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Dimanche 24 Décembre 1911 Bureaux : R u e de l a S e r r e , 58

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^ ^ J a t

Vingt-sixième Année. — N° 102 P r i x d u n u m é r o : 10 centimes

Dimanche 24 Décembre 1911 Bureaux : R u e de l a S e r r e , 58

M1EDBTOM0EL0GEEE

S U I S S E

ABONNEMENTS

Un an Sli mois

Suisse . . . . Fr. 6.— Fr. 3.—

Union postale » 12.— > 6.—

Les abonnements étrangers se paient d'avance

Paraissant le Mercredi et le Samedi à la Chanx-de-Fowis On s'abonne à tous les bureaux de poste

A N N 0 N 6 E S

suisses 20 ct., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l

Bureau des Annonces : HAASENSTEIN & VOGLER, 51, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

En route pour le monde de l'égalité intégrale

On sait que nos braves socialistes-collec- tivistes, parfaitement d'accord pour prêcher le chambardement général et l'édification d'un monde nouveau sur les ruines de celui dont ils préparent la destruction, ne le sont plus du tout, lorsqu'il s'agit d'éla- borer un plan de la société future. Même on peut dire qu'aucun de ces hardis nova- teurs ne sait comment se passeront les choses, aux doux temps d'harmonie qu'ils nous prédisent.

L'un des plus illustres de la cohorte, Jaurès, avait demandé un délai de six mois, il y a trois ou quatre ans, pour présenter un plan général d'organisation du monde nouveau ; on se souvient que son fameux plan s'est résumé, récemment, en l'exposé d'un système de milice nationale..., ce qui n'est pas anti-militariste du tout, on en conviendra, mais par conséquent, contraire à la pure doctrine.

Aussi serait-ce trop demander aux sous- Jaurès de nous présenter quoi que ce soit ; il faut leur faire crédit.

La science, fort heureusement, vient à leur secours, si l'on en croit le spirituel auteur des «Propos d'un Parisien»; écou- tez plutôt :

M. Edmond Perrier, de l'Académie des sciences vient d'aller faire un petit tour en Mars, planète beaucoup plus vieille que la terre, et par conséquent — c'est M. Per- rier qui raisonne ainsi — beaucoup plus civilisée, plus sage et plus heureuse.

M. Perrier écrit, entre autres choses :

«Tout, dans la lointaine planète, marche régulièrement, à souhait. Tout le monde est volontairement fonctionnaire; il n'y a même que des fonctionnaires ; chacun rem- plit à son tour, tous les emplois, du plus humble an plus élevé, et parvient à ceux- ci à mesure qu'il avance en âge. Une in- tendance parfaitement organisée répartit avec une équité parfaite, donnant à chacun suivant son âge, les produits du travail commun. »

En Mars, affirme M. Perrier, il n'y a ni guerres, ni maladies, ni misère. C'est fort bien!... Mais d'autre part, une effroyable égalité y sévit. Rien que de la confection pour tout le monde: en amour, en plaisir, en art, en philosophie, en idées. Chacun sa portion et son rond de serviette... C'est gai!

«De temps en temps, ajoute M. Perrier, parmi les Martiens apparaissent des pré- somptueux, mécontents de l'égalité, reven- diquant, sous prétexte de progrès, des ré- formes qui, dans une société arrivée à la perfection, ne peuvent être en réalité que des retours en arrière; personne ne les écoute. On les confie aux vieillards les plus expérimentés, à la fois juges et médecins, qui examinent leur cas, et s'il est irrémis- sible, les isolent. »

J'ai comme une idée qu'en Mars, con- clut Clément Vautel, je finirais ma vie en prison... Pauvre planète! Je ne regarderai plus qu'avec mélancolie son clignotement rougeàtre dans la nuit... J'aime mieux la terre, ô gué ! j'aime mieux la terre !

* *

On affirme que les révélations sensation- nelles de l'honorable membre de l'Acadé- mie des sciences, ont produit une émotion extraordinaire dans le monde de nos socia- listes-syndicalistes-collectivistes-révolution- naires et qu'il serait fortement question de former une délégation de choix, qui entre- prendrait un voyage d'investigation sur la planète Mars.

Les noms mis en avant seraient ceux de Jaurès, au concours duquel les nôtres ont fait appel. Naine et Graber. Le socialiste millionnaire Vandervelde , sondé, aurait répondu que la gérance de sa grosse for- tune, absorbait tous ses loisirs. On avait aussi songé à Viviani ; mais on s'est souvenu fort à propos, qu'il avait récemment éteint les lumières du ciel et, qu'ainsi on risque- rait, en sa compagnie, de n'y pas voir suffisamment clair.

Dans le monde bourgois, on est généra- lement sympathique à l'idée de ce voyage au long cours et une souscription va s'ou- vrir pour en couvir les frais. On prédit

que les voyageurs reviendront de leur ex- cursion, profondément dégoûtés du régime de l'égalité intégrale qu'ils auront subi pendant leur séjour sur la planète Mars et qu'à leur retour ils prêcheront tout le contraire du collectivisme et du chambar- dement. C'est ce qui explique le concours de la bourgeoisie et du patronat.

Dans les milieux raisonnables on ne va pas jusque là et on voit surtout, dans la réalisation de ce projet, la perspective d'une période de paix et de tranquillité, durant laquelle les patrons pourraient as- surer la marche régulière de leurs entre- prises, les ouvriers consacrer leurs loisirs à leurs familles, alors que les conseils de la nation délibéreraient utilement, dans une atmosphère de dignité et de paix.

Quelques âmes sensibles, qui ignorent qu'il y a, dans chaque délégué, l'étoffe d'un martyr, s'opposent au projet, de crainte qu'ils n'en reviennent pas ; c'est le petit nombre.

Enfin, on parle déjà d'une nouvelle «Mar- seillaise des travailleurs», dont le refrain serait : J'aime mieux la terre, ô gué ! j'aime mieux la terre.

...Pas celle des collectivistes, s'entend.

Au moment de mettre sous presse, nous apprenons que ces messieurs, et d'autres auprès desquels on avait fait d'instantes démarches, se dérobent les uns après les autres de crainte, disent les mauvaises langues, d'en revenir écœurés de la doc- trine collectiviste égalitaire et d'en être ré- duits à ne plus croire à leur propre ma- nière de voir.

C'est fort dommage !

A propos de l'assurance maladie et accidents

La Revue économique du canton de Vaud qui fait campagne contre la loi d'as- surance fédérale, termine comme suit un article où elle signale la progression des dépenses à la charge de la Confédération :

Dans ces circonstances, chacun se de-

mandera pourquoi, contre l'avis des dépu-

tés romands aux Chambres fédérales, on a

(2)

660 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

i n t r o d u i t l ' a s s u r a n c e o b l i g a t o i r e d e s acci- d e n t s non professionnels, q u i s e r a , t a n t p o u r la C o n f é d é r a t i o n q u e p o u r l e s a s s u - r é s , u n e d é p e n s e é n o r m e d o n t le chiffre e s t e n c o r e i n c e r t a i n et d o n t l e s étrangers à n o t r e p a y s t i r e r o n t le p l u s g r a n d profit.

A f o r c e d ' a v o i r v o u l u c h a r g e r le b a t e a u , m a l g r é t o u s l e s a v e r t i s s e m e n t s , il c o u l e r a et il n e f a u d r a p a s q u e l e s a u t e u r s d e la loi le r e g r e t t e n t t r o p , car ils p o u r r o n t a l o r s r e l i r e a v e c fruit ce q u e p u b l i a i t la Revue d u 8 o c t o b r e 1908, d a n s u n a r t i c l e d e p r e - m i è r e p a g e d o n t n o u s e x t r a y o n s ce q u i s u i t :

« P a r 80 voix contre 35, le Conseil national a donc décidé d'incorporer les risques non profes- sionnels dans l'assurance, conformément aux propositions du Conseil fédéral et de sa commis- sion quasi-unanime. Cette décision ne peut être considérée comme heureuse.

« L e s conséquences financières de cette incor- poration des risques non professionnels ne sont pas suffisamment élucidées.

« A cela s'ajoute le fait que les ouvriers étran- gers, nécessairement englobés dans l'assurance, comme ils le sont aujourd'hui dans le régime de la responsabilité civile des patrons, bénéficieront de l'assurance du risque non professionnel, sans qu'on puisse invoquer en leur faveur les consi- dérations d'assistance qui s'appliquent aux ouvriers nationaux. II y a là un point très vulné- rable, qui serait largement exploité dans une campagne référendaire.

« M. Sulzer-Ziegler n'a peut-être pas été trop loin en disant que ce serait un point mortel.

« I l faut espérer que le Conseil des Etats sera plus prudent et ne voudra pas compromettre

le sort duprojet qu'il aura à discuter à son tour dans le courant de l'année prochaine.»

H é l a s ! le C o n s e i l d e s E t a t s « n ' a p a s é t é p l u s p r u d e n t » , c o m m e le d e m a n d a i t l'ar- ticle c i - d e s s u s cité.

C h a c u n e n s a u r a t i r e r la c o n c l u s i o n l o - g i q u e -

Syndicat horloger obligatoire à Berlin

Une votation a eu lieu récemment aux fins d'introduire à Berlin le syndicat obligatoire des horlogers, ainsi qu'il existe déjà dans de nom- breuses villes allemandes. Sur un millier d'hor- loger établis à Berlin, 250 à peu près ont pris part au vote, donl 200 ont accepté et 50 onl re- jeté le syndicat obligatoire. La Deutsche Uhr- macher-Zeitung' dit qu'en présence d'une aussi faible participaiion au vote, il est douteux que l'autorité compétente réponde affirmativement à la question de savoir si le syndicat obligatoire s'impose à Berlin. A Charlottenbourg, nô horlo- gers se sont prononcés contre le syndicat obliga- toire, évidemment pour la raison qu'ils sont par- tisans de la fondation d'un syndicat à Charlot- tenbourg même.

Chronique des assurances

Une assemblée à Aarau, à laquelle assistaient des citoyens de toutes les classes de la population, s'est prononcée hier à l'unanimité en faveur des assurances fédérales, après avoir entendu un exposé de M. le Dr Laur, secrétaire de la ligue des paysans.

L'affaire des passeports

L'ambassadeur des Etats-Unis à Pétersbourg a transmis lundi au ministre des affaires étran- gères une note annonçant la résiliation de la Convention de 1832. Les Etats-Unis proposent à la Russie de commencer immédiatement les pourparlers en vue de la conclusion d'un nouveau traité de commerce et de navigation correspon- dant mieux aux intérêts des deux Etats. L'ancien traité reste en vigueur jusqu'au 19 décembre 1912

M. Taft a informé le Sénat et la commission des affaires extérieures qu'il a notifié à la Russie, le 15 décembre, l'abrogation du traité de 1832 entre la Russie et les Etats-Unis.

M. Lodge a soumis au Sénat des Etats-Unis une résolution, préparée par la commission des

affaires étrangères, approuvant et ratifiant l'ac- tion de M. Taft, relativement à la Russie. M.

Heyburn a combattu une action précipitée dans une affaire d'une si grande importance pour l'in- dustrie et le commerce américains. La discussion du message a été renvoyée à mercredi.

Le Sénat s't st réuni deux heures plus tôt que de coutume.

Les relations po taies suisse-allemandes

On télégraphie de Berlin à la Cazette de Co- logne : On annonçait récemment de Berne que la direction des portes impériales allemandes avait proposé à la direction des postes fédérales suisses un accord fixant à 10 centimes le port des lettres entre l'Allemagne et la Suisse. La Suisse aurait refusé celte offre. La Gazette de Cologne apprend maintenant que ces informa- tions ne reposent sur aucun fondement. Aucune démarche semblable n'a été faite ni par la direc- tion des postes allemandes ni par la direction des postes suisses.

Le rendement du timbre sur les opérations de bourse en Allemagne

En octobre 1911, il s'est élevé à 1.724.854 m a r k s , contre 2.212.088 m a r k s au mois précé- dent et 2.286.771 en octobre 1910. Le timbre sur les feuilles de coupons a produit 636.790 m a r k s , centre 370.049 en octobre 1910. Le timbre sur les effets de commerce a donné 1.812.621 m a r k s contre 1.646.229.

Répartition des départements fédéraux

Voici p o u r 1912 la d i s t r i b u t i o n d e s d i - v e r s d é p a r l e m e n t s f é d é r a u x :

P o l i t i q u e : M. F o r r e r , p r é s i d e n t d e la C o n f é d é r a l i o n ; s u p p l é a n t , M. M ü l l e r , vice- p r é s i d e n t d u C o n s e i l f é d é r a l . I n t é r i e u r , M. R u c h e t ; s u p p l é a n t , M. D e u c h e r . J u s t i c e et p o l i c e , M . M ü l l e r ; s u p p l é a n t , M. Hoff- m a n n . M i l i t a i r e , M. H o f f m a n n ; s u p p l é a n t , M. M o l t a . F i n a n c e s e t d o u a n e s , M. M o t t a ; s u p p l é a n t ; M . C o m t e s s e . I n d u s t r i e , c o m - m e r c e et a g r i c u l t u r e , M. D e u c h e r ; s u p - p l é a n t , M. R u c h e t . P o s t e s et c h e m i n s d e fer, M. C o m t e s s e ; s u p p l é a n t , M. F o r r e r .

j

Concours

Le 25™ concours ouvert par le J o u r n a l suisse d'horlogerie porte,! comme les précédents, sur un sujet indéterminé; toutefois le Comité du jour- nal serait heureux de voir traiter en particulier, le Mécanisme de minuterie et de mise à l'heure, en prenant comme base, en la modifiant s'il y a lieu, et en tout cas en la complétant, la publi- cation spéciale éditée sous ce titre par le journal et actuellement épuisée ; puis la Montre Roskopf, étudiée au point dö vue technique, et enfin la Fabrication des fraises.

Chaque mémoire' devra porter une devise ou un chiffre répété sur un pli cacheté renfermant le nom et l'adresse de l'auteur.

Une somme de 300 francs [en espèces sera appliquée, s'il y a lieu, à un ou plusieurs prix.

Elle pourra être augmentée ou diminuée suivant le nombre et la valeur des mémoires présentés.

Un diplôme spécial sera remis aux concurrents qui auront obtenu un prix ou une mention.

Les travaux récompensés restent la propriété du Journal suisse d'horlogerie, qui se réserve le droit de les publier en tout ou en partie. Les autres, ainsi que les objets en nature, seront renvoyés à ceux de leurs auteurs qui les récla- meront.

Le programme détaillé sera envoyé aux per- sonnes qui en feront la demande.

Brevets d'invention

E n r e ) ( U t r e n i e n t « f

Cl. 69, n° 53102. 19 février 1910. 8 h. p. — Ma- chine parlante. — John Clifford English, mécanicien, Front et Cooper Streets, Camden (New-Jersey, E.-U. d'Am.). Mandataire: E.

Imer-Schneider, Genève.

Cl. 71 d, n° 53103. 16 juillet 1910, 8 h. p. — Dis positif de fixage du spiral au coq. — Oscar Zumsteg, horloger, A. M. Piaget 17, La Chaux-de-Fonds. Mandataire : Ebinger & Isler, Zurich.

Cl. 71 d, n° 53104. 26 septembre 1911, 8 h. p, — Régulateur de raquette. — Fabrique des Lon- gines Francillon & Co, St-Imier (Suisse).

Mandataire : E. Imer-Schneider, Genève.

Cl. 71 e, n° 53105. 23 juillet 1910, 8 h. p. — Dis- positif de fixation du pendant aux boîtes de montres-calottes. — F. Borget, fabricant, 78, St-Jean, Genève (Suisse). M a n d a t a i r e : E.

Imer-Schneider, Genève.

Cl. 71 i, n" 53106. 15 novembre 1910, 7'/s h. p.

— Pièce d'horlogerie. — N. Vuille-Sahli, 16, Temple-Neuf, Neuchàtel(Suisse). Mandataire:

A. Mathey-Loret, La Chaux-de-Fonds.

Cl. 72 c, n° 53107. 8 septembre 1910, 6 h. p. — Dispositif aux horloges à remontage automa- tique pour moteur électrique, destiné à fermer et à ouvrir alternativement le circuit du mo- teur électrique de remontage. — Dynamos, Société anonyme par actions. Cluses (Haute- Savoie, France). Mandataire: A. Mathey-Do- aet, La Chaux-de-Fonds.

Cl. 79 k, n° 53114. 20 février 1911, 10 h. a. — Fraise cylindrique creuse. — Louis Meyer, horloger, Rümelinsplalz4, Bàle (Suisse). Man- dataire : Internationale Erfinder-Genossen- schaft, Bale,

R a d i a t i o n ! « .

Cl. 64, n° 37368. Coq de montre avec piton per- fectionné.

Cl. 108. n° 38646. Microphone perfectionné.

Cl. 48 g, n° 51968. Procédé pour l'enregistrement de la musique et machine pour sa mise en œuvre.

Cl. 71 a, n° 51982. Mouvement de montre à mar- che de longue durée.

Cl. 71 f, n° 51983. Pont de mobile aux mouve- ments de montres.

Cl. 71 h, n° 51984. Pendulette-réveil.

Cl. 7 1 k , n° 51986. Mécanisme de chronographe- compteur.

Cl. 94, n° 51997. Dispositif propre à empêcher le -vol d'une montré dans la "poche de son pro-

priétaire.

Bibliographie

L'indicateur Davoine.— Le «Davoine» pour

1912 est sorti de presse; c'est la 54me édition, pour sa 66me année.

Nous rappelons que cette utile publication contient: les adresses de l'industrie horlogère suisse et des pays limitrophes, des fabriques de bijouterie et de joaillerie et des pièces à musique ; le tableau d e s ' d r o i t s de douane pour tous les pays ; un résumé des dispositions légales sur le contrôle des matières d'or et d'argent; des ren- seignements officiels ; le personnel des légations et consulats suisses et é t r a n g e r s ; un vocabulaire français et allemand ; une table analytique de toutes les professions de l'horlogerie (parties dé- tachées); les noms des fabricants d'horlogerie inscrits au registre du commerce (un signe spécial indique les fabricants abonnés au télé- phone).

Le succès du «Davoine» 1res grand autrefois, c'est encore affirmé ces dernières années, grâce aux améliorations incessantes apportées tant au fond qu'à la forme. Chaque édition est soigneu- sement revue et complétée par des renseigne- ments nouveaux et utiles.

Aucune publication de ce genre n'est aussi universellement connue et répandue.

Elle est entre les mains de tous les horlogers, et cela dans toutes les parties du m o n d e ; c'est que ces renseignements, pris aux sources offi- cielles, sont complets et d'une exactitude rigou- reuse, et en font un Bottin non seulement très utile, mais indispensable.

Cette année-ci, le «Davoine» est d'autant plus intéressant qu'il contient des tarifs revisés des douanes et les traités de commerce passés entre la Suisse et l'étranger.

Nous félicitons le Bureau central de publicité A. Gogler S. A. pour les soins qu'il voue à celte publication et les services qu'il rend à l'industrie horlogère. Nous nous faisons un plaisir de re- commander l'achat du «Davoine» à tous ceux qui s'occupent, à un titre quelconque, de l'indus- trie horlogère.

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LA FÉDÉRATION HORLOGERE SUISSE 661 Nouvelles diverses

Le commerce de Madagascar. — Les

e x p o r t a t i o n s d e M a d a g a s c a r en 1 9 1 0 o n t a t t e i n t 4 5 . 4 3 8 . 0 0 0 fr., e n a v a n c e c o n s i d é r a b l e s u r c e l l e s d e s a n n é e s p r é c é d e n t e s . L a p r o d u c t i o n , l i m i t é e j u s q u ' e n 1 9 0 0 , à u n e d o u z a i n e d ' a r t i c l e s de v a - l e u r d e p l u s d e 2 5 . 0 0 0 f r a n c s , en a c o m p t é 2 9 en

1905, et p l u s de 40 en 1 9 1 0 , d o n t 10 s ' e x p o r t a n l p o u r p l u s d e 1 . 0 0 0 . 0 0 0 . L e s p r i n c i p a l e s m a r c h a n - d i s e s e x p é d i é e s a u d e h o r s e n 1910 o n t é t é : le c u i r d e b œ u f , 9 . 4 5 2 . 0 0 0 fr. ; le c a o u t c h o u c , 9.36G.000 fr. ; l ' o r , 9 . 0 2 4 . 0 0 0 fr. ; le r a p h i a , 2 . 8 5 9 . 0 0 0 fr. ; la c i r e . 1 . 4 9 2 . 0 0 0 fr. ; la v a n i l l e , 1 . 2 7 1 . 0 0 0 ; le s a i n d o u x , 1 . 4 6 1 . 0 0 0 fr. V i e n n e n t e n s u i t e l e r i z , 1 . 1 5 1 . 0 0 0 ; l e s pois d u G a p , 1.131.000 fr. ; les c h a p e a u x de paille, 9 3 9 . 0 0 0 fr. ; le m a n i o c , 7 0 6 , 0 0 0 fr. ; le g r a p h i t e . 2 8 8 . 0 0 0 fr.

et d ' a u t r e s p r o d u i t s e n c o r e , a u n o m b r e d e s q u e l s les b o i s , le café et l e ' m a ï s .

T r a v a i l d e s e n f a n t s a u D a n e m a r k . — L e b u r e a u d e s t a t i s t i q u e de l'Elut p u b l i e d a n s u n r a p p o r t d e s r e n s e i g n e m e n t s s u r l ' é t e n d u e et le g e n r e du t r a v a i l n o n s c o l a i r e d e s e n f a n t s f r é q u e n - t a n t les é c o l e s p r i m a i r e s d u D a n e m a r k . L ' e n - q u ê t e a é t é faite p e n d a n t l'été de 1 9 0 8 .

L e s r e n s e i g n e m e n t s e m b r a s s a i e n t 3 7 0 . 4 4 0 é c o - l i e r s a i n s i r é p a r t i s :

Garçons 2 9 . 6 1 2 3 4 . 2 7 2 1 2 3 . 2 8 6

Filles 2 9 . 3 6 4 3 5 . 1 3 5 1 1 8 . 7 7 1

Total 58.97ti 6 9 . 4 0 7 2 4 2 . 0 5 7 La c a p i t a l e . . . .

Villes de p r o v i n c e . C o m m u n e s r u r a l e s

T o u t le p a y s 1 8 7 . 1 7 0 1 8 3 . 2 7 0 3 7 0 . 4 4 0 S u r c e s 3 7 0 . 4 4 0 e n f a n t s , 2 5 9 . 5 3 1 f i g u r a i e n t c o m m e n ' a y a n t p o i n t d e t r a v a i l s a l a r i é h o r s de l'école ; 4 5 5 1 2 e n f a n t s t r a v a i l l a i e n t p o u r l e u r s p a r e n t s o u s o u t i e n s ; 6 5 . 3 9 7 e n f a n t s é l a i e n t p l a - c é s c h e z d e s é t r a n g e r s . A i n s i , les t r o i s d i x i è m e s d e s e n f a n t s d e s é c o l e s p r i m a i r e s a v a i e n t du t r a - vail n o n s c o l a i r e .

L e P o l y t e c h n i c u m f é d é r a l c o m p t e a c t u e l - l e m e n t 2 0 5 7 é t u d i a n t s , d o n t 1337 r é g u l i e r s . 8 9 6 s o n t s u i s s e s , 4 4 1 é t r a n g e r s .

La natalité baisse en Allemagne. — Les

r é s u l t a t s officiels du r e c e n s e m e n t du 1e r d é c e m b r e

1910 v i e n n e n t d ' ê t r e p u b l i é s . L ' A l l e m a g n e c o m p - tait à cette d a t e 6 4 , 9 2 5 , 9 9 3 h a b i t a n t s . L e s s t a t i s - t i q u e s é t a b l i s s e n t q u e la f r é q u e n c e d e s m a r i a g e s et d e s n a i s s a n c e s d i m i n u e a v e c u n e t r è s s e n s i b l e r a p i d i t é .

E n 1 8 7 2 , on c o m p t a i t , p a r 1 0 0 0 h a b i t a n t s , 1 0 , 3 m a r i a g e s e t 4 8 , 1 n a i s s a n c e s . O n c o m p t a i t e n 1902, p a r 1 0 0 0 h a b i t a n t s , 7,7 m a r i a g e s et 3 1 , 9 n a i s s a n c e s . L e n o m b r e d e s d i v o r c e s est en p r o - g r e s s i o n . 11 était de 1 8 , 3 p o u r 1 0 0 , 0 0 0 h a b i t a n t s en 1 9 0 7 . Il était en 1 9 0 9 de 2 3 , 1 p o u r 100,000 h a b i t a n t s .

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