Samedi 9 Janvier 1909 Bureaux : R u e d e la S e r r e , 5 8

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Vingt-quatrième Année. — N° 3 P r i x d u n u m é r o : 10 centimes

Samedi 9 Janvier 1909 Bureaux : R u e d e la S e r r e , 5 8

S U I S S E ^{^}

ABONNEMENTS

Un an Six mois

Suisse . . . . Fr. B.— Fr. 3,—

Union postale » 12.— » 6.—

Les abonnements étrangers se paient d'avance.

Paraissant le Mercredi et le Samedi a la Cbaax-de Fonûs

On s'abonne a tous les bureaux de poste.

ANNONCES

suisses 20ct., < ffres et demandes de place 10 cLja.lighe, ' étrangères 25 centimes laligne

Les annonces se.paient d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l

Bureau des Annonces : HAASENSTEIN & VOGLER, 49, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

(.'Etatjsme

. Le Monde Economique publie sous ce litre, un article signé d'un économiste de marque, M. Paul Beauregard. Nous en dé- tachons les passages suivants, qui seront lus avec intérêt.

« S'il est quelque chose qu'il faille redou- ter, dont il soit nécessaire, urgent même, de protéger lé monde, c'est bien cela : l'étatisme. Il est plus dangereux encore que le collectivisme.

« Car, avec ce dernier, on sait, du moins, où l'on va. Il ne s'agit que de bouleverser la société de fond en comble et en un tour de main — puis on regardera comment les choses se passeront. — Au fond, la plupart d'entre nous le devinent, et c'est pourquoi, après avoir caressé pendant quelque temps l'idole, on s'en éloigne bientôt avec pru- dence, sauf à y revenir pour s'en éloigner encore. Le jeu peut durer très longtemps, assez longtemps pour que le résultat final

— trop loin de nous — ne nous intéresse plus ; et ce jeu, qui fait succéder les joies du succès aux douleurs de la défaite dans l'armée des collectivistes sincères, est au total peu redoutable, puisqu'il n'aboutit jamais à la constitution d'un parti socialiste capable d'agir efficacement seul, et par conséquent d'appliquer son programme.

« Avec l'étalisme, il en va de tout autre façon. C'est pièce à pièce que l'on démonte l'édifice social, et jusqu'au moment où les parties vitales sont atteintes, l'organisme s'a (faibli t. mais ne succombe pas. Les naïfs s'y laissent prendre volontiers, et les « après moi le déluge» peuvent espérer qu'ils ont devant eux un temps suffisant avant que le monument, déboulonné ne s'écroule.

C'est la mort lente substituée à la mort violente. Ne croyez pas qu'elle soit moins fatale ; elle l'est davantage au contraire, parce qu'elle s'accompagnera d'une telle décadence morale, qu'au lendemain de la catastrophe, la nation stupéfiée n'aura même plus la force de reconstruire. Mieux vau- drait l'expérience brutale, qui jetterait tout à bas, mais devant des hommes restés sains, forts, résolus, qui constateraient leur erreur et auraient le courage de la réparer.

« Ce sont là des choses évidentes, mais nul ne veut les voir. Nous avons cependant, dans l'histoire, un enseignement qui devrait suffire à nous éclairer. Si puissante que soit notre civilisation, quelques progrès qu'elle marque sur celles qui l'ont précé- dée, elle ne saurait cependant, au point de vue de la concentration' qes forces, sup- porter la comparaison avejc l'Empire Ro- main. A partir d'Auguste, Rome règne sur le monde entier ; elle incarne la civilisation et, par elle, la civilisation n'est pas seule- ment puissante, elle est toute-puissante.

« Pourtant, cent cinquante ans ont suffi pour ébranler à tel point celte souverainilé sans rivale, qu'elle dut s'enfuir aux extré- mités du monde, s'enfermer peureusement à Byzance, et laisser le champ libre à la barbarie. C'est que le mal terrible, l'éta- tisme, était sorti d'une corruption lente.

Dès qu'il éclata, les particuliers, réduits à n'être que les serviteurs durement traités de l'Etat, se révoltèrent contre le joug, puis, ne pouvant le secouer, perdirent cou- rage — et la décadence fut si rapide, qu'elle mena vers la mort cette société si fière d'elle-même, en beaucoup moins de temps qu'il n'avait fallu pour l'édifier.

« C'est à ces jolis temps que nous reve- nons : nous démolissons tout doucement la Société actuelle, qui, un beau jour, s'écroulera, à la grande surprise de ceux-là même qui, pour se faire réélire, auront travaillé à la renverser. »

Chez les patrons décorateurs Nous avons reçu de la Société suisse des patrons décorateurs de boites et cuvettes de montres, la lettre suivante:

La Chaux-de-Fonds, le 5 janvier 1909.

Tit. Rédaction de

La Fédération Horlogère En Ville.

Dans le numéro du 1

janvier de La Fé- dération Horlogère vous reproduisez un article tendancieux et malveillant d'un cor- respondant du Jura Bernois de St-Iniier, visant notre Comité de Direction, en fai- sant suivre le dit article d'une invitation de

nous expliquer sur les accusations y rela- tées. \'_ -.'....'•

Ne voulant pas laisser vos lecteurs sous l'impression de la lettre que vous avez re- produite, nous vous informons que le 31 décembre déjà, une protestation fut adres- sée au Jura Bernois par notre Secrétariat permanent avec une mise en demeure de nous fournir toutes preuves de ses allégués que nous qualifions de mensongers, parti- culièrement concernant une prétendue fraude commise par un grand atelier et pour laquelle notre Comité de Direction n'aurait pas sévi à teneur de nos statuts et conven- tions.

Nous attendons donc que le correspon- dant du Jura Bernois précise ce qu'il af- firme.

S'agissant de prétendues rigueurs tenues à des ateliers, nous ne pensons pas que le simple contrôle exercé par noire inspec- teur qui doit s'assurer de l'observation stricte de nos conventions et tarifs dans tous les ateliers sans exception, puisse être qualifié de rigueur par quiconque res- pecte les engagements contractés en en- trant dans le Syndicat. Celle vérification a du reste généralement été envisagée par nos membres comme une satisfaction de prouver leur loyalisme envers le Syndicat.

Quant aux conclusions que vous tirez de la tendance générale qui existe dans tous les syndicats, de croire que les grandes entreprises ruineront les petites;

nous pouvons vous affirmer pour ce qui nous concerne, que nous né connaissons que des sociélaires; nous ne voulons pas laisser s'acrédiler davantage qu'un favori- tisme quelconque se produit dans noire Syndicat à l'égard |des grands| ateliers, pour la raison bien simple qu'à part quel- ques exceptions (5 ou 0 sur 10Ö ateliers), nous ne saurions à qui attribuer ce quali- ficatif. La grande mutation de travail qui se produit si souvent dans noire métier, pro- voquée par le goût de la clientèle horlogère ne nous permet pas un classement quel- conque pour juger qui a grand ou petit atelier d'une année à l'autre, particulière- ment pour 1907 et 1908; faudrait-il encore

i

14

tomber d'accord p o u r connaître o ù com- mence nn grand atelier.

E n 1906 la proportion était de 7 0 % d'a- teliers occupant moins de 4 ouvriers, ce°/

s'est augmenté depuis le mauvais état des affaires, p a r conséquent la légende d e s grands ateliers absorbant les petits o u fai- sant la loi dans notre Syndicat, devient ab- surde étant d o n n é leur minorité dans tous les votes.

Du côté commercial, l'extension d'un ate- lier ayant pour seul objectif la décoration de la boite de montre devient toujours plus difficile ; la clientèle ayant besoin d'une si grande variété de décors, qu'elle distribue ses o r d r e s à un n o m b r e toujours plus grand de fournisseurs pour obtenir par des as- sortiments parfois très grands, des chances de vente plus importantes.

De ce facteur important et qui date de plusieurs années l'extension d'un atelier au détriment d'autres est devenue impossible dans noire métier, étant d o n n é les difficul- tés de mener de front dans la même entre- prise les variétés innombrables de décors ré- clamées et désirées par la clientèle.

Ces difficultés o n t conduit les décora- teurs à se spécialiser, et du fait de la mode ou d e s grands stocks à l'étranger certains articles n e se d e m a n d e n t plus ou presque plus, par périodes.

L'automne dernier c'était le cas du genre émail q u i a disparu au moins pour

/s de la production antérieure p r o v o q u a n t u n e légère perturbation chez les spécialistes.

Chacun des intéressés s'est bien r e n d u compte q u e la disparition de cet article du marché ne pouvait être imputée au Syndi- cat exception faite de quelques mauvaises volontés_qm avancent à tort et à travers des^ffiTmations dénuées de tout sens.

Nous n e voyons pas l'utilité, pour le m o m e n t du moins, d'entrer dans des dé- tails se rapportant aux quelques démissions qui se sont produites dans notre Syndicat, ces dernières n e venant à échéance que dans six mois, temps suffisant réservé à la ré- flexion. Nous vous dirons toutefois q u e n o u s restons 135 m e m b r e s fermement atta- chés au Syndicat, convaincus q u e seul le g r o u p e m e n t de nos forces aura le pouvoir de faire triompher les légitimes revendica- tions q u e n o u s avons à formuler.

Comme vous, nous estimons qu'aucun doute n e doit subsister s u r l'intégrité et l'administration des syndicats en général et n o u s désirons q u ' à l'avenir l'on se haie moins de reproduire des affirmations aussi tendancieuses, sans avoir au préalable ob- tenu des renseignements précis et officiels, afin d'éviter la propagation de racontars qui o n t un b u t mal intentionné.

Le Comité de Direction de la

Société suisse des Patrons Décorateurs de boîtes et cuvettes de montres.

P . S. — Dans le n u m é r o de ce jour, le correspondant du Jura Bernois d o n n e s u r celte affaire des explications insuffisantes et nous oblige de ce fait à u n e sommation directe.

Exposition internationale à Turin La capitale du Piémont prépare u n e ex- position internalionale de l'industrie et du travail pour 1911, à l'occasion d u 50

anni- versaire de la fondation du royaume d'Ita- lie. L'exposition occupera un million de

F É D É R A T I O N H O H L O C È R K SU1SS mètres carrés de superficie. O n évalue à 8 millions la dépense pour la construction des édifices.

Condamné pour refus de lock out Le tribunal de district de Zurich, 2

sec- lion, a condamné lundi une maison de charpente qui ne s'était pas conformée à la décision de lock o u t prononcée par l'As- sociation des maîtres menuisiers de la sec- tion de Zurich. S u r la plainte du Comité de cette association, celte maison a payé une amende conventionnelle de 1700 fr., à savoir une peine statutaire de 500 fr. et 50 fr. p o u r chacun des 24 ouvriers contre lesquels ladite maison n'avait pas prononcé le lock out, malgré la décision de l'assem- blée générale.

Aux Etats-Unis

Il ne pouvait guère y avoir de doutes sur ce point que le mouvement d'émigration en Améri- que esl en rapport direct avec les conditions éco- nomiques du pays; mais en voici uue nouvelle preuve.

En 1907, les étrangers qui ont débarqué aux Etats-Unis s'élèvent à 1.438.469, et les départs d'étrangers à 431.306.

En 1908, pour ces deux catégories, nous avons les totaux suivants: 924.695 et 714.828. Ces 714.828 étrangers quittant les rivages américains en une seule année constituent un maximum qui n'avait jamais été atteint.

— Dans un récent discours prononcé à New- York, puis dans une interview, le président élu, M. Taft, a déclaré que le parti républicain ne saurait esquiver la bonne et honnête revision du tarif promise par la plateforme présidentielle du parti, lors de l'élection "du nouveau chef de l'Elat.

Les droits de douane, a-t-il expliqué, devront correspondre 8 la différence du prix de revient entre les Etats-Unis et l'étranger, augmentée d'un raisonnable bénéfice pour le producteur.

Travail de nuit

Le 30 décembre 1908 a été déposé l'instrument de ratification austn'-hongrois de la convention de Berne du 26 septembre 1906 concernant l'in- terdiction du travail de nuit des femmes em- ployées dans l'industrie. Le 31 décembre 1908 a été opéré le dépôt de l'instrument de ratification portugais.

Des copies certifiées conformes des deux pro- cès-verbaux de dépôt ont été remises aux autres élats contractants, savoir: Allemagne, Autriche- Hongrie, Belgique, Danemark, Espagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal et Suède (soit avec la Suisse, 13 états).

A propos d'un conflit

Bienne, le 7 Janvier 1909.

Mise au point.

Monsieur le Rédacteur,

La SolidaritéHorlogère du 20 décembre 1908, expliquant à sa manière les raisons du conflit qui s'est élevé dans ma fobrique de cadrans, quelques mots de mise au point me paraissent utiles.

Le vendredi 27 novembre, j'avisais mon per- sonnel qu'ayant constaté comme résultat du der- nier exercice annuel un déficit de fr. 1500, il m'était impossible de continuer à fabriquer dans les condilions actuelles. Je donnai alors à mes ouvriers à choisir entre deux propositions : ou bien une baisse partielle (au total fr. 5.— par jour) qui atteindrait 5 émailleurs et 2 peintres- décalqueurs, ou bien le renvoi d'un certain nom- bre d'ouvriers, attendu qu'il me devenait impos- sible, avec les salaires actuels, de continuer à entreprendre des commissions de cadrans bon marché.

Mes ouvriers se refusant à accepter l'une ou l'autre de ces solutions, il ne me restait d'autre parti à prendre qu'à leur donner leur quinzaine, ce que je fis.

Les ouvriers et ouvrières en firent autant de leur côté et remirent au bureau, collectivement, leur quinzaine.

Le mercredi 2 décembre, l'entente se faisait sur ces bases : salaires maintenus, mais renvoi autorisé d'une ouvrière et de 3 ouvriers, pour insubordination ou incapacité avérées.

Le jeudi 10 décembre, pour cause d'incapacité notoire et après plusieurs avertissements, je don- nais la quinzaine à une ouvrière pointeuse.

Le vendredi 11 décembre, un de mes ouvriers émailleurs me livrant du travail défectueux, ce qu'il a reconnu lui-même, je lui donnai également sa quinzaine.

C'est le renvoi de ce dernier ouvrier qui a pro- voqué le nouveau conflit. Il me parait qu'un pa- tron doit avoir le droit de renvoyer un ouvrier qui lui fournitdu mauvais ouvrage, mais le Comité central ouvrier ne l'a pas entendu de cette oreille et, faisant des deux conflits partie liée, prétend que j'ai contrevenu à l'entente du 2 décembre.

En conséquence, par lettre chargée du 13 décem- bre, le Comité central ouvrier m'avisait que le travail serait suspendu dans ma fabrique et ne serait repris qu'au moment où j'aurais retiré les 6 quinzaines données.

A Bienne, le Syndicat des ouvriers émailleurs commande et les patrons n'ont qu'à s'incliner.

Quant à la «Direction Wiedmer», que. vise le syndical ouvrier, on conçoit que la position du contre-maître M. Fritz Wiedmer, n'ait guère été enviable, ayant affaire à l'état-major du Comité central ouvrier, qui était en majorité dans ma fabrique et plus enclin à donner des ordres qu'à en recevoir, bien que le contre-maître leur eût appris à travailler, à la plupart.

Vous remerciant pour l'hospitalité accordée à ces lignes, je vous présente, Monsieur le Rédac- teur, l'assurance de ma considération distinguée.

Louis

Brevets d'Invention

Horlogerie et Bijouterie

LISTE DES BREVETS D'INVENTIONS E n r e g l M t r e m e n t »

Cl. 6 4 , ' ° 42552. 27 avril 1907, 8 h. p. —' Taxa- mètre avec dispositifs-compteurs pour diffé- rents tarifs. — Alphonse Jean-Batiste Edou- ard Darras, ingénieur, 123, Boulevard St- Michel, Paris (France). Mandataire: Emile H.

Reh, Genève.

Cl. 64, n° 42553. 28 janvier 1908, 7'/« h. p. — Dispo-ilif indicateur avec au moins une partie fixe et une .'nobile. — Arthur Junghans, Sehramberg (Allemagne). Mandataire: E.

Blum & C», Zurich.

Cl. 64, n° 42554. 15 février 1908. 7 h. p. — Comp- teur de consommation à tarif horaire variable.

— Léon Mäht, ingénieur, 20, Boulevard Montparnasse, Paris (France). Mandataire: A.

Ritter, Bàle.

Cl. 66 b, n° 42555. 11 novembre 1907, 5 h. p.

— Dispositif pour mesurer l'utilisation de for- ces aux installations pour courant régulier au moyen d'un compteur électrique avec aimant permanent et d'un ancre disposé sur le plan.

— Allgemeine Eleklricitäls- Gesellschaft, Berlin N. W. (Allemagne). Mandataire: Nœ- geli & C°, Berne.

Cl. 66 b, n" 42556. 11 novembre 1907, 7 h. p. — Compteur électrique. — Vittorio Arcioni, 1, Via Paolo Frisi, Milan (Italie). Mandataire:

E. Blum & C°, Zurich.

Cl. 71c, n° 42559. 17 décembre 1907, 5 h. p. — Cadran pour montres. — Lipmann frères, Manufacture d'Horlogerie, Besançon (France).

Mandataire: Neegeli & C°, Berne.

Cl. 71 d, n° 42560. 11 novembre 1907, 8 t.. p. — Balancier pour pendules à longue marche. — Claude Grivolas fils, ingénieur, St-Cloud ("France). Mandataire: E. Imer-Schneider, Ge' nève.

Cl. 71 e, n° 42561, 14 février 1908, 5'/s h. p. — Perfectionnement aux mécanismes de remon- toir et de mise à l'heure. — Eugène Poncini, horloger, Neuveville (Suisse). Mandataire: A.

Mathey-Doret, La Chaux-de-Fonds.

Cl. 71 f, n° 41562. 12 février 1908, 7 ' / . h. p. — Boîte montre. — Albert Corbat, fabricant;

Louis Joseph Emmanuel Fournier, fabri- cant; et Ernest Maillot, fabricant, 5, Rue Bersot, Besançon (France). Mandataire: A.

Mathey-Doret, La Chaux-de-Fonds.

LA K K D K R A T I O M H O K L O G E I V K S U I S S K 15

Gl. 71 k, n° 42563. 20 janvier 1908, 7 '/» h . p . — Mécanisme de compteur instantané a u x ch.ro- nogrnphes. — Robert Cart, 18, Beau Site, Le Locle (Suisse). Mandataire: A. Mathey-Doret, La Chaux-de-Fonds.

Cl. 73, n° 42564. 1« décembre 1907, 8 h . a. — Procédé de durcissement des parois des trous pour pivots de pièces d'horlogerie el de comp- teurs. — Claude Grivolasfils, ingénieur, Sl- Cloud (France). M a n d a t a i r e : E. Imer-Schnci- der, Genève.

Cil. 94. n° 42578. 24 janvier 1908, 12 '/« h . p. — Pendentif avec montre. — R a b a t t e l & Wej er- mann, 44, Rue DanielJeanrichard, La Ghaux- de-Fonds (Suisse). Mandataire : A. Mathey-Do- ret, La Chaux-de-Fonds.

Cl. 94, n° 42579. 17 février 1908, 7 ' A h . p . — Dispositif aux bracelets extensibles pour fixer une montre. — Auguste Kiehnle, Gymna- siumslrasse, 38, Pforzheim (Allemagne). Man- d a t a i r e : E. Blum & Go, Zurich.

Cl. 94, n° 42580. 17 février 1908, 7 */* h . p . — Ch'iînnn pour chaînes à ressorts. — Auguste Kiehnle, G y m n a s i u m s t r a s s e , 3 8 , Pforzheim (Allemagne). Mandataire : E. Blum & Go, Zurich.

Cl. 118 c, n° 42623. 31 octobre 1907, 5'/i h. p. — Horloge de contrôle pour surveillant. — Er- win Brock, i n g é n i e u r - c h i m i s t e , Meyershof j.rès Wenden (Russie). Mandataire: Charles Müller, Zurich.

Cl. 118 c, n°42624. 13 juin 1908, 8 h . p. — Hor- loge de contrôle. — Richard Dark, fabricant d'horlogerie, Sehwenningen s/N (Allemagne).

Mandataire: G. Roth & G0, Zurich.

M o d i f i c a t i o n s .

Cl. 65, n° 38242. 13 juillet. 1906, 4 7* h . p . — Horloge électrique. — Kutnow Bros, New- York (Etats-Unis d'Amérique). M a n d a t a i r e : Neegeli & C°, Berne. Transmission suivant dé- claration du 8 décembre 1908, en faveur de Eureka Clock Company, Limited, F a r r i n g - don Road 4 1 , Londres ( G r a n d e - B r e t a g n e ) ,

Mandataire: Neegeli & G0, Berne; enregistre- ment du 14 décembre 1908.

Cl. 71 e, n° 39864. '25 avril 1907, Qa/t h . p . — Pendant de montre perfectionné. — Schild frères & C", fabricants d'horlogerie, Granges

(Soleure, Suisse). Mandataire: A. Mathey-Do- ret, La Chaux-de-Fonds. Transmission du 27 novembre 1908, en faveur de a La Nationale»

• (S. A.) Usines fusionnées de matières ou- vrées d'or, argent, métal, et d'assortiments pour là boîte de montres, Champagne, St- Imier, Saignelégier, Madrelsch, St-Imier ("Suisse). Mandataire: A. Malhey-Doret, La Chaux-de-Fonds; enregistrement du 7 décem- bre 1908.

A propos d'une annonce

L e National Suisse s ' é t o n n e d e c e q u e n o u s a t t i r i o n s l'ai tent ion s u r u n e a n n o n c e i n s é r é e d a n s l e j o u r n a l .

N o t r e c o n f r è r e d o i t s a v o i r , p o u r ê t r e d u n o m b r e , q u e l e s j o u r n a u x q u i o n t a f f e r m é l e u r s p a g e s d ' a n n o n c e s n e s o n t p a s m a î t r e s d e r e f u s e r l ' i n s e r t i o n d e s c a t é g o r i e s d ' a n - n o n c e s n o n r é s e r v é e s , e t i l v o u d r a b i e n c o n v e n i r q u ' o n n e p o u v a i t g u è r e p r é v o i r , il y a p e u d e t e m p s e n c o r e , q u e d e s c o n - v e n t i o n s s y n d i c a l e s c o m m e celles q u i r é - g i s s e n t q u e l q u e s - u n s d e n o s p r i n c i p a u x g r o u p e m e n t s , s e r a i e n t m i s e s e n v i g u e u r .

D e p l u s , l ' a n n o n c e e n q u e s t i o n , i n s é r é e d a n s u n b u t c o n t r a i r e à n o s i d é e s , n ' a c e - p e n d a n t r i e n d e d é l i c t u e u x .

Le téléphone sans intermédiaire

Une expérience extrêmement intéressante vient d'avoir lieu à Lyon en présence de M.

Simqan, sous-secrétaire d'Etat aux postes et té- légraphes.

Un premier essai a été fait d'un appareil, grâce

auquel les abonnés du téléphone peuvent com muniquer entre eux sans l'intervention du per sonnel des bureaux.

Chaque abonné dispose d'un poste téléphoni- que muni de quatre petits leviers indépendants les uns des autres et se m a n œ u v r a n t de haut en bas et de bas en haut. Les leviers commandent chacun une série de chiffres de zéro è neuf, qui apparaissent à l'extrémité supérieure de la course des leviers sur une même ligne.

Pour parler, on m a n œ u v r e d'abord les leviers de façon à mettre en évidence le numéro du poste de l'abonné d e m a n d é ; puis on donne un tour de manivelle. Après dix secondes au m a x i m u m , un bruit saccadé se fait entendre; il m a r q u e l'enre- gistrement automatique de la demande au poste central. Ce biuit disparu, on décroche le récep teur et on le porte à l'oreille.

Un sifflement spécial prévient de l'occupation de la ligne, ce qui oblige à recommencer plus tard la m a n œ u v r e d'appel.

Le récepteur étant silencieux, on appuie sur un bouton pour actionner la sonnerie du poste d e m a n d é ; la conversation peu s'engager dès que le correspondant, qui n'a q u ' à décrocher le ré- cepteur se présente à l'appareil. Toutefois, le de- mandeur qui entend son correspondant doit, avant de lui parler, appuyer sur un autre bonton, lequel met en marche le compteur de conver- sation.

Le poste central se compose d'une série de mé- canismes qui, dans l'espace m a x i m u m de six se- condes, met chaque ligne d'abonné en communi- cation avec toutes les lignes d'abonnés du réseau.

L'installation est terminée, à Lyon, depuis plusieurs jours et l'expérience porte s u r deux cents abonnés. New-York en a quatre cents déjà.

Cote d e l ' a r g e n t

du 8 Janvier igog

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S p é c i a l i t é d e g u i c h e t s e n t o u s g e n r e s , z o n e s o p a l e s , b l e u e s , etc.

h e u r e s p e i n t u r e s Z o n e s e n o r , a r g e n t e t p l a q u é o r , r a p p o r t é e s e t v i s s é e s s u r g u i c h e t s e n a r g e n t e t a c i e r . C a d r a n s o r e t a r g e n t g r a v e s e t e m a u l é s . — T r a v a i l s o i g n é .

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