1.
(Edi01)Soit A, B deux sous espaces vectoriels d'un espace vectoriel E , montrer la formule de Grassmann en utili- sant l'application
Φ :
( A × B → E (a, b) 7→ a + b
2.
(Edi02)Soit f un endomorphisme d'un K -espace vectoriel de dimension nie E . Montrer que ker f = Imf si et seulement si f
2= 0
L(E)et 2 rg(f) = dim E .
3.
(Edi03)Soit E un K -espace vectoriel de dimension nie et A un sous-espace vectoriel de E .
a. Montrer que l'application restriction ( L(E) → L(A, E)
f 7→ f
|Aest linéaire et surjective.
b. Montrer que {f ∈ L(E) tq A ⊂ ker f } est un sous- espace de L(E) . Quelle est sa dimension ? Voir exer- cices 27 et 28.
4.
(Edi04)Soit a ∈ K , on dénit une application f dans K
n[X ] par :
f (P ) = (X − a)(P
0+ f P
0(a)) − 2(P − P e (a)) Montrer que f ∈ L(K
n[X ]) , calculer f ((X − a)
k) , déter- miner l'image et le noyau de f .
5.
(Edi05)Soit E un K espace vectoriel de dimension nie et A , B deux sous-espaces vectoriels de E tels que
dim A + dim B = dim E
En utilisant l'existence de bases, le théorème de la base incomplète et le théorème de prolongement linéaire, fa- briquer un endomorphisme f ∈ L(E) tel que ker f = A et Im f = B . Malgré la relation entre les dimensions, le noyau et l'image d'un endomorphisme ne sont pas sup- plémentaires en général.
6.
(Edi06)Soit E un K -espace vectoriel de dimension n . a. Soit (α
1, · · · , α
n) une base de E
∗et Φ dénie par :
Φ :
( E →K
nx →(α
1(x), · · · , α
n(x)) Montrer que Φ est un isomorphisme.
b. Base antéduale.
Soit (α
1, · · · , α
n) une base de E
∗. Montrer qu'il existe une base (a
1, · · · , a
n) de E dont la famille des formes coordonnées est (α
1, · · · , α
n) . On dit que (a
1, · · · , a
n) est antéduale de (α
1, · · · , α
n) . c. Multiplicateurs de Lagrange.
Soit (α
1, · · · , α
p) une famille de vecteurs de E
∗et α ∈ E
∗. Montrer que
ker(α
1) ∩ · · · ∩ ker(α
p) ⊂ ker(α)
⇔ α ∈ Vect(α
1, · · · , α
p)
d. Soit (α
1, · · · , α
p) une famille de vecteurs de E
∗. Montrer que
(α
1, · · · , α
p) libre
⇔ dim(ker α
1∩ · · · ∩ ker α
p) = dim E − p On considèrera une base (α
1, · · · , α
n) de E
∗et des applications
Φ
n:
( E →K
nx →(α
1(x), · · · , α
n(x)) Φ
p:
( E →K
px →(α
1(x), · · · , α
p(x))
7.
(Edi07)Soit E un C-espace vectoriel de dimension 3 . Soit u un endomorphisme de E et x
0∈ E tels que
(x
0, u(x
0), u
2(x
0)) base de E
a. Montrer que si on se donne un vecteur x
0non nul, il existe bien des endomorphismes u vériant la pro- priété.
b. Montrer qu'il existe des nombres complexes a , b , c tels que
u
3= au
2+ bu + c Id
E
c. Montrer que u est un automorphisme si et seule- ment si c 6= 0 .
8.
(Edi08)Soit E un K -espace vectoriel de dimension n et f ∈ L(E) . On pose :
∀k ∈ N , N
k= ker f
k, I
k= Im f
k. Montrer que N
k⊂ N
k+1et I
k+1⊂ I
k. Montrer que
I
k= I
k+1⇒ (N
k= N
k+1et I
k+1= I
k+2) . Montrer l'existence de r ∈ N tel que
∀k ≥ r, N
k= N
r, I
k= I
r, N
r⊕ I
r= E.
9.
(Edi09)Preuve du théorème de prolongement linéaire.
Soit (a
1, · · · , a
p) une base d'un K -espace vectoriel E et (α
1, · · · , α
p) la famille des formes coordonnées dans cette base. Soit (y
1, · · · , y
p) une famille de vecteurs dans un K -espace vectoriel F .
a. Soit f ∈ L(E, F ) telle que f (a
i) = y
ipour i de 1 à p . Pour tout x ∈ E , exprimer f (x) à l'aide des y
iet des α
i(x) . Que peut-on en déduire quant au théorème de prolongement linéaire.
b. Achever la démonstration du théorème.
10.
(Edi10)Soit E = R
3[X ] et a , b , c trois réels distincts. On considère les formes linéaires φ
1, φ
2, φ
3, ψ dénies sur E par :
φ
1(P) = P e (a) φ
2(P ) = P e (b) φ
3(P) = P e (c) ψ(P) =
Z
ba
P e (t) dt
Lycée Hoche MPSI B Feuille Applications linéaires (dimension nie)
Montrer que (φ
1, φ
2, φ
3) est libre.
Montrer que (φ
1, φ
2, φ
3, ψ) est liée si et seulement si ψ((X − a)(X − b)(X − c)) = 0
En déduire que (φ
1, φ
2, φ
3, ψ) est liée si et seulement si c =
a+b2. (on pourra poser m =
a+b2, l =
b−a2et exprimer la polynôme à intégrer avec des puissances de X − m . 11.
(Edi11)Soit E de dimension nie et f ∈ L(E) . Montrer
que
ker f ⊕ Im f = E ⇔ Im f
2= Im f ⇔ ker f
2= ker f.
12.
(Edi12)Soit E , F , G de dimensions nies, f ∈ L(E, F ) et g ∈ L(F, G) . Montrer que
ker g = Im f ⇔
( g ◦ f = 0
L(E,G)rg f + rg g = dim F.
13.
(Edi13)Soit E un K -espace vectoriel et f ∈ L(E, F ) . a. On suppose rg f = 1 . Montrer qu'il existe α ∈ E
∗,
a ∈ F tels que (α) libre, (a) libre et
∀x ∈ E, f (x) = α(x)a.
b. On suppose rg f = 2 . Montrer qu'il existe α et β dans E
∗, a et b dans F tels que (α, β) libre, (a, b) libre et
∀x ∈ E, f (x) = α(x)a + β(x)b.
14.
(Edi14)Soit E un K espace vectoriel de dimension nie.
a. Soient f et g deux endomorphismes qui commutent.
Montrer que ker g et Im g sont stables par f . La dimension nie est-elle utile dans cette question ? b. Soit x un vecteur non nul. Fabriquer un endomor-
phisme g tel que ker g = Vect(x) . Fabriquer un en- domorphisme h tel que Im h = Vect(x) . Comment intervient la dimension nie ici ?
c. Montrer en utilisant l'exercice di07 (feuille Espaces vectoriels sans dimension que si un endomorphisme f commute avec tous les endomorphismes alors il existe un scalaire λ tel que f = λId
E.
15.
(Edi15)Soit a complexe non nul, on dénit
f : (
C → C z 7→ z + az
On munit C de sa structure de R-espace vectoriel. Mon- trer que f est linéaire. Étudier son noyau et son image.
16.
(Edi16)Soit E de dimension n , 1 ≤ p < n et f ∈ L(E) . Montrer que rg(f) = p si et seulement si il existe (a
1, · · · , a
p) libre dans E et (α
1, · · · , α
p) libre dans E
∗telles que
∀x ∈ E, f (x) = α
1(x)a
1+ · · · + α
p(x)a
p17.
(Edi17)Soit E et F deux K -espaces vectoriels de dimen- sions nies et f linéaire de E dans F . Soit (x
1, · · · , x
l) une famille de vecteurs de E . Montrer que
rg(x
1, · · · , x
l) = rg(f (x
1), · · · , f (x
l))
⇔ f
|Vect(x1,···,xl)injective
18.
(Edi18)Soient E , F , G des K -espaces vectoriels de dimen- sion nie et f ∈ L(E, F ) , g ∈ L(F, G) . Montrer que
rg f = rg(g ◦ f ) + dim(Im f ∩ ker g)
19.
(Edi19)Soit E un K -espace vectoriel de dimension nie et f ∈ L(E) . Montrer que
dim(ker f
2) ≤ 2 dim(ker f )
20.
(Edi20)Soit α et β deux éléments distincts d'un corps K . Montrer que l'application
P → P(X b − α) + P(X b − β)
est un automorphisme (de K espace vectoriel) de K[X ] . 21.
(Edi21)Soit E un K -espace vectoriel de dimension nie et
f , g deux endomorphismes non nuls de E tels que Im f + Im g = E, ker f + ker g = E
Montrer que Im f et Im g sont supplémentaires. Montrer que ker f et ker g sont supplémentaires. Former deux endomorphismes f et g de R [X] tels que
Im f + Im g = R [X ] = ker f + ker g sans que les espaces soient supplémentaires.
22.
(Edi22)Soit E un K -espace vectoriel et f , g deux endo- morphismes de E tels que f +g = Id
Eet rg(f ) + rg(g) ≤ dim E . Montrer que f et g sont des projecteurs.
23.
(Edi23)(base usuelle de L(E, F ) : démonstration) Soit (a
1, · · · , a
p) une base d'un K -espace vectoriel E et (α
1, · · · , α
p) la famille des formes coordonnées dans cette base. Soit (b
1, · · · , b
q) une base d'un K -espace vec- toriel F et (β
1, · · · , β
q) la famille des formes coordonnées dans cette base.
Pour tout couple (i, j) ∈ {1, · · · , p} × {1, · · · , q} , on dé- nit f
i,jpar le théorème du prolongement linéaire avec
∀k ∈ {1, · · · , p}, f
i,j(a
k) = δ
ikb
jSoit λ
i,javec (i, j) ∈ {1, · · · , p} × {1, · · · , q} une famille d'éléments de K et
l = X
(i,j)∈{1,···,p}×{1,···,q}
λ
i,jf
i,jExprimer λ
i,jen fonction des a
i, α
i, b
j, β
j. Démontrer que les f
i,jforment une base de L(E, F ) .
24.
(Edi24)Commutant d'un endomorphisme cyclique.
Soit E un K espace vectoriel de dimension p et f un endomorphisme de E cyclique c'est à dire qu'il existe u ∈ E tel que
u, f(u), · · · , f
p−1(u)
est une base de E . Soit g un endomorphisme dans le commutant de f c'est à dire tel que f ◦g = g ◦f . Montrer qu'il existe a
0, · · · , a
p−1dans K tels que
g = a
0Id
E
+a
1f + · · · + a
p−1f
p−125.
(Edi25)Soient E , F deux K -espaces vectoriels de dimen- sion nie et f , g dans L(E, F ) . Montrer que rg(g) ≤ rg(f ) si et seulement si il existe h ∈ GL(F) et k ∈ L(E) tels que h ◦ g = f ◦ k .
26.
(Edi26)Dualité.
Soit E un K -espace vectoriel de dimension nie. Pour tout sous-espace vectoriel F de E , on note
F
⊥= {ϕ ∈ E
∗tq F ⊂ ker ϕ} .
Montrer que F
⊥est un sous-espace vectoriel de E
∗. Dé- terminer E
⊥, {0
E}
⊥. Montrer que
dim F + dim F
⊥= dim E.
On pourra considérer l'application restriction ( E
∗→ F
∗α 7→ α
|F.
27.
(Edi27)Soit E un K -espace vectoriel de dimension nie.
a. Soit A un sous-espace de E . Montrer que A = {f ∈ L(E) tels que Im f ⊂ A}
est isomorphe à L(E, A) .
b. Soit a ∈ L(E) xé. On dénit la fonction γ par :
γ :
( L(E) → L(E) f 7→ a ◦ f
Montrer que γ est linéaire, préciser son noyau, son image et leurs dimensions.
28.
(Edi28)Soit E un K -espace vectoriel de dimension nie.
a. Soit A un sous-espace de E et B un supplémentaire de A . Montrer que
A = {f ∈ L(E) tq A ⊂ ker f }
est isomorphe à L(B, E) . En déduire sa dimension.
b. Soit a ∈ L(E) xé. On dénit la fonction δ par :
δ :
( L(E) → L(E) f 7→ f ◦ a
Montrer que δ est linéaire, préciser son noyau, son image et leurs dimensions.
29.
(Edi29)Dans E = R
5, la base canonique est notée
(e
1, e
2, e
3, e
4, e
5) et (ε
1, ε
2, ε
3, ε
4, ε
5) la base duale des formes coordonnées dans la base canonique. Soit
α
1= ε
1+ ε
2− ε
3+ ε
4+ ε
5α
2= 2ε
1+ ε
2+ ε
3− ε
5α
3= −ε
1− 2ε
2+ ε
4+ 2ε
5et A = ker α
1∩ ker α
2∩ ker α
3. Soit x = (x
1, x
2, x
3, x
4, x
5) ∈ E.
Caractériser x ∈ A . Former une base de A . Les vecteurs seront exprimés dans la base canonique.
Mêmes questions avec A = ker α
1∩ ker α
2et α
1= ε
1− 2ε
2+ 2ε
3+ 3ε
5α
2= ε
1+ ε
2+ ε
330.
(Edi30)Dans E = R
5, on se donne les vecteurs suivants u
1= (1, 2, −1, −1, 0)
u
2= (1, 1, 1, 0, −1) u
3= (−2, 1, 0, 1, 2) a
1= (1, 1, −1, 0, 1) a
2= (0, 1, 1, −1, 0) a
3= (1, 0, 1, 1, −1) a
4= (2, 2, 1, 0, 0)
et U = Vect(u
1, u
2, u
3) , A = Vect(a
1, a
2, a
3, a
4) . Exprimer U et A comme des intersections d'hyperplans.
Les formes linéaires dénissant ces hyperplans seront données dans la base duale de la base canonique notée (ε
1, ε
2, ε
3, ε
4, ε
5) .
31.
(Edi31)Soit E un K -espace vectoriel de dimension nie, a non nul dans E et α non nul dans E
∗tels que
α(a) = 0.
L'application de E dans E
x 7→ x + α(x)a
est appelée une transvection. Montrer que toute trans- vection est un automorphisme.
32.
(Edi32)On considère l'application ( R [X] → R [X]
P 7→ P b (X + 1) + P(X b − 1) − 2P Pour n ∈ N
∗, on note E = R
n[X ] .
a. Montrer que la restriction à E de cette application dénit un endomorphisme de E .
b. Pour p ∈ J 0, n K, calculer f (X
p) . En déduire l'image, le rang et le noyau de f .
c. Montrer que pour tout Q ∈ Im f , il existe un unique P ∈ E tel que
f (P) = Q, P(0) = e f P
0(0) = 0
33.
(Edi33)On note E = R
n[X] . Soit A et B dans R [X ] de degré n + 1 . On dénit une fonction f :
( E → E
P 7→ reste de la division de AP par B Montrer que f ∈ L(E) et que
f automorphisme ⇔ A ∧ B = 1
34.
(Edi34)Soit E un K -espace vectoriel de dimension n , soit f un endomorphisme de E pour lequel il existe p ∈ N
∗tel que
f
p= 0
L(E)et f
p−16= 0
L(E).
a. Montrer qu'il existe u ∈ E et ϕ ∈ E
∗tels que
f
p−1(u) 6= 0
Eet ϕ ◦ f
p−16= O
E∗.
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b. Montrer que les sous-espaces U et V : U = Vect(u, f(u), · · · , f
p−1(u)
V = (ker ϕ) ∩ (ker ϕ ◦ f) ∩ · · · ∩ (ker ϕ ◦ f
p−1) sont supplémentaires. On pourra utiliser le résultat (hors programme) sur la dimension de l'intersection d'une famille d'hyperplans.
35.
(Edi35)Soit n ∈ N
∗, on considère n + 1 espaces vectoriels de dimension nie et n applications linéaires
E
0 f0−→ E
1 f1−→ · · · E
n fn−→ E
n+1.
On suppose que Im f
i= ker f
i+1pour i ∈ J 0, n −1 K avec f
0injective et f
nsurjective. Que vaut
n+1
X
j=0
(−1)
jdim E
j?
36.
(Edi36)Soit E de dimension nie. Montrer que dim E paire ⇔ ∃f ∈ L(E) tq Im f = ker f
37.
(Edi37)Soit E et F de dimension nie et f , g dans
L(E, F ) . Montrer que
|rg(f ) − rg(g)| ≤ rg(f + g) rg(f + g) = rg(f) + rg(g) ⇔
( E = ker f + ker g Im(f ) ∩ Im(g) = {0
F} 38.
(Edi38)Soit E un K -espace vectoriel de dimension n et f ,
g dans L(E) . Montrer, en considérant la restriction de g à ker(f ◦ g) , que
rg f + rg g − n ≤ rg f ◦ g ≤ inf(rg f, rg g) 39.
(Edi39)Soit E de dimension nie et f , g dans L(E) . Mon-
trer que
f + g ∈ Gl(E) f ◦ g = 0
L(E))
⇒ rg f + rg g = dim E
1.
(Cdi01)On vérie facilement que Φ est linéaire et que son image est A + B . Son noyau est formé par les couples (a, b) ∈ A × B tels que
a + b = 0
E⇒ a = −b ∈ A ∩ B
d'où ker Φ = {(x, −x), x ∈ A ∩ B} . L'application de A∩ B dans ker Φ qui à x associe (x, −x) est clairement un isomorphisme. On en déduit l'égalité des dimensions. Par le théorème du rang :
dim(A × B) = dim ker Φ + rg Φ
⇔ dim A + dim B = dim(A ∩ B) + dim(A + B).
2.
(Cdi02)Ici E est de dimension nie et f ∈ L(E) . Im f ⊂ ker f ⇔ f ◦ f = O
L(E). De plus, à cause du théorème du rang,
2 rg(f ) = dim(E) ⇔ dim(ker f ) = rg(f ).
On a aussi : soit A et B deux sous-espaces tels que A ⊂ B , alors
A = B ⇔ dim(A) = dim(B).
3.
(Cdi03)Notons r
Al'application restriction à A . a. La linéarité de r
Avient des propriétés des opé-
rations fonctionnelles. Montrons qu'elle est surjec- tive.
Soit g ∈ L(A, E) et (a
1, · · · , a
α) une base de A . On complète en une base (a
1, · · · , a
n) de E et on dénit f par prolongement linéaire avec
f (a
i) =
( g(a
i) si i ∈ J 1, α K 0 si i ∈ J α + 1, n K
.
Alors r
A(f ) = g .
b. Avec L = {f ∈ L(E) tq A ⊂ ker f } = ker r
Aet les dimensions des espaces d'applications linéaires, le théorème du rang appliqué à r
Aconduit à
dim L = (dim E − dim A) dim E.
4.
(Cdi04)La linéarité de f découle de celle de la dérivation et de la prise de valeur en a . Comme deg f (P) ≤ deg P , la fonction est bien un endomorphisme. par un calcul immédiat :
∀k ∈ J 2, n K , f((X − a)
k) = (k − 2)(X − a)
kcar a est racine au moins double. De plus
f (1) = 0 f (X − a) = 0
On en déduit que 1, X −a et (X −a)
2sont dans le noyau donc
Vect(1, X − a, (X − a)
2) ⊂ ker f et les (X − a)
kpour k ≥ 3 sont dans l'image :
Vect (X − a)
3, · · · , (X − a)
n⊂ Im f
Comme les familles de vecteurs sont libres : dim ker f ≥ 3, dim Im f ≥ n − 2 À cause du théorème du rang
dim ker f + dim Im f = n + 1
⇒ dim ker f ≥ n + 1 − (n − 2) = 3
⇒ ker f = Vect(1, X − a, (X − a)
2) De même pour l'image.
Vect (X − a)
3, · · · , (X − a)
n= Im f
5.
(Cdi05)Il faut bien noter ici que A et B ne sont pas sup- plémentaires. On considère deux bases :
(a
1, · · · , a
α) base de A, (b
1, · · · , b
β) base de B avec α + β = n = dim E . D'après le théorème de la base incomplète, il existe u
1, · · · , u
βtels que
(a
1, · · · , a
α, u
1, · · · , u
β) base de E On dénit f par prolongement linéaire :
∀i ∈ J 1, α K , f (a
i) = 0
E, ∀i ∈ J 1, β K , f (u
i) = b
iOn vérie facilement que ker f = A et Im f = B . 6.
(Cdi06)a. La fonction est clairement linéaire et son noyau est ker(α
1) ∩ · · · ∩ ker(α
n)
Soit x dans ce noyau. Alors α(x) = 0 pour toute forme linéaire α car α est une combinaison linéaire des α
i. En considérant pour α les formes coor- données dans une base, on prouve que toutes les coordonnées de x dans une base sont nulles donc x = 0
E. L'application Φ est injective donc bijective car c'est un endomorphisme en dimension nie.
b. On utilise l'isomorphisme de la question précé- dente. On dénit (a
1, · · · , a
n) comme les antécé- dents des vecteurs de la base canonique de K
n. c. On vérie facilement que
α ∈ Vect(α
1, · · · , α
p)
⇒ ker(α
1) ∩ · · · ∩ ker(α
p) ⊂ ker(α).
Pour la réciproque, on peut supposer que la famille est libre. En eet, si elle ne l'est pas, on extrait une sous-famille libre qui engendre le même sous-espace et on raisonne avec celle-ci.
On complète en une base de E
∗(α
1, · · · , α
n)
et on utilise la base antéduale de la question b.
(a
1, · · · , a
n) Considérons la forme linéaire
ϕ = α − α(a
1)α
1− · · · − α(a
p)α(p)
La forme ϕ est nulle car ϕ(a
i) = 0 pour tous les i
entre 1 et n (les raisons sont diérentes selon i ≤ p
ou i > p ).
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d. Supposons
dim(ker α
1∩ · · · ∩ ker α
p) = dim E − p Le théorème du rang appliqué à Φ
pmontre que Φ
pest surjective. Il existe alors des antécédents a
1, · · · , a
paux vecteurs de la base canonique. Ils permettent de montrer que la famille est libre.
Supposons la famille libre ; on la complète en une base. La fonction Φ
nest alors surjective ce qui en- traine que Φ
pest surjective. On obtient la dimen- sion avec le théorème du rang appliqué à Φ
p. 7. pas de correction pour Edi07.tex
8. pas de correction pour Edi08.tex 9. pas de correction pour Edi09.tex
10.
(Cdi10)On considère, dans R
3[X] , les trois polynômes de Lagrange
L
a= (X − b)(X − c)
(a − b)(a − c) , L
b= (X − a)(X − c) (b − a)(b − c) , L
c= (X − a)(X − b)
(c − a)(c − B) et une combinaison nulle des trois formes linéaires.
λ
1φ
1+ λ
2φ
2+ λ
3φ
3En prenant la valeur de cette fonction en L
a, L
b, L
c, on obtient λ
1= λ
2= λ
3.
Notons M = (X − a)(X − b)(X − c) . La famille (L
a, L
b, L
c) est libre (prendre les valeurs en a , b , c ). Le polynôme M n'est pas combinaison des L
a, L
b, L
c(consi- dérer le degré). La famille (L
a, L
b, L
c, M ) est donc libre dans un espace de dimension 4 , c'est une base.
Comme (φ
1, φ
2, φ
3) est libre :
(φ
1, φ
2, φ
3, φ) liée ⇔ φ ∈ Vect(φ
1, φ
2, φ
3) Dénissons une forme ϕ :
ϕ = φ(L
a)φ
1+ φ(L
b)φ
2+ φ(L
c)φ
3Par construction : L
a, L
b, L
csont dans ker(φ − ϕ) . On en déduit (prolongement linéaire) :
ϕ = φ ⇔ ϕ(M ) = φ(M ) ⇔ φ(M ) = 0 Avec les notations préconisées par l'énoncé,
a = m − l, b = m + l, c = m + (c − m) d'où, après développement,
M = (X − m)
3− l
2(X − m) + l
2(c − m) Les puissances impaires disparaissent par symétrie
ψ(M ) = l
2(c − m)(b − a) 11. pas de correction pour Edi11.tex
12.
(Cdi12)Par dénition de la composition : g ◦ f = 0
L(E,G)⇔ Im f ⊂ ker g.
Donc ker g = Im f ⇒ g ◦ f = 0
L(E,G). De plus, d'après le théorème du rang appliqué à g
rg f + rg g = rg f + dim F − dim(ker g) = dim F car rg f = dim(ker g) .
Réciproquement,
g ◦ f = 0
L(E,G)→ Im f ⊂ ker g.
L'égalité des sous espaces vient de l'égalité des dimen- sions et du théorème du rang appliqué à g :
rg f + rg g = dim F
⇒ dim(ker g) = dim F − rg g = rg f.
13.
(Cdi13)à remplacer
14. pas de correction pour Edi14.tex 15.
(Cdi15)La linéarité est facile :
∀(z, z
0) ∈ C
2, ∀λ ∈ R ,
f (z + z
0) = z + z
0+ a (z + z
0) = z + a z + z
0+ a z
0= f(z) + f (z
0)
f (λz) = λz + a λz = λ(z + a z) = λf (z).
Si ker f 6= {0
C} , il existe z 6= 0 tel que z + az = 0 ⇒ a = − z
z ⇒ |a| = 1.
On en déduit que si a n'est pas de module 1 , f est un automorphisme du R-espace vectoriel C.
Si a = e
iα, son image et son noyau sont des droites : ker f = Vect(e
iα+π2), Im f = Vect(e
iα2).
16.
(Cdi16)Supposons rg(f ) = p .
Il existe une base (a
1, · · · , a
p) de Im(f ) . On la complète en une base (a
1, · · · , a
n) de E . Soit (α
1, · · · , α
n) la base duale des formes coordonnées. Pour tout x ∈ E , f (x) se décompose mais seulement sur les premiers vecteurs
∀x ∈ E, f(x) = α
1(x)a
1+ · · · + α
p(x)a
p+ 0
E. La famille (α
1, · · · , α
p) extraite d'une base est libre.
Réciproquement, supposons que
∀x ∈ E, f(x) = α
1(x)a
1+ · · · + α
p(x)a
p+ 0
Eavec
( (a
1, · · · , a
p) libre dans E (α
1, · · · , α
p) libre dans E
∗. Alors ker α
1∩ · · · ∩ ker α
p⊂ ker(f ) .
Comme (a
1, · · · , a
p) est libre ; pour tout x ∈ E : x ∈ ker(f ) ⇒ α
1(a)a
1+ · · · + α
p(x)a
p= 0
E⇒ α
1(x) = · · · = α
p(x) = 0
K⇒ x ∈ ker α
1∩ · · · ∩ ker α
p.
Donc ker α
1∩ · · · ∩ ker α
p= ker(f ) .
D'après le résultat hors programme (ex. 6) sur la di- mension de l'intersection d'une famille d'hyperplans et le théorème du rang,
(α
1, · · · , α
p) libre ⇒ dim ker(f ) = n − p
⇒ rg(f ) = p.
17. pas de correction pour Edi17.tex 18.
(Cdi18)Appliquons le théorème du rang à
g
|Im(f)∈ L(Im(f ), G) On obtient
rg(f ) = dim(Im(f ))
= dim(ker(g
|Im(f))) + dim(Im(g
|Im(f))) avec
ker(g
|Im(f)) = ker(g) ∩ Im(f )
Im(g
|Im(f)) = Im(g ◦ f ) 19.
(Cdi19)Appliquer le théorème du rang à
ker f
2→ E x 7→ f (x)
Elle est à valeurs dans ker f et son noyau sont ker f . 20.
(Cdi20)L'application est clairement linéaire et conserve
le degré. Considérons d'abord la restriction à l'espace K
n[X ] des polynômes de degré inférieur ou égal à n . L'image d'une base formée de polynômes de degrés éche- lonnés est une famille de polynômes de degré échelonnés donc libre dans le même espace. C'est donc une base ce qui assure que chaque restriction est surjective. L'appli- cation complète est donc elle même surjective.
21.
(Cdi21)Écrivons les formules donnant la dimension pour chaque somme puis additionnons en utilisant la formule du rang :
rg f + rg g − dim(Im f ) ∩ (Im g) = dim E
dim ker f + dim ker g − dim(ker f ) ∩ (ker g) = dim E
⇒ 2 dim E − dim(Im f ) ∩ (Im g) − dim(ker f ) ∩ (ker g)
= 2 dim E
⇒ dim(Im f) ∩ (Im g) + dim(ker f ) ∩ (ker g) = 0
⇒ dim(Im f ) ∩ (Im g) = dim(ker f) ∩ (ker g) = 0 On en déduit que les deux sommes sont directes.
On dénit f et g par :
∀P ∈ R [X], f(P ) = P
0, g(P) = P e (0) alors
Im f = R [X], ker f = R
0[X]
Im g = R
0[X ], ker g = X R [X]
22.
(Cdi22)Soit x dans ker f , alors x = (f + g)(x) = g(x) donc ker f ⊂ Im g . D'autre part, l'inégalité avec les rangs s'écrit aussi rg g ≤ dim E − rg f = dim ker f d'après le théormème du rang. De ker f ⊂ Im g et rg g ≤ dim ker f , on tire l'égalité des espaces ker f = Im g . Ceci entraine que f ◦ g est l'endomorphisme nul. On peut donc com- poser la somme à gauche par f :
f = f ◦ (f + g) = f ◦ f + f ◦ g = f ◦ f ce qui assure que f est une projection.
23. pas de correction pour Edi23.tex 24.
(Cdi24)Il existe a
0, · · · , a
p−1tels que
g(u) = a
0u + a
1f(u) + · · · a
p−1f
p−1(u) Dénissons un endomorphisme h :
h = a
0Id
E
+a
1f + · · · a
p−1f
p−1Par dénition, il commute avec f et coïncide avec g sur u . De plus,
g(f (u)) = f (g(u)) = f (h(u)) = h(f (u))
Il coïncide donc avec g sur le deuxième vecteur de base.
On vérie de même qu'il coïncide pour les autres vec- teurs de base.
25.
(Cdi25)Un sens est facile :
h ◦ g = f ◦ k avec h bijectif entraine
rg(g) = rg(h ◦ g) = rg(f ◦ k) ≤ rg(f ).
Réciproquement, supposons rg(g) ≤ rg(f ) .
Soit (g
1, · · · , g
p) une base de Im(g) que l'on complète en une base (g
1, · · · , g
n) de F et (f
1, · · · , f
q) une base de Im(f ) que l'on complète en une base (f
1, · · · , f
n) de F . On dénit h ∈ GL(F) par :
∀i ∈ J 1, n K , h(g
i) = f
i.
C'est une bijection car l'image d'une base particulière est une base. Il existe aussi des familles libres de E
(e
1, · · · , e
p) et (e
01, · · · , e
0q) telles que
∀i ∈ J 1, p K , g(e
i) = g
i∀i ∈ J 1, q K , f (e
0i) = f
iConsidérons une base (e
p+1, · · · , e
m) de ker g . D'après le lemme noyau-image, (e
1, · · · , e
m) est une base de E . On dénit k en posant
k(e
1) = e
01, · · · , k(e
p) = e
0p,
k(e
p+1) = · · · = k(e
m) = 0
Lycée Hoche MPSI B Feuille Applications linéaires (dimension nie) : corrigés
Alors, par h ◦ g :
e
1→ g
1→ f
1... → ... → ...
e
p→ g
p→ f
pe
p+1→ 0
F→ 0
F... → ... → ...
e
m→ 0
F→ 0
Fet, par f ◦ k :
e
1→ e
01→ f
1... → ... → ...
e
p→ e
0p→ f
pe
p+1→ 0
F→ 0
F... → ... → ...
e
m→ 0
F→ 0
F26.
(Cdi26)Considérer l'application restriction à F de E
∗dans F
∗.
27.
(Cdi27)a. L'application de A dans L(E, A) qui à une fonction f associe sa corestriction à A est bien dénie car f prend ses valeurs dans A . Il est évident que c'est un isomorphisme.
b. Le noyau de γ est la partie A de la question pré- cédente avec A = ker a . Il est isomorphe à L(E, A) donc de dimension
dim(ker(a)) dim(E).
Son image est clairement incluse dans un sous- espace A
0dénie comme à la première question mais avec A = Im a cette fois. On a
dim A
0= rg(a) dim E.
D'après le théorème du rang appliqué à γ :
rg(γ) = (dim(E))
2− dim(ker(γ))
= dim(E) (dim(E) − dim(ker(a)))
= dim(E) rg(a) = dim(A
0).
On en déduit Im(γ) = A
0. 28.
(Cdi28)a. On vérie que
( A → L(B, E)
f 7→ f
|Best un isomorphisme. On en déduit
dim A = dim(B) dim(E)
= (dim(E) − dim(A)) dim(E).
b. La linéarité est immédiate car toutes les fonctions en jeu sont linéaires. D'autre part, il est clair que
{f ∈ L(E) tq Im a ⊂ ker f } = ker δ
Im(δ) ⊂ {g ∈ L(E) tq ker a ⊂ ker g} . D'après la question a.
dim(ker δ) = dim(ker a) dim E,
dim {g ∈ L(E) tq ker a ⊂ ker g} = rg a dim E Or, d'après le théorème du rang
dim(ker δ) + dim(Im(δ)) = dim(E)
2⇒ dim(Im(δ)) = dim(E)
2− dim(ker a) dim E
= rg a dim E.
On en déduit
Im(δ) = {g ∈ L(E) tq ker a ⊂ ker g} . 29. pas de correction pour Edi29.tex
30. pas de correction pour Edi30.tex
31.
(Cdi31)Comme une transvection est un endomorphisme en dimension nie, il sut de montrer qu'elle est injective.
Soit x dans le noyau. Alors
x + α(x)a = 0
E⇒ x ∈ Vect(a) ⇒ α(x) = 0
K⇒ x = 0
E. 32.
(di32)On note f l'application dénie par l'énoncé.
a. La linéarité est évidente. L'examen des termes de plus haut degré montre que
deg(f (P )) ≤ deg(P ) − 1.
Donc f ∈ L(E) .
b. D'après la formule du binôme, f (1) = f (X) = 0 donc
R
1[X] ⊂ ker f et dim(ker f ) ≥ 2.
et
f (X
p) = X
i∈J1,pK ipair
2 p
i
X
p−idont le degré est p − 2 pour p ≥ 2 .
Les p−1 polynômes f (X
2), · · · , f (X
p) forment une famille échelonnée donc libre de l'image. On en dé- duit
R
n−1[X] ⊂ Im f et rg f ≥ n − 1.
D'après le théorème du rang
2 ≤ dim(ker f ) = n+1−rg f ≤ n+1−(n−1) = 2
⇒
( dim(ker f ) = 2, ker f = R
1[X ]
rg f = n − 1, Im f = R
n−2[X ] .
c.
33. pas de correction pour Edi33.tex 34. pas de correction pour Edi34.tex 35.
(di35)Formons des théorèmes du rang :
dim E
0= dim(Im f
0) + dim(ker f
0) ×(−1)
0dim E
1= dim(Im f
1) + dim(ker f
1) ×(−1)
1dim E
2= dim(Im f
2) + dim(ker f
2) ×(−1)
2...
dim E
n= dim(Im f
n) + dim(ker f
n) ×(−1)
nOn somme en tenant compte de Im f
i= ker f
i+1:
n
X
i=0
(−1)
idim E
i= dim(ker f
0) + (−1)
nIm f
n= (−1)
ndim E
n+1car f
0est injective et f
nest surjective. On en déduit
n+1
X
i=0
(−1)
idim E
i= 0.
36. pas de correction pour Edi36.tex
37.
(Cdi37)Pour majorer la valeur absolue, écrivons f = (f + g) − g ⇒ Im(f ) ⊂ Im(f + g) + Im(g)
⇒ rg(f ) ≤ dim (Im(f + g) + Im(g))
≤ rg(f + g) + rg(g) On en déduit une première inégalité, on obtient l'autre en échangeant les rôles de f et g .
Supposons
( E = ker f + ker g Im(f ) ∩ Im(g) = {0
F} Montrons
Im(f ) + Im(g) ⊂ Im(f + g)
En eet, pour tout y ∈ Im(f ) + Im(g) , il existe x
fet x
gtels que
y = f (x
f) + g(x
g)
Chacun se décompose dans la somme de noyau et seul l'autre noyau contribue. Il existe a ∈ ker(g) et b ∈ ker(f ) tels que
y = f (a) + g(b) = (f + g)(a + b) car f (b) = g(a) = 0 .
On en déduit
Im(f ) + Im(g) = Im(f + g) car l'autre inclusion est évidente puis
rg(f ) + rg(g) = rg(f + g)
car la somme est directe d'après la deuxième hypothèse.
Supposons
rg(f + g) = rg(f) + rg(g)
Alors, d'après le théorème du rang dim(E) − dim (ker(f + g))
= 2 dim(E) − dim(ker(f )) − dim(ker(g))
⇒ dim(ker(f)) + dim(ker(g))
= dim(E) + dim (ker(f + g))
⇒ dim (ker(f ) + ker(g)) = dim(E)
+ dim (ker(f + g)) − dim (ker(f ) ∩ ker(g))
| {z }
≥0