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Bulletin de l'Institut du Pin [1933, n°42] · BabordNum

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(1)

7670

42. (âe Série) Paraissant le 15 de chaque mois. 15 tJain 1933.

Abonnement auBulletin (unan;

France... 35 fr.

Etranger. 50 fr.

Le Numéro.

Adresserlemontantdes Abonnementsk l'Institut duPin.C.C.Bordeaux 9237

BULLETIN

DE

France... 3f 50 Étranger. 5f »

L'INSTITUT DU PIN

Sous le contrôle de l'Institut des Recherches agronomiques

et rattaché à la Faculté des Sciences de Bordeaux

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I. Articles originaux

SOMMAIRE

Pages

A I 70 De la Maladie du Rond. De l'Influence des foyers oudes foyers d'incendie dans sa propagation, parM. René Guyot 113

G I 24 Tension superficielle et phénomène du mouillage dans l'industrie du textile,

par M. L. Desalbres (dsuivre) . 123

Pages

Appareil pratique pour doser l'acidité de

l'essencede térébenthine . 128

IL Petite Documentation

C II 169 Petite Documentation 127

D II 271-274 Petite Documentation 127

MODE DE CLASSIFICATION DE NOS DOCUMENTS

Généralités.

B. Récolte et traitement des résines.

C. Essences de térébenthine, terpènes etdérivés.

I). Constituants solides des résines et leurs dérivés.

I Articles originaux.Il Documentation.

E. Dérivéschimiquesdubois.

F. Cellulose de bois.

G. Documentsdivers.

Adresser la Correspondance :

INSTITUT DU PIN, Facilité ÔCS Sciences, 20, CoUIS PastCUI, BORDEAUX

Le Directeur technique reçoit les lundi mercredi de 15 heures à 19 heures.

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N° <32 (2e Sériel Paraissant le 15 dechaquemois. 15 Juin 1933

BULLETIN

DE

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L'INSTITUT DU

*

Sous le contrôle de l'Institut des Recherches agronomiques

et rattaché à la Faculté des Sciences de Bordeaux

A i 70

De la Maladie du Rond

De l'Influence des Foyers

ou des Foyers d'incendie dans sa Propagation

par M. René GUYOT

Ancien Assistant de la Faculté de Médecine de Bordeaux,

Licencié ès Sciences.

Telle était en substance la question qui était posée aux experts par le Tribunal de M.-de-M. dans

un procès récent.

Je crois devoir sommairement rappeler les faits : Une parcelle de pins appartenant à un tiers avait

été abattue et débitée par les soins d'un spécialiste.

Des foyers avaient été allumés pour la machine débitrice, pour le chauffage du personnel, et les

soins domestiques. Un voisin pour protéger sa par¬

celle,fit unfossé d'isolement etdemandaune indem¬

nité correspondante, basant sa réclamation sur le danger de mortalité dû aux foyers.

Nous nous bornons ici à de simples faits sans les

commenter, voulant rester sur le terrain scientifi¬

que : les experts désignés constatèrent que les raci¬

nes situées au-dessous des foyers présentaient un

mycélium rayonné en éventail rappelant celui de

l'Armillaire (cliché 1). Une culture in vitro, par ail¬

leurs, confirma ce fait. Un autre expert trouva en culture Ungulinci annosa.

La contre-épreuve étant probante, les souches

loin des foyers ne présentaient pas de mycélium d'Armillaires, elles paraissaient encore saines.

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«

Fi g- 1

De ce sommaire exposé se dégage l'idée de l'im¬

portance de la question, à l'heure actuelle, et aussi

(4)

114 BULLE11N DE L'INSTITUT DU PIN 42 - Juin 1933

pour l'avenir. J'emprunterai à un travail récent (le M. Gard (1) maître de conférences à la Faculté des sciences, une abondante et intéressante documenta¬

tion historique à laquelle viendront s'ajouter nos observations personnelles.

Qu'est la maladie du rond ?

C'est une maladie cryptogamique qui envahit les plantations de pins; on l'observe dans les planta¬

tions de pins maritimes, pins sylvestres, mélèzes, épicéa. Son nom vient de ce que la maladie s'étend

comme une tache d'huile, partant d'un centre et rayonnant à la façon du rayon d'une circonférence.

Des arbres placés dans un même rayon, dépéris¬

sent, lesfeuillesjaunissent, la gemme diminue, puis brusquement l'arbre meurt. Les racines des arbres

morts sont altérées, l'écorce est brunie, elle est molle, se détache facilement, le bois est plus ou moins pourri, on observe sous l'écorce des feutra¬

ges blancs de mycélium, à contour mal défini, ayant l'aspect d'un fin papier de soie.

Ce mycélium s'infiltre dans les fentes de l'écorce

et vient s'épanouir sur la surface des racines sous

forme de petites excroissances rouillées et velou¬

tées.

Une exsudation de résine s'observe sur lesracines des pins malades, cette résine agglutine le sable (1).

Cet aspect est tout à fait caractéristique.

Cette croissance en rond appartient à de nom¬

breuses espèces de champignons citons l'agaric champêtre, les marasmius oréades qui font dans les prés de véritables ronds de sorcières, M. Josseran

a remarqué des ronds de sorcières de collybies atteignant 18 à 20 mètres de diamètre.

M. Maublanc les explique ainsi : « Le mycélium

se développe en rayonnant à partir de la spore dont

il est issu, et couvre un cercle de plus en plus grand; le centre renferme des filaments âgés, épui¬

sés, ou morts; la périphérie, les éléments plus jeu¬

nes, plus vigoureux, susceptibles de donner nais¬

sance aux réceptacles, aux champignons adultes ».

L'expérience suivante de M. Josseran est à rete¬

nir. Le centre des ronds de sorcière paraît impro¬

ductif.

Disposant au centre des ronds des spores de champignons de même espèce, ou même d'espèces

différentes, M. Josseran n'observa aucune apparition

1. Revue de Pathologie végétale.

2. Bulletin de la Commission d'études des maladies des arbres.

Administration des Eaux et Forêts.

de champignon. Faut-il voir là l'action d'anticorps,

véritable immunisation, ou simplement un épuise¬

ment du terrain en éléments nutritifs, hydro-carbo¬

nés, azotés, minéraux ou vitaminés, indispensables

à la croissance ? La carence de ceux-ci entraîne-t- elle la stérilité du terrain ? Les deux versions sont

plausibles.

Remarquons que les cultures des bacilles ou des mycélium in vitro affectentcette,forme arrondie. Et c'est là aussi une des formes de parallélisme que je signalais ici en 1928 et 1929. Bacilles photogènes, pathogènes, chromogènes, champignons et mycé¬

liums phosphorescents similitude. (Revue générale

des Sciences pures et appliquées.)

Cause de la maladie. Cette maladie du rond a

été signalée tout d'abord en Sologne par Scyrrat

de la Boulaye et par Prillieux.

Ils reconnurent comme cause un champignon,

Rhizina inflata qui d'abord saprophyte devient très

A7ite parasite.

MM. Hartig et Eulefed montrent les connexions

étroites existant entre l'appareil fructifère et les

racines par des cordons rhizoïdes. Ils remarquèrent

la concordance entre l'apparition des ronds et les;

placements des foyers allumés par les bûcherons.

De Tristan indique un pourcentage éloquent, 9/10° des mortalités, reconnaissent l'origine à des foyers.

Comment expliquer l'influence des foyers ? Est-

ce à l'alcalinité des cendres, à leur richesse en sels de potasse ?

Je remarquerais que mes cultures in vitro, sur TArmillaire démontrent l'action défavorable de l'al¬

calinité.

Nos essais portaient sur des cultures in vitro con¬

tenant des proportionsvariables de carbonate decal-

icium et de carbonate de magnésium (1). On obser¬

vait un retard de croissance du mycélium, un re¬

tard d'apparition des rhizomorphes et de lumino¬

sité concordant avec une proportion plus élevée de

ices sels. M. Gard (Pourridié et carbonate de chaux.

Comptes rendus Académie des Sciences, 23 septem¬

bre 1929) avait montré dans la nature des faits sem¬

blables. Le pourridié du noyer cultivé n'existe pas dans des sols contenant 20 à 25 % de CO3 Ca, à

1. De l'influence du carbonate de calcium et du carbonate de magnésium dans les cultures d'armillaire in vitro. Guyot t Congrès Nancy, Association avancement des Sciences, 1931.

(5)

BULLETIN DE L'INSTITUT DU PIN 42 Juin 1938 115

moins que le solnesoitparticulièrementhumide ou

imperméable à l'action de la chaleur.

Nous croyons personnellement à l'action de la chaleur formant étuve pour le développement de la

spore d'Armillaire.

James Wier, 1915, par une expérience très sim¬

ple, montre les connexions étroites des Rhizina in- flata par sesrhizoïdes avec les radicelles et les raci¬

nes de pin. Pour cela, il fait tomber dans un plat

renfermant de l'eau la terre entourant les racines atteintes, le chevelu des rhizoïdes apparaît en rela¬

tion étroite avec la racine. Pour montrer l'influence favorable d'un terrain brûlé, il secoue dans l'eau bouillie de la terre d'un terrain brûlé, encore in¬

demne de Rhizina inflata; cette terre ainsi lavée

est mélangée de spores de Rhizina et appliquée près d'arbres sains, des pins blancs, pinus monti- cola; ces pinsétaient âgés de 3 à 4 ans; en 1912, ils

furent déjà moins vigoureux; en 1913, ils étaient

tous morts. L'expérience semble concluante.

Une communication à YAcadémie des Sciences de M. Maurice Mangin semble remettre toute la ques¬

tion sur le tapis, au sujet des Rhizina inflata.

Un incendie s'était déclaré dans la forêt de Fon¬

tainebleau; on observe alors sur le feuillu du sous- bois la présence abondante de Rhizina inflata; les pins ne furent cependant pas atteints.

La commission d'études des maladies des arbres conclut ainsi : « On a assez souvent considéré com¬

me cause de la maladie du rond dans les pineraîes

le Rhizina inflata. Les réceptacles de cette espèce,

en forme de croûtes molles, gaufrées, de couleur brune, d'aspect mat, apparaissent sur les surfaces

parcourues par des incendies, son parasitisme n'est

nullement établi. »

La maladie du rond reconnaîtrait une autre espè¬

ce de champignon.

Ungulina Ânnosa (cliché 2). Les réceptacles sporifères affectent la forme de croûtes ondulées, irrégulières, de dimensions très variables pouvant

atteindre une dizaine de centimètres. L'une des faces est brune rouillée, l'autre est blanche et gar¬

nie de pores irréguliers; le pourtour est bordé d'un

bourrelet blanc, lisse, souvent; ils échappent à la

vue, enfouis dans le sous-bois; d'autrefois, ils appa¬

raissent au bas du tronc au niveau du sol, et pré¬

sentent l'aspect de consoles, comme les tramètes,

comme beaucoup de pylopores; ces consoles s'ac¬

croissent chaque année; elles peuvent acquérir de grandes dimensions; chaque année une nouvelle couche se superpose. Le champignon agit sur la

racine en la privant d'eau, lorsque la plupart des

racines sont atteintes, l'arbre se dessèche et meurt.

M. de la Giraudière indique comme cause favora¬

ble l'humidité du sol, la présence de matières ligneuses, des sous-bois, des semis pas trop serrés;

Fig. 2

il préconise l'enfouissement des cendres.

M. de la Giraudière cite un cas typique de l'in¬

fluence des foyers (mai 1922). Dans les forêts de l'Etat, l'administration avait exigé que l'acquéreur

de pins sylvestres fit brûler tous les branchages

réunis en tas. A partir de ce foyer, la maladie du

rond se déclara, elle fut si intense qu'on dut arra¬

cher à blanc tout le massif.

M. de la Giraudière fît émettre un vœu d'expé¬

riences rigoureusement et scientifiquement suivies;

la guerre vint et le vœu ne fut pasréalisé.

Toute une série d'expériences ont été entreprises

par M. Gard avec le concours du service des Eaux

et Forêts en Gironde et dans les Landes, et celui des Domaines en Sologne.

Nous tiendrons à son heure nos lecteurs au cou¬

rant des résultats obtenus. Les expériences sont de longue haleine, l'épreuve du temps devant jouer un rôle capital.

Propagation de la maladie. Elle se fait par les spores, par l'intermédiare souvent des animaux

fouisseurs, quelquefois par des instruments aratoi¬

res. Les racines de pins s'entrecroisent, d'où faculté plus grande d'extension rapide.

(6)

116 BULLE1IN DE L'INSTITUT DU PIN 42 - Juin W33

Les vieilles souches peuvent en être garnies et

être des centres de propagation. On a remarqué sa

fréquence plus grande dans les peuplesments d'ori¬

gine artificielle; les jeunes plants sont plus vite

atteints que les vieux, les racines plus longues de

ces derniers expliquentle cas, le parasite faisant un

plus long chemin pour atteindre le collet de l'ar¬

bre. Aucun terrain n'est réfractaire à la maladie, aussi bien les terrains calcaires, siliceux, argileux.

Remèdes préconisés.

Remèdes curatifs. —- Dans l'état actuel de nos

connaissances, aucun remède curatif n'a été ni pro¬

posé, ni essayé. Peut-être pourrait-on avoir recours

aux solutions antiseptiques, au sulfate de fer, et

au procédé à l'iode que nous avons expérimenté

avec succès avec M. Hias pour î'Armillaire (Pourri- dié), procédé sur lequel nous reviendrons.

Remèdes préventifs. C'est l'isolement des ar¬

bres atteints par un fossé circulaire largement éta¬

bli pour pouvoir englober tous les arbres dépéris¬

sant; faire large la part du feu.

La Commission d'études indique un fossé de

0 m. 60 à 0 m. 80 de largeur, sur 0 m. 50 de pro¬

fondeur.

Extraire les souches, les brûler, ne pas laisser les

cendres sur place.

III. Une autre cause de la maladie du rond est le pourridié dû à Armillaire Mellea, que nous avons

très souvent rencontré en Gironde et dans les Lan¬

des, constituant des ronds nombreux de mortalité.

M. Hias considère avec nous que la maladie du

rond dans les Landes est surtout due à I'Armillaire.

Nous nous reporterons à une de nos études anté¬

rieures parue en 1928 à l'occasion du Congrès du

Pin à Bordeaux : « L'Armillaire champignon para¬

site ».

Nous faisions ressortir l'action destructive, pro¬

gressive et circulaire imitant la tache d'huile.

Siège de l'attaque. Le mal vient de la racine

sous forme d'un mycelyum blanc gagnant la tige, cependant ce qui frappe, c'est le sommet de l'arbre qui dépérit; les feuilles qui sèchent, tombent pré¬

maturément. Le mycélium de la racine en estcause;

il s'immisce entre l'arbre et l'écorce, atteint par les

rayons médullaires le cœur de l'arbre. Il agit en

parasite, assimilant les aliments hydrocarbonés, amidon, sucre, sels minéraux, eau au détriment de l'arbre atteint qui n'étant pas nourri, meurt.

Ce laboratoire végétal qu'est la feuille n'étantplus irrigué, ne recevant plus la sève ascendante, se des¬

sèche.

En pratiquant des coupes sur des pins malades

à partir de la racine, et à différentes hauteurs, on

aperçoit sous l'écorce une gaine blanche de mycé¬

lium, sentant le champignon et lumineux, ainsi que je l'ai indiqué, dans l'obscurité. C'est un caractère

propre à ce mycélium, et j'ai pu le reproduire en culture.

Morphologie. Le mycélium revêttrois formes :

Fig. 3

La forme de cordons blancs s'immisçant entre

les tissus; 2° La forme de feuillets striés longitudi-

(7)

BULLETIN DE L'INSTITUT DU PIN 42 Juin 1933 117

nalement et terminés en festons très découpés com¬

me des éventails; 3° Certains feuillets jaunissent et

donnent naissance à des cordons bruns, imitant de véritables racines : les rhizomorphes.

J'ai pu reproduire dans mes cultures ces diffé¬

rentes formes et obtenir tout particulièrement ei?

milieu de culture préconisé par M. le Doyen Mol- liard (carottes gélose) des rhizomorphes, dans l'in¬

térieur de mes cultures (fig. 3, 3 bis, 3 ter), en dehors de mes cultures (rhizomorphes aériens) (fig. 4). Ces rhizomorphes ressemblent à des raci¬

nes adventives de phanérogames.

M. Beauverie a étudié la constitution morpholo¬

gique des rhizomorphes. Ils sont formés à leur sur¬

face d'hybes à cloisons très rapprochées les unes des autres, constituant un feutrage serré qui brunit

et simule ainsi une écorce. La région moyenne est formée d'hyphes moins serrées constituant un véri¬

table parenchyme cortical; au centre, les hyphes

sontpluslâcheset formentcomme une moelle.Nous décrirons leur rôle tout à l'heure.

Ccirpophore. Le champignon parfait apparaît

au printemps, ou en automne à la souche des pins

malades ou sur de vieilles souches laissées en terre.

Ces espèces sont groupées en colonies de 10 ou 20 individus.

Le chapeau est parsemé de nombreuses mèches.

Avant maturité, un voile blanc protège les lames hyniénales; à la maturité, ce voile se déchire et laisse sur le stipe une collerette blanche, d'où son

nom Armillaire (bracelet), Mellea lui vient de sa couleur jaune miel (fig. 5). Parfois sous la poussée vigoureuse de croissance, le bracelet caractéristique

est déchiré et entraîné par terre, tel est l'exemple

du cliché (6), Armillaire récolté au pied d'un tuli-.

pier mort; seuls les jeunes réceptacles le possèdent.

Les champignons sont vigoureux, résistants; ils s'étagent les uns sur les autres, émettant une abon¬

dante poussière blanche, les spores. Le spore cor¬

respond à la graine des végétaux. Transportée à de grandes distances par le vent, véhiculée par les

insectes (fourmis, termites, insectes xylophages).

elle propage en germant la maladie (1). La quantité

de spores émise est considérable, elle se chiffre par milliards; aucun terrain n'en est indemne. Beau¬

coup sont détruites, quelques-unes trouvent dans le

sous-bois le support qui leur permet d'attendre les

conditions d'humidité et de chaleur favorables à

leur germination, au développement du mycélium.

La suppression des broussailles s'impose.

Propagation. Le mycélium formé aux dépens

de la spore pénètre dans la racine :

a) soit par piqûre d'un insecte (fourmi, bostri- che (1);

b) soit à la faveur d'une déchirure produite par

un instrument aratoire {.charrue, herse), pour les pins au moment de l'entaillage;

c) soit encore par mycorhize.

Nous avons montré ce rôle propagateur (2) de porte-germes dévolu aux scolites, bostriclies sténo¬

graphes infectant de mycélium ou de spore d'Ar¬

millaire des ormeaux, près de Royan, à l'Eguille.

M. Dufrenoy (Bulletin de la Société de Zoologie agricole, 1920) a montré que le bostriche se repaît

de mycélium d'Armillaire; au microscope, on aper¬

çoit dans le tube digestif de ces insectes des hyphes

non digérées susceptibles de se reproduire.

A. Barbey (Entomologie forestière. Les Bostri-

ches. Bulletin de Zoologie agricole de Bordeaux, 1914, indique que xgloburus et xgloterus se nour-

Fig. 3bis

1. De l'influence d'insectes xylophages dans la propagation de l'armillaire. Guyot : Association Française avancement des Sciences. La Rochelle. 1920.

2. De l'influence d'insectes xylophages dans la propagation de l'armillaire, Association Française avancement des Sciences.

La Rochelle, 1920.

(8)

118 BULLE1IN DE L'INSTITUT DU PIN N° 42 - Juin J2

rissent de mycélium d'ambroisie et que les spores de ce champignon sont disséminées avec leurs dé¬

jections dans les galeries creusées par l'insecte.

Henri Jumelle et Périer de Labarthe indiquent

que certains termites de Madagascarsont de vérita¬

bles champignonnistes construisant et entretenant

des meules à champignons, dont se repaissent les jeunes.

Christine Buisman (Maladie des Ormes), nous dit que le Laboratoire d'entomologie de Wageningen

a prouvé que le scolyte peut transporter les spores de Graphium ulmi sur des ormeaux sains et ainsi

les contaminer.

Micorhize. Le mycélium d'Armillaire vit en

symbiote sur les racines de beaucoup d'essences de

nos forêts. Il y aun véritable commensalisme appelé mycorhize.

Le champignon absorbe au profit de l'arbre les

matières azotées organiques provenant de l'humus

des feuilles. En échange, il prend à l'arbre ses hy¬

drates de carbone élaborés par la chlorophylle. Ceci correspond à un stade passager. L'un des symbiotes

est enfin victime de l'autre, c'est le petit qui détruit

le grand, l'Armillaire le pin, comme le bacille

l'homme.

Rhizomorphe. Un autre mode de contamina¬

tion est le rhizomorphe.

Il y a deux sortes de rhizomorphes. Le rhizomor¬

phe sous-cortical, et le rhizomorphe souterrain. Le premier étend le mal sous l'arbre déjà atteint, le

second le propage d'arbre en arbre. J'ai pu suivre

Fig. 3 1er

sur une vingtaine de mètres un rhizomorphe sou¬

terrain. Lerhizomorphe pénètre dans la racine, sans blesser les tissus, s'insinuant entre eux et empê¬

chant partout la sécrétion de gemme qui s'oppose¬

rait à son développement.

Longévité du mycélium. Alors que le champi¬

gnon parfait a une durée éphémère, limitée à la reproduction, spores, le mycélium, le rhizomorphe,

au contraire, résistent aux agents climatériques ex¬

térieurs, à la sécheresse, au froid, vivant ainsi en vie ralentie.

Viennent les conditions favorables d'humidité et de chaleur; il recouvre sa vitalité, s'étend, se pro¬

page.

J'ai pu conserver en culture un mycélium depuis plusieurs années, susceptible de propager encore le

mal. M. Boyer me dit avoir dans son laboratoire un

mycélium datant de dix ans.

Essais de contamination. En mettant des cul¬

tures de mycélium d'Armillaire dans le voisinage

de racines saines de pins, d'acacias, de chênes, j'ai

pu réussir la contamination de ces arbres, etrepro¬

duire toutle cycle évolutif des champignons.

Causesfavorisantes. L'Armillaire est un pour- ridié, il demande avant toutun terrain humidepour

se propager. Terrains à bas fonds, en cuvette, où

les eaux se rassemblent et séjournent. Il se con¬

tente apparemment d'un terrain siliceux, pauvre et

sec; ce n'est qu'une apparence, le sous-sol renferme

une couche d'alios et l'eau est tout près.

Foyers. M. Hias a remarqué la fréquence de .mortalité due à l'Armillaire dans le voisinage des foyers, il signale des mortalités survenues le long

de la voie ferrée de Biscarrosse à Sainte-Eulalieen- Born. Le centre provenait d'un foyer allumé pen¬

dant la guerre, la mortalité rayonne tout autour,

Nous avons observé en Gironde la destruction d'une

superbe garennes de vieux chênes consécutive à

l'établissement d'une charbonnière, aucune précau¬

tion n'ayant été prise.

Dans cet ordre d'idée, l'Administration forestière prescrit d'entourer les charbonnières d'un fossé

d'isolement de 0 m. 60 d'ouverture, de 0 ni. 40 de profondeur, et de 0 m. 15 de largeur en bas.

Lesincendies causent souvent des centres demor¬

talité dans les pignadas, mais pas toujours; c'est

6

(9)

LLETW DE L'INSTITUT BU PIN 42 - Juin 1933 119

ainsi qu'à Solférino, un incendie sévit pendant une heure, et on n'observa point de mortalité (M. Hias).

M. iManseau, à Margaux, a remarqué l'influence

des feux allumés lors des gelées printanières sur le développement des pourridiés dans les vignes du Médoc où le pourridié est dû à l'Armillaire (Guyot)

et à Rosselinia necatrix (Gard).

H

t

4

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.r , :

-•1

Fig. 4

Infection des terrains. Les idées de Pasteur

trouvent ici pleine confirmation; un terrain infecté

d'Arnîillaire détruit invariablement tous les arbres.

Je n'en citerai que deux exemples, sur de très

nombreux cas observésparnous. Une allée fut plan¬

tée de jeunes pins, au château de Montgaillard, à Gràdignan, propriété de mon regretté ami Mestre-

zat. Dans le même terrain se trouvaient de vieux

peupliers morts. Leurs souches présentaient à l'au¬

tomne de nombreux exemplaires d'Armillaires, on

arracha les souches, on ne désinfecta pas le ter¬

rain; lesjeunes peupliers plantés à leur place dépé¬

rirent rapidement et moururent.

Autre exemple : Une allée de poiriers fut déci¬

mée, à la villa Fée des Eaux, chez M. Exshaw, à Arcachon; le mal était dû à une bordure de plan¬

ches de pins contaminés.

De quelques foyers de ronds dus à l'Armillaire,

En 1918, j'observais chez M. Exshaw, villa Fée des Eaux, à Arcachon, une dune envahie par l'Ar¬

millaire. A la base de la dune se trouvaient les souches de pins primitivement atteints; le rayon

s'élargissait de plus en plus et de beaux pins occu¬

pant la cime de la dune étaient également atteints.

Tous les pins moururent dans un rayon de 20

à 25 mètres; un chêne était également déjà pris;

on trouvait le mycélium en éventail et lumineux,

ainsi que nous l'avons décrit.

Dans la dune Pontac voisine, le même fait se

reproduisait; la mortalité, la sèche, comme on dit dans les Landes, délimitait une ample circonfé¬

rence.

Au collège Saint-Elme, même observation, au bas

d'un cheminmontant sur le sommet d'une dune, on

voyait nettement la progression du mal, la route

était jalonnée de pins morts. J'observais là aussi le mycélium caractéristique et à l'automne des touffes

d'Armillaires abondantes. Le mycélium atteignait

dans le tronc une hauteur de 2 mètres. Je fis des entailles à ce niveau, j'obtins de belles Armillaires.

Même fait sur la dune qui domine la gare d'Ar¬

cachon, vers le Moulleau; de l'autre côté du bassin, il en est de même.

A Pirailhan, au Canon, au Féret, à l'Herbe, j'ob¬

servais la même mortalité, reconnaissant comme cause toujours l'Armillaire. Dans leur voisnage, on observait le plus fréquemment des débris de char¬

bons de foyers anciens.

Dans la forêt domaniale bordant l'Océan, j'obser¬

vaisencore des mortalités toujours causéespar l'Ar¬

millaire et s'étendant comme les rayons d'une cir¬

conférence, allant de plus en plus en s'élargissant.

A certains endroits, un fossé avait bien été établi.

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120 BULLF/HN un L'INSTITUT DU PIN 42 - Juin 1933

mais le mal avait déjà gagné ail delà. On doit faire

en pareil cas, la part du feu, et embrasser pour le fossé, un très large rayon, sinon on s'expose à le

rendre insuffisant.

Fig. 5

Il est à remarquer que dans la forêt domaniale,

le sous-bois existe en abondance, les branchages

morts n'étant pas enlevés. Au Féret, au Canon, à Pirailhan, au contraire, le sous-bois n'existe pas. La

commune de la Teste, où les particuliers laissent

auxusagers ledroit d'enlever le sous-bois, les foyers

sont moins nombreux que dans les parcelles des

dunes appartenant à l'Etat.

Je signale le danger des souches non arrachées,

laissées en place et pourrissant; elles constituent des relais pour l'Armillaire; je conseille de les arra¬

cher, de les distiller, M. le Professeur Dupont ayant

montré leur enrichissement en résine peut-être sous l'influence d'Armillaire, ou de les brûler.

En tout cas, dans l'état actuel de la question, en¬

lever les cendres.

Comment lutter contre la maladie du rond ?

Traitement.

Action préventive. a) Détruire ou enlever le sous-bois, les feuilles mortes constituant un bon

engrais, mais malheureusement infectant les raci¬

nes, donc débroussailler;

b) détruire les souches laissées en terre;

c) détruire par le feu les morceaux de pins abat¬

tus et le sous-bois;

a') isoler le terrain par une tranchée de 0 m. 50 de largeur; pulvériser dans ce fossé des solutions de sulfate de fer à 3 0/00; afin d'atteindre les rhi-

zomorphes qui tenteraient de le franchir (méthode personnelle). On peut aussi employer les résidus de

bouillie bordelaise.

Le rhizomorphe jeune est très fragile à son extré¬

mité végétative; c'est qu'il faut agir, c'est par là qu'il grandit et s'accroît.

Action curcitive. Le terrain est infecté de my¬

célium dans les racines, l'empêcher de gagner la tige. Dessécher le mycélium par des entailles semi- circulaires. Les entailles aèrent et font sécréter la gemme antiseptique.

Méthode personnelle.Ayant remarquédansnos cultures de Laboratoire, combien les sels de cuivre, de fer, les antiseptiques, phénol, crésols, nuisaient

à la luminosité et à la vitalité, j'ai pensé désinfec¬

ter le terrain avec des solutions de sulfate de fer à 1/10.

Le résultat fut satisfaisant dans des terrains mouraient des rosiers atteints de pourridié. Certai¬

nes sont plus susceptibles et ne supportent pas ce dosage. Je l'ai ramené à 1/20. M. A. Bondon a traité

avec succès sur nos conseils à Murcie (Espagne) le pourridié apporté dans des vignobles par le pin d'Alep.

M. Gard préconise pour le pourridié du noyer, le déchaussage et le râclage méthodique des racines atteintes, suivi de cautérisation avec des solutions

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BULLETIN 1)E L'INSTITUT DU PIN 42 -Juin 1933 121

de sulfate de fer, de sulfate de cuivre, des solutions de formol à 1 et 2 %, solution de Mn04K à 2 %.

Nous avons appliqué sa méthode pour un beau tulipier de Virginie, le mal était déjà très avancé,

mais nous avons pu conserver ainsi une repousse,

Nouvelles méthodes»

Méthode Guyot-Hias. Dans deux notes à l'As¬

sociation française (1) pour l'avancement des Scien¬

ces à Bruxelles, je rappelais mes expériences an¬

ciennes de 1906 sur les bacilles phosphorescents,

et de 1919 sur le mycélium lumineux d'Arifnlaire

d'iode et donnèrent tous lieu à développement de mycélium, de luminosité et vigoureux rhizomor- phes. Les cultures additionnées d'iode présentèrent

un retard d'apparition de mycélium, de luminosité

ou de rhizomorphe.

La culture renfermant 0 gr. 50 % d'iode ne donne

lieu à aucun développement mycélien. Nous avons ainsi atteint le seuil de nocivité etàfortiori, les cul¬

tures à doses supérieures restent improductives.

Nous nous sommes servis d'une solution aqueuse d'iode telle que 15 cm3 renferme 0 gr. 50 d'iode,

ceci de préférence à une solution alcoolique, cette dernière étant volatile, par conséquent moins fixe,

et l'action de l'iode sur l'extinction de luminosité dans les deux cas.

Cetteaction est liée aurôle antiseptique de l'iode,

rôlefréquemment utilisé en thérapeutique humaine,

contre les mycoses, les angines bacillaires, la tuber¬

culose.

Les milieux de culture préalablement ensemencés de spores ou de lames hyméniales d'Armillaire fu¬

rent additionnées de doses progressivement crois¬

santes d'iode . 0,05; 0,10; 0,20; 0,30; 0,40; 0,50, etc., des ballons témoins furent laissés sans addition

1. De l'influence des solutions iodées dans les cultures in vitro d'armilïara mellci.

2. Application en Sylviculture de solutions iodées pour la des¬

truction du pourridié'd'armillaire.

et l'alcool d'autre part étant un fixateur de cellules.

Sur ces données de Laboratoires, des essais ont étépratiqués dans les forêts domaniales par M. Hias, Inspecteur adjoint des Eaux et Forêts.

Le traitement consiste à déchausser les racines dès l'apparition des premiers symptômes, feuilles jaunissantes, diminution de gemme, dépérissement

et badigeonnages à l'iode.

Sous l'influence de l'iode, les tissus bleuissent.

Comparativement, les arbres étaient traités à la

méthode ancienne de ceinturage et de déchausage

des racines. Alors que les procédés anciens ne don¬

naient que des résultats passagers restreints etlimi¬

tés, arrêt momentané de progression avec bientôt reprise de marche ascendante, le procédé nouveau

(12)

122 BULLETIN DE L'INSTITUT BUPIN 42 - Juin 19S3

à l'iode marque mieux qu'un arrêt, une régression

depropagation, une désinfection du milieu compor¬

tant une véritable guérison.

L'iode semble donner uneimpulsion nouvelle aux moyens de défense.

Lebadigeonnage doit atteindre surtout les parties

festonnées en éventail qui réalisent la partie végé¬

tative du mycélium.

M. Hias a essayé une méthode qui lui est person¬

nelle, injection ou absorption par le liber de solu¬

tions iodées à 1/2, 1/3, 1/5 au moyen de tubes aspi¬

rateurs, ou injecteurs, en zinc, terminés en biseau

à la partie inférieure coudée et introduits dans le

liber.

Cette méthode de diffusion a donné quelques ré¬

sultats encourageants, le pourcentage de réussite est augmenté, si l'on y joint surtout la méthode de badigeonnage.

Nos expériences portent sur une durée de 2 ans :

sur une quarantaine d'arbre traités dans les com¬

munes de Mimizan, Sainte-Eulalie-en-Born, Mont-

de-Marsan.

On observait par places des zones de mortalité

affectant la forme circulaire de la maladie du Rond due à l'Armillaire. Les traitementsétaient appliqués

au printemps et à l'automne, aucun traitement n'a

été fait l'hiver. Le pourcentage éloquent de plus de

90 % d'arbres sauvés à ce jour nous encourage à poursuivre nos travaux dans ce sens. Pour complé¬

terletraitement, il convient de désinfecter le terrain contaminé au moyen de sulfate de fer, et aussi de

circonscrire le mal par des fossés isolants.

En résumé, dans cette étude, nous avons passé

en revue successivement les différentes causes de la maladie du rond.

Rhizina Inflata, indiqué et étudié en Sologne

par Scurriat de la Boulaye.

Ungulina Annosci, considéré comme seul inté¬

ressant dans la maladie du rond par l'Ecole Natio¬

nale des Eaux et Forêts.

Armillaria Melleci, que nous indiquons comme

cause effective dans les plantations de pins mariti¬

mesde la Gironde et des Landes, soit seul, soitasso¬

cié à Ungulina Annosa.

Nous indiquons en outre les traitements curatifs

et préventifs préconisés contre les uns et les autres.

Enfin, chemin faisant, nous relatons l'influence

des foyers dans la propagation de la maladie du rond, en faisant remarquer que des expériences scientifiquement conduites et contrôlées sont à

l'heure actuelle en cours, expériences dont nous attendons dans un avenir prochain les résultats in¬

téressants pour les relater ici.

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