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Bulletin de l'Institut du Pin [1927, n°41] · BabordNum

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(1)

N° 41. Paraisscin.1 le 15 de chaque mois.

pFa PH

Û

'

15 Octobre 1927.

Abonnements. .

France... 35 fr.

Etranger. 50 fr.

Adresserlemontantdes Abonnementsal'Institut

Le Numéro.

duPin. C. Bordeaux 9237

BULLETIN

DE

France. .. 3 f 50 Etranger. 51' »

DU PIN

Sous le contrôïe de l'Institut des Recherches agronomiques

et rattaché à la Faculté des Sciences de Bordeaux

11 il

II

Ijiff

r

SOMMAIRE

Pages I. Articles originaux

G I 37 Etude d'un constituant de l'essence de Pinusy Longifolia: Le Carène, par M"e Marcelle Lagache. 233 D I 29 Sur quelques dérivés azotés de l'acide

abiétique, par J. Dubourg 2'il

II. Documentation

Pages*

A II S Généralités. Ecole pratique d'Indus¬

trie du Pin, par René Dhommée.... 225

EII01 La fabrication de l'Alcool éthylique à partir des déchets de bois, par \Y.

Kressmann, traduit par Richard et

Faucounau 247

J

JVIODH DE CLtHSSlFICflTION DE NOS DOCUMENTS

A. Généralités.

B. Récolte et traitement des résines.

C Essences de térébenthine, terpènes et dérivés.

D. Constituants solides des résines et leurs dérivés.

v E. Dérivésehimiquesdubois.

F. Cellulose de bois.

G. Documents divers.

Adresser la Correspondance :

INSTITUT Bîl PIN, Tacufi ÔCS Sciences, 20, Cours PastSUr, BORDEAUX

Le Direcleur techniquereçoit les lundi elmercredi de 15 heures à 19 heures.

(2)

E. CONSTRUCTEUR,

m BoDlevarU

Victor-Emmanuel

III -

BORDEAUX

N

Bureaux et Ateliers: COURRET & fVfORLA5\5î\!E, Rue Gày, 4 - TaLENGE (près la rouie de Toulouse

PROCÉDÉS

LES PLUS MODERNES

APPAREILS A DISTILLER

en fous genres

Distillation à feu nu

Distillation à vapeur Distillation

en marche continue par le vide

et par lavapeur.

Concessionnaire des Procédés

CASTETS

MANUTENTION MÉCANIQUE

DES GEMMES

CHAUDIÈRES A VAPEUR, Installations complètes d'Usines

pour

la Distillation

et

le Traitement Des Gemmes

ôe Pin

APPAREILS

SPECIAUX

pour lapréparation

despâtes térébenthines et le traitement descolophanes

Filtres, Malaxeurs

Cuves de décantation Sécheurs Etuves à Colophane

POMPES. WAGONNETS SPÉCIAUX PLATEAUX A COLOPHANE

Dépotoirs pour le litrage

des barriques MACHINES. MOTEURS, PYLONES, RÉSERVOIRS

Plans Devis Etudes sur demande

Téléphone 58.88 Références nombreuses France et Pays Etrangers

goudrons végétaux pour tous usages

BRAIS NOIRS GRAS & SECS - GLUS MARINES

PEINTURES ENDUITS

J. CANOUET

LE BOUSCAT-BORDEAUX (Gironde)

R. Com. Bordeaux 2339B

(3)

H° 41. Paraissaitl le 15 de chaque mois.

EPa 4(1

15 Oetobve 1927,

BULLETIN

DE

L'INSTITUT DU PIN

Sous le contrôle de l'Institut des Recherches agronomiques

et rattaché à la Faculté des Sciences de Bordeaux

A. SI. 8

GÉNÉRALITÉS

ÉCOLE PBATfE l'IlliSII 00 PIB

Pce M. René Dhommes

Inspecteur général de l'Enseignement technique

Deux études remarquables ont été déjà faites

sur la question de la création d'une Ecole Prati¬

que d'Industrie du Pin, l'une par M. Labbé, direc¬

teur général de l'Enseignement technique; l'autre

par M. Dumartin, maire d'Ychoux, membre de la

Ehambre do Commerce.

Ce présent projet a pour objet de rassembler

ces études, de les adapter à la réglementation de l'enseignement technique et d'entrer dans la voie

des réalisations, conformément aux excellentes directives données par M. Labbé, directeur géné¬

ral de l'Enseignement technique, à la réunion du

h mai 1927 de la Commission constituée suivant arrêté de M. le Ministre de l'Instruction Publique,

on vue d'établir définitivement les bases du projet

de création dans le département des Landes d'une Ecole du Pin.

Cette Commission, dans sa réunion du 9 mai 1927, a décidé :

1" Qu'il y avait lieu de poursuivre la réalisation

du projet;

2" Que cette Ecole du Pin, destinée à créer une main-d'œuvre qualifiée, sera susceptible de rece¬

voir des élèves d'âge scolaire et, d'autre part, des

élèves de tout âge ayant déjà une culture générale

pratique et qui viendront s'y perfectionner pour former les-cadres de l'Industrie du Pin.

Cette Commission a décidé, en outre, de confier

a une Sous-Comission (Commission permanente)

l'étude et la rédaction de l'avant-projet d'organi¬

sation et de fonctionnement du futur établisse¬

ment : cet avant-projet, ainsi établi, devant être soumis au Conseil général des Landes au cours de

sa prochaine session.

C'est pour faciliter le travail de cette Sous-Com¬

mission que j'ai l'honneur de lui présenter ce pro¬

jet d'Ecole pratique d'Industrie du Pin.

I. BUT

L'Ecole du Pin est une école pratique d'indus¬

trie créée conformément aux dispositions du dé¬

cret du 12 juillet 1921.

L'Ecole Pratique d'Industrie du Pin a pour but

de former des ouvriers instruits pour l'exploita¬

tion méthodique des forêts de pins et pour toutes

les industries dérivées du pin.

Ces ouvriers instruits seraient susceptibles de

devenir contre-maîtres, chefs d'ateliers, chefs d'exploitation et petits patrons.

Ceux d'entre eux qui voudraient faire des étu¬

des supérieures concernant les industries c-himi- Ce projet comprend les divisions suivantes : But de l'Ecole;

2" Enseignement;

Personnel;

■4° Matériel;

5e Locaux;

Situation de l'Ecole;

Budget;

8" Moyens de réaliser l'Ecole.

(4)

226 BULLETIN LE L'INSTITUT BU PIN N° 41 - Octobre 192?

que s dérivées du pin, pourraient entrer à la Fa¬

culté des Sciences de Bordeaux et à l'Institut du Pin annexé à cette Faculté.

Le personnel à former à l'Ecole comprend : A) Le personnel chargé de l'entretien de la

forêt et le personnel gemmeur.

B) Le personcl des résineries chargé de la dis¬

tillation des gemmes.

G) Le personnel qualifié des scieries compre¬

nant des manœuvres qualifiés pour la conduite des

machines et surtout des ouvriers de métier, des oucilleurs, ou comme on les désigne dans les Lan¬

des,des « limeurs », chargés de l'affûtage des scies

et des fraises à bois.

D) Le personnel mécanicien capable de monter,

de régler une machine et même de la réparer. Ce personnel devra être instruit pour l'entretien du

camion automobile.

E) Les tonneliers pour la fabrication et la répa¬

raLion des tonneaux.

F) Les charrons-forgerons pour la réparation

du matériel de transport destiné à apporter les

matières résineuses et les bois, de la forêt à l'usine

et de l'usine aux gares de départ.

Ce transport est fait actuellement par des atte¬

lages tirés par des mules. Ces charrons-forge¬

rons devront avoir des connaisauces de marécha- lerie.

G) Le personnel susceptible de réparer les bâti¬

ments d'exploitation. 11 ne s'agit pas ici de former

l'ouvrier spécialisé du bâtiment, mais de former le

« bricoleur » capable de faire les réparations cou¬

rantes des bâtiments. 11 devra même pouvoir éta¬

blir et réparer de petites installations électriques, moteur, lumière, sonnerie, etc. De nombreux ré¬

seaux électriques traversent le département des Landes, et l'emploi de l'électricité tendra à se gé¬

néraliser.

En outre de ces branches principales que je

viens d'énumérer, il y a lieu d'envisager le per¬

sonnel pour les exploitations des sous-produits des

industries du pin, qui comprennent les sous-pro¬

duits des industries résinières (huiles de résine, pâtes de térébenthine, savons de résine, lessives résineuses, etc.) et les.sous-produits du bois (pro¬

duits de la distillation du bois, fabrication de la pâte à papier, etc.).

En outre de la formation du personnel énuméré ci-dessus, l'Ecole pratique d'industrie du Pin de¬

vra poséder une station d'expériences et d'essais qui serait une annexe de l'Institut du Pin de Bor¬

deaux.

Les élèves de cet Institut y viendraient faire un stage. Dans cette station, la récolte et le traitement

de la gemme y seraient particulièrement étudiés.

Je laisse à M. Dupont, directeur dei'instiut du Pin

de Bordeaux, le soin d'établir le projet de cette

station.

Le fonctionement de cette station établira des relations étroites entre l'Institut et l'Ecole pratique

d'industrie du Pin. En outre, elle donnera à l'Ins¬

titut les moyens d'étudier la pratique du « gom¬

mage » et de fixer, par des travaux de recherches,

les pratiques scientifiques pour obtenir un écoule¬

ment et une récolte rationnelle de la résine avec le plus fort rendement, sans nuire à la qualité du

bois qu'on devra débiter sous une forme marchan¬

de, lorsque l'arbre sera abattu.

II. ENSEÏGNEHENT

L'enseignement de l'Ecole pratique d'industrie

du Pin devra comprendre :

Un enseignement forestier avec la pratique

du gemmage;

2' Un enseignement scientifique dirigé vers la

distillation de la résine et l'étude des dériVés chi¬

miques des industries du pin.

Un enseignement pratique du travail du bois

(scierie, tonnellerie, menuiserie, charpente, etc.).

Un enseignement pratique de la mécanique

orienté vers la conduite, le réglage, l'entretien, la réparation des machines-outils utilisées dans les

industries du pin, des camions automobiles.

Un enseignement d'artisanat agricole, char-

ronnage et forge, maréehaleriè, serrurerie, maçon¬

nerie, électricité.

Un enseignement général orienté vers les in¬

dustries du pin.

L'Ecole pratique d'industrie du pin est destinée

à deux catégories d'élèves :

L A des jeunes gens qui sortent de l'école pri¬

maire, qui viendraient y recevoir un enseignement

sylvicole et professionnel pendant trois années;

A des ouvriers, des contremaîtres, des patrons,

des fils de patrons qui, à certaines époques de l'an¬

née, suivraient des cours de quelquesmois ou plus

pour acquérir les connaissances qu'ils ne

peuvent

apprendre sur le chantier.

Le premier enseignement serait l'enseignement

normal de l'école, le second serait un enseignement

saisonnier. Cet enseignement saisonnier serait or-

(5)

BULLETIN LE L'INSTITUT LU PIN N° 41 - Octobre 192? 227

ganisé plus particulièrement pendant les périodes

de chômage.

L'enseignement normal de l'Ecole pratique d'in¬

dustrie duPinne devra pas être spécialisé. Lesjeu¬

nes gens qui le recevront suivront les cours des dif¬

férents enseignements indiqués précédemment. Ils feront des stages dans les différents ateliers, afin de posséder des connaissances pratiques, pour être utilisés dans les principales exploitations et indus- iries du pin.

Il n'en sera pas de même de l'enseignement sai¬

sonnier. Ceux qui suivront les cours saisonniers se¬

ront spécialisés, suivant leurs désirs, vers le gem- mage, la distillation de la gemme, le travail du bois,

la fabrication des sous-produits des industries rési¬

nières et du bois.

A)»Enseignement normal.

Les jeunes gens sortant de l'école primaire se¬

ront admis à l'Ecole pratique d'industrie du. Pin, conformément à l'article 19 du décret du 12 juil¬

let 1921.

Le nombre d'élèves à prévoir pourra être de 00

environ par promotion, soit un total de 180.

L'Ecole pourra recevoir des élèves externes, de¬

mi-pensionnaires et internes.

L'internat de renseignement normal devra com¬

prendre au moins 150 places. 11 y aura lieu d'y ajouter vingt chambres particulières pour les élè¬

ves des cours saisonniers et les étudiants do la Faculté des sciences, quiviendront faire des stages

à la station d'expériences et d'essais.

B). Enseignement saisonnier.

L'enseignement saisonnier sera donné de no¬

vembre à Pâques, pendant la période d'hiver.

11 comprendra trois cours distincts :

Un cours de sylviculture avec travaux prati¬

ques ;

Un cours de distillation do la gemme avec tra¬

vaux pratiques;

Un cours de technologie du bois avec travaux pratiques.

Les programmes de ces cours seront les mêmes

que les cours normaux, mais l'horaire hebdoma¬

daire sera beaucoup plus chargé, de façon à ce que toutes les parties du programme soient étudiées

dans le minimum de temps possible.

En outre, les personnes qui désireront faire cles stages dans les différents ateliers ou laboratoires

pour s'y perfectionner, seront admises à l'Ecole.

Programmes des Cours.

11 appartiendra, suivant les termes du décret du

12 juillet 1921, au comité de perfectionnement de l'Ecole, en collaboration avec les inspecteurs gé¬

néraux de l'Enseignement technique, d'arrêter le détail des enseignements normal et saisonnier en conformité des directives ci-clessus indiquées, cet.

enseignement devant être plus particulièrement

orienté vers la sylviculture, l'industrie de la résine

et l'industrie du bois.

Projet d'horaire hebdomadaire.

L'horaire hebdomadaire est établi en tenant

compte de l'idée directrice qui domine l'enseigne¬

ment clans les écoles pratiques de commerce et

d'ouiustrie.

L'enseignement professionnel proprement dit

ne devient réellement efficace que s'il s'appuie sur

une base solide, formée d'un certain nombre de connaisances générales, que ne possède pas en¬

core l'élève sortant de l'école primaire. Il importe

donc qu'une place importante soit faite à l'ensei¬

gnement de ces connaissances, dès le début de la scolarité. Le temps qui leur est consacré doit, par contre, être plus restreint en deuxième année et plus encore en troisième, tandis que l'horaire des

divers enseignements qui concourent plus direc¬

tement à la formation professionnelle du futur ou¬

vrier. s'accroît au fur et à mesure qu'on s'avance

vers la fin de la scolarité; c'est ainsi cpie la troi¬

sième année, celle qui précède l'admission dans l'industrie, a été réservée presque entièrement à renseignement professionnel proprement dit.

Dans le même ordre d'idées, il a été prévu, à la fin

de la troisième année industrielle, une période

d'entraînement aux ateliers et dans les différentes

exploitations de l'Ecole, au cours de laquelle les enseignements théoriques seront supprimés au profit des travaux pratiques.

Sanction des Etudes.

La sanction des études de l'enseignement nor¬

mal sera le certificat d'études pratiques industriel¬

les, prévu à l'article 24 du décret du 12 juillet

1921.

La sanction des études de l'enseignement sai¬

sonnier comprendra deux diplômes : l'un de fin

d'ap p re nt is s a g o, 1e c erfificat' d'aptitude.profession¬

nelle prévu à l'article 47 de la loi du 25 juillet

1919 : l'autre pour les ouvriers qualifiés, ie brevet

(6)

228 BULLETIN LE L'INSTITUT LU PIN N° 41 - Octobre 1927

Horaire Hebdomadaire

ANNEE

heures

Morale Français

Inslruclion civique, histoire et géographie de

la région landaise

Nolions d'économieindustrielle,d'économiepo¬

litiqueforestière et de législation ouvrière..

Nolions de comptabilité industrielle Hygiène industrielle

Arithmétiqueet calcul algébrique.. ..

Géométrie et arpentage Physique

Chimieminérale et organique

Nolions de mécanique

Automobile

Notions d'électricité industrielle ATolions de géologie et de botanique Sylviculture

Chimie appliquéeaux produits dupin

Dessin et nolions de descriptive

Travauxpratiques0Stagesdans les différents

ateliers

Sylviculture, chimie, chimie appliquée aux produits du pin

Technologie d'atelier

Eludes surveillées

1/2

3 3 1 1/2 1 1/2

18 3 1 6

1/2

Totaux. 48

2e ANNEE

1 !2

»

1

»

2 2 1 2 1/2

3'' ANNÉE

lVcmiùre période

1/2

Troisderniers mois

1

»

4 20 1/2

4 1 1/2

6

»

»

y>

2 1 1 1/2

23

1 1/2

5 1 2

48 48

»

»

»

»

2 2 33 G 2 2 48

professionnel délivré dans les conditions prévues

au décret du 31 mars 1920.

Conseil de Perfectionnement.

Le Conseil de perfectionnement sera institué près de l'Ecole pratique d'industrie du Pin, con¬

formément aux articles du chapitre VI du décret

du 12

juÉlet

1921.

Pour que l'Ecole du Pin soit en relations avec l'Institut du Pin de Bordeaux, qui forme des ingé¬

nieurs pour les industries chimiques dérivées du pin, je proposerai, afin que ces relations soient

étroites :

Que des délégués du Conseil d'administration

de la Société de l'Institut du Pin de Bordeaux fas¬

sent partie du Conseil de perfectionnement de

l'Ecole du Pin;

2" Que des délégués du Conseil de perfection¬

nement de l'Ecole du Pin fassent partie du Conseil

d'administration de la Société de l'Institut du Pin

de Bordeaux. _ . .a j

III. PERSONNEL

Le personnel à la charge de l'Etat est le Direc¬

teur, les Professeurs, les Professeurs techniques

et les Professeurs adjoints.

Le personnel à la charge de la collectivité locale qui a créé l'Ecole : les Contremaîtres.

Les Contremaîtres peuvent être nationalisés; la

moitié de leur traitement est alors à la charge de l'Etat, l'autre moitié à la charge des collectivités

locales.

Le nombre des nationalisations de contremaîtres effectués annuellement est subordonné à l'impor¬

tance des crédits alloués à l'administration. (Art.

15? de la loi du 30 juin 1923.)

L'Etat nommera les profeseurs et professeurs adjoints pour assurer l'enseignement général et l'enseignement technique théorique. 11 nommera également un maître auxiliaire, choisi par exem¬

ple dans le personnel des eaux et forêts de l'Etat,

pour assurer l'enseignement de la géologie, de la

(7)

BULLETINDE L'INSTITUT DU PIN —N° 41 - Octobre 192?

botanique, de la sylviculture et de liëconomie poli¬

tique forestière.

Deux prol'eseurs techniques seront nécessaires

pour assurer les travaux pratiques : l'un sera le chef des diU'érents ateliers, l'autre sera le chef des

travaux de gemmage, de distillation de la gemme et des travaux de chimie.J.1 sera, en outre, chargé

du cours de chimie appliquée aux produits du pin.

Le premier chef des travaux sera choisi de pré¬

férence parmi les ingénieurs des Arts et Métiers.

Le second sera un spécialiste des industries du pin, ayant des connaissances chimiques étendues,

il pourrait être choisi parmi les chimistes sortant

de l'Institut du Pin de Bordeaux.

Les contremaîtres seraient au nombre de douze, à raison d'un par atelier. Ils seraient classés en deux catégories. Les contremaîtres titulaires pour les ateliers importants : menuiserie, charronnage, charpente, mécanique, serrurerie et soudure au¬

togène, forge, électricité, bâtiment, distillerie et

laboratoire. Les contremaîtres auxiliaires chargés

de quelques heures d'enseignement par semaine

pour la tonnellerie, maréchaierie, plomberie, zin- gueric, soit, en résumé, neuf contremaîtres titu¬

laires et trois contremaîtres auxiliaires.

Le contremaître chargé de la distillerie et des

laboratoires sera le préparateur de.- cours de chi¬

mie. .

IV. SVaATERiEL

Le matériel devra être celui de rUsine-Ecoié,

•ainsi que le prévoit le projet de M. Dumartin.

Le devis du matériel sera établi par l'architecte chargé de la construction de l'Ecole, après consul¬

tation des associations professionnelles intéres¬

sées.

En ce qui concerne la partie pin, M. Dumartin

pourra lui donnertoutes indications utiles à ce su¬

jet. Pour la partie' artisanat rural, il pourra visiter

l'Ecole de Métiers de Gourdan-Polignac (Haute- Garonne) et s'inspirer de ce qui a été fait dans cet

établissement. , :

V. LOCAUX

Les locaux de l'Irsine-Ecole pouront être cons¬

truits conformément au croquis de l'avant-projet

de M. Dumartin.

En façade, les bâtiments administratifs et les

salles de classe.

Ensuite, à droite, tout ce qui touche aux rési¬

neux avec les laboratoires.

999

A gauche, les différents ateliers prévus dans ce

projet,

Un domaine à exploiter devra être adjoint à l'Ecole, Pour montrer le caractère spécial de l'Ecole, les bâtiments pourraient être construits

en bois.

L'architecte ayant établi Pavant-projet devra donner le devis de la construction.

vl si tu ât sdry de l5E€ûle

L'Ecole devra être située dans une ville du dé¬

partement des Landes ayant un caractère indus¬

triel. à proximité de Bordeaux et desservie par les trains express de la ligne de Bordeaux-Bayonne,

en raison de la liaison qui devra exister entre l'Ins¬

titut du Pin de Bordeaux et l'Ecole du Pin des Lan¬

de.-. Je laisse le soin à la Commission de choisir le centre industriel (situé à proximité de la grande lande) où l'Ecole sera construite.

VII. —BUDGET

Le budget des dépenses se divise en deux par¬

tie- : les dépenses de premier établisement et les dépenser- de fonctionnement,

Dépenses de premier établissement, Les dépenses de premier établissementne peuvent être fixées, sans connaître : les frais d'acquisition du

domaine à exploiter, le devis, de l'architecte con¬

cernant les constructions des bâtiments de l'Eco¬

le. le devis de l'architecte relatif à l'acquisition

du matériel.

Approximativement, les dépenses de premier

établissement peuvent être évaluées à 5 millions, ainsi répartis :

Acquisition du domaine i million

Construction des bâtiments 3 millions Matériel

Une subvention de 50 % des dépenses prévues peut être attribuée par l'Etat, sous réserve de

l'examen par une Commission spéciale, d'un dos¬

sier constitué comme suit :

Plans et devis des travaux (2 exemplaires) ; Délibération du Conseil municipal ou du

Conseil général, ou de toute autre collectivité lo¬

cale intéressée, aprouvant les plans et devis et in¬

diquant les moyens envisagés pour couvrir la dé¬

pense correspondante;

Pièces justificatives des valeurs d'apport ef-

(8)

230 BULLETIN LE L'INSTITUT BU PIN N° 41 - Octobre 192?

fcctuées s'il y a lieu (certificat de l'Administration

de l'Enregistrement).

; Remarques :

Le projet doit recevoir l'approbation de l'ad¬

ministration centrale avant l'adjudication des tra¬

vaux;

La subvention allouée, en cas d'apport, ne peut

être supérieure au montant des dépenses effectives d'aménagement ou d'agrandissement;

L'acquisition du mobilier d'internat ne peut

donenr lieu à subvention.

2" Dépenses de fonctionnement. —- Les dépen¬

ses de fonctionnement comprennent :

A) Les dépenses d'entretien des locaux, de l'ou¬

tillage et du matériel entièrement à la charge de

la collectivité locale;

B) Les dépenses de chauffage, d'éclairage, de

force motrice, d'achat de matières premières, etc.,

entièrement à la charge de la collectivité locale;

G) Les dépenses d'achat d'outillage complémen¬

taire et de matériel à la charge de la collectivité locale; mais une subvention de l'Etat peut être al¬

louée annuellement pour cet objet, dans la limite

des crédits attribués à l'administration;

D) Dépenses de personnel.

Seules, les dépenses de contremaîtres et des

gens de service sont à la charge de la collectivité

locale.

La collectivité locale pourra adopter, pour le paiement des contremaîtres, la même échelle de

traitement que celle des contremaîtres nationali¬

sés, soit pour le moment :

0e Classe 5e Classe 4e Classe 3e Classe 2" Classe lr0 Classe

A ces derniers chiffres s'ajoutent :

1" Une majoration de 12 % sur le traitement

net et sur l'indemnité de résidence;

Une indemnité de résidence;

Une indemnité pour charges de famille, va¬

riant avec le nombre d'enfants.

Le traitement des contremaîtres nationalisés est

soumis à la retenue de 0 % destinée àla constitu¬

tion d'une pension de retraite.

L'avancement des contremaîtres a lieu après un minimum de trois ans et un maximum de cinq ans de stage dans la classe immédiatement inférieure.

La durée du service des contremaîtres est de 44 heures par semaine. Leur recrutement a lieu par voie de concours.

Le traitement de début, c'est-à-dire de sixième classe, des contremaîtres non nationalisés, pour¬

rait donc être de 9.00 francs, plus 1.000 francs d'indemnité de résidence, plus 12 %, soit près de 12.000 francs.

Leur nombre étant de neuf, il faut prévoir : 12.000 X 9 108.000 francs.

Pour le paiement des trois contremaîtres auxi¬

liaires, il faut approximativement prévoir une in¬

demnité de 8.000 francs par contremaître, soit 24.000 francs, étant bien entendu que l'indemnité

sera fixée proportionnellement aux heures de ser¬

vice à l'Ecole de chacun d'eux.

Les gens de service comprennent le concierge

et les ouvriers nécessaires à l'exploitation du do¬

maine.

L'indemnité à payer au concierge pourrait être

de 5.000 francs.

Quant aux ouvriers nécessaires à l'exploitation

du domaine, leur nombre ne pourra être fixé que lorsqu'on connaîtra la superficie du domaine à ex¬

ploiter.

Pour fixer les dépenses du personnel, évaluons

à cinq le nombre de ces ouvriers et à 8.000 francs

leur salaire, la dépense sera de 40.000 francs.

En résumé, les dépenses relatives au personnel

à la charge de la collectivité locale seront approxi¬

mativement les suivantes :

Contremaîtres titulaires .... 108.000 francs Contremaîtres auxiliaires . . . 24.000

Concierge G.000

Ouvriers 40.000

Total 178.000 francs

La dépense relative aux traitements des contre¬

maîtres titulaires sera diminuée de moitié lors¬

qu'ils seront nationalisés.

L'internat pourra être placé en régie, ou bien

à la charge du Directeur.

Dans les deux cas, les dépenses doivent être équilibrées par -les recettes et il n'y a pas lieu

d'en tenir compte dans l'établissement du budget

de fo ncti1n nc me nt.

9.000 francs 10.100 francs 11.200 francs 12.300 francs 13.400 francs 14.500 francs

(9)

BULLETIN 1)E L'INSTITUTLU PIN 41 - Octobre 1927 231

Evaluons approximativement les dépenses tota¬

les de fonctionnement; on peut les estimer ainsi :

Dépenses d'entretien des locaux

de l'outillage et du matériel. 5.000 francs Dépenses de chauffage, d'éclai¬

rage, de force motrice, d'achat

de matières premières 25.000

Dépenses de personnel 178.000

Total 208.000 francs

Le budget des recettes pourra, comme le bud¬

get des dépenses, être divisé en deux parties : Les recettes pour payer les dépenses de pre¬

mier établissement et les recettes pour payer les dépenses de fonctionnement.

Recettes pour payer les dépenses

de premier établissement.

Les recettes principales pour payer les dépen¬

ses de premier établissement, proviendront :

De la subvention de l'Etat;

Des contributions fournies par les départe¬

ments associés en syndicat interdépartemental;

Des subventions de la VIIIe Région Economique,

des Chambre- de comerce et des municipalités in¬

téressées (1);

Du produit de la taxe d'apprentissage.

La dépense totale ayant été évaluée approxima¬

tivement à 5 millions, la subvention de l'Etat pour¬

rait être au maximum de 2.500.000 francs.

Il reste donc 2.500.000 francs à fournir par le

sy ndie at interdépartementai.

Le produit de la taxe d'apprentissage servirait,

les années suivantes, aux améliorations à appor¬

ter à l'Ecole pratique du Pin.

Dans le département des Landes, le produit de

la taxe d'aprentissage afférente à l'industrie de la

résine et du bois peut être évaluée à 50.000 francs

nu minimum.

2e Recettes pour payer les dépenses

de fonctionnement.

L'Etablissement étant une usine-école devra produire. Les recettes provenant de l'exploitation

du domaine et de la vente des objets fabriqués

dans les ateliers devront couvrir les dépenses de fonctionnement.

Toutefois, la mise enToute de l'école nécessi¬

tera quelques dépenses.

VIII. IVIDYE^S DE REALISER L'ECOLE Pour fonder l'Ecole pratique d'industrie du Pin, il faut, conformément aux articles i et 2 du dé¬

cret du 12 juillet 1021, qu'une collectivité prenne la responsabilité financière de l'Ecole. Dans le cas

qui nous occupe, ce serait un organisme interdé¬

partemental formé par l'Association des Landes, Gironde, Lot-et-Garone, Dordogne, Charente et C ha r elite-1nférie u re.

Le projet adopté par la commisison d'études

sera soumis aux Conseils généraux intéressés qui, après avoir donné, par des délibérations concor¬

dantes. leur adhésion au syndicat, feront connaître les deux subventions qu'elles comptent accorder à l'Ecole pratique d'industrie du Pin :

a) Une subvention importante non renouvela¬

ble, pour les frais de premier établissement;

b) Une subvention annuelle pour les dépenses

de fonctionnement et d'amélioration.

11 appartiendra aux préfets, après le vote des assemblées départementales, d'intervenir auprès de- municipalités de leur département et de toutes autres collectivités, susceptibles d'apporter une

contribution financière. Chacun d'eux devra réunir le Comité départemental de l'Enseignementtechni¬

que et lui demander de voter et de mettre en ap¬

plication le principe suivant :

Tout assujetti à la taxe d'aprentissage, qui aura versé 85 % du montant net de sa taxe d'apprentis¬

sage au Conseil général du Département, en vue de la création d'une Ecole pratiqué d'industrie du Pin, aura droit à l'exonération totale des 85 % versés.

Pourquoi 85 % ? Si nous prenons la Circulaire

ministérielle 64 du 7 mai 1027 adressée aux

Préfets, nous trouvons le barême suivantpour l'at¬

tribution des exonérations de la taxe d'apprentis¬

sage :

Industrie du bois :

Menuiserie.

Orientation professionnelle et forma-)

lion d'ouvriers qualifiés I 85 p. cent Formation de cadres supérieurs

\

Formation de cadres supérieurs 5 %

Enseignement ménager . . 10 %

Ce barême est le même pour la charpente, à peu

près le même pour la scierie, la tonnellerie. Il peut être employé en général pour les industries qui travaillent le bois de pin.

Pour fixer lesidées, je vais prendreun exemple :

(10)

232 BULLETIN LE L'INSTITUT BU PIN N° 41 - Octobre 192?

Soit un industriel dont le montant « brut » de la taxe d'apprentissage est de 1.000 francs. Cet in¬

dustriel possède des apprentis dans son usine;

pour ce chef, le Comité départemental de l'Ensei¬

gnement technique décide de lui accorder une exonération de 200 francs. Le montant « net » de la taxe d'apprentissage à payer par l'industriel à

l'Etat est de 800 francs.

C'est à ce moment que le Comité Départemen¬

tal de l'Enseignement technique doit intervenir auprès de lui et l'avertir qu'il peut verser cette

somme de la façon suivante :

65.0 francs au Conseil Général du Département

des Landes pour la création de l'Ecole pratique

d'industrie du pin.

150 francs à l'Etat.

Cette somme de G50 francs est ainsi calculée : 85 % de 1.000 francs, = 850 francs.

Mais nomme cet industriel a été exonéré de 200 francs, il ne lui reste plus que 050 francs à

verser au titre de la formation d'ouvriers quali¬

fiés et cle cadres moyens.

Les mesures indiquées ci-dessus étant prises

pour connaître le montant des subventions accor¬

dées par les Conseils généraux .et les Municipa¬

lités et pour récolter une partie de la taxe d'ap¬

prentissage, il ne restera plus qu'à soumettre la question de l'Ecole pratique d'industrie du Pin au Conseil général des Landes et de lui demander de prendre une délibération conformément à l'ar¬

ticle 2 du décret du 12 juillet 1921.

Le dossier sera ensuite composé et envoyé à

l'Administration de fiEnseignemont technique.

I! devra comprendre :

Délibération du Conseil général sollicitant la

création et indiquant :

a) Les dépenses de premier établissement de

l'Ecole;

b) Les dépense c) Les dépense.-

d'entretien;

de fonctionnement;

d) Les dépenses du personnel; les ret que le Département entend y affecter;

murees

e) Engagement par le département de suppor¬

ter pendant cinq ans au moins les dépenses de l'Ecole, conformément aux dispositions de l'art. 5 paragraphe 3 de la loi du 10 juillet 1889.

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