Samedi 8 Janvier 1916 Bureai'x: Rue de la Serre, 58

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Trente-unième Année. — N°,2 Prix du numéro : 10 centimes

Samedi 8 Janvier 1916 Bureai'x: Rue de la Serre, 58

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ABONNEMENTS

On an Six mois

Suisse . . . . Fr..6.— Fr. 3.—

Union, postale » 12.— > 61 Compte de Chèques postaux I V b 4 2 6

: ^

Paraissant le Mercredi et le Samedi à La Ghaai-de-Fenäs On s'abonne à tous les bureaux de. poste

ANNONCES : •;=•

suisses 20 ct., offres et demandes de places 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes là ligne

Les annonces se paient d'avance ' . Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et'des Syndicats professionnels

Les C o n s u l a t s . s u i s s e s à- l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t le j o u r n a l

Bureau des annonces : Soc. an. Suisse de, publicité, Haasenstein & Vogler, 22, rue Leopold Robert, La Chaux-de-Fonds et succursales en Suisse et à l'étranger.

Encore la question des décolletages spéciaux

Nous avons reçu dé l'un de n o s a b o n - nés d ' A u t r i c h e , une l e t t r e - d o n t voici la traduction :

Monsieur le" Rédacteur,

L'activité de certains fabricants des pays neutres, dans la fabrication 'des munitions, a déjà provoqué de nombreuses correspondan- ces et ar.ticles.de journaux et les commerçants d'Autriche-Hongrie et aussi d'Allemagne, ont pris des mesures à ce propos, contre certains de leurs1 fournisseurs. Pour parler de l'horlo- gerie, o n a toujours envisagé que tous les fa- bricants de montres suisses ne travaillaient pas. à cette fourniture et même, que c'était le petit nombre. Mais vous lirez dans le n° du ler'décembre *915 de \a.Detttsch-Oesterr. Utir- machér-Zëitang, que le' représentant dél'unei de vos grandes fabriques prétend que tous les fabricants suisses produisent dés' munitions ce qui cause: ici, plus^que, de la surprise e t a déjà provoqué d'énergiques protestàtibhs de maisons suisses d'exportation dlhorlqgerie. Je vous, adresse lé j o u r n a l ' e t vous'prie de repro- duire l'article, enirivitant les fabricants à sui- vre le conseil de l a Detitsch -Oesterr. Uhr- mâcher'Zeitung, et de faire une déclaration qui tranquillise leurs clientèle.

J e compté sur votre loyauté et sur votre im- partialité pour-qu'on voie clair dans ce cas, chacun devant avoir lé courage de ses opinions et d e ses actes et nous,1 le droit ;dè. savoir avec qui nous traitons des affaires d'horlogerie en Suisse.

Avec-haute, considération,

X.

VoicLla.!CQnçlusian..de..l!arucle.dont il

-i^i_iExtrait- déla'Deatsbh-Oesterr.

•Vhtmabker-^etttthg (1er d é c 1915). -i—- Nous devons d'abord faire remarquer qu'il nous est venu beaucoup de lettres pareilles de*

nos collègues et ^ùé tûtttès.sont identiques dans le texte'. ;Nö£s' nous dispensons, pour être bref, 'd'èïttrerJdansles détaïis>dela lettre com- plète-et ne faisons suivre que le, .second et le quatrième alinéa : ;'.. ' ' ' . . " ' *. .

«Notre fabrique n'est pas la seule, mais toutes les fabriques', en proportion de leurs installations mécaniques, s'occupent de la fa- brication de.) l'article, en question et c'est pré- cisément notre fabriqoie.-qui v participe pour la<piu»ipétitéi partie.

a Si vous admettez devoir rompnepou-r.oela;

les : relations 'Commerciales aveci nous, -aaoùft croyons de voir vous couse i lie r «le ae; pas= être :

trop prompt car dans ce cas1, vous devriez rom- pre avec tous les fournisseurs de montres suis- ses, car comme le soussigné à pu le constater personnellement à l'occasion de son récent voyage en Suisse, il n'y apas-de montre suis- se qui n e provienne d'une fabrique où sont fa- briqués, dans dés proportions plus ou moins fortes, directement ou indirectement, les arti- cles'en question.

G" des montres Zénith G. m. h. H.

î . :. Kurt Petzöld». ^ ^

, Nous voyons dans la première partie que la maison Zénith ne, nie-pas, du tout et pour en- core s'excuser,"SCyUs.e tous fcs. fabricants dirwr- logerie.de la Suisse, de fabriquer ces articles, ce qui ne fait qu? aggraver encore l'excitation.

Nous osons espérer déjà aujourd'hui que les fabricants d'horlogerie non intéressés», pour tranquilliser- leurs clients,- ne laisseront pas Sans réponse la Zénith.

T.Pea-apcès réception de cette-lettre e t ' d u j o u r n a l - qu'elle -accompagnait, n o u s arri- yftit.uné lettre d'un fabricant d'horlogerie, c o n n u p o u r traiter d ' i m p o r t a n t e s affaires en. Autriche-Hongrie et qui, se plaçant au même fipoidtWlde v u e , d e m a n d a i t instam- m e n t q u e cette affaire fut tirée an clair.

'Sa lettre écrite s u r un t o n plutôt vif — ce iqui n o u s engage à ne pas la publier — se

termine par le passage suivant :

« Si la fabrique en question et d'autres en- core, jugent à propos dé faire de la munition, ic'ést leur droit, et leur responsabilité est sèùlé

;engagée; mais les fabricants qui n'ont jamais :fàit'et qui ne'feront jamais'de munitions, par suite de décision réfléchie, ont le droit de jprotestér quand on les met en causé d'une 'façon absolument, abusive et dans'le but de' idéplacer les responsabilités.

« Dans un moment comme celui que nous tra- v e r s o n s , chacun doit accepter à l'avance la isuite de ses agissements et les conséquences jqu'îls'peuvent entraîner. Un examen objectif jdehv situation conduira certainement les fa-

bricants indirectement lésés à organiser une

^protestation collective, comme le leur con- iseule le journal cité. »

*

• * • • • » "

Disons ; q u e-c e n'est pas* selon toutes probabilités nous le s u p p o s o n s du moins, la maison incriminée q u i a f a i t paraître cette ingénieuse explication, mais qu'il s'agit d'un acte que n o u s n e c r o y o n s pas i n s p i r é , de son r e p r é s e n t a n t en Autriche. I I . a u r a

;cru se tirer d'affaire en généralisant, ce , qui V e u le double i n c o n v é n i e n t de n e pas

t r o u v e r créance et de m e t t r e en cause, sans, en n o m m e r il est vrai, la foule des f a b r i c cants g r a n d s et petits qui, selon la décla- ration de n o t r e c o r r e s p o n d a n t fabricant d'horlogerie, n ' o n t jamais fait et ne feront jamais de m u n i t i o n s .

Dans cette délicate question, on a beau- coup parlé et voulu préciser, et les éxpli-;

cations fournies d a n s le. but de m a s q u e r certaines s i t u a t i o n s , ont p r o d u i t l'effet contraire de celui désiré,. ,;ToiUt se .sait,:

parce-tjtie- n-os maisons d'horlogerie sont sous une surveillance c o n s t a n t e ' é t ' l é ^ i h s - ' criptions au registre du c o m m e r c e ; révè- l e n t parfois, précisément: ce qu'on vou-^

lait cacher: '• : : ' '•

Laissons les c h o s e s ' s u i v r e leur cours et restons d a n s le vrai. E t surtout, n'agis- sons pas de façon à r e n d r e nécessaires,

•des p r o t e s t a t i o n s isolées, encore m o i n s , des déclarations collectives, d o n t le résul- tat le plus certain serait de diviser nos^

fabricants en deux camps hostiles.

:O n est, d e p u i s la guerre, nierveij'-'iise- ment renseigné à i é l r a n g e r sur I« s (iiust.s;

de Suisse et les dénégations intéressées, c o m m e les explications d'exactitude dou- teuse sont sans portée.

/ I l n o u s est très désagréable d'avoir à parler de cette affaire, et n o u s espérons S a v o i r pas à y revenir. D'autres déclara-;

t i o n s n o u s sont v e n u e s , mais; n o u s - n e ju- g e o n s pas utile de lés publier.

Envois de marchandises en Angleterre ' - Cette questionadëjà1 soulevé bien des dis- cussions mais ne paraît pas encore avoir trou- vé son entère solution. Nous croyons être uti- les à nos sociétaires en particulier et aux*fa-' bricants en général, en leur communiquant les . faits suivants et invitant les intéressés à* nous indiquer leur adresse, afin qu'une réclamation collective puisse être adressée aux.instances qui nous paraissent avoir assumé la responsa- bilité des envois faits en Angleterre. .

• — Les colis cônsignés'aux'burea'tix-des pos- tes fédérales sont remis p a r l e s postes fédéra-' les.aux «Messageries anglo-suisses»-à Bale,- ensuite d'une convention passée entre cette Compagnie et notre Administration postale..

Les Messageries forment des « Caisses Om-- nibus » qui se composent de tous les envois qu'il reçoivent des postes suisses .• Ces • dites

-

8 L A F É D É R A T I O N H O R L O G Ê R E SUISSE Caisses omnibus peuvent donc contenir des

marchandises diverses, et si parmi celles-ci il s'en trouve qui soient mal ou faussement déclarées, tout le panier Omnibus court un certain risque.

Dans des envois faits en juillet dernier, il e9t arrivé que des fabricants ayant leur envoi bien en règle, ont eu la malheureuse chance de les avoir dans la Caisse Omnibus en com- pagnie d'envois d'autres fabricants d'horloge- rie, mal ou faussement déclarés. La douane de Londres a confisqué le tout, et malgré les nombreuses réclamations des fabricants ayant leur envoi en règle, il ne leur est pas possible d'en obtenir la délivrance. Il y a plus : l'auto- rité qui retient ces colis depuis fin juillet 1915, soit 2 mois avant l'entrée en vigueur des nou- veaux droits, cherche à faire payer ces droits nouveaux comme si la marchandise n'était pas arrivée sur territoire anglais avant le 28 septembre. Notre légation de Londres est nan- tie de cette question de droits d'entrée éven- tuels réclamés, il ne reste qu'à attendre la fin des pourparlers. Mais il y a un point de droit que les lésés doivent faire valoir contre les postes fédérales quisque c'est à elles que les expéditeurs ont confié leurs colis ; c'est que si elles ont remis à une compagnie fermière, en ce cas-ci aux Messageries anglo »suisses, les colis qui sont en causes, elles doivent aus- si encourir la responsabilité de cette remise.

Ce n'est pas à nous, expéditeurs, de contrô- ler si nos colis ne voyagent pas avec d'autres colis qui risquent de compromettre leur bonne arrivée en Angleterre.

Sans doute que l'Administration postale suisse aura recours contre les Messageries qui à leur tour pourront rendre responsables les expéditeurs fautifs. Pour le moment il importe que les expéditeurs puissent obtenir la livraison de leurs colis sans avoir à payer de droits et qu'ils puissent se faire indemni- ser pour la perte des intérêts. Il y a lieu de constater que c'est à Bâle que la caisse-omni- bus est formée et non à Londres. Les Postes fédérales sont donc responsables puisque la faute a été commise sur territoire suisse.

Nous estimons que nous ne devons pas accep- ter de supporter les fautes des Administra- tions quand nous leur payons -les ports et les assurances qu'elles réclament.

Bienne, le 6 janvier 1915.

Le Bureau du Syndicat des Fabricants suisses de montres argent, métal et acier.

La question des caisses-omnibus, a déjà fait l'objet de réclamations de la Chambre suisse de l'horlogerie à p r o p o s de cas spé- ciaux. Il ne paraît pas q u e , j u r i d i q u e m e n t parlant, la d o u a n e anglaise a le droit de faire s u p p o r t e r à l'expéditeur en règle, la conséquence d'une infraction commise par u n a u t r e , rien q u e parce q u e les colis de cet autre ont voyagé avec les siens.

Le platine

D'après une information que donne la Siidd.

Uhrmacher Zlg, l'industrie de la bijouterie de Pforzheim n'est nullement gênée par la sé- questration du platine, car elle vient de trou- ver un remplaçant dans le «Pailadoplatine».

Cette matière est un alliage de 90 */<> de palla- dium et 10 Vo de rhodium et n'est pas plus lourde que l'argent. L'emploi de ce nouveau métal sera bientôt général, à en juger par les affirmations venant des milieux intéressés.

Le platine se cote à fr. 7900. par kilo actuel- lement, ce qui constitue un record ; le plus haut prix coté il y a quelques années était de fr. 7500.

La baisse du change allemand La baisse du change allemand préoccupe les milieux financiers. La Gazette de Franc- Jort constate q u e , malgré le sérieux du

t e m p s , la population, à la fin de l'année, a fait venir de l'étranger u n e quantité im- portante de p r o d u i t s alimentaires de luxe, de sorte que le change s'est encore ag-

gravé. Elle d e m a n d e q u ' o n mette un frein aux i m p o r t a t i o n s inutiles et, d'autre part, q u ' o n facilite l'exportation de produits allemands, tels q u e potasse, les fers, les couleurs d ' a n i l i n e / e t c .

L'activité commerciale en Turquie

h3

On rencontre peu d'officiers allemands dans la rue à Constantinople, ils sont peut-être nom- breux sur le front, OU dans les casernes. Les Turcs considèrent leurs alliés allemands com- me d'indispensables collaborateurs, mais ils défendront énergiqùement leur indépendance et leurs droits nationaux.

A vrai dire l'Allemagne ne parait avoir, pour le moment du moins, aucune idée de conquérir la Turquie'; elle se contentera d'en tirer profit industriellement et commerciale- ment. On distingue déjà, à ce point de vue, le commencement d'une lutte entre Allemands et Autrichiens ; elle, se manifeste par le déve- loppement de leurs banques, d'un côté la Deutsche Bank, de l'autre le Wiener Bank- verein, qui toutes deux développent à Cons- tantinople une grande activité. Bien entendu, toutes les entreprisés qui étaient entre les mains des Français \i\ ne faut pas oublier que la France est créancière de la Turquie de plu- sieurs milliards) sont dans le marasme ; il ne reste à Constantinople que quelques rares Français, tolérés parce que les Turcs eux- mêmes n'ont pas encore pu se passer d'eux ; jusqu'ici ils n'ont pas été molestés et sont libres de leurs mouvements, à condition de se présenter de temps à autre à la police et de rentrer chez eux à y heures du soir.

La guerre paralyse, du reste, toute activité commerciale; les rares moyens de transport sont presque entièrement réquisitionnés pour les besoins de l'armée. Le gouvernement ac- tuel fait face, comme il peut, aux dangers de l'heure présente ; avec les maigres ressources que lui fournit l'Allemagne, 45 millions par mois, dit-on, il trouve moyen d'entretenir.une armée de plus, d'WQ million d'hommes qui combat s u r ' t r o i s Aoûts. Cela, n'est possible que par le moyenVcfiîaréquisitions en nature payables après la 'guerre^comment? Allah seul le sait! Aussig le commerce souffre-t-il beaucoup de cette situation et il n'a d'espoir que dans le prochain' rétablissement des rela- tions directes avec les empires centraux, par Sofia et Belgrade! Mais cette unique voie de communication, plus où moins rapide, sùfïïra- t-elle pour rétablir TéquflibTe ? On l'espère;

sans trop y compter. Certaines marchandises, comme le sucre,; le pétrole, le charbon, sont très r a r e s ; la viande, par contre, est bon marché, parce que le fourrage a été réquisi- tionné et que le paysan, ne sachant plus com- ment nourrir son bétail, s'en défait à vil prix.

— Extrait d'une correspondance aü Journal de Genève. — Le trafic avec la France

A partir du 5 janvier et jusqu?à nouvel avis, à la suite d'ordres de l'autorité militaire, tous les voyageurs et les bagages venant de Paris en Suisse via Vallorbe, sont transbordés, à Frasne, dans du matériel des C. F . F . Il en sera de même au retour, c'est-à-dire que les voitures suisses nürpnt que jusqu'à Frasne.

Facilités d'importation

Le Bund a p p r e n d que le g o u v e r n e m e n t français vient d'accorder à la S. S. S. l'ou- verture des p o r t s du Havre, de Saint- Nazaire et de Bordeaux, p o u r les impor- tations d'Angleterre et le transit d'Améri- q u e , d o n t le service se faisait jusqu'ici par le p o r t de Cette exclusivement. Il y aurait de chacun de ces ports trois départs par semaine, dont un train c o m p o s é de vagons français et deux de vagons snisses. Les détails d e l ' a c c o r d ' f o n t encore l'objet de- négociations entre; les compagnies in- téressés. ' -

Embarquement de marchandises à destination de Suisse

A partir de ce jour j u s q u ' a u 1e r m a r s prochain, la procédure suivante est à ob- server en ce qui concerne l ' e m b a r q u e m e n t de marchandises à destination de Suisse : Les marchandises qui sont du ressort de la Société suisse de surveillance économi- q u e (S. S. S.) sont admises à l'embarque- m e n t d a n s les ports d'outre-mer l o r s q u e les connaissements sont dressés a u n o m de la S. S. S. La remise d ' u n d o c u m e n t émanant de la S. S. S. n'est pas exigée au lieu de d é p a r t ; à l'arrivée de la marchan- dise au p o r t de d é b a r q u e m e n t européen, il est indispensable, par contre, dé p r é - senter u n certificat de la S . S . S . , certificat dont il résulte q u e celle-ci autorise l'au- teur de la c o m m a n d e en cause à i m p o r t e r la marchandise à l'adresse de la S. S. S.

Sans production d ' u n certificat de ce genre, la dite marchandise n'est pas admise à l'acheminement ultérieur.

Dès le 1e r m a r s , les compagnies de na- vigation n'accepteront au t r a n s p o r t les marchandises à destination de Suisse e t adressées à la S. S. S. que l o r s q u e r a g e n t diplomatique ou consulaire de la Confédé- ration au lieu de-départ, aura d û m e n t attesté q u e la S. S, S. autorise l'expédi- tion à son adresse de ces marchandises.

La S. S. S. d o n n e r a son consentement p o u r chaque cas particulier, à la déli- vrance d'attestations de ce g e n r e ; ceci par l'intermédiaire du D é p a r t e m e n t po- litique et par télégramme, aussitôt que les conditions prescrites p o u r l'envoi des marchandises à son adresse a u r o n t été remplies. D a n s les ports où n'existent pas deo«onsulatS' de^ Suisse?''les -attestations d o n t il s'agit sont remises, sur demande*

par les consuls des puissances de l'En- tente.

Les i m p o r t a t e u r s suisses a u r o n t dans chaque cas à se mettre en r a p p o r t avec la S. S. S. en vue d'en obtenir les certificats exigés./ . ;.

Au sujet du monopole du tabac Suivant les Basier Nachrichten, le départe- ment fédéral des finances a autorisé M. Mil- liet à se mettre en rapport avec les groupe- ments intéressés à l'industrie et au commerce du tabac pour étudier en commun les bases et lés résultats financiers d'un impôt sur le tabac, Cette mesure n'a pas d'autre but que de per- mettre d'établir une comparaison aussi exacte que possible entre le rendement du monopole et celui de l'impôt.

Il n'est pas exact de dire, comme le faisait une information antérieure, que M. Motta s'était déclaré prêt à joindre à son message sur le monopole un projet d'impôt. Le chef du département des finances s'est borné à dé- clarer que les résultat de l'examen de l'impôt sur le tabac seraient soumis aux Chambres, mais on ne doit pas en conclure que les auto- rités qui s'occupent actuellement de la ques- tion soient disposées à se rallier à un impôt sur le tabac. , '".' ' " ' . ' .

On annonce d'autre part que les groupe- ments intéressés ont déjà élaboré un projet d'impôt sur le tabac dont le rendement est supputé à 9.208.306 fr. dont 3.402.400 fr. pro- viennent d'élévation des droits d'entrée.

:•-..•;. L'impôt de guerre

Le Conseil fédéral a pris une décision défi- nitive au sujet de l'organisation de l'adminis- tration de l'impôt de guerre. Il a désigné comme chef de la section indépendante du Département des finances chargé de cette ad- ministration M.,Blau, et comme délégué du

: a : i

•

L A F É D É R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E Département des finances, chargé principale-

ment du contrôle dé la perception de cet im- pôt dans les cantons, M. Messmer, ancien di- recteur des finances de St-Gall.

Malgré la guerre

Les chiffres suivants prouvent que les finan- ces suisses n'ont pas trop souffert de la guerre.

Lessixgrands instituts financiers helvétiques o r t réalisé les bénéfices suivants : .

L'institut de Crédit Suisse a versé à ses ac- tionnaires 6 millions de francs de dividendes, soit 8°/. en outre de 202.000 fr. distribués aux membres du conseil d'administration.

L'Union des Banques suisses a versé 4 mil- lions 925,000 francs de dividendes, soit 6 Y«.

les membres du conseil d'administration ont reçu 276,000 francs.

La Société anonyme Leu & Cie a versé 2,160,000 francs de dividendes, soit60/»; sans compter les 121,000 francs de tantièmes dis- tribués aux membres du conseil d'adminis- tration.

La Banque Fédérale a' distribué 2 millions 520,000 de dividende soit 7 7»; les membres du Conseil d'administratton ont reçu 60,000 francs.

La Société des Banques suisses a distribué 2,^;160,000 francs, soit 67»; le Conseil d'admi- nistration a reçu 36,000 francs.

La Banque commerciale de Bâle a distribué 2,100,000 francs, soit 7 % , plus 229,000 francs- de tantièmes.

Au total, les actionnaires des six grandes banques ont empoché 20 millions de francs pour l'année commerciale 1914.

Les administrateurs se sont partagé la ba-

gatelle de 944,000 francs. . . . Le progrès de nos industries

à La Chaux-de-Fonds

Les ateliers de constructions mécaniques R.*A. Lienhaxd;-ditl'Impartial, dont on con- naît la vieille réputation, viennent de termi- ner- I M » - t r è s »belle'•^:machiIte• automatique**

trois moteurs, pour réduire la gravure en ligne droite, machine destinée à Fa Fabrique de couverts de table de Peseux.

Une seconde machine semblable est en voie de terminaison et pour une troisième les mo- dèles sont à la fonte. .:'. V . '-.;:.- ••••• -J.,;

_Si nous relevons ce fait,* c'est qu'il a une certaine importance. Ces machines • sont,, e n effet, extrêmement spéciales et aucune maison suisse n'en a jamais fournie. Elles constituent un des premiers jalons^ de cette orientation nouvelle que l'avenir réserve aux industries suisses, en particulier aux arts mécaniques.

Le choix d'une profession

Le choix d'une profession pour les jeunes gens qui vont quitter l'école au printemps cau- se bien des soucis à nombre de pères de fa- mille. A notre époque surtout, où la vie est devenue si difficile, cette question revêt une importance toute particulière et mérite qu'on lui voue une sérieuse attention ; aussi l'Union Suisse des Arts et Métiers s'en est-elle forte- ment préoccupée. La Commission centrale des apprentissages de cette Union a publié (chez Büchler & Co, à Berne) un ospuscule in- titulé : Le choix d'une profession, qui est des- tiné à donner aux parents, aux éducateurs et aux autorités tutélaires des règles simples, courtes, basées sur une longue expérience et Sur une connaissance approfondie de la grave question qui préoccupe tous les amis de la jeu- nesse. Cette brochure tient particulièrement compte de ce qu'il nous faut en Suisse ; elle a été élaborée et revue par des hommes compé- tents et pratiques. On y a joint un tableau des principaux métiers, avec indication du temps nécessaire à un bon apprentissage, ainsi qu'une traduction des conseils de Maître Hœmmerli sur le choix d'un patron d'apprentissage.

Cet opuscule ne coûtant que 30 et. et à par- tir de 10 exemplaires 15 et. pièce, nous espé- rons que les autorités tutélaires et scolaires l'achèteront en grand nombre pour en pou- voir distribuer un exemplaire a chaque- gar- çon quittant l'école au printemps.

La ligne du Hauenstein va être ouverte

" "TV h •

Le directeur technique du département fédé- ral des chemins de fer, se basant sur le résul- tat de la collaudation qui à eu lieu le 5 janvier, a autorisé pour le 8 janvier l'ouverture à l'ex- ploitation de la nouvelle/#gnê du Hauenstein.

A partir du 8 j a n v i e r , l'ancienne ligne sera exploitée comme ligne, secondaire. Jeudi et vendredi, six .trails ont circulé dans chaque direction sur le tronçon Sissach-Gel- terkinden-Olten, pour l'instruction du per- sonnel des trains^ Les express qui ont circulé à l'occasion de la collaudation, ont parcouru toute la nouvelle ligne en 17 minutes.

Liste des dessins et modèles

, Dépôt».

N° 26303. 2 décembre 1915, 5 h. p. — Ouvert.

— 2 modèles. — Boîtes de boussoles avec verrous. — Alfred Boillat - Guinchard, Fleurier (Suisse). ' / "

N° 26315. 3 décembre 191$, 8 h. p. — Ouvert.

2 modèles. —-Cadrans p o u r pièces d'horlo- gerie , spécialement pour chrönographes, compteurs et rattrapantes. — Ed. Heuer

& Cd., Rose Wàtch Co, Bienne (Suisse).

Mandataire : W. Koellikër, Biènhé.

N°,26324.,7 décembre 1 9 $ , 10 Vvb/a. — Ou- vert. — 1 modèle. — Mouvements de mon- tres. — A. Schild, Granges (Soleure, Suisse).

Mandataire : F . Hombej-g, Berne.

N° 26325. 7 décembre 191£>. 10.7* h. a. — Ou- vert. — 1 modèle. :— Mouvements de mon- tres.— A,Schild, Granges (Soleure, Suisse).

Mandataire.; F . Romberg, Bernev:

N° 26327. 8 décembre 191«, 8 h. p . ^ - Ouvert.

— 2 modèles. — Cadrans de pièces d'horlo- gerie. — Ed. Heuer & "Go., Rose Watch Co, Bienne (Suisse). Mandataire : W. Kcelliker Bienne. - '' ^;>H

N° 26328. 8 décembre Ï91ÏÏ, 8 h. p . — Cacheté.

""-3>"i mqdèJéT ~ Boîtier¹ fcvec"support Öcioi"- tisseur de vipirätiöns,'^ôbur pièces d'hôrlp-

" 'g^éfïé èt^ùtPés'înislriiinients¹ analogues desti- nés aux véhicules, dé tous genres.— Ed, Heuer & Co., Rosé ^VatçhCo., Bienne Suis- se). Mandataire V'W. Kcelliker, Bienne.

N° 26329. 4 décembre 1 9 l 4 ' t b . p . — O u v e r t . 2 modèles. —- Mouveinents d é m o n t r e s . — Arnold Èouverat-Jobin^TLesBrenleiix (Suis- se) i ayant cause de l'auteur «Achille Bou- Vèrat»,Xies Breuleux;. -.. ..,/.• -••'•

N° 26336. 4 décembre 1915,1 h> p. — Ouvert.

4 modèles, -r-r;Aiguilles,-de montres. — S o - ciété Générale des Fabriques d'Aiguilles

«.Uniperso» S. A . L a Chaux-de-Fonds (Suisse). î N« 26338. 11 décembre 1915, 2,7« h. p. — Ou-

vert. — 1 modèle. — Support pour montres, compteurs et autres instruments analogues exposés à des trépidations. — Mercier & Co.

Le Locle (Suisse). Mandataire : W ; Kcelliker Bienne.

N° 26347. 13 décembre 1915, 8 h. p. Ouvert. — 1 modèle. — Indicateur de temps avec mé- canisme de remontage et transmission car- dan pour cadran totalisateur. — Gustave Thiébaud; et Louis Thiébaud, La Chaux- de-Fonds (Suisse)..

N°-26349. 11 décembre 1915, 9 h. a. — Ca- cheté. — 2 modèles. — Boîtes de montres déeorées. — Leonhard Krântler, Zurich (Suisse).

Mise en garde

Parmi les maisons étrangères qui profitent de la situation pénible de notre commerce horloger en employant des procédés incor- rects, nous signalons la firme

Armengol Hermanos suce, de Juan Armengol

Rambla de las Flores, 32, à B a r c e l o n e (Esp.) contre laquelle nous mettons en garde les fa- bricants ou négociants qui pourraient être sollicités par elle. Se renseigner à la Cham- bre du commerce sur sa manière de traiter.

Communiqué.

Nouvelles diverses

M a n d a t s d e p o s t e à d e s t i n a t i o n d e l'Ita- lie et de ses colonies ne doivent plus à partir du 1er janvier, être libellés en francs, mais en lires. Le, cours de versement est fixé dès la même date à 82 francs pour 100 lires.

. Service des remboursements dans l'é- change des colis postaux avec la France.

— A partir du 1e r janvier 1916 et jusqu'à nou- vel ordre les colis postaux contre rembourse- ment ne seront plus admis dans l'échange avec la France et les colonies françaises (sauf l'In- do-Chine et la Tunisie). Les articles de mes- sagerie contre remboursement continuent d'ê*

tre admis comme par le passé.

Les colis postaux contre remboursement consignés en France en 1915, mais parvenant en Suisse seulement en 1916 doivent encore être acceptés et liquidés d'après l'ançier (Sours, donc au pair. Pour ces envois, il faut par con- séquent encaisser, comptabiliser et expédier le montant indiqué sur le mandat de rembour- sement.

Liste d e s m a r c h a n d i s e s d o n t l'exporta- tion e s t i n t e r d i t e . — Les interdictions d'ex- portation décrétées par le Conseil fédéral le 30 décembre 1915, en extension de ses précé- dents arrêtés, ont été réunies dans un second supplément à la liste du 5 novembre, mis à jour au 3 janvier courant.

On peut se procurer ce second supplément à la Direction générale des douanes suisses et aux directions d'arrondissement de Bâlet

Schaffhouse, Coire, Lugano, Lausanne et Ge^

nève. Les demandes d'envoi par la poste doi- vent être accompagnées d'un timbre poste de 5 cts. pour l'affranchissement.

Le prix de vente de la liste du 5 novembre 1915 est de 30 cts., expédiée par la poste avec les deux suppléments : 35 cts.

A nos abonnés

;. NQUS nous. p e r m e t t o n s d e . rappeler, à nos a b o n n é s d e Suisse qu'ils p e u v e n t s'acquitter du p a i e m e n t de leUr a b o n n e m e n t de 1916, e n versant sur le compte d e chèques pos*

t a u x IV b 426, et e n utilisant le bulletin de versement joint à notre n u m é r o du 18 dé- cembre 1915 :

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