• Aucun résultat trouvé

S’il existe une injection deE dansF et une injection deF dansE, alors il existe une bijection deE surF

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "S’il existe une injection deE dansF et une injection deF dansE, alors il existe une bijection deE surF"

Copied!
1
0
0

Texte intégral

(1)

MPSI1 T.D. : th´eor`eme de Cantor-Bernstein lyc´ee Chaptal

Le but est de d´emontrer le th´eor`eme de Cantor-Bernstein :

Th´eor`eme (Cantor-Bernstein) SoientEetFdes ensembles. S’il existe une injection deE dansF et une injection deF dansE, alors il existe une bijection deE surF.

1. Soient E un ensemble et G : P(E) → P(E) une application croissante (pour toutes partiesAet B deE, A⊂B⇒G(A)⊂G(B)) .

PosonsS={A∈ P(E)|A⊂G(A)} etM = ∪

A∈SA.

(a) Montrer que M ∈S.

En d´eduire queM est le plus grand ´el´ement deS.

(b) Montrer queG(M)∈S.

En d´eduire queG(M) =M. En d´eduire le

Lemme SoientEun ensemble etG:P(E)→ P(E)une application croissante .

AlorsGadmet un point fixe (il existeM ⊂Etelle queG(M) =M).

2. Revenons au th´eor`eme de Cantor-Bernstein et supposons que f est une injection deE dansF et que gest une injection deF dansE.

D´efinissons l’applicationG:P(E)→ P(E) parG(A) =E\(g(F\f(A))).

(a) Justifier queGest croissante. NotonsM un point fixe deG. V´erifier queM etR=g(F\f(M)) sont compl´ementaires dans E.

(b) Justifier que la restriction h de g `a F \f(M) est une bijection de F\f(M) surR.

(c) D´efinissons l’applicationϕdeE dansF par ϕ(x) =

f(x) six∈M

h−1(x) six /∈M .

D´emontrer que ϕest une bijection de E surF et conclure.

1

Références

Documents relatifs

Soit X et Y deux ensembles

Autrement dit, on consid` ere des tirages de p ´ el´ ements de E avec remise, mais sans tenir compte de l’ordre.. Le nombre de r´ esultats possible est

Dans le cas pr´ esent, la part du cuisinier serait de trois pi` eces, mais les pirates se querellent et six d’entre eux sont tu´ es, ce qui porte la part du cuisinier ` a quatre

Th`emes d’analyse pour l’agr´egation, St´ephane GONNORD & Nicolas TOSEL, page

Comme f est continue sur [0, 1] (compact) elle est born´ee et atteint

La fonction arcsinus, not´ee arcsin, a ´et´e d´efinie dans l’exemple 5.. Th´ eor` eme 5 (propri´ et´ es de la

[r]

La diff´ erence entre le th´ eor` eme et sa r´ eciproque tient aux conclusions et aux hypoth` eses : Pour montrer que deux droites sont parall` eles, on utilise le th´ eor` eme de