Th´ eor` eme des fonctions implicites
cours Analyse II r´eelle
Felice Ronga
le 4 janvier 2005
D´ eriv´ ee par rapport ` a un paquet de variables
Consid´erons la d´ecomposition en produit Rm+n=Rm×Rn et notons (x,y)∈Rm×Rn,x = (x1, . . . ,xm),y = (y1, . . . ,yn).
f :U →Rp,U ⊂Rm×Rn un ouvert; si (x0,y0)∈U :
∂f
∂y(x0,y0) d´enote la d´eriv´ee au point w = 0 de v7→f(x0,y0+w)
La matrice de ∂f∂y(x0,y0) s’´ecrit : ∂fi
∂yj(x0,y0)
i=1,...,p,j=1,...,n
On peut aussi ´ecrire :
∂f
∂y(x0,y0) = ∂(f1, . . . ,fp)
∂(y1, . . . ,yn)(x0,y0)
D´ eriv´ ee par rapport ` a un paquet de variables
Consid´erons la d´ecomposition en produit Rm+n=Rm×Rn et notons (x,y)∈Rm×Rn,x = (x1, . . . ,xm),y = (y1, . . . ,yn).
f :U →Rp,U ⊂Rm×Rn un ouvert; si (x0,y0)∈U :
∂f
∂y(x0,y0) d´enote la d´eriv´ee au point w = 0 de v7→f(x0,y0+w) La matrice de ∂f∂y(x0,y0) s’´ecrit :
∂fi
∂yj(x0,y0)
i=1,...,p,j=1,...,n
On peut aussi ´ecrire :
∂f
∂y(x0,y0) = ∂(f1, . . . ,fp)
∂(y1, . . . ,yn)(x0,y0)
D´ eriv´ ee par rapport ` a un paquet de variables
Consid´erons la d´ecomposition en produit Rm+n=Rm×Rn et notons (x,y)∈Rm×Rn,x = (x1, . . . ,xm),y = (y1, . . . ,yn).
f :U →Rp,U ⊂Rm×Rn un ouvert; si (x0,y0)∈U :
∂f
∂y(x0,y0) d´enote la d´eriv´ee au point w = 0 de v7→f(x0,y0+w) La matrice de ∂f∂y(x0,y0) s’´ecrit :
∂fi
∂yj(x0,y0)
i=1,...,p,j=1,...,n
On peut aussi ´ecrire :
∂f
∂y(x0,y0) = ∂(f1, . . . ,fp)
∂(y1, . . . ,yn)(x0,y0)
Le th´ eor` eme des fonctions implicites
Ici on se place dans la situation d’un ouvertU ⊂Rn=Rn−p×Rp et on note (x,y)∈Rn−p×Rp,x= (x1, . . . ,xn−p),
y= (y1, . . . ,yp). Soit f :U →Rp continue et (x0,y0)∈U.
Hypoth`ese du th´eor`eme des fonctions implicites :
∂f
∂y(x,y)existe et est continue en (x,y) au voisinage de (x0,y0) remarquons que c’est une application lin´eaire deRp dans Rp
i)f(x0,y0) = 0 ii) ∂f
∂y(x0,y0):Rp→Rp est bijective.
Le th´ eor` eme des fonctions implicites
Ici on se place dans la situation d’un ouvertU ⊂Rn=Rn−p×Rp et on note (x,y)∈Rn−p×Rp,x= (x1, . . . ,xn−p),
y= (y1, . . . ,yp). Soit f :U →Rp continue et (x0,y0)∈U.
Hypoth`ese du th´eor`eme des fonctions implicites :
∂f
∂y(x,y)existe et est continue en (x,y) au voisinage de (x0,y0) remarquons que c’est une application lin´eaire deRp dans Rp i)f(x0,y0) = 0 ii) ∂f
∂y(x0,y0):Rp→Rp est bijective.
Conclusion : Alors il exister0,R0 >0 et une application continue g :B(x0,r0)→B(y0,R0)
tels que: B(x0,r0)×B(y0,R0)⊂U et
f(x,g(x)) = 0 ∀x∈B(x0,r0) de plus, pour tout (x,y)∈B(x0,r0)×B(y0,R0) on a :
f(x,y) = 0 ⇐⇒ y =g(x).
Pour la preuve, on se ram`ene au th´eor`eme du point fixe. Posons Xr,R =n
φ:B(x0,r)→B(y0,R)
φcontinue o
Pourφ∈Xr,R posons:
T(φ)(x)=φ(x)− ∂f
∂y(x0,y0) −1
f(x, φ(x))
Remarquons que
T(φ) =φ ⇐⇒ f(x, φ(x)) = 0 ∀x ∈B(x0,r). On est donc ramen´e `a chercher les points fixes de T. Remarquer l’analogie entreT et la transformationt utilis´ee pour la m´ethode de Newton (1`ere variante) :
t(x) =x− f(x) f0(x0)
La cubique gauche, intersection de deux surfaces
La surface romaine de Steiner
(d´ecouverte par Jakob Steiner en 1844)
Le bonnet crois´e