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CNAM UE MVA 210 Ph. Durand Alg`ebre et analyse tensorielle Cours 3: Calcul differentiel 1

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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CNAM UE MVA 210 Ph. Durand Alg`ebre et analyse tensorielle Cours 3:

Calcul differentiel 1

Jeudi 19 octobre 2006

1 Introduction, cas des fonctions num´eriques d’une variable

1.1 efinition

On a ´etudi´e aux chapitres pr´ecedent la notion de continuit´e. une fonction num´erique peut ˆetre partout continue sans pour autant ˆetre diff´erentiable.

On dira qu’une fonction est diff´erentiable ou d´erivable en un point x0 si au voisinage de ce point, elle est ”proche” d’une application lin´eaire soit math´ematiquement:

f(x0+h) = f(x0) +A.h+hε(h) (*) Lx0(h) = A.h(=dfx0(h))

est ici une fonction lin´eaire appell´ee diff´erentielle au point x0 et A = f0(x0) est le nombre d´eriv´e au point x0

1.2 Notations diff´erentielles

Comme introduction au calcul tensoriel, nous allons introduire les notations diff´erentielles: Si on note de mani`ere abusive x l’application identit´e de R dans lui mˆeme, (*) donne:

(2)

x(x0+h) =x(x0) +h+h.0 La diff´erentielle de ”x” est:

dxx0(h) = dx(h) =h

On d´ecouvre le rˆole jou´e par la dualit´e E E: la base de R est le vecteur

”1” en dualit´e avec dx:

< dx,1>=dx(1) = 1 comme d’autre part, dfx0(h) = f0(x0)dx(h)

On dit que dfx0 est une 1 forme diff´erentielle d´efinie sur l’espace vectoriel R En fait en analyse la diff´erentielle,n’est interessante que ”localement dans un voisinage de x0. aussi on parle de 1-forme diff´erentielle d´efinie sur un ouvert U deR, et on note:

dfx0 1(U)

La notion de forme diff´erentielle est tr`es importante en g´eometrie diff´erentielle et permet de construire l’analyse tensorielle antisymetrique, par ailleurs en topologie alg´ebrique les formes diff´erentielles permettent de batir les espaces de cohomologie (de De Rham). Ces espaces permettent de comprendre mieux la topologie des vari´et´es diff´erentielles et sont ´efinis dans le cadre de la topologie alg´ebrique.

Remarque

Dans l’´ecriture, dfx0(h) =f0(x0)dx(h) =f0(x0).h

La diff´erentielle peut ˆetre vue comme un produit scalaire du vecteur gra- dient, ici le nombre d´eriv´e f0(x0) par l’accroissement h:

dfx0(h) = x0(f).h

(3)

cette op´eration n’est autre que l’identification en alg`ebre lin´eaire entre la forme bilin´eaire crochet de dualit´e et le produit scalaire.

2 Fonctions num´eriques `a plusieurs variables

On dit que f: Rn R est diff´erentiable au point x0 = (x01, ...x0n) si:

f(x0+h) = f(x0) +Lx0(h) +hε(h) (*) Ici, h est le vecteur (h1, ...hn);

Lx0(h) = a1.h1+...an.hn(=dfx0(h))

est ici une application lin´eaire de Rn R appell´ee diff´erentielle au point x0 et l’existence des ai assure celle des d´eriv´ees partielles. De mˆeme, en appelant par abus de langage xi l’application projection sur laieme` coor- donn´ee on remarque que:

dxi(h1, ..., hn) = hi

Donc en notant ei le vecteur (0, ...1,0...) o`u le 1 porte sur lai`eme coordonn´ee in retrouve comme en alg`ebre lin´eaire:

< dxi, ej >=δji

Remarque, vecteur gradient

On a la mˆeme remarque qu’au dessus:

Dans l’´ecriture, dfx0(h) = ∂x∂f

1(x0)dx1(h) +...∂x∂f

n(x0)dxn(h)

La diff´erentielle peut ˆetre vue comme un produit scalaire du vecteur gra- dient, ici le vecteur (∂x∂f

1, ..., ∂x∂f

n) not´e: x0(f) par le vecteur accroissement h:

dfx0(h) = x0(f).h

(4)

En physique math´ematique, on a l’habitude de jongler avec toutes ces diff´erentes notations. Il faut donc y ˆetre initi´e.

Enfin ´etudions le cas plus g´en´eral des applications diff´erentiables deRn dans Rp:

3 Applications diff´erentiable de Rn dans Rp

Une application de Rn dans Rp s’ecrit:

f(x) = (f1(x), f2(x), ...fp(x))

On dira donc qu’une telle application est diff´erentiable si chaque applica- tions partielle l’est:

∀i= 1...p, fi(x0+h) = fi(x0) +Lix0(h) +hε(h) (*) Chaque Lix

0(h) est la forme lin´eaire:

Lix

0(h) = dfix0(h) = ∂x∂fi

1(x0)dx1(h) +...∂x∂fi

n(x0)dxn(h)

et forme une ligne de la matrice Jacobienne de l’application lin´eaire que repr´esente la diff´erentielle:

J(f)x0 =

∂f1

∂x1(x0) ∂f∂x1

2(x0) ... ∂x∂f1

n(x0)

∂f2

∂x1(x0) ∂f∂x2

2(x0) ... ∂x∂f2

n(x0)

: : :

: : :

∂fp

∂x1(x0) ∂f∂xp

2(x0) ... ∂x∂fp

n(x0)

et

(5)

dfx0(h) =

∂f1

∂x1(x0) ∂f∂x1

2(x0) ... ∂x∂f1

n(x0)

∂f2

∂x1(x0) ∂f∂x2

2(x0) ... ∂x∂f2

n(x0)

: : :

: : :

∂fp

∂x1(x0) ∂f∂xp

2(x0) ... ∂x∂fp

n(x0)

h1

h2 : : hn

efinition

On dit que la fonction f est de classe C1 surU si et seulement si les d´eriv´ees partielles existent et sont continues sur U.

On peut montrer que pour que f soit diff´erentiable sur U , il suffit que les eriv´ees partielles existent et soient continues. d’autre part, on peut com- poser les fonctions diff´erentiables on a la proposition:

Proposition

Soit f une fonction deU Rp `a valeurs dansRq diff´erentiable enx0 etg une fonction d’un voisinage V Rq def(x0) `a valeurs dans Rn, diff´erentiable en f(x0). On a:

J(g f)x0 =J(g)f(x0)J(f)x0

En particulier si f bijective, dff−1(x

0) =dfx−1

0 soit matriciellement:

J(f−1)f(x0)=J(f)−1x0

eriv´ees d’ordre sup´erieur: Th´eor`eme de Schwarz

Si les d´eriv´ees partielles:

2f

∂xi∂xj,∂x2f

j∂xi

(6)

existent et sont continues sur U, elles sont ´egales sur U:

2f

∂xi∂xj = ∂x2f

j∂xi

la fonction f est alors dite de classe C2. On d´efinie de mˆeme l ’espace Ck.

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