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1) Montrer que (f , g) 7−→

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Academic year: 2021

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(1)

Christophe Bertault — Mathématiques en MPSI E SPACES PRÉHILBERTIENS RÉELS

1

1) Montrer que (f , g) 7−→

Z 1 0

f (t) g(t) 1 − t 2 dt est un produit scalaire sur C [0, 1], R

. 2) Montrer que ( f , g) 7−→ f (0)g(0)+

Z 1 0

f (t)g (t) dt est un produit scalaire sur C 1 [0, 1], R

. 3) Montrer que l’application :

(P , Q) 7−→ P(0)Q(0) + P (1)Q (1) + P ′′ (2)Q ′′ (2) est un produit scalaire sur R 2 [X ].

————————————–

1 I NÉGALITÉ DE C AUCHY -S CHWARZ 2 Soient E un espace préhilbertien réel et x, yE

non nuls. Redémontrer l’inégalité de Cauchy-Schwarz pour x et y et son cas d’égalité en étudiant

x k x k ± y

k y k

2

.

————————————–

3 1) Montrer que pour tout n ∈ N : X n

k=0

v t n k

‹

¶ Æ

2 n (n + 1).

2) Montrer que pour tous x 1 , . . . , x n ∈ R :

‚ X n

k=1

x k 2 k

Π2

¶ 1 3

X n

k=1

x 2 k .

À quelle condition cette inégalité est-elle une éga- lité ?

3) Montrer que pour tous a 1 , . . . , a n ¾ 0 ainsi que σS n :

X n

i=1

a i a σ(i) ¶ X n

i=1

a 2 i . 4) Soit f ∈ C [0, 1], R

strictement positive. Mon- trer que :

‚Z 1 0

f (t) dt

Π2

¶ Z 1

0

f (t) 3 dt × Z 1

0

dt f (t) . 5) Soient ( , P) un espace probabilisé fini et A

et B deux événements de . Simplifier cov(

1

A ,

1

B ), puis en déduire l’inégalité de Kosmanek :

P(AB)P(A) P(B) ¶ 1 4 . 6) Soit f ∈ C 1 [0, 1], R

une fonction pour laquelle : f (0) = 0. Montrer que :

‚Z 1 0

f (t) dt

Π2

¶ 1 3

Z 1 0

f (t) 2 dt.

7) Soit X une variable aléatoire à valeurs dans N d’espérance strictement positive. Montrer que :

P(X ¾ 1) ¾ E(X ) 2 E X 2 .

————————————–

4 Soient f , g ∈ C [0, 1], R

strictement positives.

On pose : a n = Z 1

0

f (t) n g(t) dt et u n = a n+1 a n pour tout n ∈ N .

1) Montrer que la suite (u n ) n∈ N est majorée.

2) Étudier la monotonie de la suite (u n ) n∈ N en utili- sant l’inégalité de Cauchy-Schwarz.

3) Montrer que la suite p

n

a n

n ∈ N converge en utilisant le théorème de Cesàro.

————————————–

5 Soient η ∈ [0, 1] et X une variable aléatoire réelle positive ou nulle pour laquelle : E X 2

> 0.

1) Montrer l’inégalité : E €

X

1

{ X ¾ ηE(X) }

Š 2

¶ E X 2 P €

X ¾ ηE(X ) Š . 2) En déduire l’inégalité de Paley-Zygmund :

P €

X ¾ ηE(X ) Š

¾ (1 − η) 2 E(X ) 2 E X 2 .

————————————–

6 Soient E un espace préhilbertien réel, xE et e 1 , . . . , e nE non nuls. On pose : σ k =

X n

i=1

e k , e i 〉 pour tout k ∈ ¹ 1, n º .

1) Montrer, grâce à l’inégalité de Cauchy-Schwarz dans l’espace euclidien canonique R n

2

, que pour tous λ 1 , . . . ,λ n ∈ R :

X n

k=1

λ k e k

2

¶ X n

k=1

λ 2 k σ k . 2) En déduire que pour tous λ 1 , . . . , λ n ∈ R :

X n

k=1

λ kx, e k 〉 ¶ k x k v u t X n

k=1

λ 2 k σ k . 3) En déduire l’inégalité de Selberg :

X n

k=1

x, e k2

σ k ¶ k x k 2 .

————————————–

2 O RTHOGONALITÉ

7 Orthonormaliser grâce à l’algorithme de Gram- Schmidt les familles suivantes :

1) €

(0, 1, 1), (1, 0, 1), (1, 1, 0) Š

dans l’espace euclidien canonique R 3 .

2) €

t 7−→ 1, t 7−→ t, t 7−→ | t | Š

dans C [1, 1], R pour le produit scalaire (f , g) 7−→

Z 1

−1

f (t) g(t) dt.

————————————–

8 1) On munit R 4 de sa structure euclidienne canonique.

a) Déterminer une base orthonormale du plan d’équa- tion :

§ x + z + t = 0 xy + z = 0.

b) Déterminer une base orthonormale de l’ortho- gonal du plan d’équation :

§ x + yz + t = 0 x − 2 y + 3z − t = 0.

2) Déterminer une base de R 1 [X ] pour le produit scalaire (P ,Q) 7−→

Z 1

−1

P(t) Q(t) dt sur R 3 [X ].

1

(2)

Christophe Bertault — Mathématiques en MPSI E SPACES PRÉHILBERTIENS RÉELS

————————————–

9 Soient E un espace préhilbertien réel et F et G deux sous-espaces vectoriels de E.

1) Si : FG, que peut-on dire que F et G ? 2) Montrer l’égalité : (F + G) = F G . 3) Montrer que si E est euclidien :

(F ∩ G) = F + G .

————————————–

10 Pour tous P ,Q ∈ R [X ], on pose : 〈 P ,Q 〉 =

+∞ X

k=0

P (k) (1)Q (k) (1).

1) Montrer que 〈· , ·〉 est un produit scalaire sur R [X ].

2) Montrer que la famille €

(X − 1) n Š

n∈ N est une base orthogonale de R [X ].

3) Déterminer R n [X ] pour tout n ∈ N .

————————————–

11 Pour tous P , Q ∈ R [X ], on pose :

P , Q 〉 = Z 2π

0

P(cos θ )Q(cos θ ) dθ .

1) Montrer que 〈· , ·〉 est un produit scalaire sur R [X ].

2) Montrer que la famille (T n ) n∈ N des polynômes de Tchebychev est orthogonale.

————————————–

12 1) Soient E 6 =

0 E un espace vectoriel de dimension finie et B une base de E. Montrer qu’il existe un et un seul produit scalaire sur E pour lequel la base B est orthonormale.

2) Déterminer une expression explicite de l’unique pro- duit scalaire pour lequel la famille €

(1, 2), (2, 1) Š est orthonormale de R 2 .

————————————–

13 Soient E un espace préhilbertien réel et e 1 , . . . , e n des vecteurs unitaires de E. On suppose que pour tout xE : k x k 2 =

X n

k=1

x, e k2 .

1) Montrer que (e 1 , . . . , e n ) est une famille orthonor- male de E.

2) Montrer que (e 1 , . . . , e n ) est une base de E. En par- ticulier, E est donc euclidien.

————————————–

14 On munit C [0, 1], R

du produit scalaire : (f , g) 7−→

Z 1 0

f (t) g(t) dt.

1) On pose : F = ¦

f ∈ C [0, 1], R

| f (0) = 0 © . Montrer que : F =

0 . 2) Montrer que : €

C 1 [0, 1], R Š ⊥

=

0 au moyen notamment d’une intégration par parties.

3) Que retenir de cet exercice ?

————————————–

15 Soit E un espace euclidien.

1) On note ϕ a la forme linéaire x 7−→ 〈 x, a 〉 de E pour tout aE et ϕ l’application a 7−→ ϕ a de E dans L (E, R ). Montrer que ϕ est un isomorphisme.

2) Dans cette question, u et v sont des endomorphismes quelconques de E.

a) Montrer qu’il existe un et un seul en- domorphisme u ∈ L (E), appelé l’adjoint de u, tel que pour tous x, yE :

u(x), y

=

x, u ( y) . b) Simplifier (u ◦ v) .

c) Que vaut u ⋆⋆ ? Comparer Mat B (u) et Mat B (u ) pour toute base orthonormale B de E.

d) Montrer que pour tout sous-espace vectoriel F de E, F est stable par u si et seulement F est stable par u .

e) Montrer les égalités : Ker u = Im u

, Im u = Ker u

, Ker u u

= Ker u et Im uu

= Im u.

————————————–

16 Soient E un espace préhilbertien réel et u 1 , . . . , u nE unitaires. On veut montrer que pour certains ǫ 1 , . . . , ǫ n

− 1, 1 :

X n

i=1

ǫ i u i ¶ p

n.

On se donne pour cela des variables aléatoires R 1 , . . . , R n sur un même espace probabilisé fini, indépendantes et de même loi la loi de Rademacher définie pour tout k ∈ ¹ 1, n º par : P(R k = 1) = P(R k = − 1) = 1

2 . 1) Calculer l’espérance de :

X n

i=1

R i u i

2

. 2) Conclure.

————————————–

3 P ROJECTION ORTHOGONALE 17 Soient E 6 =

0 E un espace euclidien et H un hy- perplan de E de vecteur normal a. Déterminer une ex- pression simple de la projection orthogonale de E sur H, puis de la réflexion de E par rapport à H.

————————————–

18 1) Dans l’espace euclidien canonique R 3 , on pose : F = ¦

(x, y, z) ∈ R 3 | z = x + y © et on note p la projection orthogonale sur F . Dé- terminer la matrice de p dans la base canonique.

2) Dans l’espace euclidien canonique R 4 , on pose : F = ¦

(x, y, z, t) ∈ R 4 | x = y et z = − t © et on note p la projection orthogonale sur F . Dé- terminer la matrice de p dans la base canonique.

2

(3)

Christophe Bertault — Mathématiques en MPSI E SPACES PRÉHILBERTIENS RÉELS

3) On munit C [0, 2π], R

du produit scalaire : ( f , g) 7−→

Z 2π 0

f (t) g(t) dt.

On pose : F = Vect €

t 7−→ 1, t 7−→ t Š

. Déter- miner l’image de t 7−→ sin t par la symétrie ortho- gonale par rapport à F .

————————————–

19 1) Montrer que l’application :

(P , Q) 7−→ P(0) Q(0) + P (0)Q (0) + P(1)Q(1) est un produit scalaire sur R 2 [X ].

2) Calculer la distance de X 2 à R 1 [X ] pour ce produit scalaire.

————————————–

20 On munit R n de sa structure euclidienne cano- nique. Soient F un sous-espace vectoriel de R n de di- mension p ¾ 1 et A une matrice de M n,p ( R ) dont les colonnes forment une base de F.

1) Montrer l’égalité : Ker A A

= Ker A. En dé- duire que A A est inversible.

On pose : P = A A A −1

A . 2) Montrer que : Im P = Im A.

3) Montrer que P est la matrice de la projection or- thogonale sur Im A dans la base canonique.

————————————–

21 1) On munit R n de sa structure euclidienne canonique.

Soit A ∈ M n ( R ). On note P la matrice de la pro- jection orthogonale sur Im A.

a) Soit M ∈ M n ( R ). On suppose que pour tous X , Y ∈ R n : X M Y = 0. Montrer que : M = 0.

b) En déduire que P est symétrique.

c) Que vaut PA? En déduire, grâce à une inégalité bien connue, que : tr(A) 2 ¶ rg(A)tr A A

. 2) Soit A ∈ M n ( R ). On suppose que : a ii = 1 et

| a i j | ¶ 1

p n pour tous i, j ∈ ¹ 1, n º distincts. On pose : B = A+ A

2 . a) Montrer que : tr B B

¶ 2n − 1.

b) En déduire que : rg(A) > n 4 .

————————————–

22 Soient E un espace préhilbertien réel.

1) Montrer que pour tous x , yE, x et y sont orthogonaux si et seulement si pour tout t ∈ R : x + t y

¾ k x k . On se convaincra d’abord que le résultat est vrai sur une figure.

2) Soit p un projecteur de E.

a) Montrer que si p est un projecteur ortho- gonal, alors pour tout xE : p(x) ¶ k x k . b) Montrer que la réciproque est vraie.

————————————–

23

1) On veut calculer : I = inf

a,b ∈ R

Z 1 0

ta p tb 2

dt.

On munit pour cela l’espace vectoriel C [0, 1], R du produit scalaire (f , g) 7−→

Z 1 0

f (t) g(t) dt.

a) Montrer que : I = d(ϕ, F) 2 pour une cer- taine fonction ϕ ∈ C [0, 1], R

et pour un cer- tain sous-espace vectoriel de dimension finie F de C [0, 1], R

.

b) Montrer que le projeté orthogonal de ϕ sur F est la fonction t 7−→ 3

10 4 p t − 1

. c) En déduire I .

2) Calculer : inf

a,b ∈ R

Z 1 0

ta p tb 2

dt sans uti- liser la méthode de la question 1).

3) Calculer : inf

a,b ∈ R

Z 2π 0

ta sin tb cos t 2

dt en adaptant le travail de la question 1).

————————————–

24 1) Montrer que l’application : ( f , g) 7−→

Z 1 0

€ f (t) g(t) + f (t) g (t) Š dt est un produit scalaire sur C 1 [0, 1], R

. On pose : F = ¦

f ∈ C 2 [0, 1], R

| f ′′ = f © ainsi que : s = sh (1) et c = ch (1). On fixe ensuite α, β ∈ R et on pose :

E = ¦

f ∈ C 1 [0, 1], R

| f (0) = α et f (1) = β © . 2) Montrer que :

F = ¦

f ∈ C 1 [0, 1], R

| f (0) = f (1) = 0 © . 3) Déterminer une expression explicite de la projec-

tion orthogonale de C 1 [0, 1], R sur F .

4) Montrer que E est un sous-espace affine de C [0, 1], R . 5) Montrer que :

f inf ∈E

Z 1 0

€ f (t) 2 + f (t) 2 Š

dt = α 2 c − 2αβ + β 2 c

s .

————————————–

3

Références

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