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Bulletin de l'Institut du Pin [1935, n°3] · BabordNum

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(1)

H° 3

(3e Série)

Pcruissairf le 15 de chaque mois. 15 jVlars 1935

Abonnement au Bulletin (unan;

France.., Etranger.

35 fr.

50 fr.

Adresserlemontant des Abonnements kl'Institut duPin. C,G.Bordeaux 9237

Le Numéro.

Le Numéro de collection.,

BULLETIN

DE

France... 3 50

Étranger. 5 »

France

etEtranger 7 >►

(portensupplément)

L'INSTITUT DU PIN

Sous le contrôle du Ministère de

l'Agriculture

et rattaché à la Faculté des Sciences de Bordeaux

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I. Articles originaux

SOMMAIRE

Pages A I 82 Rapport sur le fonctionnement et les tra¬

vaux des Laboratoires de chimie appliquée à l'in¬

dustrie des résines de la Faculté des Sciences de Bordeaux et de l'Institut du Pin. par M. Georges

Brus 41

A î 88 Le Problème de l'utilisation des résineux,

par M. G. Vie

C I 126 Sur l'huile de pin française, par M. Louis Desalbres

C 1127 Synthèse du nopinène et du pinadiène 1,5

à partir du pinène, par M M. Dupont et Witold Zacharewicz

C I 128 Contribution à l'étude de l'isomérie Citro- nellol-Rhodinol au moyen de la spectrographie Raman par MM. Y. René Naves, Georges Brus et Jean Allard

46 48

50

52

D I 67 Incorporation des produits dupin maritime dans lesgoudrons et bitumes à l'usage des revê¬

tementsroutiersparMM. Ortal, Lafon,Guirauton. 54 F I 31 Procédé de fabricationjumelée decellulose

de bois et de cellulose depailleparMM. G. Dupont

et Jean de Fayard 56

F I 32 La Fabrication du papier Kraft à partir du bois depin des Landes, parM. Gévé 59

II. Petite Documentation

D II 294-302 61

E H 93-95 64

JVIODB DE CLASSIFICATION DE NOS DOCUjWeNTS

A. Généralités.

B. Récolte et traitement des résines.

C. Essences de térébenthine, terpènes etdérivés.

D. Constituants solides des résines et leurs dérivés.

I Articles originaux. IIDocumentation.

E. Dérivéschimiquesdu bois.

F. Cellulose de bois.

G. Documents divers.

Adresser la Correspondance ;

INSTITUT DU PIN, Faculté ôcs Sciences, 20, Cours Pasteur, BORDEAUX

LeDirecteur technique reçoit le lundi, de 9 à 12 heures, de 14 h. 30 à 18 heures, et les autres jours sur rendez-vous_

(2)

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N* 3 (3e Sériel Paraissant le î5 dechaquemois. 15 1935 n

BULLETIN R%

\^\ DE

L'INSTITUT DU PIN

Sous le contrôle du Ministère de l'Agriculture

et, rattaché à ïa Faculté des Sciences de Bordeaux

A i 82

RAPPORT

SUR LE

Fonctionnement et les Travaux

DES

Laboratoires de chimie

appliquée à l'Industrie des Résines

DE LA

Faculté des Sciences de Bordeaux

ET DE

l'Institut du Pin

en

1934

par M. Georges BRUS, Directeur des Laboratoires.

I. ORGANISATION.

Ressources. Comme les années précédentes,

les Laboratoires ont été subventionnés par les Mi¬

nistères de l'Education nationale et de l'Agricul¬

ture et par l'Association « Institut du Pin ».

Toutefois, l'année 1934 fût une année difficile.

Aux regrets laissés par le départ de M. Georges Du¬

pont, nommé professeur à l'Ecole normale supé¬

rieure, qui depuis quatorze ans dirigeait les Labo¬

ratoires avec une haute compétence et une activité féconde, sont venus s'ajouter des soucis financiers.

Pendant quelques mois, devant l'incertitude de

leurs ressources, les Laboratoires ont dû compri¬

mer leurs dépenses, et ce n'est qu'en fin d'année

<[ue leur situation financière s'est améliorée.

Les analyses et travaux ont atteint cette année

la somme de 14.368 fr. 50, à laquelle il convient d'ajouter la somme de 4.800 francs, montant des analyses effectuées en 1933 pour le service de la répression des fraudes, soit au total 19.468 fr. 50

contre 16.793 fr. 11 en 1933.

Les subventions du Ministère de l'Education na¬

tionale et du Ministère de l'Agriculture, réduites de

20 %, n'ont été respectivement que de 6.400 francs

et de 8.000 francs; de plus, cette dernière, qui n'a

été ordonnancée que le 7 décembre, n'a pu être ver¬

sée avant la fin de l'année. La suppression de l'Ins¬

titut des Recherches agronomiques, par décret du

4 avril 1934, a posé la grave question du maintien

des trois fonctionnaires auxiliaires temporaires : MUe Barraud, chef de travaux; M. Allard, prépara¬

teur; M. Lagaronne, garçon de laboratoire, dont

cet organisme assurait les traitements depuis 1922,

ainsi que celle du renouvellement de la subvention

annuelle pour recherches, qu'il attribuait au Labo¬

ratoire des Résines. Cette question a été heureuse¬

ment résolue par le rattachement du personnel ci-

dessus au Service de la répression des fraudes, qui

a fait en outre mandater au Laboratoire la subven¬

tion précitée de 8.000 francs.

Les subventions versées par l'Association Insti¬

tut du Pin sont restées les mêmes : Subventions des Eaux et Forêts (23.000) (1), du Conseil général

de la Gironde (10.000), des communes (4.469,50) (2), des Chemins de fer (5.090), de la Chambre d'a-

(1) Reliquat ries Subventions, 1932-1933.

(2) Liste des communes forestières des Landes et de la Gironde

ayant envoyé des subventions à l'Institut du Pin pour 1exercice

1934 :

,

Andernos, Arengosse, Argelouse, Arès, Audenge, Balizac, Bazas,

Beliet, Bernos, Bevlongues, Bias, Bordeaux, Bourriot-Bergonee,

Brach, Cabanac-Villagrain, Canenx et Réaux, Carcans, Castets,

(4)

42 BULLETIN DE INSTITUT DU PIN S - Mars 1935

griculture (1.0 90), ou ont été en augmentation sen¬

sible, comme celles reçues au titre delà taxe d'ap¬

prentissage, qui sont passées de 7.741 fr. 15 en 1933

à 9.015 fr. 73 en 1934.

Au mois de décembre, nous avons été heureux

d'apprendre que le Conseil général des Landes avait

voté à l'Institut du Pin une subvention de 10.000 francs pour les années 1933 et 1934, et nous espé¬

rons qu'il rétablira en 1935', la subvention annuelle

de 10.000 francs, dont les Laboratoires ont béné¬

ficié jusqu'en 1933.

Enfin, la Fédération des Syndicats de Produits

résineux et de bois de pin des Landes, en accordant

à l'Institut du Pin une subvention exceptionnelle de

10.000 francs, nous a apporté cette année une aide particulièrement précieuse.

Nous espérons que, pour l'exercice 1935, les mê¬

mes subventions nous seront accordées, en particu¬

lier celles des Conseils généraux de la Gironde et

des Landes, qui constituent nos ressources les plus importantes. Nous pouvons, d'autre part, espérer

une augmentation du nombre des analyses, en par¬

ticulier de celles effectuées pour le service de la répression des fraudes; ce nombre est passé de 192

en 1933 à 252 en 1934; il serait du plus haut inté¬

rêt, pour la protection des produits résineux, qu'il

soit encore augmenté.

Personnel.

Directeurs honoraires : M. Vèzes, professeur ho¬

noraire à la Faculté des Sciences; M. G. Dupont, professeur à la iSorbonne; M. Richard, professeur

honoraire à la Faculté des Sciences.

Directeur technique : iM. G. Brus, maître de con¬

férences à la Faculté des Sciences.

Chef de travaux : Mlle Barraud, ingénieur chi¬

miste, docteur ès-sciences.

Préparateurs : M. de Fayard, ingénieur chimiste;

M. Allard, ingénieur chimiste, docteur ès-sciences physiques.

Aides préparateurs : M. Bonichon, ingénieur^

Cestas, Commensacq, Cudos, Escource, Gastes, Géloux, Herré, Herm, Hourtin, Laboulieyre, Lanton, La Teste, Léognan, Le Porge, Lesnarre, Lucraau, Lugaut-Retjons, Maillas, Messanges, Mimizan, Mios, Naujac-sur-Mer, Ondres, Parentis-en-Born, Pouydesseaux, Hion-des-Landes, Roaillan, Sabres, Sainte-Hélène, Saint-Julien-en- Born, Saint-Justin, Saint-Laurent-de-Médoc, Saint-Medard-en-Jal- les, Saint-Paul-les-Dax, Saint-Symphorien, Saint-Vincent-de-Paul,

•Saint-Yaguen, Salles, Saueats, Seignosse, Soorts-Hossegor, Soustons, Tosse, Vielle-Saint-Girons, Vieux-Boucau.

docteur, et M. Kahan, ingénieur chimiste, licencié ès-sciences, ont exercé les fonctions d'aides prépa¬

rateurs pendant quelques mois. Depuis le lpr no¬

vembre, trois aides préparateurs collaborent aux

analyses et recherches du Laboratoire, tout en pré¬

parant des thèses de doctorat :

iMlle Pandin de Lussaudière, licenciée ès-sciences;

M. Bonnet, ingénieur chimiste et électro-chimiste;

M. Brodschi, ingénieur chimiste, licencié ès-scien¬

ces.

L'activité de ces collaborateurs est répartie en

principe de la faon suivante :

lre section : Récolte et traitement de la gemme : M. de Fayard (Laboratoire de l'Ermitage, à Pierro- ton).

2e section : Essence de térébenthine, terpènes et

dérivés : MUe Barraud, A4. Allard. Aides : MlM. Bo¬

nichon, Kahan, et depuis le 1er novembre, M. Bon¬

net.

3e section : Colophane et dérivés : M. de Fayard.

Aide : M. Brodschi.

4e section : Bois et papeterie. Distillation du

bois : iM. Allard; papeterie : M. de Fayard.

5e section : Analyses. Laboratoire des Fraudes ."

Mlle Barraud, chef de travaux; IM. Allard, prépara¬

teur;M"8 Pandin de Lussaudière et M. Brodschi, ai¬

des préparateurs.

Gérance du Bulletin : Mlle Barraud.

Nouvelles universitaires.

M. R. Dulou, qui depuis 1921 travaillait au La¬

boratoire des résines, a été nommé, en octobre 1934 préparateur au Lycée Lakanal, à Paris, et a soute¬

nu, en novembre, en Sorbonne, une importante thè¬

se de doctorat intitulée « Contribution à l'étude de

quelques cétones terpéniques ».

En 1934, sept étudiants ont travaillé dans les La¬

boratoires; actuellement, quatre collaborateurs pré¬

parent des thèses de doctorat d'Université, et un

une thèse de doctorat d'Etat.

M. Truchet, professeur de chimie organique à la

Faculté des Sciences, a fait, pendant l'année scolai¬

re 1933-1934, un cours public sur le Bois et ses Dé¬

rivés. \

M. G. Brus fait pendant l'année scolaire 1934-

(5)

BULLETIN DE L'INSTITUT BU PIN S - Mars 1935 43

1935 un cours public sur les Industries Résinières.

II. TRAVAUX DE RECHERCHES.

Les recherches poursuivies dans les diverses sec¬

tions, peuvent être résumées comme suit :

lre section : Récolte et traitement de la gemme.

Des essais de gemmage ont été effectués au Domai¬

ne de l'Ermitage, avec de nouveaux crampons-cou¬

vercles; les cultures de plantes aromatiques, sus¬

ceptibles d'être pratiquées dans les pare-feux, gui

avaient été commencées en 1933, ont été conti¬

nuées.

2e section : Essences de térébenthine, terpènes et dérivés. Etudes pratiques.

Nous avons fait une étude comparative de la

Pine-Oil américaine et de l'Huile de Pin française.

L'industrie utilise un fort tonnage d'huile de pin,

comme huile de flottation et surtout pour la pré¬

paration des produits mouillants destinés soit aux industries textiles, soit à des emplois agricoles.

L'huile de pin française est concurrencée par la Pine-Oil; certains consommateurs affirmaient mê¬

me que cette dernière leur donnait satisfaction et,

se trouvant gênés pour s'approvisionner en ce pro¬

duit, par suite de son contingentement, ils dési¬

raient que son importation soit favorisée. L'indus¬

trie de l'huile de pin française étant grosse consom¬

matrice de terpinéol et par conséquent d'essence

de térébenthine, il importait donc se savoir si, tou¬

te autre considération et en particulier toute ques¬

tion de prix mise à part, l'huile de pin française pouvait remplacer la pine-oil dans ses différents

usages. A la demande de la Fédération des Syndi¬

cats de produits résineux, nous avons, dans ce but,

fait une étude comparative des deux produits.

Au point de vue de leur composition chimi-

t[ue.

Au point de vue de leur utilisation dans la fa¬

brication des produits mouillants.

1° La Pine-Oil américaine et l'Huile de Pin syn¬

thétique française ont des composition chimiques voisines;

2° Dans les essais effectués, elles se sont révélées

identiques au point de vue de la préparation des produits mouillants.

-Nous pensons que ce résultat peut être généra¬

lisé et que, dans toutes les utilisations de l'huile de pin où interviennent les phénomènes de tension su¬

perficielle, l'huile de pin française peut remplacer

la pine-oil américaine. Il nous paraît par consé¬

quent désirable de ne pas paralyser, en favorisant l'importation d'un produit concurrent étranger,

l'essor que l'industrie française du terpinéol doit

trouver dans le développement rapide des appli¬

cations des produits mouillants.

Ce travail a fait l'objet d'une communication au 14e Congrès de Chimie industrielle.

2° A partir du p-cymène, nous avons péparé, par nitration, puis réduction des dérivés nitrés, de

Yamino et du diaminocymène; ces produits, remis

par l'intermédiaire de M. G. Dupont à l'Office na¬

tional des Inventions de Bellevue, ont été essayés

comme antidétonants dans les moteurs d'aviation, les résultats semblent avoir été satisfaisants. Le

cymène nécessaire à la fabrication de ces dérivés peut s'obtenir par déshydrogénation et déshydra¬

tation catalytiques des sous-produits de la fabri¬

cation du camphre et du terpinéol.

Nous avons déterminé diverses caractéristi¬

ques : pouvoirs calorifiques, points d'inflammabi- lité, viscosité, de quelques terpènes : pinène, dipen- tène, terpinolène, susceptibles d'être utilisés com¬

me carburants de remplacement, soit seuls, soit mé¬

langés à de l'essence ou à de l'essence et à de l'al¬

cool.

Etudes théoriques.

Nous avons entrepris l'étude des dérivés de

substitution de l'hydrure de pinène, en particulier

celle de l'action du chlore sur le pinane lévogyre, qui conduit à deux monochlorures, l'un dextrogyre,

l'autre lévogyre, et à un dichlorure dextrogyre;

l'étude des constitutions de ces chloropinanes et

celle de leurs dérivés, notamment des terpinènes

obtenus par enlèvement d'acide chlorhydrique, sont

en cours.

Des recherches ont été commencées sur la constitution du Sabinène, terpène bicyclique, qui

est un des constituants de l'essence de Sabine et sur son oxydation par l'anhydride sélénieux.

L'étude des produits d'oxydation du sylves-

trène etdu carène, terpènes qui se rencontrent dans

certaines essences de térébenthine, comme l'essen¬

ce du Pinus Longifolia, a été également poursuivie.

(6)

44 BULLETIN DE L'INSTITUI DU PIN N"3 - Mars 1935

Enfin, en collaboration avec les Services scien¬

tifiques des Etablissements A. Chiris, de Grasse,

nous avons effectué des recherches sur Yisomérie du Citronellol et du Rhodinol : spectres Raman, spectres d'absorption Ultra-Violette, ozonolyse, dis¬

persion de réfraction et dispersion rotatoire. Les premiers résultats ont paru dans les comptes ren¬

dus de l'Académie des Sciences; l'ensemble consti¬

tuera un important mémoire.

3e section : Colophane et ses Dérivés.

Reprenant l'étude de la fabrication des esters résiniques, nous avons recherché les catalyseurs permettant de diminuer la durée de l'estérification

et avons réussi à préparer des résinâtes de glycéri¬

ne très pâles, d'indice d'acide très faible, et exempts d'oxydes métalliques, comme les produits concur¬

rents étrangers.

Nous poursuivons également l'étude de la prépa¬

ration des résines synthétiques genre Albertols, et

des abiétates de mèthyle et d'éthyle; ces fabrica¬

tions délicates existent à l'étranger et doivent être

introduites en France.

Des recherches sur Y industrie des huiles de ré¬

sines ont été entreprises : étude de la composition

du gaz de résine, détermination de son pouvoir ca¬

lorifique, étude de l'action des catalyseurs dans la distillation, cracking des brais en vue de leur trans¬

formation en hydrocarbures et en gaz combusti¬

bles; il est prématuré d'en exposer les premiers ré¬

sultats.

Nous avons en outre déterminé les caractéristi¬

ques des divers types d'huiles de résine, qui se trouvent dans le commerce : densité, viscosité,

point d'inflammabilité, indice d'acide, constantes

diélectriques. L'établissement d'une série de types standards, définis par leurs constantes, augmente¬

rait certainement les débouchés des huiles de rési¬

ne; certaines industries, des câbleries en particu¬

lier, qui en consommaient un tonnage important,

ont en effet renoncé à leur emploi devant l'impos¬

sibilité d'obtenir des livraisons toujours conformes

aux mêmes types.

En collaboration avec l'Administration des Ponts et Chaussées et les Services vicinaux, nous avons suivi la question de Y utilisation de la colo¬

phane dans les revêtements pour routes et la mise

au point d'une méthode de dosage de la résine dans

les émulsions de goudrons et de bitumes est actuel¬

lement en cours.

4e section : Bois et Dérivés.

Des essais d'utilisation de la pâte mécanique

de bois de pin pour la fabrication de panneaux en fibres de bois et des essais d'utilisation des végé¬

taux de sous-bois (bruyère, ajoncs, genêts) en pa¬

peterie ont été faits au Laboratoire de Pierroton.

En collaboration avec la direction des Cons¬

tructions navales, nous avons effectué des recher¬

ches sur la possibilité de remplacer les goudrons norvégiens par lesgoudrons landais dans leurs usa¬

ges pour la marine, question très importante, qui

assurerait un large débouché à ces derniers. Des

essais d'imprégnation de cordages par un goudron

landais spécialement préparé au Laboratoire ont eu lieu à l'Arsenal de Brest; la durée réglementaire du séchage des cordages étant de quelques mois, leurs

résultats ne seront connus qu'en juillet .

Enfin, nous avons mis au point la prépa¬

ration de certains dérivés duFurfurol, qui, entreau¬

tres méthodes, peut s'obtenir par hydrolyse de la

sciure de bois : acide pyromucique, ses sels et ses esters, alcool furfurylique, furane, produits qui ont

été récemment lancés sur le marché en Amérique.

Les travaux sommairement exposés ci-dessus

montrent que les problèmes industriels ont retenu

toute notre attention. Nous n'avons cependant pas

négligé la recherche purement scientifique, et onne saurait nous reprocher de lui donner toute l'impor¬

tance qu'elle mérite, importance que de puissantes

Sociétés industrielles reconnaissent en entretenant des Laboratoires de recherches souvent mieux équi¬

pés et dotés d'un personnel plus nombreux que nos Laboratoires.

Est-il nécessaire de rappeler que c'est grâce aux recherches scientifiques que nos chimistes perfec¬

tionnent constamment leur technique, et que les plus belles réalisations industrielles ont eu pour origine des travaux théoriques ?

III. PUBLICATIONS.

Travaux.

1. MM. G. Brus et Bonichon : Etude comparative

de la Pine-Oil américaine et de l'huile de pin fran-

(7)

BULLETIN DE L'INSTITUT BU PIN 3 - Mars 1935 45

ç.aise (Communication présentée au 14e Congrès de

Chimie Industrielle!.

2° M. Allard : Une nouvelle préparation de la cam-

phoquinone (Bulletin de l'Institut du Pin. Nos 54, 55, p. 127).

3° M. Dulou : Méthodes générales de préparation

des cétones terpéniques (Bulletin de l'Institut du

Pin. Nos 51-52, p. 49, et N° 53, p. 95).

M. Dulou : Emploi du peroxyde d'azote en

■série terpénique (Bulletin de l'Institut du Pin. N0"

54-55, p. 129.)

M. Dulou : Action de l'acétylène et du dima- gnésien acétylénique sur les cétones terpéniques

(Bulletin de l'Institut du Pin. Nos 56-57, p. 164, et

58, p. 178).

Articles et Conférences.

M. G. Brus : Sur l'Industrie du camphre syn¬

thétique en France. Conférence faite à la Journée

des résineux de la Foire de Bordeaux, le 25 juin

1934 (Bulletin de l'Institut du Pin. Nos 54-55, p.

105).

M. G. Brus et Mllc Barraud : Utilisation des

produits résineux dans les revêtements pour rou¬

tes. Communication présentée au XIVe Congrès de Chimie industrielle.

3° MUe Barraud : Utilisation des produits du pin

en agriculture et particulièrement en viticulture.

Conférence faite à la Journée vini-viticole du 15juin 1934. (Bulletin de l'Institut du Pin. Nos 54- 55, p. 113.)

M1Ie Barraud : en est la question de l'uti¬

lisation des produits résineux dans les revêtements

pour routes. Conférence à la Journée des Résineux

de la Foire de Bordeaux, le 25 juin 1934. (Bulletin,

de l'Institut du Pin. N08 54-55, p. 122.)

(8)

46 BVLLETL DE L'INSTITUI DU PIN N° 3 - Mars 1935 A i 83

Le Problème

L'Utilisation des Résineux

par M. Georges YIÉ (*)

L'industrie des dérivés du pin et, par contre¬

coup, l'exploitation du domaine forestier landais, subit un marasme sans précédent dans l'histoire du

Sud-Ouest. Sur le marché mondial des résineux, l'Amérique joue un rôle prépondérant, avec 77 %

du total.

En France, on estime à 25.(000 tonnes annuelles la production d'essence de térébenthine, et à 100.000 tonnes celle des produits secs. ('Ces chiffres représentent environ 17 % de l'ensemble. Les 6 %

restant sont fournis principalement par le Portu¬

gal et l'Espagne. Les prix ont fluctué, depuis une dizaine d'années dans des limites très étendues.

Voici d'ailleurs quelques cours relevés à la Bourse

de Dax :

Années

Essence detérébenthine

aux 100kgr,

Brai de qualité inférieure

aux100kgr.

Gemme barrique de 3-iO litres

1921.... 285 francs 52 francs 215 francs

1922.... 438 60 '—. 400

1923 587 —- 85 534

1924 519 114 ' 562

1925.... 613 198 —. 862

1926.... 812 359 1.465

1927.... 463 232 711

1928.... 426 205 -— 571 '

1929 436 203 615

1930.. . . . 367 146 469

1931 343 103 —» 411

1932 375 89 —- 331

1933 300 75- 293

La chute des exportations est la cause de l'effon¬

drement des cours. Etant donné que les Américains

ne reculeront devant aucun procédé pour conserver le contrôle du marché mondial, il faut organiser en France notre marché intérieur de façon à absorber

les quelques 7.000 ou 8.000 tonnes par an d'essence

de térébenthine que nous exportions autrefois, et

(*) Extrait de l'Industrie Chimique, janvier 1935, p. 10

les 50.000 tonnes d'excédent en produits secs. Quels

sont les débouchés nouveaux qui seraient suscepti¬

bles de s'offrir aux produits résineux landais ? Quels sont ceux qui pourraient être développés ?

Par transformations chimiques de. l'essence de té¬

rébenthine, on obtient :

a) Du camphre.

b) De la terpine, utilisée comme médicament ou, transformée en terpinéol par déshydratation par¬

tielle. La fabrication de la terpine donne des sous-

produits, qui sont désignés sous le nom d'huile de pin, de pine-oil, et qui sont constituées par du ter¬

pinéol et d'autres alcools terpéniques (l'huile de pin est utilisée dans l'industrie de la soie comme décreusant et pour le matage et dans le matage,

et dans la bouillie bordelaise comme mouillant;

elle est utilisée aussi comme agent en llottation sé¬

lective et différentielle des minerais).

c) Du bornéol qui peut être transformé en cam¬

phre ou en acétate de bornyle (lequel remplace l'es¬

sence retirée directement des aiguilles de pin em¬

ployées comme désodorisant et antiseptique).

d) Du cymène (par déshydrogénation).

A partir du cymène, on fabrique le menthol et

le thymol d'un usage courant en thérapeutique.

A l'état naturel, l'essence de térébenthine sert de médicament, de dissolvant dans la préparation des peintures, vernis, cirages et encaustiques. La ma¬

jeure partie de l'essence landaise est employée com¬

me dissolvant. C'est de ce côté que, vraisemblable¬

ment, les efforts doivent tendre en vue d'une ré¬

pression de la fraude et d'un accroissement de la

consommation.

Ceci revient à dire qu'il faut combattre l'emploi

des autres dissolvants; à ce point de vue, la con¬

currence du white-spirit, essence lourde obtenue

par distillation, soit du pétrole brut, soit du pétrole lampant, est redoutable. Puisqu'il est reconnu que les peintures et vernis à la térébenthine sont très supérieurs, et que les prix de série des architectes

sont établis en fonction des cours de cette essence, il semble a priori facile d'éliminer le white-spirit

de leur préparation, et cela d'autant plus aisément

que les cahiers des charges indiquent que lespein¬

tures, vernis et encaustiques doivent être exécutés

à base de térébenthine. Simple question de vigi¬

lance. Ces mesures pourraient fort bien être de na¬

ture à porter de 17.000 à 25.000( tonnes le chiffre

(9)

BULLETIN DE L'INSTITUT BU PIN 3 - Mars 1935 47

de la consomation française qui correspondrait

alors à la production.

Toutefois, la chimie nous permet de prévoir dès

maintenant une foule d'autres fabrications, qui, demain, seront des réalités industrielles.

*

**

Si l'on examine maintenant le problème du brai

ou colophane, on constate que les utilisations les plus courantes : encaustiques, cirages, poix de

brasserie, cire à cacheter, vernis, encollage des pa¬

piers, apprêts de tissus, préparation d'antisepti¬

ques, crésyl, lysol, etc.) sont susceptibles

d'exten¬

sion.

Mais c'est surtout après transformation chimi¬

que (savons de résine) que l'on peut

obtenir les

résinâtes employés comme vernis, dés lustres (ma¬

tières colorantes employées en céramique), des la¬

ques servant à la fois aux peintures et

vernis.

Après traitement physique

(distillation

en

pré¬

sence de la chaux), on recueille l'essence vive, les

huiles de résine blondes, vertes ou bleues (lubri¬

fiants), huiles pouvant donner des noirs de

fumée

et des graisses industrielles estimées.

Enfin, la savonnerie française qui se met à la

résine depuis quelques années doit

être orientée

vers un emploi plus généralisé. Cette

industrie

ne

consomme que 15.000 tonnes de résine

alors qu'en

Grande-Bretagne l'utilisation est de

l'ordre de

80.000 tonnes. Or, les savons anglais sont loin

d'avoir la réputation d'être inférieurs.

En France, on setrouve encore enprésence d'une

idée préconçue : la résine répugne à

certains fa¬

bricants.

Il faut répéter que les savons à

base de colo¬

phane sont solubles dans toutes les eaux,

même

sa¬

lées, qu'ils désodorisent et

désinfectent et donnent

au linge de la souplesse et un certain

velouté (sa¬

vons à 30 % de résine de ses acides gras).

La colophane étant constituée par des

acides ré-

siniques et le résène (neutre), les

premiers

se com¬

portent vis-à-vis des alcalis

exactement

comme

les

acides gras et le savon de résine qui en

résulte est

soluble dans l'eau et mousse comme un savon or¬

dinaire. Toutefois, si les acides et alcalis sont sans action sur le résène, ce dernier reste incorporé et communique au savon de résine pur,

la sensation

d'ailleurs assez fugace de « gluant». Fort

heureu¬

sement, cet inconvénient a été combattu par le mé¬

lange, dans certaines proportions, de savon de ré¬

sine avec un savon ordinaire, mélange d'un prix

de revient inférieur en définitive et qui conserve les qualités de solubilité et de détergent habituelles.

Il est certainement préférable de mettre en œu¬

vre de la colophane française que des oléagineux

achetés à l'étranger.

C'est l'éducation du public qu'il faut réaliser, car, à première vue, le profane ne saurait comprendre

ce que l'on entend par savon à la résine. Il suppose

toujours quelque fraude.

*

**

En terminant, nous signalerons une idée toute nouvelle; il s'agit d'incorporer du brai de qualité

inférieure dans les émulsions au bitume ou au gou¬

dron pour le revêtement des routes.

L'addition de brai de colophane, dans la propor¬

tion de 10 à 25 %, aux émulsions courantes per¬

met, ainsi qu'il ressort d'essais entrepris récem¬

ment, d'éviter le ramollissement au soleil, de ra¬

lentir l'oxydation, c'est-à-dire d'accroître la durée

du revêtement, enfin de rendre la surface moins glissante.

Le département des Landes, le premier intéressé

à la question, effectue des expériences à assez gran¬

de échelle.

La ville de Dax elle-même, au cours de l'été 1934,

a fait de son côté procéder par son service de voi¬

rie au revêtement avec l'émulsion à base de brai de résine, de plusieurs chaussées urbaines.

Il n'y aura pas de supplément de dépense pour

une durée sensiblement accrue.

Dans le département voisin des

Basses-Pyré¬

nées, des essais d'émulsion à la résine ont donné

des résultats très satisfaisants. L'adhérence est in¬

comparablement meilleure.

Nos services des Ponts et Chaussées dépensant

annuellement 700.000 tonnes d'émulsion à base de bitume, il apparaît qu'une proportion de

8 à 9 %

de ce tonnage, distraite au profit du brai

de résine,

serait très suffisante pour permettre

l'écoulement

de ce qui gêne les résiniers du

Sud-Ouest à l'heure

actuelle.

La crise landaise peut donc facilement

être ré¬

solue si l'on désire réellement en sortir.

(10)

48 BULLETIN DE L'INSTITM DU PIN N"3 - Mars 1935 C i 126

Sur l'Huile de Pin française

par M. Louis DESALBRES, Docteur es-sciences,

Ingénieur à la Société desdérivésrésiniques etterpéniques

à Dax.

Le rapport de l'Institut du Pin (1) sur l'étude comparative de l'huile de pin américaine marque

« Yarmor» et de l'Huile de pin française met un terme à la question de qualité soulevée par les con¬

currents étrangers contre le produit français.

Ce rapport confirme l'étude que nous fûmes ame¬

nés à faire sur cette même question, étude publiée

dans les bulletins de l'Institut du Pin de mai-juin- juillet 1933.

Après avoir exposé les notions de polarité des groupements actifs qui, depuis les travaux de Lang- muir, mettent en lumière le phénomène de chute

de tension superficielle par l'orientation sur les surfaces de ces mêmes groupements; nous avons étudié successivement les valeurs tensio-actives des alcools terpéniques, des carbures terpéniques et

des huiles de pin de marques diverses.

Nos résultats soulignaient la puissante tensio-

activité du terpinéol, du fenchol et du bornéol, l'inertie des carbures terpéniques bi-cycliques (pi- nène-nopinène), l'activité partielle du cymène et confirmaient la théorie des groupements polaires

orientés.

L'oxhydrile

OH des alcools, entraînant l'orienta¬

tion de la molécule dissoute sur la surface du li¬

quide selon un arrangement conforme au principe

du potentiel minimum d'énergie.

Ce sont donc les propriétés tensio-actives des al¬

cools terpéniques que les Américains mettent à profit pour la vente des huiles de pin, dites « Pine

Oil». Ces huiles de pin sont constituées de 85 %

environ d'alcools dont le terpinéol est le type do¬

minant.

Devant l'importance croissante de la demande,

il était nécessaire qu'un produit dérivant de l'es¬

sence de térébenthine des Landes pût se substituer

aux produits de la concurrence étrangère.

Si les Pouvoirs publics n'ontpas de suite compris

(1) Bull. Inst. clu Pin 1 (3° série), janvier 1935.

l'importance que l'huile de pin présentait pour la

viticulture française, les organismes intéressés des pays étrangers ont tenu à examiner le nouveaupro¬

duit français avec un intérêt tout particulier. Aussi

nous leur soumettons le rapport que nous commu¬

nique la Station d'analyses et d'essais agricoles de

la République et Canton de Genève :

« Vous vous souvenez peut-être que vous avez

eu l'amabilité de nous faire parvenir gracieusement

deux échantillons de vos huiles de pin. Je vous

communique aujourd'hui quelques résultats de no¬

tre étude.

« Vos huiles de pin ont été comparées, en ce qui

concerne la tension superficielle qu'elles commu¬

niquent û l'eau, à plusieurs huiles de pin et au

terpinéol pur de parfumerie. La mesure de la ten¬

sion a été faite à 18° au moyen d'un tensiomètre..

Voici quelques chiffres :

Concentration de l'huile i cm3 p.lit. l/2cm3p.lit. 1/4 cm3p.lit"

Terpinéol pur(Givaudan). 48,0 53,8 58,7

Dertol 90 47,6 53,9 58,5

Huile bi-distillée (1) .. . 48,4 Huile de pin Yarmor. . . 47,6 55,3 57,5

Rayon Oil 47,3 53,1 58,6

«(1) L'huile de pin bi-distillée est moins soluble

dans l'eau que le Dertol. Un litre d'eau ne dissout pas 1 cm3 d'huile. La tension indiquée est doue

celle correspondante à la saturation. Nous n'avons

pas poursuivi les essais avec cette huile car nous cherchions une solubilité au moins égale à 1 cm3

par litre.

« Remarque. Les tensions superficielles indi¬

quées plus haut sont exprimées en dynes-cm. à

18". L'eau ayant une tension de.72,75 dynes-cm.

« Nous constatons donc que le Dertol 90 a la

même valeur, comme mouillant que les meilleu¬

res huiles américaines. Il n'y a pratiquement pas de différence entre la tension superficielle d'une

solution de terpinéol pur et la tension d'une solu¬

tion de Dertol, à la même concentration. La seule différence est que le terpinéolpur, ainsi que certai¬

nes huiles de pin américaines, ont une solubilité plus élevéedans l'eau.Les tensions indiquées dans le

tableau ne peuvent plus être abaissées pour les

huiles de pin, tandis qu'on peut augmenter la con¬

centration du terpinéol pur et de quelques huiles

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