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Texte intégral

(1)

; SciencesPo ADMISSION AU COLLÈGE UNIVERSITAIRE <

Samedi 22 février 2020 durée de l’épreuve : 3 h - coefficient 2

Les calculatrices sont autorisées.

Exercice Vrai-Faux 12 points

Pour chacune des affirmations suivantes, dire si elle est vraie ou fausse en justifiant soi- gneusement la réponse.

1. Affirmation: le carré d’un nombre réel est toujours supérieur ou égal à ce nombre.

On aa2

>

a ⇐⇒ a2a

>

0⇐⇒ a(a−1)

>

0.

On sait que le trinômea(a−1) est positif sauf sur l’intervalle ]0 ; 1[. l’affirmation est donc fausse.

2. Affirmationla suite (un) définie pour tout entiern parun=43n1est une suite géo- métrique.

On a pour tout entiern:

un+1=43(n+1)−1=43n+3−1=43n−1×43, soitun+1=64un: la suite (un) est donc géomé- trique de premier termeu0=41=1

4 et de raison 64.

3. On considère la suite géométrique (vn) de premier termev0=3 et de raison 2 3 et on pose

Sn=v0+v1+...+vnpour tout entier naturel non nuln. Affirmation: la suite (Sn) converge vers 9.

On sait que quel que soit le natureln,vn=v0×qn,qétant la raison de la suite. Ici on a doncvn=3×

µ2 3

n

.

OrSn=v0+v1+...+vn (1), d’où 2

3Sn=v1+v2+ +vn+vn+1 (2) et par différence, ligne (2) moins ligne (1) :

2

3SnSn=vn+1v0ou−1

3Sn=3× µ2

3

n+1

−3, soit en multipliant par−3 : Sn=9−9×

µ2 3

n+1

.

Or on sait que comme 0<2

3<1, lim

n→+∞

µ2 3

n+1

=0, d’où lim

n→+∞9 µ2

3

n+1

=0.

On a donc : lim

n→+∞Sn=9. L’affirmation est vraie.

4. Dans le cadre d’un prêt, la première mensualité comprend 350 euros d’intérêts. Chaque mensualité comprend ensuite 2 euros de moins d’intérêts que la précédente.

Affirmation : le montant des intérêts versés après 100 mensualités est de 25 000 euros.

On retire donc 99 fois 2 euros : dans la dernière mensualité il y a donc :

(2)

350−99×2=350−198=152 euros d’intérêts.

La suite des intérêts est une suite arithmétique de premier terme 350 et de raison−2.

La somme de ces intérêts est;

S100=350+348+...+152. Écrite à l’envers :

S100=152+154+...+350 et en sommant ces deux lignes en colonnes : 2Sn =502+502+...+502

| {z }

100 termes

=100×502=50200, d’où :Sn =25100. L’affirmation est fausse.

5. Dans une ville où il pleut un jour sur quatre, une personne se rend à son travail à pied ou en voiture. Lorsqu’il pleut, elle se rend à son travail en voiture dans 80% des cas et lorsqu’il ne pleut pas elle y va à pied dans 60% des cas.

Affirmation : cette personne utilise sa voiture pour se rendre à son travail un jour sur deux.

Cette situation peut se représenter par un arbre avecP l’évènement : « il pleut » etV l’évènement : « elle se rend à son travail en voiture » :

P

14

0,8 V 0,2 V

P

34

0,4 V 0,6 V D’après la loi des probabilités totales, on a :

p(V)= p(PV)+p³

PV´

= (1)

= p(PpP(V)+p³ P´

×pP(V) (2)

= 1

4×0,8+3

4×0,4 (3)

= 0,2+0,3=0,5. (4)

L’affirmation est vraie.

6. Dans un groupe de 120 personnes, 36 sont inscrites dans un club sportif.

Affirmation : la probabilité que deux personnes choisies au hasard dans le groupe soient inscrites dans un club sportif vaut 0,088 à 103près.

La probabilité de choisir une personne inscrite dans un club sportif est égale à : 36 120= 12×3

12×10= 3 10=0,3.

SoitXla variable aléatoire suivant la la loi binomiale de paramètresn=120 etp=0,3.

La calculatrice donnep(X=2)≈3×10−16. l’affirmation est fausse.

(3)

7. Je lance 10 fois un dé équilibré dont les faces sont numérotées de 1 à 6.

Affirmation: le nombre de fois où j’obtiens la face 3 est égal en moyenne à10 3 . Chaque face a une probabilité de sortie dep=1

6.

L’espérance de la loi de probabilité de la variable donnant la face sortie est égale à : n×p=10×1

6=10 6 =5

3. L’affirmation est fausse.

8. Affirmation : l’équation 2x3−3x2+2=0 admet trois solutions dansR.

Soit f la fonction définie surRpar f(x)=2x3−3x2+2. Cette fonction polynôme est dérivable surRet sur cet intervalle :

f(x)=6x2−6x=3x(x−1). Ce trinôme est positif sauf sur ]0; 1[.

Avecf(0)=2,f(1)=1, lim

n→−∞= −∞et lim

n→+∞= +∞on a le tableau de variations :

x −∞ 0 1 +∞

f(x) + 0 − 0 +

f(x)

−∞

2

1

+∞

9. f désigne la fonction définie sur¤1

e;+∞£

parf(x)= 1

1+lnx etC sa courbe représen- tative dans un repère du plan.

Affirmation: la tangente àC au point d’abscisse 1 est parallèle à la droite d’équation y= −1

4x.

On ax>1

e⇒lnx>ln µ1

e

(par croissance de la fonction logarithme népérien) ou en- core lnx> −lne oux> −1⇐⇒ lnx+1>0 : donc sur l’intervalle¤1

e;+∞£

, la fonction f est définie; on peut même préciser qu’elle est positive.

Une équation de la tangente àC au point d’abscisse 1 est :yf(1)=f(1)(x−1).

f(1)= 1 1+ln 1=1

1=1;

f(x)=

1

x

(1+lnx)2= − 1 x(lnx+1)2. Doncf(1)= − 1

1(1+ln 1)2 = −1.

Une équation de la tangente àC au point d’abscisse 1 est donc :

y−1= −1(x−1) ⇐⇒ y= −x+1+1⇐⇒ y= −x+2 : son coefficient directeur est donc

−16= −1

4. L’affirmation est fausse.

Remarque :En fait il suffisait de calculer le coefficient directeur de la tangente égal à f(1).

(4)

10. La fonctiongest définie sur ]3 ;+∞[ parg(x)=2x+1 x−3 .

Affirmation : la droite d’équationy=2 est asymptote à la courbe représentative de la fonctiongdans un repère du plan.

Le réelxétant différent de zéro, on peut écrire : g(x)=x¡

2+1x¢ x¡

1−3x¢=2+1x 1−3x. Comme lim

x→+∞

3

x=0 et lim

x→+∞

1

x=0, donc par quotient des limites : lim

x→+∞g(x)=2 1=2.

ceci montre que la droite d’équationy=2 est asymptote à la courbe représentative de la fonctiongau voisinage de plus l’infini.

11. Étant donné un repère du plan, on considère la droitedpassant par le point A(−2 ; 1) et admettant→−

u(2 ; 1) pour vecteur directeur.

Affirmation : une équation cartésienne dedest :x−2y+4=0.

On aM(x;y)∈(d) ⇐⇒il existe ∈R, tel que −−→

AM =α−→ u ⇐⇒

½ x−(−2) = α×2 y−1 = α×1 On en déduit queα= x+2

2 = y−1

1 ⇐⇒ x+2=2(y−1) ⇐⇒ x+2=2y−2 ⇐⇒

x−2y+4=0. L’affirmation est vraie.

12. Les points A, B et C ont pour coordonnées dans un repère orthonormé du plan : A(1; 1), B(a : 3),C(a+2 ; a+3) oùadésigne un nombre réel.

Affirmation: les droites (AB) et (AC) ne sont pas perpendiculaires.

On a−−→ AB

µa−1 2

¶ et−−→

AC

µa+2−1 a+3−1

¶ ou−−→

AC µa+1

a+2

¶ . On a−−→

AB·−−→

AC=(a−1)(a+1)+2(a+2)=a2−1+2a+4=a2+2a+3=(a+1)2−1+3= (a+1)2+2.

Or quel que soit le réela, (a+1)2

>

0⇒(a+1)2+2

>

2>0.

Conclusion : le produit scalaire de ces deux vecteurs ne peut être nul, les vecteurs ne sont pas orthogonaux et les les droites (AB) et (AC) ne sont pas perpendiculaires. L’af- firmation est vraie.

Problème 8 points

Partie A

La fonctionf est définie surRparf(x)=xex

1. a. Déterminer la limite de la fonctionf en−∞. On a lim

x→−∞x= −∞

x→−∞lim e−x= +∞

)

⇒ lim

x→−∞x×ex= −∞par produit de limites.

(5)

b. Déterminer la limite de la fonction f en+∞et donner une interprétation gra- phique de ce résultat.

On peut écriref(x)= x ex = 1

ex x

. Or on sait que lim

x→+∞

ex

x = +∞, on en déduit que lim

x→+∞

1

exx

=0.

Ce résultat montre que l’axe des abscisse est asymptote à la représentation gra- phique de la fonctionf au voisinage de plus l’infini.

2. Après avoir calculé la dérivée de la fonctionf dresser son tableau de variation surRen précisant la valeur exacte du maximum.

Comme produit de fonctions dérivables surR, la fonctionf est dérivable surRavec : f(x)=exxex=ex(1−x).

On sait que quel soitx∈R, ex>0 ,donc le signe def(x) est celui de 1−x.

On en déduit quef(x)>0 sur ]− ∞; 1[, donc quef est croissante sur cet intervalle, quef(x)<0 sur ]1 ; +∞[, donc que f est décroissante sur cet intervalle et donc que f(1)=1×e1=e1=1

eest le maximum de la fonctionf surR. D’où le tableau :

x −∞ 1 +∞

−∞

e−1

0

f(x) + 0 −

f(x)

Partie B

La suite (un) est définie par :u0=1 et pour tout entier natureln, un+1=f(un).

1. Démontrer par récurrence que pour tout entier natureln, unest strictement positif.

Initialisation:u0=1>0 : la proposition est vraie au rang 0.

Hérédité: soit un naturel quelconquentel queun>0.

D’après l’étude des variations de la fonctionf de la partie A, on af(x)=0⇐⇒ xex= 0⇐⇒ x=0, puisque e−x>0, quel que soit le réelx.

La fonction f est donc croissante sur l’intervalle [0 ; 1] de 0 à e−1, et donc sur l’inter- valle ]0 ;+∞[, on af(x)>0.

Conclusion quel que soitun>0,f(un)=un+1>0.

La proposition est vraie au rang 0 et si elle est vraie à un rang quelconquen, elle l’est aussi au rangn+1 : d’après le principe de récurrence on a doncun>0 quel que soit n∈N.

(6)

2. Démontrer que la suite (un) est décroissante.

On a pour tout natureln,un+1un=f(un)−un=une−unun=un(e−un−1).

L’étude de la fonction a montré que quel que soitn, 0<un=f(un1)

6

1, d’où

−1

6

un<0 et par croissance de la fonction exponentielle e1

6

e−un<e0=1.

Or e−un<1⇒e−un−1<0.

Commeun>0, on a finalementun(e−un−1)=un+1un<0, quel que soit le naturel n, ce qui montre que la suite (un) est décroissante

3. a. Démontrer que la suite (un) est convergente.

La suite (un) est décroissante et minorée par 0 : elle est donc convergente vers une limite

>

0.

b. On admet que la limite αde la suite (un) est solution de l’équation f(x) =x.

Déterminer la valeur deα. On résout l’équation :

f(x)=x ⇐⇒xe−x=x ⇐⇒e−x=1, oux=0.

Par croissance de la fonction logarithme népérien on a ensuite−x=ln1⇐⇒

x=0.

On a doncα= lim

n→+∞un=0.

Partie C

On considère la suite (Sn), définie pour tout entier naturelnpar : Sn=u0+u1+...+un.

1. Dans l’algorithme ci-dessous.uetSdésignent des nombres réels etkun nombre en- tier. Compléter cet algorithme pour qu’à la fin de son exécution la variableScontienne S50

u←1 Su

Pourkvariant de 1 à 49 uu×e)u

SS+u Fin Pour

2. Déterminer la valeur décimale deS50arrondie au millième.

La calculatrice donneS50≈5,3516 soit 5,352 au millième près.

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