions sincèrement pour votre fidélité et surtout votre marque de confiance.

Rédaction et administration de Fribourg-lllustré

(3)

+ NOEL

ENCORE UNE FOIS...

Par «homme», le célèbre prédica¬

teur entendait l'humanité entière, formée de races de toutes cou- W leurs. Or, quelle plus belle fête ' existe-t-il, pour l'humanité croyante, que Noël? Sans doute .. est-ce la seule de laquelle nous nous réjouissons des semaines à l'avance et quel que soit notre âge. Aucun autre mot n'a, pour le JL- chrétien, plus de saveur de par¬

fum, de couleur, de résonnance mystérieuse que celui de Noël.

W Seulement, nous, en Europe, en Amérique, nous commémorons un événement éloigné de plu¬

sieurs siècles, nous revivons une JL. merveille passée, nous disons:

voilà le 1979e Noël du monde.

Alors, si vous voulez bien, nous

^ allons «vivre» un Noël comme s'il était le premier de tous, celui de Bethléem; nous irons fêter l'En¬

fant en Afrique noire. Dans les W bourgades, les campements, les

▼ groupes disséminés d'humbles paillotes, les églises sont rares. Il n'y en a qu'une, souvent fort JL- éloignée des habitations. A l'ap¬

proche de Noël, les missionnaires blancs, les infirmières et u maîtresses d'école de race blan-

"T" ehe, racontent la belle histoire du Sauveur .qui naquit pas très loin de leur continent, et dont l'anni- M versaire est proche. La population qui a fort peu de fêtes, parce qu'elle est pauvre, attend la céré- monie de Noël avec une intense impatience enfantine. Quand tout a été préparé dans la petite église - ornée sur le clocher, d'une W torche pareille, de loin, à une étoile conductrice - et bien avant que s'ouvrent les portes, tous les villageois, des plus vieux aux plus jeunes, dans un pieux recueille¬

ment se mettent en marche, s'éclairant de torches dans la

^ douce nuit d'Orient, la vraie nuit

■^r" de Bethléem. Il est de ces gens qui marchent longtemps, car l'église est, pour certains, dis- tante de deux à trois kilomètres.

T

Portés par leur bienheureuse at¬

tente, ils ne sentent pas la fati-

A VOUS TOUTES A VOUS TOUS

A CEUX QUE VOUS AIMEZ

NOUS SOUHAITONS UN JOYEUX NOËL!

Noël sera toujours la source inépuisable de fraîcheur et de nouveauté, de justice et de vérité, de tendresse et de folie dans le don de soi, depuis le jour, proche ou lointain, où le salut, promis par les anciens prophètes, a mis sa clarté profuse sur la terre des humains.

An nouveau.

Faites comme nous, entrez d'un pas tranquille dans la nouvelle année, en famille.

C'est en traîneau que nous viendrons, le jour de l'an, vous apportez nos VOEUX LES MEILLEURS POUR 1980

gue. Ils parlent entre eux, ces Noirs qui vont vers la Naissance première. Aucun ne dit: C'est la fête du Sauveur. Non/ Ils ont tant de foi, ils attendent d'un cœur plein déjè d'une telle tendresse, qu'ils disent tous: - Le Sauveur va naître cette nuit... Pour eux, ils vont bien réellement vers la pre¬

mière crèche, vers l'âne et le bœuf, témoins du grand événe¬

ment. Les innombrables ta¬

bleaux, sculptures, les récits trai¬

tant de la Nativité sont naturelle¬

ment lettres mortes pour eux. On leur a dit: - C'est la nuit de la naissance du Seigneur, et lente¬

ment, tenant chacun sa torche, ils déambulent sur les chemins poussiéreux, les sentiers mal tra¬

cés, et leurs torches, en longs rubans lumineux, convergent toutes vers le même lieu. Les Blancs regardent avec émotion et enchantement ce long sillon de lumières tremblantes, et qui s'ap¬

prochent; des chants retentissent parmi la foule, des petits mioches pleurent un peu, des brebis bêlent ici et là. Et puis, enfin, la porte de l'église bien illuminée s'est ou¬

verte, et la masse des pèlerins, respectueuse, adorante, un peu craintive, mais soulevée d'en¬

thousiasme, se trouve en face de la crèche, de Marie, de Joseph;

des murmures attendris, des cris de joie, des exclamations fusent de partout, l'Enfant est là, né de l'heure précédente. La faculté de vivre totalement la fiction, de supprimer le temps, de rendre présent, vivant, unique, l'instant merveilleux, voilà ce que ces humbles habitants d'Afrique noire, dans la seconde moitié du présent siècle, offrent à notre esprit qui s'émerveille de cette foi si simple: elle croit sans interro¬

ger, elle supprime et ignore les siècles révolus.

Nous aussi, en 1979, n'allons- nous pas croire de tous nos yeux, de tout notre cœur redevenu simple comme celui des enfants, que, comme pour les Noirs de ce pays lointain, Jésus vient, en vérité, de naître?

Françoise Alix

*

¥

******************

«La Confrérie du Gruyère» va naître au pays de Fribourg

Bien que possédant déjà ses lettres de noblesse, le fromage de Gruyère n'a d'autre protection que sa qualité. Né en 1115 sur les pâturages du comté du même nom, il est fabriqué dans des chalets et dans maintes fromageries villageoises de Suisse.

Du Xlle siècle à aujourd'hui, et malgré des confusions regrettables, les con¬

naisseurs ne se sont jamais trompés sur l'origine de ce fromage, puisque les

témoignages abondent sur ses mérites gastronomiques et la réputation dont il jouit.

Conscients de la richesse d'un tel produit et soucieux d'œuvrer à sa promotion, quatre Fribourgeois ont pris la décision de créer «LA CONFRERIE DU GRUYERE» avec siège dans la cité comtale qui a donné son nom à ce prestigieux produit.

Gérard Bourquenoud

(4)

NOTRE VOYAGE

EN FRANCE ET EN ITALIE

De la Camargue à la côte d'Azur Le sable, le soleil et la mer (VIII)

De Monaco à Gênes

Partit da Monaco dans l'après-midi, nous sommes à Gênes dans la soirée.

Avec sas kilomètres de quais où viennent s'amarrer les navires du monde entier, le port de Gênes n'a guère de mal à vous convaincra qu'il est l'un des plus grands ports de la Méditerranée depuis un millénaire. Vous pouvez prendre un ferry pour la Corsa ou la Sardaigne. Quelque 800 000 Génois vivent et travaillant dans ce dédale de palais, de boulevards, de ruelles, d'églises, etc.

?

La maison de Colomb et la porte Soprana

postales. Il y a aussi l'impressionnante Via XX Settembre, qui relie la vieille ville à la cité moderne où, sous les arcades, vous trouverez des bou¬

tiques élégantes, flanquées de palais magnifiques de la fin du 19e siècle. Et pourquoi ne pas parler de la place de la Victoire avec son arc de triomphe érigé à la mémoire des morts de la première guerre mondiale. Un pro¬

montoire verdoyant, surmonté des trois caravelles de Colomb, domine la place. Nous aurion encore beaucoup de choses à vous dire, mais déjà, Fabienne, notre accompagnatrice, et Clément, notre ditingué chauffeur, nous font signe de prendre place dans le car qui en quelques heures, a regagné Genève par Courmayeur et le Tunnel du Mont-Blanc. Notre voyage est terminé. Tous les passagers sont heureux. Si le récit de cette excursion en Camargue, sur la Côte d'Azur et en Italie vous a plu, n'hésitez pas à prendre contact avec l'agence Touris- car, à Genève, vous serez bien servi.

G. Bourquenoud FIN

Le dôme, la plage et la ville de Gênes

Que faut-il voir dans cette ville ?

La vieille ville réserve d'agréables surprises, comme d'ailleurs les deux belles avenues qui font l'orgueil des Génois, ce sont la Via Balbi et la Via Garibaldi où vous pouvez admirer le Palazzo Balbi Durazzo. l'un des plus beaux palais de la ville. Construit en 1650, son intérieur est d'un luxe exceptionnel avec ses chambres somptueusement décorées, ses tapis¬

series aux couleurs vives, ses pastels délicats des fresques et de la magis¬

trale Crucifixion de Van Dyck. La galerie des glaces est particulière¬

ment élégante, tandis que l'église San Carlo attire l'attention du touriste. Un petit détour pour découvrir le Palazzo Spinola, musée d'art qui se trouve dans un palais construit au 16e siècle pour la famille Grimaldi. De là, nous voyons la statue de Victor-Emmanuel II, La Pazzia De Ferrari, avec sa fontaine la plus haute de Gênes, de splendides hôtels, et des milliers de

touristes à la recherche de cartes Le port de Gênes avec la motonef Michelangelo

(5)

LE CHOEUR DE L'AMITIE

Un joyau de la chanson au pays de Fribourg

La musique, un don magnifique qui peut user de tous ses pouvoirs pour faire refleurir la foi, chasser les brumes de la tristesse sur les fronts les plus moroses et faire jaillir des étincelles de joie partout où elle se présente. Et cela, le Chœur de l'Amitié l'a fort bien compris.

Le Chœur de l'Amitié dirigé par M.

Michel Jaquier. Au fond, nous recon¬

naissons Anne Steinauer au piano

De la Renaissance à au¬

jourd'hui

Cet ensemble vocal sous la direction de M. Michel Jaquier, attentif et

sérieux, digne de la tâche qui lui a été confiée, a donné son concert annuel à la salle paroissiale de St-Pierre, à Fribourg, avec le concours combien apprécié d'une pianiste, Mlle Anne Steinauer, dont le talent a fait l'ad-

miration du public. Cette audition fut un régal par l'interprétation de deux douzaines de chants inscrits au pro¬

gramme. Aussi, c'est sous le signe de

«victoire» que doit s'inscrire ce con¬

cert dont la qualité musicale a conquis les auditeurs.

«Frappe et entre dans la maison où l'on chante, méchantes gens n'ont pas de chansons»

Tel est le proverbe que pourrait choisir le Chœur de l'Amitié, qui sait résister à l'usure du temps, assurant ainsi la pérennité de l'idéal des fonda¬

teurs. La beauté de ce groupe vocal est si étonnante qu'on ne se lasse pas de l'admirer et de l'écouter. Tout y respire la paix, la passion y éclatel Des applaudissements nourris et ré¬

pétés ont justifié le talent du directeur et la brillante exécution de cet ensem¬

ble chatoyant, avec ses voix soule¬

vées des profondeurs. Toutes vertus acquises, le Chœur de l'Amitié porte bien son nom.

Chanteurs et chanteuses, sachez que vous êtes une image d'une exquise fraîcheur, un joyau de la chanson au pays de Fribourg, parce que vous donnez de tout votre cœur le fruit de votre dévouement, de votre espé¬

rance, et parce que, en retour, vous recevez l'amitié des autres.

(Texte et photos G. Bourquenoud - FI)

Porsel:

Reconnaissance à deux chantres méritants

La communauté paroissiale de Porsel était récemment en fête à l'occasion de la remise de deux distinctions pontificales à MM. Ernest et Fernand Monney, en reconnaissance de leurs quarante-cinq ans de fidélité au chant sacré. La médaille «Bene Merenti» leur a été épinglée par l'abbé Bernard Geinoz, curé de la paroisse. Nos

félicitations. Le chœur mixte de Porsel, avec au premier plan, les nouveaux et anciens médaillés Photo J.-R. Seydoux, Bulle

Mutations dans le corps des Sapeurs-pompiers de Middes

Une modeste manifestation de reconnaissance a marqué le départ de deux officiers du Corps des Sapeurs-pompiers de Middes, le Pit. Bernard Cotting et le Lt. Noël Gougler, rentrant dans le rang après 32 ans de service. Le commandant Buchs a rappelé les mérites de ces deux officiers avec lesquels il a longuement collaboré. En additionnant les années de service des deux officiers et de leur commandant, cela fait 70 années de collaboration dans la défense contre l'incendie. Cas très rare dans le district de la Glane et même du canton. A relever encore, la remise d'une montre aux deux officiers par le syndic de la commune M.

Marcel Linder. (LM).

De gauche à droite, le Pit. Cotting, le Cdt. Buchs et le Lt. Gougler

(6)

touristique

de La Roche - La Berra

Le nouveau téléski intégré dans le complexe existant permet de tripler le domaine skiable. En effet, cette nouvelle et importante installation donnant accès à La Berra, à 1650 m, permet de desservir les pentes sud-ouest par la Gîte d'Allières et nord par la fameuse piste de La Gormanda. D'importants travaux de déboisement et d'aménagement ont été réalisés de manière à offrir aux skieurs le confort, la sécurité et l'attrait qu'ils attendent d'une station moderne. Avec la nouvelle installation la station de La Berra est en mesure de satisfaire toute la clientèle, du skieur débutant au compétiteur.

Le touriste y trouvera également son compte puisque l'arrivée du nouveau téléski à La Berra permet nombre de randonnées touristiques dans les directions du Lac Noir, de Charmey, de La Valsainte, de La Roche et du Mouret.

Installations de remontées méca¬

niques - existants:

- télésiège Montsoflo La Berra - Longueur 1850 m.

- Dénivellation 340 m.

- Capacité 720 p/h.

- téléski d'Allières

- Longueur 700 m.

- Dénivellation 160 m.

- Capacité 1000 p/h.

• téléski des Communs - Longueur 360 m.

- Dénivellation 75 m.

- Capacité 720 p/h.

téléski pour enfants - nouveau:

- téléski de la Gormanda - Longueur 1250 m.

- Dénivellation 420 m.

- Capacité 800/1000 p/h.

- départ automatique

Rendez-vous des amoureux de la BERRA GÎTE D'ALLIÈRES

- But de promenade - Vue panoramique - Grande terrasse ensoleillée - Restauration - Fondue

Famille Sallin

LA BERRA

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■36 v vn*- -v

1 télésiège + 4 téléskis Capacité totale:

3240 personnes/heure

Nouveau grand téléski

de la GORMANDA

Accès à la BERRA 1630 m s/mer

Nouvelles pistes de 2,3 à 4,5 km, dénivellation 600 m

DOMAINE SKIABLE TRIPLÉ

PRIX INCHANGÉ

(7)

développer pour

s'affirmer

Photos: Union fribourgeoise du tourisme

Après des hauts et des bas, la station de Moléson espère connaître un nou¬

vel essor et entend tout mettre en œuvre pour attirer et satisfaire les skieurs. Crée de toutes pièces, cette station cumulait les handicaps: un manque d'hébergement; aucune at¬

mosphère naturelle donnée par les habitants de l'endroit, puisqu'il n'y avait aucune vie villageoise; des pro¬

blèmes financiers; la recherche de son identité.

Cette année, le développement immo¬

bilier devrait apporter un regain de vitalité et inciter les familles â choisir Moléson pour leurs loisirs. Sur une idée des promoteurs, la réalisation d'un centre villageois est en chantier.

Une partie des chalets seront vrai¬

semblablement en place pour Noël, alors qu'une deuxième étape est pré¬

vue pour le printemps. Ces construc¬

tions seront disposées de manière à créer une place villageoise et de fait favoriseraient les rencontres et l'ani¬

mation. D'autre part son nouveau restaurant augmente encore la capa¬

cité d'accueil. Complètement rénovés, les installations vous attendent pour vous transporter dans un cadre mer¬

veilleux où chacun pourra s'adonner â son sport favorit.

Moléson une station qui veut sortir de l'impasse, il est temps que les fribour- geois y croient, car tout le canton bénéficie du succès d'un centre tou- ristiquel Alors, Bon Vent... Bonne Neige à cette montagne «qui est la plus belle» comme dit la chansonl

Monique Pichonnaz

Centre touristique

Gruyères-Moléson-Vudalla SA

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44

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Station familiale par excellence

snrffïï Wq f A

*- ± à V

Au cœur d'un paysage harmonieux, serti de montagnes aux pentes tantôt douces, tantôt abruptes, Charmey s'étend dans la vallée de la Jogne, s'étale côté campagne, s'élance côté montagne. Cette commune, la plus grande du canton, semble vivre au rythme des saisons. Pays des sports d'hiver par excellence, cette région ne s'est pas laissée prendre au piège de la haute conjoncture pour se développer en «Super- Station». Bien équipée, cependant, elle mise sur l'accueil, met tout en œuvre pour répondre à sa vocation de «Station familiale». Son expension raisonnable, réfléchie n'en limite d'ailleurs pas les prestations. Ici l'efficacité des équipements sportifs n'ont pas été réalisé au détriment des espaces libres.

On a su maintenir un environnement de qualité où chacun trouve du plaisir à séjourner.

peuvent profiter «d'un carrousel à ski». Il ne s'agit pas là d'un amusement ou d'une garderie d'enfants, mais d'une occasion pour eux de se familiariser et de s'habituer au «remonte-pente».

Pour les amateurs de «ski de fond» une piste de 10 km conduit de Charmey à Im Fang, située au revers, elle offre la possibilité de pratiquer ce sport dans les meilleures conditions. Rappelons qu'elle est éclairée sur 2 km. Au centre de Charmey une piste de 1km permet de s'entraîner ou de se détendre.

Charmey dispose également d'une piscine couverte et chauffée à 27 degrés. Les groupes, camps de ski etc. bénéficient de tarifs spéciaux, tout comme pour la Halle de sports.

Inauguré cet été, le sentier pédestre «Charmey-Crésuz», offre un but de promenade supplémentaire. Il est évidemment possible de suivre des cours ou de se perfectionner en suivant les leçons de l'Ecole suisse de ski.

Depuis cette année, l'abonnement de saison est valable pour Charmey et Bellegarde.

Charmey vous attend

Photos Pierre-François Bossy Equipement sportif

Afin d'améliorer le débit horaire, la télécabine des Dents Vertes, se voit modernisée et dotée de 15 cabines supplémentaires. Deux telesièges permettent un accès rapide aux champs de neige où trois téléskis répondent aux exigences des sportifs - deux se situent aux «Banderettes» la troisième à «Plan-Paccots».

Les Juniors ne sont pas oubliés, ils trouvent une remontée à leur taille au sommet et une seconde au bas de la station. Depuis l'année dernière les tout-petits

Capacité d'accueil

Si la région Charmey-Crésuz compte plus de 450 chalets, cette station offre à elle seule 1500 lits en chalets et appartements de vacances, plus de 100 lits d'hôtel et des colonies capables d'accueillir 500 personnes. Les Centres «Dent Verte» et

«Réformé» apportent des possibilités d'hébergement tant pour des groupes que des familles. L'achèvement de «l'Hôtel Cailler» prévue pour 1981 complétera judicieusement l'équipement de cette région.

Avec ou sans ski, Charmey vous attend!

Coup

de foudre

Retirée au fond de la Vallée de la Jogne au pied du «Jaunpass», Belle- garde est une station à découvrir. Si vous la comparez aux hauts lieux de ski, valaisan ou bernois, vous la qualifierez de «petite», mais allez-y et vous comprendrez que la dimension se situe ailleurs. En plus des installa¬

tions et prestations qu'elle peut vous offrir, elle a un cœur. Ses habitants logés dans des maisons qui s'étirent le long de la route ou s'aggrippent à flanc de coteau, vous séduiront. Ils vous attendent un peu par intérêt puisque le tourisme aide le village è vivre, mais avant tout pour une raison personnelle: ils sont heureux que vous choisissiez et aimiez leur région. Di¬

sons d'emblée qu'ils n'ont pas tort, car avec son cirque de montagnes en arrière plan, ses pentes couvertes de

Photo Union Fribourgeoise du Tourisme forêfs, ses sentiers qui conduisent à l'autre bout de la vallée ou vers les sommets, ses pistes bien aménagées tant pour le ski de piste que pour le ski de fond, Bellegarde vous promet de riches heures de détente et vous garantit un repos absolu si vous le souhaitez. Ici rien ne ressemble à un village de vacances, les vacances se

pour

Bellegarde passent parmi les indigènes. Modeste dans ses prix, cette station est prête à vous accueillir pour pratiquer vos sports favoris, mais vous héberge aussi pour vous permettre de résider à proximité de l'Oberland bernois.

Idéale pour les enfants elle leur offre de multiples possibilités d'exercices et de perfectionnement grâce à la structure de son terrain.

Textes Monique Pichonnaz

(10)

Du nouveau dans l'équipement de nos stations

Les Paccots sur Châ- tel-Saint-Denis

Cette station très prisée par les Vaudois compte déjà un certain nombre d'installations de re¬

montées mécaniques. Elle n'a pas fini de nous étonner puisqu'un nouveau téléski «Les Vérolly» a été aménagé pour la nouvelle saison. Longue de 1015 mètres, cette installation aura une capacité horaire de 825 personnes. Les Paccots dispose aussi de pistes éclairées le soir.

Semsales

La jeune station semsaloise a aménagé une nouvelle piste (noire) de 2,2 km, ce qui montre

bien l'ettort accompli par les responsables qui ont également prévu une piste balisée pour les skieurs de fond.

Mont-Gibloux

Centre nordique connu loin à la ronde, le Mont-Gibloux com¬

prend aujourd'hui plus de 50 km de pistes balisées pour le ski de fond, avec places de parc et départs à Marsens, Maules, So- rens, Villarsiviriaux, Villarlod et

Vuisternaz. A Sorens, deux kilo¬

mètres de pistes seront éclairés cet hiver.

Et le Moléson

Les installations de remontées mécaniques ont été remises à neuf, alors que le skilift des Joux a été modernisé. Sa capacité horaire sera de 1000 personnes au lieu de 600 auparavant. Préci¬

sons aussi qu'un demi-million a été consacré à la modernisation de l'équipement de la station.

Alpes

fribourgeoises

BULLETIN D'ENNEIGEMENT même le dimanche

Le Mont-Gibloux Hiver 1979/80

Manifestations

Di 6 janvier RANDONNEE SOUS CONDUITE AU GIBLOUX, rendez-vous 9 h.,

chalet les Prarys, Marsens fond Ve 11 janvier

(soir) DESCENTE AU FLAMBEAU alpin

Di 13 janvier CONCOURS DES ENFANTS alpin Sa 19 janvier CHALLENGE DU PRÉSIDENT DU GRAND

CONSEIL

(slalom géant ouvert à tous) alpin Di 20 janvier CONCOURS DU SKI-CLUB VILLARLOD alpin Di 27 janvier COURSE POPULAIRE DES PRARVS-

MARSENS fond

Di 3 février TROPHEE DU MONT-GIBLOUX fond Di 10 février CHALLENGE BUCHMANN/GALSTER

(course avec douves de tonneaux) Ski-acro par le Club de Ski- Acrobatique de Berne

A fixer CONCOURS INTER-CLUBS alpin

EN CAS DE MAUVAISES CONDITIONS D'ENNEIGEMENT, PRIÈRE DE COMPOSER LE No DE TÉL. 169 LE MATIN DE LA COURSE

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(11)

Le Mont-Gibloux

900 - 1200 m

Chaque hiver, le Mont-Gibloux apporte son lot de nouveautés. A l'image du sang qui circule dans le corps humain, le dynamisme ressenti cette dernière décennie au Mont-Gibloux est le reflet d'une activité efficace d'une poignée de personnes qui n'hésitent pas à prendre une partie de leur temps pour «faire quelque chose» pour la collectivité, ceci au-delà de tout cadre institutionnel. Parmi ces femmes et ces hommes se trouve la personne discrète de Bernard Ecoffey qui eu l'amabilité de répondre aux questions que lui a posées FRIBOURG-ILLUSTRE à l'intention des ses fidèles lecteurs.

F.l. A un moment où tout semble remis en question, en particulier où presque partout les mouvements dits de «protection de la nature»

gagnent du terrain, le Mont-Gi- bloux s'ouvre aux sports d'hiver, n'est-ce pas paradoxal?

B.E. Non, certainement pas. Le Mont- Gibloux est une région merveilleuse qui renferme des valeurs naturelles inestimables. Parcourez ses sentiers vagabonds 100 fois, la 100e fois vous aurez une première découverte.

F.l. Centre nordique connu loin à la ronde, le Mont-Gibloux a-t-il déjà acquis ses lettres de noblesse ou va-t-il les obtenir dans un proche avenir?

B.E. Le ski de fond semble devenir le sport prisé de demain. Nul doute que le Mont-Gibloux pourrait devenir dans ce domaine-là un atout pour la carte de visite touristique du canton de Fri bourg.

Le ski de fond, un merveilleux sport du Mont-Gibloux

F.l. Quelles sont les raisons qui ont motivé la création de la Commu¬

nauté romande pour le ski nor¬

dique?

B.E. Elles sont multiples. Pour n'en citer qu'une, je retiendrai la nécessité

F.l. Pouvez-vous nous dire deux mots sur la nouvelle organisation des pistes de fond au Mont-Gi¬

bloux?

B.E. Amorcée l'année dernière, une restructuration du Centre nordique du Gibloux a été réalisée cette année.

Le réseau des pistes comprend en gros 50 km que le skieur peut parcou¬

rir entièrement ou partiellement au gré de ses possibilités.

Le comité est composé de Jean Romanens, président, Marsens; J.¬

Marc Berset, vice-président, Villarsi- viriaux/Romont; Jean Tornare, se¬

crétaire-caissier, Sorens; et le soutien de Jean-Marie Carrel, Marsens, se¬

crétaire d'une autre organisation rela¬

tive au Mont-Gibloux.

Il serait souhaitable, plus tard, d'éten¬

dre le réseau du côté de NE (Avry- devant-Pont-Vuisternens-en-Ogoz).

Mais cela exige des travaux d'infra¬

structure.

F.l. Y a-t-il des cours de ski de fond au Mont-Gibloux?

B.E. Oui, il y a l'Ecole Suisse de Ski de fond que dirige Jean Romanens à Marsens. (029 5 19 61)

F.l. Quelles sont les possibilités de s'adonner à d'autres disciplines que le ski de fond?

B.E. Le ski en famille ou en groupe avec combinaison, les uns ski de fond, les autres ski alpin. On trouve des installations de remontées méca¬

niques à Vuisternens-en-Ogoz et Vil- larlod.

Challenge «Douves de tonneaux», au premier plan, M. Félix Galster, initiateur F.l. Récemment s'est créée la

Communauté romande pour le ski nordique (CRSN), dont le Mont- Gibloux est membre; que pouvez- vous nous dire de cette organisa¬

tion?

B.E. La CRSN est une association des centres de ski de fond et de randon¬

née des cantons romands. Il existe une organisation parallèle Outre-Sa- rine et en voie de création au Tessin.

La France voisine et la CRSN ont passé des accords.

Un concept d'activités a été établi. Le comité est composé d'un représen¬

tant par canton.

d'établir un dialogue entre 3 types de centres nordique:

- les grandes stations pouvant comp¬

ter sur l'appui des taxes de séjour et l'apport financier des commerçants et restaurateurs (exemple: l'Engadine) - Les centres bénéficiant de subven¬

tions des pouvoirs publics (exemple:

le canton de Neuchâtel)

- les centres que l'on pourrait qualifier de marginaux puisqu'ils n'ont la chance ni des premiers ni celle des seconds (un exemple parmi d'autres:

le Mont-Gibloux)

Inutile de préciser que la qualité des prestations ne peut pas être de même niveau dans ces 3 cas.

F.l. Bernard Ecoffey, en conclusion, que peut-on espérer du Mont- Gibloux et êtes-vous optimiste pour l'avenir de cette région?

B.E. Longtemps isolée du monde par de mauvaises voies de communica¬

tions, découpée politiquement en trois districts et en de nombreuses communes, la région du Mont-Gi¬

bloux ne pouvait devenir que margi¬

nale. Est-ce sa chance? Je l'espère.

Une nouvelle donnée est l'autoroute qui ne sera pas sans conséquences socio-économiques. Le bilan social sera-t-il positif ou négatif? Le futur est certes quelque chose d'incertain, mais c'est un élément que nous pouvons façonner et influencer.

Ce qui importe maintenant déjà, c'est que toutes réalisations, quelles soient d'initiative privée ou de collectivités privées ou publiques, soient conçues dans le respect de l'unité et de l'entité géographique que constitue le Mont- Gibloux.

Du nouveau dans les stations

(suite de la page 10) La Berra

Comme déjà signalé dans une précédente édition, une nouvelle installation de remontée méca¬

nique a été installé au lieu dit «La Gormandaz», laquelle transpor¬

tera quelques 800 personnes à l'heure jusqu'au sommet de La Berra. Coût de cette réalisation:

700 000 francs.

Charmey - Les Dents Vertes

La télécabine Charmey - Vounetz a été entièrement modernisée, le câble de 6500 mètres a été changé et sa capacité horaire a été augmenté de cinquante pour cent. Cette installation com¬

prend quinze cabines supplé¬

mentaires, ce qui permettra de transporter 330 personnes à l'heure. D'autre part, un carrou¬

sel à ski sera à disposition des enfants, lesquels pourront béné¬

ficier des cours donnés par des moniteurs.

fc.

I"

Etes-vous déjà allé aux Paccots sur Châtel-St-Denis?

A Bellegarde

Cette station s'est équipée d'un nouveau téléski (Fussmatte) d'une longueur de 1150 mètres, avec piste en partie éclairée le soir. Nous savons également qu'un montant de deux millions est destiné à la construction d'une maison pour colonies de vacances pouvant abriter 140 lits.

Planfayon, Plasselb et Lac Noir

Des pistes éclairées le soir.

(12)

Ce reportage sur la laiterie de La Tour-de-Trême a pu être réalisé grâce à l'appui financier des entreprises figurant sur cette page et que nous recommandons vivement à nos lecteurs.

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A retourner à «Fribourg-lllustré», 35, route de la GISne 1700 Fribourg.

(13)

Un chalet plus beau qu'avant

pour la société de laiterie de la Tour-de-Trême

M. et Mme Edmond Richoz, nouveaux exploitants

Le bâtiment te! qu'il se présente aujourd'hui

Dans un village qui compte encore vingt-deux producteurs, la société de laiterie de La Tour-de-Tréme se devait de réaliser quelque chose de concret pour la réception et le traitement du lait, la vente des produits et en ce qui concerne l'habitat de M. et Mme Edmond Richoz, un jeune couple qui exploite ce commerce depuis le 1er novem¬

bre.

Une évolution favorable

Acquis par la société en 1968, le bâtiment abritait, jusqu'à cette année, un local de coulage et un magasin.

Avec l'arrivée d'un jeune laitier, la construction d'un appartement au- dessus du commerce s'est avéré

— *3

■. s. . ' ii,*

Quatre membres du comité avec, à gauche, M. et Mme Edmond Richoz, exploitants de ce commerce

nécessaire. Cette réalisation, dont le coût s'est élevé à 180 000 francs, a nettement amélioré l'esthétique de cet immeuble situé au centre de la localité. Elle a fait l'objet d'une mani¬

festation très sympathique organisée par le comité de la société formé de MM. Albert Dupasquier, président;

Alfred Wehren, vice-président; Jean Clément, secrétaire; Roger Uldry, caissier; Jean et Gilbert Dupas¬

quier, membres. Au cours de celle-ci, plusieurs personnalités ont pris la parole pour féliciter les producteurs de La Tour pour l'effort accompli dans l'amélioration de la qualité du lait et les bonnes relations entretenues avec leurs partenaires. Ce sont MM. Henri Morand, syndic; Charles Brasey, gérant de la Fédération laitière «Zone de la montagne»; Jean Morand, directeur de Guigoz, qui s'est exprimé au nom de la Nestlé; Bernard Nideg- ger, architecte; et Jean Clément, secrétaire, qui a présenté un bref historique de la société. Tout cela embelli par les chansons de Bernard Romanens, soliste de la Fête des Vignerons 1977.

De l'exposé de M. Albert Dupasquier, président, nous avons retenu que la production annuelle de lait autorisée est de 1,7 millions de kilos, que la vente locale représente 120 000 litres par année, que le solde est vendu à la Nestlé, que huit producteurs livrent leur lait au local de coulage des Granges, placé sous la responsabilité de Mme Danielle Pittet, alors que la production de quatorze agriculteurs est livrée au chalet construit plus beau qu'avant!

Les paysans de La Tour-de-Trême ont la satisfaction d'être utile non seule¬

ment à leur village mais au pays de Fribourg, pour lequel ils contribuent au ravitaillement en lait.

(Texte et photos G. Bd)

Une médaille

Bene Merenti à Font

Chantre du chœur mixte paroissial de Font-Châbles durant 46 ans, M. Joseph Chanez a reçu la médaille papale Bene Merenti des mains du curé-doyen Firmin Seydoux au cours d'une fort belle cérémonie religieuse. Dirigé par M. Claude Brasey et présidé par Mme Antoinette Gander, ce choeur mixte broyard a en outre, le même jour, fêté ses dix ans d'existence. Jusqu'en 1969 en effet, seuls les hommes étaient admis dans la cécilienne.

Notre photo: le doyen Seydoux et M. Chanez.

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Cntture et littérature

Rencontre avec

Jacques Cesa

Tendresse et violence... douleur et passion... impossible de définir les tableaux de Jacques Cesa dans un schéma type. Puisées au cœur de la vie, ses œuvres respirent cette atmosphère humaine remplie de hauts et de bas, colorée ou terne, où le drame se mêle au lyrisme.

Est-il titre plus évocateur pour son exposition que «Lyrico-Drama- tique»? Dès le premier abord, pein¬

tures et dessins vous saisissent, vous parlent. Emotion naïve due à

un sentimentalisme de mauvais goût? Nonl Elle dépend surtout du réalisme dégagé par cette fresque, en «Cent tableau», où les sujets ne sont que prétextes et nous ren¬

voient à la vie quotidienne. Austé¬

rité de la mine de plomb, chaleur des couleurs, interrogation muette d'un regard d'enfant, déborde¬

ments amoureux, scènes grandio¬

ses et théâtrales des acteurs...

Cesa offre à la postérité une page d'histoire: notre vrai visagel

Pour cerner cette vie intime, l'ar¬

tiste décide un jour de renouer avec ses racines. Il part pour Cevarolo et s'installe plusieurs mois pour croquer le quotidien de ses habitants. Respectueux, il ne demande pas aux personnes ren¬

contrées de «poser», il saisit l'hu¬

main dans son contexte habituel, puis travaille l'idée en atelier, donne une âme â la plus banale des scènes.

Pour un Italien, l'exil n'est jamais total. Relié â son pays par la musique, il s'inspire de l'opéra pour lequel il se passionne:

«Au-delà de l'exploit d'un Verdi provoquant le charme que l'His¬

toire enregistre, Cesa ressent la puissance du mythe: la femme, éternellement sacrifiée à l'exigence du prêtre, du souverain, de la famille: Carmen poignardée, But¬

terfly abandonnée, Violette expi¬

rante»...

Sentiments que son pinceau trans¬

met avec impétuosité.

Très attaché à la famille, il y puise la plupart de ses sujets. Ses enfants y tiennent une place im¬

portante. Pour lui: «Une famille représente des individus qui se donnent rendez-vous dans un lieu déterminé. La vie doit s'organiser à partir de chaque personne, avec ce que cela comporte de conflits, de tristesses, de bonheur. La famille est un endroit où les conflits peuvent éclater, où chacun peut rester lui-même, sans masque.

J'aime travailler à la maison. Ima¬

ginez que pour la plupart des

couples, pendant 20 ou 30 ans, l'épouse n'a jamais passé une heure dans le lieu de travail de son conjoint... Comment voulez-vous qu'ils se comprennent? Il faudrait retrouver l'idée du couple». Si vous lui demandez comment se situe un artiste dans le canton de Fribourg en 1979, il vous répondra: «Un individu solitaire, qui a de la peine à être reçu comme un artiste, c'est-à-dire un homme qui peut mettre à disposition des habitants d'une ville, un métier, des outils. La société n'a pas encore compris ce que peut-être un peintre, un poète, un musicien, dans la cité! Notre situation est ambiguë, ne nous permet pas de prendre notre place

véritable.»

Une exposition â visiter au Musée gruyérien de Bulle jusqu'au 13 janvier. N'hésitez pas à rencontrer l'artiste qui se tient à disposition du public.

Pour Noël

Un poème écrit par Roland Sanson alors qu'il avait 14 ans, une façon de voir Noël â l'âge de l'adolescence.

«NOËL»

Ni joie humaine, ni gaieté Oh, quel jour de fête sans fin Et sans famille, rien, personne, La nuit se lève sur la terre, Son manteau drape les clochers;

Ordinairement tout s'éteint Inégalement, puis, personne.

Xylophones, flûtes de terre Animent la nuit étoilée, Nuit glacée, ornée de sapins.

Tout-â-coup, là-bas, minuit sonne Et, partout «Noël» sur la terre.

Déjà, tout le monde s'égaie Et mon âme ravie, sans fin Unit son chant à ce qu'entonnent Xylophones et flûtes de terre.

Page réalisée

par Monique Pichonnaz

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Marie-Thérèse Torche

Une passion pour le passé fribourgeois

Fribourg compte plusieurs anciens châteaux ballivaux, de riches maisons patriciennes. Derrière leurs murs, se cachent d'innombrables trésors: objets d'art, mobilier, vaisselle...

Parmi eux, se trouvent les poêles en céramique dont on parle moins. Séduite par le passé fribourgeois, Marie-Thérèse Torche leur a consacré sa thèse de doctorat. Ce travail de pionnier effectué, pourquoi laisser dormir dans un tiroir le fruit de recherches considérables? Elle décide donc de publier ses travaux dans une édition richement illustrée, agréable à lire et surtout de grand intérêt. Conduire une telle entreprise représente une aventure qu'elle a bien voulu partager avec nous.

F.l. D'origine Valaisanne, quelles sont vos attaches fribourgeoises Marie-Thérèse Torche?

M.T. Originaire de Montana, j'ai suivi mes classes en Valais, puis j'ai ter¬

miné mes études à l'université de Fribourg. Historienne de l'art, j'ai travaillé comme assistante conserva¬

teur au musée de l'Ariana à Genève.

Ensuite, je me suis mariée et établie à Fribourg où je vis avec ma famille.

Cette ville, me passionne, j'y suis très attachée.

F.l. Pourquoi un tel intérêt pour les poêles en céramique d'origine fri¬

bourgeois»?

M.T. Je m'intéresse particulièrement aux objets et aux métiers anciens.

Souvent on s'arrête à la grande architecture et oublie que les métiers

les plus humbles, comme celui de potier, contribue à l'embellissement et au confort d'un immeuble. Un édifice n'est pas fait uniquement de ses murs.

F.l. Vous avez réalisé un travail de pionnier dans ce domaine, quelle méthode suiviez-vous pour vos re¬

cherches?

M.T. Je me suis d'abord intéressée aux poêles qui existent encore en nombre élevé dans la ville et le canton afin de dresser un inventaire appro¬

fondi, j'ai visité toutes les demeures susceptibles de renfermer un poêle en céramique. J'ai dû exclure les maisons villageoises et les fermes. Ces recher¬

ches «sur le terrain» alliées aux con¬

sultations approfondies d'archives m'ont permis de reconstituer non

seulement l'histoire des poêles auxquels on attribue une origine fri- bourgeoise, mais de découvrir «la petite histoire» locale de l'époque.

F.l. Habituellement écrite en ter¬

mes académiques une thèse peut-elle être publiée telle quelle lorsqu'il s'agit d'un ouvrage comme le vôtre?

M.T. Non, le lecteur trouverait le texte ennuyeux et n'aurait aucune envie de lire. J'ai donc réécrit certains chapi¬

tres et cherché une illustration de qualité.

F.l. Quelles sont les grandes lignes de votre livre?

M.T. Dans une première partie, j'expose l'histoire de la poêlerie fri- bourgeoise, son organisation et ses relations avec le gouvernement.

J'analyse les modèles graphiques. La deuxième partie est basée sur l'ana¬

lyse des poêles concernés, une atten¬

tion particulière est accordée au dé¬

veloppement iconographique et orne¬

mental. La troisième partie comprend un catalogue du matériel conservé et un lexique des potiers et poêliers, fribourgeois du XVIIIe siècle et une bibliographie. Si mes recherches re¬

montent jusqu'au XVe siècle, je me suis longuement arrêtée sur le XVIIIe siècle, car le matériel est encore abondant et bien entretenu. Une grande partie de l'ouvrage se veut le reflet d'un métier artisanal autrefois florissant, pratiquement disparu au¬

jourd'hui.

F.l. Editer un ouvrage de cette qualité coûte cher, avez-vous reçu quelques appuis financiers?

M.T. J'ai eu la chance de bénéficier

Poêles

en céramique

Marie-Thérèse Torche-Julmy Photos Noël Aeby

Editions Fragnière, Fribourg

d'un appui considérable de la part de Ciba-photochimie. Cette firme a mis son photographe, M. Noël Aeby, à ma disposition et a pris tout le côté photographie à sa charge. Cette aide a permis la réalisation d'un ouvrage de grande qualité.

F.l. Que retirez-vous de cette aven¬

ture?

M.T. Si le travail d'archives peut être long et fastidieux, il m'a plongé dans l'époque. II me semblait vivre ce temps. Il m'en a donné une vision tout à fait différente que celle découverte habituellement au travers des grands événements historiques. Cette pério¬

de est une occasion de rencontres enrichissantes. J'ai appris à connaître la vie d'une imprimerie, avec laquelle j'ai entretenu d'excellentes relations et qui a tout mis en œuvre pour me satisfaire.

F.l. Que souhaitez-vous apporter avec cette ouvrage?

M.T. J'espère qu'il aidera à mieux connaître un métier artisanal souvent négligé, qu'il suscite un intérêt du public pour les richesses du passé et révélera une partie moins connue du patrimoine fribourgeois.

M. PZ.

ti. i Poêles fribourgeois k T

■" ) en céramique : *

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(16)

UN COIN QUI MERITE D'ETRE CONNU...

L'auberge

de l'Abbaye de Hauterive à Chavannes-sous-Romont

Cet établissement, situé dans la banlieue de Romont, au bord de la route de détournement passant au pied de la ville, en direction de Mézières-Bulle, a pris un renouveau extraordinaire depuis l'arrivée, il y a 2 ans, de celui que l'on appelle «L'Ermite des Chavannes», tombé des montagnes valaisannes avec ses chiens polaires. Il possède notamment «Inouk de la Baie de Disko», qui est avec «Taboul de la Baie de Disko» (en France), l'un des deux seuls, Groenlandais à poils longs, que nous connaissons sur le continent européen. Malheureusement, la compagne «d'Inouk», la chienne «Kaniks» a été empoisonnée par des individus que l'on a pas réussi à identifier.

L'Auberge, datant de 1611, qui a été la propriété de l'Abbaye de Hauterive et habitée au 17e siècle par des moines Cisterciens, recevait les Pré¬

lats Pontificaux en tournée de Béné¬

diction (Bénichon). Une très belle peinture, réalisée au mois de mai 1979, par le jeune et talentueux artiste fribourgeois Francis Oberson, de Riaz, rappelle cet événement.

L'établissement est bien tenu, propre et surtout accueillant. On se sent chez soi, en famille. Les jeunes s'y donnent rendez-vous et ils sont de plus en plus nombreux depuis qu'ils peuvent écou¬

ter tranquillement leurs disques pré¬

férés à «DISC-HAUTERIVE». C'est un établissement assez anti-conformiste et disons-le un peu marginal. On y trouve des artistes peintres, des mu¬

siciens, des poètes (le patron a écrit plus de 200 poèmes et chansons et a été un ami personnel du regretté Jacques Brel); des cheveux longs, des cheveux courts, des barbus, des voyageurs de tous pays mais aussi des enfants de 7 à 77 ans, comme dirait Hergé, sans oublier le doyen du village que nous appelons «Papa Louis» et qui porte ses 80 ans avec

Au café, une peinture murale de Francis Oberson

une verdeur extraordinaire; il est en¬

core considéré comme le meilleur valseur du village.

L'établissement est encore chauffé au bois; on y trouve du miel pur, du pain artisanal. Il y a peu de temps encore le

«Moût» coulait à flots en sortant d'un joli petit tonneau comme en Valais.

Vous y trouverez aussi des peintures sur toiles d'Antonio Bruni, des objets artistiques, tels que marquetterie, si¬

gné Lucien Insaghi et des cartes postales venant du monde entier que le patron a collé en indiquant «Nos amis pensant à nous».

Nous devons ajouter è cette présen¬

tation l'excellente entente et la colla¬

boration régnant entre les trois auber¬

ges de Chavannes-sous-Romont.

L'Auberge de l'Ange (chez Tata);

l'Auberge de l'Aigle (chez Marie et l'Auberge de l'Abbaye de Hauterive (chez l'Ermite). «Radio Cavale» avec Frank Musy a déniché un jour du dernier été «L'Auberge de l'Abbaye de Hauterive»; il y a fait une émission qui fut formidable en présence de nom¬

breux amis de la Radio romande.

Il faut aussi signaler que cet établisse¬

ment, relais apprécié par de nombreux automobilistes allant de Fribourg à Lausanne, accueille de temps en temps, l'excellente formation des

«Harlem Blues Group», de Moudon.

Bientôt un jardin d'enfants sera amé¬

nagé pour que tous les gosses puis¬

sent s'y ébattre sans risques.

En résumé, si vous avez une minute, non pas à perdre, mais à gagner dans votre vie, passez è l'Auberge de Hauterive à Chavannes-sous-Romont.

(L.M.)

A L'AUBERGE DE L'ABBAYE DE HAUTERIVE

(Chavannes-sous-Romont)

Quelque chose de BIEN

L'ERMITE vous y attend

Tél. 037/52 22 83

(17)

En buvant,

tisb trois décisJ.

Un café fait plaisir que si vous avez été conseillé judicieusement par une com¬

merçante qui s'y connaît!

Un arbitre de football vient consulter une voyante:

- C'est terrible, je me réveille en sursaut la nuit après avoir fait d'horri¬

bles cauchemars... je suis affreuse¬

ment complexé... Le prochain match que je dois arbitrer se déroulera dimanche prochain... J'ai peur d'être encore chahuté.

La voyante regarde dans sa boule de cristal et dit au monsieur:

- Je vous vois, sur une immense pelouse verte... Vous courez de droite à gauche, et derrière vous, j'aperçois une foule énorme qui vous poursuit...

A ce moment, l'arbitre, tout pâle interroge:

- Est-ce que j'ai beaucoup d'avance?

Un député fait la morale à son fils.

- A dix ans, dit-il, j'aurais eu honte de mentir comme ça.

L'enfant questionne, hypocritement:

- Et à quel âge as-tu cessé d'avoir honte?

Dans les vestiaires du stade où vient de se dérouler un grand match de football, une jeune fille se relève péniblement après avoir été successi¬

vement violée par les onze joueurs d'une des deux équipes.

Un policier l'interroge:

- Qu'avez-vous à déclarer?

- J'aurais dû suivre ma première idée, répond-elle, avec un sourire épanoui:

encourager une équipe de rugby.

Les quatre mouches

Un jour d'été, quatre voyageurs étaient assis à la table d'un restau¬

rant, ayant chacun une assiette de soupe devant eux. Il faisait chaud.

Quatre mouches entrèrent par la fe¬

nêtre, voltigèrent dans la buée du potage et tombèrent chacune dans une assiette. Le premier voyageur en voyant la mouche dans sa soupe, se leva d'un air digne et prit son cha¬

peau. Silencieux et hautain, il sortit du restaurant. Il était anglais. Quand le second vit la mouche dans son po¬

tage, il appela le garçon et l'insulta bruyamment, puis il prit son chapeau et sortit en traitant le local de «sâle boîte». Il était français. Quant au troisième il enleva la mouche, mangea sa soupe et lécha la cuillière. Il était allemand. Le quatrième sans s'occu¬

per de rien, mangea la soupe, y compris la mouche. C'était un russe.

Confusion

- Alors, père Louis, le docteur a sauvé votre femme?

- Ohl y m'a demandé assez cher pour çal la prochaine fois je m'adresserai à un oculistel Y parait que ces gens-lè soignent à l'oeil!

La nuit du trente et un au premier, tous les Fribourgeois seront dans la joie, comme cette jeune Mauricienne portant le «capet» d'armailli

LA VOIX DU CITOYEN MECONTENT

Le temps passe et nous consta¬

tons que rien n'a changé dans la démocratie suisse, pas plus en Suisse alémanique ou au Tessin qu'en Suisse romande. Par con¬

tre, nous sommes convaincus que l'homme d'aujourd'hui a be¬

soin de croire en quelque chose.

Nous n'allons, bien entendu, pas nous étendre sur la question de son milieu, de son éducation et de son caractère, car H y aurait beaucoup trop à dire. Notre but est de s'accrocher à une idée ou à une raison de vivre. Il faut que le Suisse de l'an 2000 comprenne qu'il n'est pas seul sur la terre et que sa force vient de l'intelli-

Si le

Suisse allemand n'existait pas...

gence, c'est-à-dire d'une faculté dont il n'est pas le maître et sans laquelle H ne serait rien.

Bon nombre de pays voisins ont toujours critiqué la Suisse ou les Suisses aux bras noueux. Dites- nous si quelqu'un a demandé au Suisse romand d'être plus gentil avec le Suisse allemand ou le Tessinois? Dressé sur ses ergots, le Suisse allemand a-t-il fait un pas ou un geste pour s'approcher du Romand? Personne ne nous contredira si nous nous permet¬

tons de dire que le Suisse alle¬

mand est de nature un peu froide et qu'en aucun cas il ne se laissera dominer par un Suisse romand, qui, pourtant, fait tout ce qui est en son pouvoir pour maintenir de saines relations avec la Suisse alémanique. Tout

le monde n'a pas la chance d'avoir un palais fédéral sur son territoireI Est-il un seul habitant des cantons de Vaud, Genève, Neuchâtel, Valais et Fribourg, qui ait jamais fait l'effort de penser à ce que serait notre pays si le Suisse allemand n'existait pas?

Probablement, qu'il faudrait l'in¬

venter...

Il suffit d'aller dans des assem¬

blées ou des manifestations groupant les uns et les autres pour être autorisé à faire la comparaison. Le Romand est volontiers porté à traiter à la légère ce que son Confédéré juge important. Alors que le premier trouve toujours matière à plaisan¬

ter dans tout et qu'il ne devient attentif qu'au moment où son propre intérêt est en jeu, le second apporte son sérieux dans chaque discussion, avec une vo¬

lonté farouche d'aller au fond du problème. Ce qui nous fait dire que les qualités et les défauts des uns et des autres se complètent parfaitement. Ce qui est vrai pour une assemblée l'est aussi à un échelon supérieur. Le Romand, pris en tant que Vaudois, Gene¬

vois, Neuchâtelois, Valaisan ou Fribourgeois, est très particula- riste, et souvent aveuglé par ce qui se fait chez lui. Et si la Suisse n'était composée que de Romands, elle serait probable¬

ment divisée. L'apport aléma¬

nique, avec son esprit civique, son sens du devoir, sa discipline, donne à ce que l'on appelle le fédéralisme, plus de poids et de consistance. Si le Romand a un sens de l'accueil plus flatteur, le Suisse allemand semble plus réaliste.

Nous le disons dans ce billet, non pour flatter le Romand, ni pour tancer le Suisse allemand, mais simplement pour remettre l'égli¬

se au milieu du village, car, depuis quelques années, nous avons trop tendance à laisser s'écarter la vérité /

Le rat des champs

(18)

Pour un week-end en pleine nature

A l'AUBERGE

de l'ETOILE

— Relais routier

— Fermé le lundi 1681 PRÉVONLOUP

Pour votre réveillon le 31 décembre, la patronne vous propose son menu:

* Pâté à l'armagnac *

* Consommé au Porto *

* Filet mignon aux morilles *

* Bouchons de Champagne *

* Calendrier maison *

* Cafés - Liqueurs *

Cotillons - Musique - Danse avec le duo «Les Muguets»

Fr. 35.— par personne, sous réservation Famille OGAY-BUCHS

1681 Prévonloup Tél. 037/52 14 02

— Restauration chaude jusqu'à la fermeture

— Nos matches de cartes se poursuivent tous les mois jusqu'au printemps

Les mordus des cartes sont toujours les bienvenus, le patron et la patronne se feront un plaisir de tapper le carton avec vous

— Fermé le lundi

— Vacances annuelles du 1er au 15 janvier 1980

Buffet de la Gare 1680 Romont

M. Deschenaux Tél. 037 / 52 23 47

\ MENU DU 25 DÉCEMBRE 1979 Consommé double au Sherry

• • • Feuilleté de riz et de rognons de veau

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Dinde farcie aux marrons Pommes Olivette Bouquetière de légumes

Salade de saison

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Joyeux Noël -

Bonne Année

MENU DE RÉVEILLON Filet de truite fumée

Mousse au raifort

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Tortue claire en tasse Paillettes dorées

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Caille farcie Au vinaigre de Xérès

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Escalope de saumon frais au poivre rose

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Sorbet au Champagne

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Train de côte de bœuf au four Pommes noisette Bouquetière de légumes

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Surprise de St-Sylvestre

LE SPÉCIALISTE DE LA COUPE

Gruyère vieux d'alpage (18 mois) affinés dans nos caves

Vacherin à fondue coupé dans la meule devant le

client

Références

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