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La prise en charge à l’officine des principaux traumatismes liés à la pratique du basket-ball

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Academic year: 2021

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(1)

THÈSE

PRESENTÉE ET PUBLIQUEMENT SOUTENUE DEVANT LA FACULTÉ DE PHARMACIE DE MARSEILLE

Le 12 Juillet 2018

PAR

Melle. TAWITIAN Alicia

Né(e) le 18/05/1992 à Marseille

EN VUE D’OBTENIR

LE DIPLOME D’ÉTAT DE DOCTEUR EN PHARMACIE

TITRE :

JURY :

Président : Madame Di Giorgio Carole

Membres : Monsieur le Docteur Lamy Edouard, Madame la Docteur Drir Mounia, Monsieur le Docteur Beaurain Patrick

LA PRISE EN CHARGE À L’OFFICINE DES PRINCIPAUX TRAUMATISMES

LIÉS À LA PRATIQUE DU BASKET-BALL

(2)

27 Boulevard Jean Moulin – 13385 MARSEILLE Cedex 05 Tel. : 04 91 83 55 00 – Fax : 04 91 80 26 12

ADMINISTRATION :

Doyen : Mme Françoise DIGNAT-GEORGE

Vice-Doyens : M. Jean-Paul BORG, M. François DEVRED, M. Pascal RATHELOT

Chargés de Mission : Mme Pascale BARBIER, M. David BERGE-LEFRANC, Mme Manon CARRE, Mme Caroline DUCROS, Mme Frédérique GRIMALDI

Conseiller du Doyen : M. Patrice VANELLE

Doyens honoraires : M. Jacques REYNAUD, M. Pierre TIMON-DAVID, M. Patrice VANELLE

Professeurs émérites : M. José SAMPOL, M. Athanassios ILIADIS, M. Jean-Pierre REYNIER, M. Henri PORTUGAL

Professeurs honoraires : M. Guy BALANSARD, M. Yves BARRA, Mme Claudette BRIAND, M. Jacques CATALIN, Mme Andrée CREMIEUX, M. Aimé CREVAT, M. Bernard CRISTAU, M. Gérard DUMENIL, M. Alain DURAND, Mme Danielle GARÇON, M. Maurice JALFRE, M. Joseph JOACHIM, M. Maurice LANZA, M. José MALDONADO, M. Patrick REGLI, M. Jean-Claude SARI

Chef des Services Administratifs : Mme Florence GAUREL Chef de Cabinet : Mme Aurélie BELENGUER

Responsable de la Scolarité : Mme Nathalie BESNARD

DEPARTEMENT BIO-INGENIERIE PHARMACEUTIQUE

Responsable : Professeur Philippe PICCERELLE

PROFESSEURS

BIOPHYSIQUE M. Vincent PEYROT

M. Hervé KOVACIC

GENIE GENETIQUE ET BIOINGENIERIE M. Christophe DUBOIS

PHARMACIE GALENIQUE, PHARMACOTECHNIE INDUSTRIELLE,

(3)

MAITRES DE CONFERENCES

BIOPHYSIQUE M. Robert GILLI

Mme Odile RIMET-GASPARINI Mme Pascale BARBIER

M. François DEVRED Mme Manon CARRE M. Gilles BREUZARD Mme Alessandra PAGANO

GENIE GENETIQUE ET BIOTECHNOLOGIE M. Eric SEREE-PACHA

Mme Véronique REY-BOURGAREL PHARMACIE GALENIQUE, PHARMACOTECHNIE INDUSTRIELLE,

BIOPHARMACIE ET COSMETOLOGIE M. Pascal PRINDERRE M. Emmanuel CAUTURE Mme Véronique ANDRIEU Mme Marie-Pierre SAVELLI

NUTRITION ET DIETETIQUE M. Léopold TCHIAKPE

A.H.U.

THERAPIE CELLULAIRE M. Jérémy MAGALON

ENSEIGNANTS CONTRACTUELS

ANGLAIS Mme Angélique GOODWIN

DEPARTEMENT BIOLOGIE PHARMACEUTIQUE

Responsable : Professeur Philippe CHARPIOT

PROFESSEURS

BIOCHIMIE FONDAMENTALE, MOLECULAIRE ET CLINIQUE M. Philippe CHARPIOT

BIOLOGIE CELLULAIRE M. Jean-Paul BORG

HEMATOLOGIE ET IMMUNOLOGIE Mme Françoise DIGNAT-GEORGE

Mme Laurence CAMOIN-JAU

Mme Florence SABATIER-MALATERRE Mme Nathalie BARDIN

MICROBIOLOGIE M. Jean-Marc ROLAIN

M. Philippe COLSON PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE MEDICALE, HYGIENE ET

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MAITRES DE CONFERENCES

BIOCHIMIE FONDAMENTALE, MOLECULAIRE ET CLINIQUE Mme Dominique JOURDHEUIL-RAHMANI M. Thierry AUGIER

M. Edouard LAMY

Mme Alexandrine BERTAUD Mme Claire CERINI

Mme Edwige TELLIER M. Stéphane POITEVIN

HEMATOLOGIE ET IMMUNOLOGIE Mme Aurélie LEROYER

M. Romaric LACROIX Mme Sylvie COINTE

MICROBIOLOGIE Mme Michèle LAGET

M. Michel DE MEO

Mme Anne DAVIN-REGLI Mme Véronique ROUX M. Fadi BITTAR

Mme Isabelle PAGNIER Mme Sophie EDOUARD

M. Seydina Mouhamadou DIENE PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE MEDICALE, HYGIENE ET

ZOOLOGIE Mme Carole DI GIORGIO M. Aurélien DUMETRE

Mme Magali CASANOVA Mme Anita COHEN

BIOLOGIE CELLULAIRE Mme Anne-Catherine LOUHMEAU

A.H.U.

HEMATOLOGIE ET IMMUNOLOGIE M. Maxime LOYENS

DEPARTEMENT CHIMIE PHARMACEUTIQUE

Responsable : Professeur Patrice VANELLE

PROFESSEURS

CHIMIE ANALYTIQUE, QUALITOLOGIE ET NUTRITION Mme Catherine BADENS CHIMIE PHYSIQUE – PREVENTION DES RISQUES ET

NUISANCES TECHNOLOGIQUES M. Philippe GALLICE

CHIMIE MINERALE ET STRUCTURALE – CHIMIE THERAPEUTIQUE

M. Pascal RATHELOT M. Maxime CROZET

CHIMIE ORGANIQUE PHARMACEUTIQUE M. Patrice VANELLE

M. Thierry TERME PHARMACOGNOSIE, ETHNOPHARMACOLOGIE, HOMEOPATHIE Mme Evelyne OLLIVIER

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MAITRES DE CONFERENCES

BOTANIQUE ET CRYPTOGAMIE, BIOLOGIE CELLULAIRE Mme Anne FAVEL

Mme Joëlle MOULIN-TRAFFORT CHIMIE ANALYTIQUE, QUALITOLOGIE ET NUTRITION Mme Catherine DEFOORT

M. Alain NICOLAY Mme Estelle WOLFF Mme Elise LOMBARD Mme Camille DESGROUAS CHIMIE PHYSIQUE – PREVENTION DES RISQUES ET

NUISANCES TECHNOLOGIQUES

M. David BERGE-LEFRANC M. Pierre REBOUILLON

CHIMIE THERAPEUTIQUE Mme Sandrine FRANCO-ALIBERT

Mme Caroline DUCROS M. Marc MONTANA Mme Manon ROCHE CHIMIE ORGANIQUE PHARMACEUTIQUE

HYDROLOGIE M. Armand GELLIS M. Christophe CURTI

Mme Julie BROGGI M. Nicolas PRIMAS M. Cédric SPITZ M. Sébastien REDON PHARMACOGNOSIE, ETHNOPHARMACOLOGIE, HOMEOPATHIE M. Riad ELIAS

Mme Valérie MAHIOU-LEDDET Mme Sok Siya BUN

Mme Béatrice BAGHDIKIAN

MAITRES DE CONFERENCE ASSOCIES A TEMPS PARTIEL (M.A.S.T.)

CHIMIE ANALYTIQUE, QUALITOLOGIE ET NUTRITION Mme Anne-Marie PENET-LOREC CHIMIE PHYSIQUE – PREVENTION DES RISQUES ET

NUISANCES TECHNOLOGIQUES M. Cyril PUJOL

DROIT ET ECONOMIE DE LA PHARMACIE M. Marc LAMBERT

GESTION PHARMACEUTIQUE, PHARMACOECONOMIE ET ETHIQUE PHARMACEUTIQUE OFFICINALE, DROIT ET COMMUNICATION PHARMACEUTIQUES A L’OFFICINE ET GESTION DE LA PHARMAFAC

Mme Félicia FERRERA

A.H.U.

CHIMIE ANALYTIQUE, QUALITOLOGIE ET NUTRITION M. Mathieu CERINO

ATER

CHIMIE ANALYTIQUE M. Charles DESMARCHELIER

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DEPARTEMENT MEDICAMENT ET SECURITE SANITAIRE

Responsable : Professeur Benjamin GUILLET

PROFESSEURS

PHARMACIE CLINIQUE Mme Diane BRAGUER

M. Stéphane HONORÉ

PHARMACODYNAMIE M. Benjamin GUILLET

TOXICOLOGIE GENERALE M. Bruno LACARELLE

TOXICOLOGIE DE L’ENVIRONNEMENT Mme Frédérique GRIMALDI

MAITRES DE CONFERENCES

PHARMACODYNAMIE M. Guillaume HACHE

Mme Ahlem BOUHLEL M. Philippe GARRIGUE

PHYSIOLOGIE Mme Sylviane LORTET

Mme Emmanuelle MANOS-SAMPOL TOXICOCINETIQUE ET PHARMACOCINETIQUE M. Joseph CICCOLINI

Mme Raphaëlle FANCIULLINO Mme Florence GATTACECCA TOXICOLOGIE GENERALE ET PHARMACIE CLINIQUE M. Pierre-Henri VILLARD

Mme Caroline SOLAS-CHESNEAU Mme Marie-Anne ESTEVE

A.H.U.

PHARMACIE CLINIQUE M. Florian CORREARD

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CHARGES D’ENSEIGNEMENT A LA FACULTE

Mme Valérie AMIRAT-COMBRALIER, Pharmacien-Praticien hospitalier M. Pierre BERTAULT-PERES, Pharmacien-Praticien hospitalier

Mme Marie-Hélène BERTOCCHIO, Pharmacien-Praticien hospitalier Mme Martine BUES-CHARBIT, Pharmacien-Praticien hospitalier M. Nicolas COSTE, Pharmacien-Praticien hospitalier

Mme Sophie GENSOLLEN, Pharmacien-Praticien hospitalier M. Sylvain GONNET, Pharmacien titulaire

Mme Florence LEANDRO, Pharmacien adjoint M. Stéphane PICHON, Pharmacien titulaire

M. Patrick REGGIO, Pharmacien conseil, DRSM de l’Assurance Maladie Mme Clémence TABELE, Pharmacien-Praticien attaché

Mme TONNEAU-PFUG, Pharmacien adjoint

M. Badr Eddine TEHHANI, Pharmacien – Praticien hospitalier M. Joël VELLOZZI, Expert-Comptable

(8)

LES REMERCIEMENTS

A Madame Di Giorgio Carole,

Pour avoir accepté d’être directrice de ma thèse. Merci pour vos conseils et votre très grande disponibilité qui m’a permis de présenter ce travail aussi rapidement.

Au Docteur Lamy Edouard,

Pour avoir accepté de faire partie de mon jury de thèse. Merci pour toutes ces années riches d’enseignements et de pédagogie.

Au Docteur Drir Mounia,

Pour avoir accepté d’être membre de mon jury de thèse. Merci aussi pour toutes ces passes et ces beaux paniers à 3 points !! On est partenaire au basket, mais qui sait un jour on sera peut-être aussi partenaires en affaires ?!!!

Au Docteur Beaurain Patrick,

Pour avoir accepté d’être membre de mon jury de thèse. Merci pour toutes ces fois où vous m’avez accueillie chez vous depuis ces nombreuses années, que ce soit à Marseille, en Espagne ou à l’Isle. Merci à Bribri et toi Dr Pat’ pour tous ces repas pré-match, les gouters post-match et tous les cours d’anatomie que tu m’as donnés en première année. A Annabelle, Bérengère, Laura et Marion,

Voilà maintenant 7 ans que nous nous sommes rencontrées, même si au début ça n’a pas été une évidence : Bérengère qui me snobe quand je lui dis bonjour à la BU et Annabelle qui refusait de venir avec nous malgré l’insistance de Marion. Mais grâce à vous ces six années d’études, tous nos fous rires à la BU pendant les révisions, les sorties avec nos fameux apéros (qui étaient bien mieux que les sorties en elles-mêmes), les week-ends entiers à réviser parce qu’on s’y était prises trop tard, … resteront gravés dans ma mémoire. Maintenant, on est toutes séparées géographiquement, mais malgré ça, quand on se retrouve rien n’a changé : c’est comme ça qu’on reconnaît la vraie amitié.

(9)

A Tranier,

Tu es la première véritable amie que je me suis faite pendant mes études. Entre nous, ça a été comme une évidence, avec tous ces points qu’on partage. La PACES est décrite comme une année horrible, mais grâce à toi, ce fut une année magique : tous ces moments à la BU à surnommer tout le monde, nos pauses dans le hall à critiquer tous les gens qui passaient, notre propre langue des signes, le poly du génome et je suis sure que j’en oublie tellement. Finis vite tes études à Nancy que tu puisses revenir à Marseille pour qu’on puisse reprendre nos bonnes habitudes de gouter comme si on était 8 devant Wimbledon.

A Manon et Mathilde, Faf et S’,

Précisons que je vous ai classées par ordre alphabétique et pas par #1 et #2 !!! On se connaît pratiquement depuis notre naissance. On a grandi ensemble à l’école, au basket puis à la fac. Après le lycée ou même après la fac, il arrive souvent que les gens prennent des directions différentes mais nous, au contraire, nos liens se sont renforcés avec le temps. Malgré quelques bas (hein Faf hahahaha), quand je pense à nous, seulement des bons moments, des fous rires, des victoires au basket, des repas, des repas et encore des repas me reviennent. Merci pour tout le soutien que vous m’avez apporté pendant l’élaboration de cette thèse et pour m’avoir aidé à gérer mon stress, maintenant on sait que je peux stresser. Ma vie sans vous ne serez pas la même, alors merci d’y rester le plus longtemps possible !!!

A toute ma famille, mes cousins et cousines, mes oncles et mes tantes,

Pour tous ces beaux moments passés ensemble et pour toutes les photos du buzz, les cafés à bonne température préparés par mes soins, les soirées filles débriefing, … à venir. J’espère qu’ils seront nombreux !!

A Jérémy,

Presque 5 ans qu’on se connaît maintenant. Merci pour le soutien et surtout la confiance que tu m’as témoignés pendant mes études et l’élaboration de cette thèse, toujours à me dire « j’ai même pas besoin de te souhaiter bonne chance parce que je sais que tu vas y arriver ». J’ai trouvé quelqu’un qui a plus confiance en moi que moi à ce niveau, ce qui n’est pas une chose facile !!!! Quand ça ne va pas, tu es toujours là à essayer de me remonter le moral en me faisant rire !! 5 ans à partager notre vie, à passer la plupart du temps à rigoler (parce que même si tu ne l’avoueras jamais tu me trouves trop drôle) ou à regarder des films pour que je puisse m’endormir tranquille. J’espère qu’on partagera encore plein de nombreux moments comme ceux-là. Je t’aime.

(10)

A mon frère Antho,

Merci pour ta contribution à cette thèse et merci de t’être fait cette grosse entorse à la cheville au moment où j’élaborais ce travail. Ca m’a beaucoup aidée et surtout merci d’avoir accepté que je mette des photos de tes beaux pieds pour illustrer ma thèse !! Tellement chien et chat depuis toujours, que quand en première année je te demandais de baisser le son de la télé, tu le mettais deux fois plus fort pour m’embêter. Mais malgré tout ça, même si je te le dis jamais, je serai toujours là pour toi quand tu en auras besoin. Je t’aime.

A mes parents,

Depuis 26 ans, vous avez été à mes côtés à chaque instant de ma vie à me donner amour, confiance, soutien et tout ce qu’un enfant à besoin pour s’épanouir. Vous m’avez offert une vie que toute personne aimerait avoir. Si j’ai réussi tout ce que j’ai entrepris dans ma vie jusqu’à aujourd’hui, c’est parce que vous m’en avez donné les moyens. J’ai toujours fait mes propres choix car je sais que quoi que je décide de faire, vous serez toujours derrière moi à me soutenir. Je ne suis pas quelqu’un de très expressif, mais je vais profiter de ce jour particulier pour vous remercier pour tout et vous dire combien je vous aime.

A Maminou,

Aujourd’hui, tu n’es malheureusement plus là, pour assister à la consécration de ces 22 années de scolarité, pendant lesquelles tu m’as toujours accompagnée en me faisant faire mes devoirs, tu m’as appris à lire avec les pancartes « B-A = BA », « B-O = BO ». Tu as mis plus longtemps par contre à faire rentrer dans ma tête que les mots au pluriel prenaient un « s », que sur les « i » il ne fallait pas que j’oublie le point et surtout qu’on ne dit pas « on est allé » mais « nous sommes allés ». J’étais enfant mais je me rappelle de tous ces moments passés ensemble à jouer à l’hôtel ou aux Barbies comme si c’était hier. Tu as toujours été fière de moi, mais aujourd’hui tu aurais encore plus eu les chevilles qui gonflent comme tu disais. J’espère que tu sais que, moi aussi, j’étais si fière d’avoir une grand-mère comme toi, aimante, drôle, intelligente, gentille, appréciée de tous … tellement que tout mon entourage connaît Maminou. Tu me manques énormément, ta poulette qui t’aimera toujours.

« L’Université n’entend donner aucune approbation, ni improbation aux opinions émises dans les thèses. Ces opinions doivent être considérées comme propres à leurs auteurs. »

(11)

SOMMAIRE

REMERCIEMENTS ... 1 SOMMAIRE ... 4 INTRODUCTION ... 7 PARTIE 1 : LE BASKET-BALL ... 9 I. Généralités ... 9 A. Histoire du basket-ball ... 9

B. But et règles du jeu ... 12

C. Le terrain ... 13

D. Les joueurs ... 15

E. Les arbitres ... 17

F. Les officiels de la table de marque ou les OTM ... 17

G. Les équipements ... 18

H. Le basket-ball en France ... 20

II. Les qualités nécessaires pour un basketteur ... 21

A. La taille et le poids ... 21

B. Les qualités physiques... 24

C. Les qualités technique ... 27

D. Les qualités mentales ... 35

PARTIE 2 : L’ANATOMIE ... 36

I. La cheville ... 36

A. Anatomie structurelle ... 36

1. La structure osseuse ... 36

2. Les différentes articulations ... 38

3. Les muscles et les tendons de la cheville ... 40

4. La vascularisation ... 42

5. L’innervation ... 45

B. Anatomie fonctionnelle ... 45

1. Les différents mouvements ... 45

2. La stabilité de la cheville et les facteurs limitant ses mouvements ... 48

3. La cheville pendant la marche et la course ... 49

II. Le genou ... 51

A. Anatomie structurelle ... 51

1. La structure osseuse ... 51

2. Les ligaments ... 54

3. Les ménisques ... 56

4. Les muscles et les tendons ... 58

5. La capsule articulaire ... 61

6. La vascularisation ... 62

7. L’innervation ... 64

B. Anatomie fonctionnelle ... 64

(12)

PARTIE 3 : LES PRINCIPAUX TRAUMATISMES DANS LA PRATIQUE DU

BASKET-BALL ... 69

I. Epidémiologie ... 69

A. Les différentes études épidémiologiques et leurs résultats ... 69

1. L’âge et le sexe des traumatisés ... 69

2. Les circonstances d’apparition des traumatismes ... 70

3. La nature des sports mis en cause ... 71

4. La topographie des traumatismes ... 72

5. La nature des lésions ... 73

6. La nature des lésions selon la topographie ... 74

B. Conclusion de l’analyse de ces études ... 75

II. L’entorse du ligament collatéral latéral de la cheville ... 75

A. Le mécanisme ... 75

B. Les différents types d’entorse du ligament collatéral latéral de la cheville ... 79

C. La prise en charge médicale ... 84

III. L’entorse du genou ... 90

A. Le mécanisme ... 90

B. Les différents types d’entorse du genou ... 93

C. La prise en charge médicale ... 100

PARTIE 4 : LA PRISE EN CHARGE À L’OFFICINE DES ENTORSES DE LA CHEVILLE ET DU GENOU ... 107

I. La prise en charge orthopédique ... 107

A. L’orthopédie à l’officine ... 107

1. Quelques rappels législatifs pour la pratique de l’orthopédie dans une officine ... 107

2. Attelle, orthèse : qu’est-ce ? ... 109

3. La prise en charge des appareillages orthopédiques par l’Assurance Maladie ... 112

B. La prise en charge de l’entorse du ligament collatéral latéral de la cheville ... 114

1. La botte de marche ... 114

2. L’orthèse stabilisatrice de cheville (ou attelle de cheville) ... 115

3. L’orthèse stabilisatrice pour la reprise du sport ... 118

4. La chevillère ligamentaire ... 119

5. La chevillère élastique de contention ... 120

C. La prise en charge de l’entorse du genou ... 122

1. L’attelle d’immobilisation ... 122

2. L’attelle d’immobilisation articulée ... 123

3. L’orthèse ligamentaire articulée... 125

4. L’orthèse ligamentaire non articulée... 126

5. L’orthèse élastique de contention ... 127

II. La prise en charge médicamenteuse ... 128

A. La prise en charge allopathique ... 128

1. La prise en charge de la douleur ... 128

2. La prise en charge de l’inflammation ... 136

(13)

4. La prévention de la thrombose ... 141

B. La prise en charge homéopathique ... 143

1. Qu’est-ce que l’homéopathie ? ... 143

2. La prise en charge des entorses par l’homéopathie ... 146

C. La prise en charge par la phytothérapie ... 150

1. Qu’est-ce que la phytothérapie ? ... 150

2. La prise en charge des entorses par la phytothérapie... 152

D. La prise en charge par l’aromathérapie ... 155

1. Qu’est-ce que l’aromathérapie ? ... 155

2. La prise en charge des entorses par l’aromathérapie ... 157

E. Les autres produits retrouvés en pharmacie dans la prise en charge des entorses ... 162

1. Les produits d’orthopédie ... 162

a. Les cannes anglaises ... 162

b. Les bandes cohésives de contention ... 163

c. La compression médicale ... 164

2. La cryothérapie ... 165

III. Le conseil à l’officine... 166

A. Comment limiter le risque d’entorse ? ... 166

B. Comment éviter la récidive d’une entorse ? ... 169

CONCLUSION ... 171

(14)

INTRODUCTION

Le basket-ball connaît un essor en France ces quinze dernières années grâce à l’avènement de talentueux joueurs français comme Tony Parker, premier basketteur de nationalité française à avoir remporté le championnat professionnel américain (NBA) au niveau très relevé. Le nombre de licenciés a alors augmenté considérablement en France et donc le nombre de traumatismes lors de la pratique du basket-ball avec.

Le pharmacien d’officine est considéré comme le seul professionnel de santé accessible sans rendez-vous, à n’importe quel moment de la journée et toute la semaine (samedi et dimanche compris). En plus de sa facilité d’accessibilité, il prodigue également des conseils gratuitement. Il n’est donc pas rare que les personnes ayant subi un traumatisme se tournent en premier lieu vers leur pharmacien et son équipe officinale. Il leur est donc nécessaire de parfaire leurs connaissances sur les différents traumatismes pouvant survenir lors de la pratique sportive afin de pouvoir conseiller le patient de la meilleure des manières possibles sans mettre en péril sa guérison.

Pour la réalisation de ce travail, j’ai choisi ce sujet afin de concilier ma profession, et un de ses aspects que je préfère, l’orthopédie, avec ma passion, le basket-ball que je pratique depuis l’enfance.

Dans un premier temps, nous allons nous attarder sur le basket-ball, son histoire, les règles du jeu, les différentes personnes ayant un rôle dans sa pratique, mais aussi les qualités nécessaires à sa pratique et à ses exigences.

Puis, nous développerons l’anatomie structurelle et l’anatomie fonctionnelle des deux articulations qui nous intéressent dans ce travail : la cheville et le genou. Cela nous permettra de comprendre les mécanismes d’apparition des traumatismes et de connaître les composants de l’articulation touchés afin de pouvoir adapter le traitement. Ensuite, à l’aide de différentes études épidémiologiques, nous déterminerons quels sont les traumatismes qui apparaissent le plus fréquemment dans la pratique du basket-ball. Nous développerons alors les mécanismes d’apparition, les différents degrés de gravité et la prise en charge médicale.

(15)

Enfin, nous allons étudier les différents types de prise en charge à l’officine de ces traumatismes (orthopédique, allopathique, homéopathique, par l’aromathérapie, par la phytothérapie) et les conseils pouvant être apportés par le pharmacien afin d’éviter l’apparition et la récidive de ces traumatismes.

(16)

I.

Généralités

A. Histoire du basket-ball (1,2,3,4)

Le basket-ball a été inventé en 1891 par le professeur James Naismith (Figure1) aux Etats-Unis dans une école chrétienne : l’International Young Men’s Christian Association (Y.M.C.A.) de Springfield dans l’état du Massachusetts.

Cette année-là, l’hiver étant particulièrement rude, les terrains de sport sont recouverts de neige et il est donc impossible de pratiquer le football américain lors des cours d’éducation physique. Le directeur du collège demande à James Naismith, qui enseigne alors l’étude de la Bible, la psychologie et l’éducation physique dans le Collège, d’inventer un jeu collectif pouvant se pratiquer dans un gymnase et permettant de maintenir la condition physique de ses joueurs de football américain et de rugby pendant la trêve hivernale.

Figure 1 : James Naismith

https://www.kshs.org/kansapedia/james-naismith/12154

(17)

James Naismith avait auparavant déjà tenté d’adapter certains sports de plein air, tels que le football, le rugby ou bien la crosse, à une salle de sport, mais l’exiguïté du champ de jeu provoquait trop de bagarres et de blessures. Il décida donc de créer un nouveau jeu en partant de certains principes : opposé à la violence et à la brutalité du rugby américain, il décida de favoriser l’adresse au détriment de la force.

Il interdit alors tout contact entre les joueurs et pour cela, il stipula qu’il ne serait pas possible de courir avec le ballon et que l’usage des pieds, qu’il juge trop dangereux, ne serait pas autorisé. Pour faciliter la transmission de la balle, il la choisit légère et de forme sphérique. Il utilisa des ballons de football, avant que des ballons spécifiquement créés pour le basketball, de couleur marron, fassent leur apparition.

Une fois ces premières règles établies, il fallut trouver un but, motivation de tous les sports collectifs. Il exclut le dépôt de la balle derrière une ligne, comme au football américain, car cela risquerait d’entrainer des heurts entre l’attaquant et le défenseur. C’est alors qu’il décida que le ballon serait envoyé dans un but élevé, conformément à la morale chrétienne. De plus, ce but ne pourrait être atteint que par une trajectoire en cloche, afin de favoriser l’adresse au détriment de la force brute.

Il ne resta qu’un seul problème à M. Naismith : décider ce qu’il devrait utiliser pour marquer des buts. Ce dernier voulait adopter un rectangle de un pied et demi, mais il n’en trouva pas à l’école. A défaut, on lui proposa d’utiliser deux anciens cageots de pêches. Arrivé au gymnase, le professeur chercha un endroit où il pourrait les accrocher. A cette époque, dans les salles de sport, courait une galerie en forme de piste sur laquelle les athlètes s’échauffaient (Figure 2). Ainsi, Naismith fixa ses buts sur la rampe de cette galerie qui se trouvait à 3,05 mètres du sol.

Figure 2 : Gymnase de Springfield http://histoire.basket.free.fr/histoire/photos/gymnase_2.jpg

(18)

Ayant trouvé la solution au problème posé par son directeur, il rédigea les premières règles de ce nouveau sport et les afficha à la porte du gymnase :

- le nouveau jeu doit se pratiquer avec un ballon léger de forme sphérique ; - les joueurs pourront se déplacer sur le terrain de jeu ;

- le nombre de joueurs n’est pas limité ;

- le but du jeu est de placer le ballon dans les paniers situés en hauteur de chaque

côté du terrain ;

- il est interdit de courir avec le ballon ; - il est interdit de le frapper avec les pieds ; - tout contact avec un adversaire est interdit.

Il convoqua alors ses dix-huit élèves qui eurent le privilège de pratiquer ce nouveau sport pour la première fois le 21 décembre 1891. Cette toute première rencontre se termina sur le score de 1 panier à 0, panier inscrit par William R. Chase.

Ce jeu connu immédiatement un grand succès et il fallut lui trouver un nom. Les élèves du J. Naismith voulurent lui donner le nom de son inventeur, le « Naismith Ball », mais le professeur refusa. C’est alors que le chef de classe, Frank Mahan, prononça une phrase historique : « We have a basket and a ball, Why not call il Basket-Ball » (Nous

avons un panier et une balle, pourquoi ne pas l’appeler Basket-ball »).

En 1892, Naismith publia le premier règlement du basket-ball dans Le Triangle bulletin de l’Y.M.C.A. de Springfield, contenant treize articles dont une majorité est toujours en vigueur de nos jours.

Quelques dates importantes

Le premier match féminin est disputé en 1893 au Smith College de Northampton, dans l’état du Massachussetts.

En France, le premier match de basket-ball eut lieu à Paris au siège de l’union chrétienne des jeunes gens le 27 décembre 1893.

(19)

En 1906, les paniers de pêche furent remplacés par des anneaux en métal fixés à un panier.

En 1936, le basket-ball rejoint le programme masculin des Jeux Olympiques de Berlin, et en 1976, le programme féminin des Jeux de Montréal.

En 1950, Tony Hinkle lance le ballon de couleur orange, qu’il crée pour qu’il soit plus visible par les joueurs et les spectateurs.

B. But et règles du jeu (5)

Une rencontre de basket-ball se dispute entre deux équipes de cinq joueurs chacune. Le but du jeu est de marquer dans le panier de l’adversaire et d’empêcher celui-ci de marquer ou de s’emparer du ballon. Une rencontre est gagnée par l’équipe qui a marqué le plus de points dans le panier de l’adversaire au terme du temps de jeu (quatre périodes réglementaires de 10 minutes en France ou de 12 minutes aux Etats-Unis). Si le score est nul à la fin du temps réglementaire, une, voire des, prolongation de 5 minutes sera jouée afin de départager les deux équipes.

Chaque équipe est composée de :

- douze membres au maximum, autorisés à jouer, dont un capitaine d’équipe ; - un entraineur, qui, s’il le désire, peut être secondé par un entraineur adjoint ; - un maximum de cinq accompagnateurs ayant des responsabilités spécifiques

(médecin, kinésithérapeute, statisticien, …).

Quelques règles importantes

- le ballon ne peut être touché qu’avec les mains ;

- il est interdit de marcher avec le ballon dans les mains, sauf lors de ce que l’on appelle le « double pas » qui est une action de tir. Pour pouvoir se déplacer avec le ballon, le joueur doit obligatoirement dribbler ;

(20)

- il est interdit de toucher son adversaire, sinon l’arbitre sanctionnera le joueur par une « faute personnelle ». Un joueur n’est autorisé à faire seulement 5 fautes personnelles (6 fautes aux Etats-Unis) par match avant d’être exclu du terrain par l’arbitre jusqu’à la fin de la rencontre ;

- il existe différentes zones de shoots délimitée par la ligne des shoots à 3 points : avant cette ligne, le shoot vaudra 2 points, au-delà, il en vaudra 3 ;

- lorsqu’une faute est commise sur un shoot ou si l’équipe a commis plus de 4 fautes dans un quart temps, l’attaquant bénéficiera de lancer-francs : ce sont des shoots arrêtés qui se tirent derrière la « ligne des lancer-francs » et qui valent 1 point ;

- l’entraineur est autorisé à effectuer autant de changements qu’il le désire, sans limitation. Ils devront être réalisés avec l’accord de l’arbitre et sur un arrêt de jeu ;

- si le ballon ou le joueur ayant le ballon en sa possession sort du terrain, la possession sera rendue à l’adversaire ;

- chaque équipe dispose d’un temps de 24 secondes pour attaquer ; si aucun shoot n’a été pris au terme de ce temps, le ballon sera rendu aux adversaires.

C. Le terrain (5,6)

Le terrain de basket-ball est une surface rectangulaire, plane et dure. Pour les grandes compétitions FIBA (Fédération Internationale de Basket-ball Amateur), il doit mesurer 28 mètres de long et 15 mètres de large (figure 3), ces mesures étant prises au bord intérieur des lignes délimitant le terrain. Pour les autres compétitions, l’instance appropriée de la FIBA a le pouvoir d’approuver des terrains de jeu existants ayant les dimensions minimales de 26 mètres de long et 14 mètres de large.

Le terrain est divisé en deux parties symétriques par la ligne médiane, qui se trouve à 14 mètres des deux lignes de fond. Elle sépare donc le terrain en deux zones : la zone avant, où l’équipe attaque et la zone arrière, où elle défend.

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De chaque côté du terrain se trouve une zone restrictive (figure 4), appelée aussi « raquette ». De forme rectangulaire depuis 2010 (elle était de forme trapézoïde jusqu’à lors), elle mesure 5,80 mètres de long et 4,90 mètres de large. Elle est délimitée par la « ligne des lancer-francs » située à 4,60 mètres du panier.

Figure 3 : Terrain de basket-ball http://abchenon.kalisport.com/sur-le-terrain

Figure 4 : la zone restrictive http://www.bcpennois.fr/terrainbasket-ses-normes.html

(22)

La ligne délimitant les zones de tirs comptant 2 ou 3 points se situe à 6,75 mètres du panier depuis 2010. La ligne en pointillés représente la ligne des 3 points de l’ancien tracé des terrains et se situe à 6,25 mètres du panier.

Le plafond ou l’obstacle le plus bas doit se trouver à une hauteur minimale de 7 mètres. Le panier (figure 5) est composé d’un panneau sur lequel est fixé un arceau. Le panneau est une planche de bois ou de plastique rectangulaire mesurant 1,80 mètre de longueur et 1,05 mètre de largeur. Sur cette planche est peint un rectangle de 59 centimètres de long et 15 centimètres de large que l’on appelle « le carré ». L’arceau, fixé sur ce dernier, mesure 45 centimètres de diamètre. Pour qu’un panier soit validé, il doit passer à travers cet arceau. Enfin, ce panier est fixé à une hauteur de 3,05 mètres pour les compétitions adultes et jeunes et entre 2,60 et 2,80 mètres pour les compétitions de « mini-basket ».

D. Les joueurs (7,8)

Pendant un match de basket-ball, chaque joueur a un rôle précis en fonction du poste de jeu qu’il occupe (figure 6).

Figure 5 : Panneau de basket-ball http://histoire.basket.free.fr/regles/fiba/panneau_01.gif

(23)

Le meneur ou poste 1 est chargé d’organiser le jeu et de distribuer la balle. C’est généralement le joueur le plus petit de taille de l’équipe, mais aussi le plus rapide. Il doit être agile à la passe, bon tactiquement, avoir un bon dribble et une bonne vision du jeu.

L’arrière ou poste 2 est quant à lui chargé d’aider le meneur à monter la balle depuis la zone arrière. Il est adroit, notamment à 3 points, mais aussi capable de pénétrer dans la raquette afin de parquer des « double pas ».

L’ailier ou poste 3 est un joueur rapide, adroit mais plus grand de taille que l’arrière. En effet, il est capable d’aller aider les pivots à récupérer les rebonds. Son jeu est un compromis entre la rapidité et l’agilité du meneur et la taille et la puissance du pivot. L’ailier fort ou poste 4 est un ailier capable d’aller jouer dans la raquette avec les pivots. Le pivot (ou intérieur) ou poste 5 est le joueur le plus grand de l’équipe et le plus fort physiquement de l’équipe. Son rôle est de protéger sa raquette en défense et de prendre les rebonds offensifs et défensifs. Cependant, il est moins adroit aux shoots et moins rapide que les meneurs, les arrières et les ailiers.

Figure 6 : Placement du joueur en fonction de son poste de jeu

https://fr.wikipedia.org/wiki/Basket-ball#/media/File:Basketball_positions.svg

(24)

E. Les arbitres (5)

Lors d’une rencontre, l’arbitrage est effectué par l’arbitre et un aide arbitre, voire deux aides arbitres lors des matchs de championnat de haut niveau. Ils sont désignés pour chaque rencontre par la fédération française de basket-ball (FFBB) ou par les ligues régionales ou départementales.

Ils sont tenus de porter un uniforme réglementaire : une chemisette grise, un pantalon noir, des chaussettes noires et des chaussures de basket-ball noires.

Ils ont un rôle majeur lors d’une rencontre : ce sont eux qui font respecter les règles, dirigent l’organisation du match et veillent au respect entre tous les protagonistes de la rencontre.

F. Les officiels de la table de marque ou OTM (5)

Lors des rencontres de haut niveau, ils sont au nombre de quatre :

- le marqueur : son rôle est de consigner sur la feuille de marque (qui est maintenant électronique) les différentes données officielles du match qui sont les points attribués à chaque joueur, les fautes individuelles et collectives commises et les points totaux de la rencontre ;

- l’aide marqueur : il aide le marqueur en lui donnant les informations nécessaires comme le numéro du joueur ayant commis une faute ou marqué un panier, … Il peut aussi avoir la charge de noter le score et les différentes fautes sur le panneau d’affichage ;

- le chronométreur : son rôle est de s’occuper du chronomètre. En effet, celui-ci devant être arrêté à chaque fois que l’arbitre arrête le jeu à l’aide d’un coup de sifflet et repris lors de chaque remise en jeu ;

- l’opérateur de l’appareil des 24 secondes : chaque équipe possède 24 secondes pour attaquer, au-delà de ce temps, la balle est rendue à l’adversaire. L’opérateur de l’appareil des 24 secondes sera donc chargé de déclencher ou d’arrêter ce chronomètre particulier.

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Les OTM, comme les arbitres, sont désignés par la FFBB pour officier à chaque rencontre. Cependant, dans le basket amateur de plus bas niveau, les personnes s’occupant de la table de marque ne sont qu’au nombre de deux et sont généralement des bénévoles du club :

- le premier s’occupe de la feuille de marque

- le deuxième s’occupe du chronomètre et du panneau d’affichage.

G. L’équipement (5,9, 10,11,12)

Le ballon (figure 7) est de forme sphérique. Il doit être de couleur orange uniforme. Il est constitué de huit pièces de cuir, de cuir synthétique, de composite ou matière synthétique séparées par des coutures noires et cousues autour d’une chambre à air. Il existe différentes tailles de ballon en fonction de l’âge et du sexe des joueurs.

Le maillot de basket-ball est constitué d’un tee-shirt sans manche et d’un short large afin de ne pas entraver le mouvement des jambes durant les sauts (Figure 8). Les joueurs d’une même équipe ont tous le même maillot. Chaque joueur possède un

Figure 7 : Un ballon de basket-ball

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ballon_de_basket-ball#/media/File:Basketball.jpeg

Taille du

ballon Circonférence Poids du ballon Age

7 75-78 cm 565-650 g Hommes de plus de 12 ans 6 72-74 cm 530-550 g Femmes de plus de 12 ans 5 69-71 cm 450-500 g 11 ans et moins 3 55-58 cm 300-350 g 8 ans et moins

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numéro floqué sur son tee-shirt en gros à l’arrière et en petit à l’avant afin de pouvoir l’identifier facilement sur le terrain (Figure 9).

Les chaussures de basket-ball sont des chaussures de sport qui sont fortement adaptées à la pratique de ce sport. En effet, la caractéristique principale des chaussures de basket-ball est qu’elles sont montantes afin de protéger la malléole médiale et de minimiser les risques de torsion, surtout au moment où le joueur retombe de son saut et lors des nombreux changements de direction pendant le jeu.

De plus, pour que les chaussures soient de bonne qualité, il est nécessaire que les semelles soient adhérentes à la surface de jeu et capables d’absorber les chocs lors des nombreux sauts.

Enfin, il est important que la chaussure respire, pour éviter les problèmes plantaires tels que les pieds d’athlète.

Figure 8 : Maillot d’entrainement (à gauche) et maillot de match (à droite)

http://www.community.decathlon.be/fr/conseils-coaching/sports-collectifs-les-bienfaits-des-sports-pour-enfants/

https://www.tarbes7.fr/lequipe-france-basket-feminine-en-preparation-tarbes/

Figure 9 : Exemple de numérotation sur un maillot de basket-ball

https://www.basketstore.fr/fr/cleveland-cavaliers-maillot-nba-lebron-james-marine.html

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Le choix de la chaussure (Figure 10) devra se faire en fonction du poste de jeu occupé : en effet, un pivot, qui saute pour récupérer les rebonds dans la raquette devra privilégier une chaussure montante pour bien englober sa cheville et éviter la survenue d’une entorse, mais un meneur ou un arrière pourra choisir une chaussure semi-montante, voire basse, mais plus légère afin de ne pas le ralentir dans ses courses.

H. Le basket-ball en France (13,14)

Le premier match de basket-ball en France se déroule le 27 décembre 1893. Ce sport rencontra un très grand succès auprès de la population sportive française. Il fut rapidement intégré au programme d’éducation physique et sportive.

Cependant, ce sport ne sera reconnu officiellement par les autorités sportives qu’en 1920. Il est alors placé sous la tutelle de la Fédération Française d’Athlétisme qui crée une commission « basket ». Le premier championnat de France est alors créé et c’est la ville d’Evreux qui le remporte. A ce jour, il y avait 336 licenciés.

En 1932, la Fédération Française de Basket-Ball (FFBB) est déclarée comme une fédération indépendante.

De nos jours, le basket-ball français recense, dans plus de 4000 clubs, 668.821 licenciés (saison 2017-2018), dont 403.759 hommes et 265.062 femmes. En effet, c’est le quatrième sport le plus pratiqué en France (après le football, le tennis et l’équitation), le

Figure 10 : Chaussures de basket-ball : basses (à gauche), semi-montantes (au milieu) et montantes (à gauche)

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deuxième sport collectif (après le football, qui compte plus de 2 millions de licenciés) et le premier chez les femmes.

Il existe plusieurs catégories en fonction de l’âge des licenciés : - U7 (ex-baby-basket) âgés de 6 ans ou moins

- U9 (ex-mini basket) âgés de 7 et 8 ans - U11 (ex-poussins) âgés de 9 et 10 ans - U13 (ex-benjamins) âgés de 11 et 12 ans - U15 (ex-minimes) âgés de 13 et 14 ans - U17 (ex-cadets) âgés de 15 et 16 ans - U20 (ex-juniors) âgés de 17, 18 et 19 ans - Séniors âgés de 20 ans et plus.

Chaque catégorie d’âge est séparée en catégories de niveaux : départemental, régional et national. C’est la FFBB, par le biais des comités départementaux et des ligues régionales, qui organise les championnats.

Enfin, il existe des championnats professionnels : la PRO A et la PRO B chez les hommes et la LFB (Ligue Féminine de Basket-ball) 1 et la LFB2 chez les femmes, qui sont organisés par une autorité différente la Ligue Nationale de Basket-ball.

II. Les qualités nécessaires pour un basketteur

A. La taille et le poids (15,16,17,18)

La taille est un critère de performance particulièrement recherché : en effet, l’arceau se trouvant à 3,05 mètres de hauteur, l’adresse est d’autant meilleure que l’on est proche de celui-ci.

En effet, il est rare que des joueurs professionnels mesurent moins de 1,90m pour les hommes. La taille moyenne varie en fonction du poste de jeu. Les meneurs seront les

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plus petits (1,87 mètre de moyenne) , les arrières mesurent généralement en moyenne 1,94 mètre et les pivots dépassent souvent les 2 mètres.

La taille minimale des joueuses professionnelles de basket-ball est de 1,70m. En moyenne, les meneuses mesurent 1,71 mètre, les ailières 1,81 mètre et les pivots 1,90 mètre.

En effet, lors de la Coupe du monde 2014, la taille moyenne des joueurs était de 2,0 m et de 1,92m pour les joueuses.

Le poids est également un critère important. En effet, le basket-ball étant un sport de vitesse et de puissance, les sportifs doivent être musclés mais légers. Ces paramètres varieront en fonction du poste de jeu. Le jeu des meneurs consiste à être plus rapides que puissants, ils pèsent donc en moyenne 81 kilogrammes. Le rôle des pivots est de protéger leur panier des attaques adverses et d’attaquer sous le panier dans un espace réduit avec plusieurs joueurs autour d’eux : ils doivent donc être plus puissants que rapides. Ils sont souvent les plus costauds et pèsent donc en moyenne une centaine de kilogrammes. Enfin, les ailiers, qui doivent être rapides et jouer dans la raquette, auront un poids intermédiaire médian de 89 kilogrammes.

Quant aux femmes, les meneuses pèsent en moyenne 66 kilogrammes, les ailières et arrières 73 kilogrammes et les pivots 83 kilogrammes.

Prenons en exemple quelques joueurs connus :

- les meneurs (Figure 11): Tony Parker premier sportif français à avoir remporté la NBA, mesure 1,88 mètre et pèse 89 kilogrammes. Il y a aussi Stephen Curry, joueur américain considéré comme l’un des meilleurs meneurs actuellement : il mesure 1,90 mètre pour 86 kilogrammes ;

Figure 11 : Tony Parker (à gauche) et Stephen Curry (à droite)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Stephen_Curry https://fr.wikipedia.org/wiki/Tony_Parker

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- les ailiers (Figure 12) : Nicolas Batum joueur français mesurant 2,03 mètres pour 91 kilogrammes et Lebron James, ailier fort américain considéré comme le meilleur joueur de basket-ball actuellement (2,03 mètres pour 118 kilogrammes) ;

- les arrières : le plus connu de tous est sans aucun doute Kobe Bryant (1,98 mètre et 96 kilogrammes ;

- enfin, pour les pivots, nous prendrons en exemple Rudy Gobert jeune joueur français mesurant 2,16 mètres et pesant 111 kilogrammes.

Figure 12 : Nicolas Batum (à gauche) et Lebron James (à droite) http://www.columbian.com/news/2015/nov/15/blazers-rally-comes-up-short-in-charlotte-106-94/

https://fr.wikipedia.org/wiki/LeBron_James#/media/File:LeBron_James_(31944491583).jpg

Figure 13 : Kobe Bryant

http://www.slamonline.com/nba/byron-scott-may-shift-kobe-bryant-point-guard/

Figure 14 : Rudy Gobert https://fr.wikipedia.org/wiki/Rudy_Gobert

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B. Les qualités physiques (15,19,20)

Le basket-ball est constitué par une série d’efforts, une alternance de sprints courts, d’accélérations et de décélérations rapides, de sauts et de repos actifs ou passifs. Le basketteur doit donc être capable de courir à des rythmes variables dans des directions souvent opposées.

Les qualités physiques nécessaires à une bonne performance du basketteur sont au nombre de quatre : l’endurance, la vitesse, le renforcement musculaire et la souplesse. L’endurance ou puissance aérobie : c’est la base de la condition physique. Un match de basket-ball dure entre 60 et 80 minutes (40 minutes effectives de jeu plus les arrêts de chronomètre). La fréquence cardiaque est souvent proche du maximum, tout comme la consommation d’oxygène. En effet, le métabolisme aérobie est par définition la consommation d’oxygène par les muscles afin d’assurer son fonctionnement.

Il est donc nécessaire de développer l’endurance du joueur car il est important qu’il ait durant toute la durée du match un haut niveau d’activité. En effet, si le joueur est fatigué, il sera moins rapide, moins lucide donc moins efficace dans son jeu.

Le développement de cette capacité va passer par deux types d’entrainement : le travail continu sur une trentaine de minutes alterné avec le travail intermittent ou fractionné d’une vingtaine de secondes pendant une dizaine de minutes.

L’endurance sera l’élément à travailler dès la reprise de la pré-saison, afin de pouvoir commencer la saison dans de bonnes conditions physiques.

La vitesse ou anaérobie alactique : le basket-ball est un sport de vitesse où tout geste doit se faire vite. En effet, sur un match professionnel, on peut observer jusqu’à mille changements de mouvements, ce qui fait un changement toutes les 2 secondes. Elle rassemble l’exécution de tous les efforts dits supra-maximaux : sauts, sprints courts, accélération et décélération successives, les changements de directions brusques et tous les mouvements qui nécessitent l’intervention de la force et de la souplesse.

Ceux-ci utilisent donc la filière énergétique anaérobie alactique, c’est-à-dire que le métabolisme énergétique du muscle est utilisé sans oxygène et donc sans production d’acide lactique. Une bonne puissance anaérobie alactique détermine la capacité à jouer

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On distingue trois types de vitesse, celle de réaction, celle de mouvement et celle d’endurance.

La vitesse de réaction est la vitesse qui s’écoule entre le moment où le joueur analyse une situation (où sont placés les coéquipiers par rapport aux défenseurs ?) et y répond en exécutant une action (une passe au coéquipier démarqué ou un départ en dribble, par exemple). Elle est généralement de quelques secondes (2-3).

La vitesse de mouvement est la vitesse à laquelle le joueur va se déplacer dans l’espace lors d’un sprint ou d’un repli défensif par exemple. C’est, en général, un effort durant 6-7 secondes.

La vitesse d’endurance est la capacité de maintenir un effort sur un enchainement de plusieurs types d’action pouvant aller jusqu’à 20 secondes (par exemple, une contre-attaque suivie d’un repli défensif et d’un rebond).

Il paraît donc important de travailler cet aspect du jeu du basket-ball dès les plus jeunes catégories de joueurs. L’amélioration de ce point chez les joueurs passera par des entrainements comprenant des exercices de sprint courts entrecoupés par des temps de pause et des exercices d’explosivité visant à augmenter la rapidité de démarrage.

Le renforcement musculaire : dans tous les compartiments du jeu (démarrage, course, shoots), les joueurs de basket-ball ont besoin de force. Pour cela, il faut qu’ils développent leur musculation :

- celle des bras et des épaules pour les passes et les shoots ;

-

celle des muscles dorsaux et abdominaux pour un maintien de l’équilibre (gainage) lors des contacts avec les adversaires notamment lors des shoots dans la raquette (Figure 15, Figure 17);

Figure 15 : Le gainage, exercice de musculation pouvant être réalisé à l’entrainement

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- celle des muscles des cuisses et des mollets pour les sauts, les changements de direction et le travail défensif (« la chaise », les fentes, Figure 16, Figure 17)

La souplesse : elle permet, par un travail d’assouplissement, d’augmenter les possibilités d’étirement des muscles, afin d’accroitre les facultés d’élasticité de ces derniers et d’augmenter leur puissance. Il permet également de développer l’amplitude des mouvements et d’améliorer la dextérité. De plus, de bons étirements sont importants pour prévenir la survenue des accidents musculaires et articulaires.

Enfin, le travail d’assouplissement, en concomitance avec un travail de musculation, est primordial pour l’acquisition d’une bonne détente verticale (=capacité à élever verticalement son centre de gravité uniquement à l’aide de ses muscles), qualité fondamentale pour un joueur de basket-ball.

Il existe deux types d’exercices d’assouplissement : ceux réalisés avant l’effort afin de préparer le corps à celui-ci et ceux réalisés après l’effort afin d’aider le corps à récupérer à la suite des dépenses consenties pendant le temps de l’entrainement ou du match.

Figure 16 : « La chaise » (à gauche) et une fente (à droite), exercices permettant de travailler la musculation des cuisses et des mollets

pendant un entrainement. https://www.youtube.com/watch?v=7SMzPn4LGjQ

Figure 17 : Exercice de musculation (abdominaux, cuisses, mollets) afin de développer la détente

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C. Les qualités techniques (21,22)

Le dribble (Figure 18) est le seul moyen de déplacement autorisé pour un joueur ayant le ballon en sa possession. C’est une action de jeu qui consiste à faire rebondir le ballon au sol à l’aide du bout des doigts d’une seule main (le dribble à deux mains n’étant pas autorisé par le règlement) afin de garder un meilleur contrôle sur le ballon. Le joueur doit se trouver fléchi sur ses appuis afin que le dribble ne soit pas trop haut, et par conséquent plus rapide. Enfin, le dribbleur doit, avec sa main libre, protéger son ballon afin de ne pas se le faire prendre par son défenseur.

Il existe différents dribbles :

- le dribble de progression : c’est un dribble long et assez haut qui permet à l’attaquant d’avancer plus vite avec le ballon sur le terrain ;

- le dribble de protection : on l’appelle aussi dribble d’attente. Il est réalisé lorsque le défenseur devient dangereux. L’attaquant met alors son corps en opposition afin de protéger le ballon, il sacrifie alors la vitesse pour la sécurité. C’est un dribble bas et tonique ;

- le dribble de pénétration : c’est un intermédiaire entre les deux premiers. L’attaquant met son corps en opposition entre le défenseur et la balle mais le dribble reste rapide ;

- le dribble de fixation : le joueur en possession du ballon dribble en direction du panier afin d’attirer les défenseurs vers lui et ainsi libérer l’espace pour ses coéquipiers. Il utilise des dribbles bas.

Figure 18 : Attitude du dribbleur : jambes fléchies, dribble d’une seule main, main opposée en protection

et regard en direction du panier https://avcssbasketball.com/point-guard/

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Pour se dégager dans les situations difficiles, le dribble et le changement de direction sont des atouts primordiaux, il faut donc pouvoir les maitriser :

- dribble en changement de main simple ;

- dribble dans le dos : le joueur fait rebondir le ballon derrière son dos afin de changer de main ;

- dribble entre les jambes : le ballon doit rebondir entre les jambes qui sont placées l’une devant l’autre ;

- dribble avec pivot de renversement appelé le « rivers » : le dribbleur va changer de direction et de main de conduite tout en pivotant sur la jambe opposée à cette dernière d’un angle de 360°.

Afin d’améliorer le dribble, il est important de répéter un très grand nombre de fois les gestes en imposant des changements de direction, des changements de rythme, avec ou sans défenseur.

La passe est la transmission du ballon entre deux partenaires. Elle doit être forte et tendue afin d’éviter d’éventuelles interceptions. En fonction du positionnement du passeur, du récepteur, de la défense et de la distance qui sépare les deux attaquants, nous différencierons plusieurs types de passe.

Tout d’abord, la passe directe à deux mains (Figure 20) qui est la passe la plus fondamentale. Elle est utilisée lors de petites distances (entre 3 et 10 mètres). Elle

Figure 19 : exemple de différents types de dribble : de protection (à gauche) et de pénétration (à droite)

http://www.opencourt-basketball.com/stephen-curry-intentionally-walked-austin-rivers-face/ https://fullpresscoverage.com/2018/03/02/nba-weekend-wagers-week-1/

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nécessite la participation de tout le corps à la poussée : extension des jambes et travail musculaire des bras et des poignets qui se font simultanément. Pour qu’une telle passe soit réussie, le geste doit se terminer les bras parallèles et les paumes de main tournées vers l’extérieur.

La passe directe à une main (la passe base-ball) est utilisée lorsqu’une longue distance sépare le passeur du receveur, entre 10 et 12 mètres. C’est souvent une passe de contre-attaque.

La passe à terre à deux mains (Figure 21) garde les mêmes caractéristiques que les passes directes, à la seule différence que le passeur doit faire rebondir le ballon au sol entre lui et le receveur. Elle est plus lente que les autres types de passe et nécessite une plus grande précision. Elle est utilisée lorsque la défense est agressive et contrôle bien les lignes de passe.

La passe à terre à une main est surtout utilisée lorsqu’un joueur extérieur (meneur, ailier ou arrière) cherche à transmettre la balle à un pivot. Elle permet au passeur d’ouvrir sa ligne de passe.

La passe main à main est utilisée seulement lors de situations de jeu placé. Le passeur présente le ballon sur sa main extérieure par rapport à son défenseur pour que le receveur puisse la prendre directement des mains de son coéquipier.

Figure 20 : Passe à deux mains http://jo.alder.free.fr/com_technique/Fondamentaux.htm

Figure 21 : Une passe à terre à deux mains

https://www.complementsetproteines.com/blog/passe-et-va-n192

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Les différents mouvements de passe seront d’abord réalisés à l’arrêt afin d’acquérir la meilleure technique possible, puis en mouvement afin de se placer dans les conditions de match.

Le tir est l’élément le plus fondamental du basket-ball car il agit directement sur le résultat. La réussite d’un tir (ou l’adresse) repose sur plusieurs facteurs (Figure 23) :

- sa trajectoire : l’angle de tir imposé par le shooteur ne doit pas être trop plat (inférieur à 30°) ni trop droit (supérieur à 45°) car le tir perdra en précision et en vitesse. La meilleure trajectoire sera un lancer en cloche (Figure 22) ;

- la tenue du ballon : il doit se faire à une seule main, que l’on appelle la main directrice. La deuxième main est posée sur le côté du ballon et ne sert seulement qu’à le soutenir et à guider sa trajectoire. La balle repose sur la paume de la main et les extrémités des doigts écartés. Le poignet est fléchi en arrière, en un angle se rapprochant des 90°. Le pied, le genou, le coude et le poignet sont alignés face au panier ;

- les appuis : le pied fort (c’est-à-dire le pied se trouvant du même côté que la main directrice, en général le pied et la main droits pour les droitiers et gauches pour les gauchers) est légèrement avancé. Les deux pieds sont écartés de manière à reproduire la même distance que la largeur d’épaules.

Figure 22 : Différents types de courbes de tir http://nba233.skyrock.com/15.html

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Au basket-ball, il faut différencier trois types de tirs : les lancer-francs, les tirs en course et les tirs arrêtés.

Le lancer-franc (Figure 24) est la réparation d’une faute adverse commise au moment du tir ou lorsque le total des fautes d’équipe autorisé est atteint. Le joueur lésé se place au niveau de la ligne des lancer-francs (positionnée à 4,60 mètres du panier), et ce, sans opposition ni gène. Le taux de réussite de cette forme de tir dépendra de la qualité technique de la gestuelle, de la répétition du geste aux entrainements et de la condition physique. C’est pour cela, qu’il est important de réaliser des séries de lancer-francs aux entrainements dans des situations de fatigue, pour reproduire les conditions de match.

Le tir en mouvement est le geste le plus employé pour terminer une contre-attaque. C’est le premier mouvement que l’on apprend au basket-ball. C’est un tir à une main suite à la prise de deux appuis au sol sans dribbler, que l’on appelle le « double pas ».

Figure 23 : Position du tireur Noel LEFRERE, Les fondamentaux du basket, Amphora,

2001, p120

Figure 24 : Tir d’un lancer-franc https://fr.wikipedia.org/wiki/Lancer_franc

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Le premier appui (Figure 25, 2) permet de se rapprocher du panier, il doit donc être long.

Le deuxième appui (Figure 25, 3) donne l’impulsion verticale en transformant le déplacement horizontal en saut (Figure 25, 4). La balle doit être gardée près du corps afin de la protéger du défenseur (Figure 25, 2), puis elle est rapidement passée au-dessus de la ligne des yeux au moment des deux derniers appuis. Le lâcher de balle s’effectue au sommet de l’impulsion (Figure 25, 5).

Le lâcher de balle lors d’un tir en course peut se faire de différentes façons. Il y a le tir

classique, le poignet est fléchi en arrière (Figure 26).

Il existe aussi le lay-up où la paume de la main est tournée vers soi et le poignet est en extension. Le tireur porte alors le ballon jusqu’au panier (Figure 26).

La technique du shoot du tir croisé ou lay-back est la même que celle du lay-up (paume tournée vers soi), mais le joueur effectue son premier appui sous le panier parallèle à la ligne de fond et le deuxième dans un angle d’environ 45° de cette ligne, afin de positionner son corps de la manière la plus favorable au tir. Le joueur remonte son bras jusqu’au-dessus de sa tête pour accompagner le ballon jusqu’au panier (Figure 26).

1

C 4 C 3 C 2 C C

5

Figure 25 : Tir en course après une passe http://f2.quomodo.com/A55E590E/uploads/600/Les%20differents%20typ

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Enfin, il existe le tir crochet ou « bras roulé » (Figure 27). Le tireur va initier son double-pas d’un côté de la raquette, les appuis perpendiculaires au panier, pour le terminer de l’autre côté. Il enroulera son bras du bas vers le haut en continuité du corps.

Les différents gestes devront être travaillés à l’entrainement lors d’exercices de répétition afin d’assimiler un geste régulier et efficace. Une fois acquis, ils devront être réalisés lors de situations de jeu qui permettent une adaptation du tir aux conditions de match (exercices de 1 contre 1 par exemple).

Enfin, les tirs arrêtés comprennent les tirs en suspension et les tirs en extension.

Le tir en extension est un tir à une main, identique à un lancer-franc en termes de gestuelle, cependant il peut être effectué à partir de n’importe quel endroit du terrain. L’extension des jambes et des bras est simultanée. La force du tir est la conséquence de

Figure 26 : Illustration des différents types de tirs en course http://f2.quomodo.com/A55E590E/uploads/600/Les%20differents%20types%20de%20tirs.pdf

Figure 27 : Illustration d’un tir crochet

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l’impulsion et la puissance donnée par les jambes. Les bras, eux, sont là pour guider la trajectoire du tir.

Le tir en suspension (Figure 28) est également un tir à une main effectué au point culminant d’un saut qui doit être le plus vertical possible. Le geste du bras reste identique à celui du lancer-franc. Pour une réussite de ce tir, il est nécessaire de rechercher un équilibre au moment du shoot. Cela passe par la musculation, et notamment par un gainage le plus développé possible.

Comme tous les autres types de tirs, il est indispensable d’acquérir une gestuelle régulière et efficace avant de les réaliser lors d’exercices d’opposition reproduisant des conditions de match.

Les qualités physiques précédemment traitées seront utiles pour développer des qualités techniques de bon niveau :

- l’endurance sera un atout majeur pour conserver la lucidité du jeu : les décisions de jeu seront plus justes et entraineront moins de pertes de balle ;

- la vitesse est une qualité essentielle pour le dribble et les changements de direction ;

- le renforcement musculaire permettra au joueur de garder son équilibre lors des différentes phases de jeu, surtout au moment des passes ou du shoot où il est primordial de rester équilibré ;

- la souplesse aidera le sportif à sauter plus haut, faire des passes de meilleure qualité (plus les bras sont souples, plus la passe sera tendue et aura de meilleures chances d’arriver dans les mains du receveur de manière optimale).

Figure 28 : Tir en suspension

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D. Les qualités mentales

Le basket-ball comme tous les sports collectifs nécessite des qualités physiques, techniques mais aussi des qualités mentales. La dimension psychologique est même beaucoup plus déterminante dans notre sport que dans d’autres disciplines collectives. C’est le socle sur lequel se construit une équipe de haut niveau. En effet, un sportif pourra avoir une qualité physique irréprochable, si son mental ne suit pas, cela impactera sur ses performances pendant le jeu. Nous pouvons en retrouver de deux sortes : les qualités collectives et individuelles.

Il est important d’avoir un « esprit d’équipe », une cohésion de groupe, c’est-à-dire de faire confiance à ses partenaires, de ne pas vouloir prendre le jeu à son compte. Il est fort peu probable d’arriver à gagner un match seul. Chaque personne du collectif est importante.

Au niveau individuel, la détermination est un facteur important : il faut, d’abord, être motivé et combatif pour ne pas baisser les bras pendant la rencontre. De plus, la motivation aide à l’apprentissage des différentes techniques du basket-ball et au développement des performances du joueur.

Ensuite, la concentration est également nécessaire lors de la pratique de ce sport. Il faut garder l’objectif en tête sans se disperser mentalement lors d’évènements extérieurs au jeu (public adverse hostile, défaut d’adresse lors du match,…).

Enfin, la capacité à gérer son stress sera bénéfique au joueur de basket-ball pour la qualité de son jeu, notamment lorsque les matchs sont tenus.

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I) La cheville

A. Anatomie structurelle

1. La structure osseuse (23,24)

La cheville (Figure 29), appelée aussi « coup-de-pied » est l’articulation qui relie la jambe et le pied. Son squelette est constitué de l’extrémité distale du tibia, de l’extrémité distale de la fibula et du talus, os du tarse.

Le tibia est donc un des deux os de la jambe. Il occupe une position médiale et antérieure par rapport à la fibula (deuxième os de la jambe). C’est le deuxième os le plus long du corps humain, après le fémur.

Dans l’anatomie de la cheville, seulement son extrémité distale (c’est-à-dire qui est le plus éloigné du centre du corps) nous intéresse.

Elle est composée de cinq parties :

- la face antérieure, convexe (= bombée, saillante vers l’extérieur) ; - la face postérieure, convexe ;

- la face latérale, qui rentre dans la composition de l’articulation tibio-fibulaire distale ;

- la face médiale qui se continue vers le bas en une volumineuse apophyse : la

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- la face inférieure ou pilon tibial, concave, s’articule avec la trochlée du talus (convexe): on parle de mortaise tibio-fibulaire. C’est cette face qui transmet vers le pied les forces qui lui sont appliquées.

La fibula (anciennement appelée péroné) est donc le deuxième os constituant la jambe, elle se situe en dehors et en arrière du tibia. Seule son extrémité distale participe à l’articulation de la cheville : c’est la malléole latérale ou fibulaire. Cette dernière est plus longue, plus basse, plus volumineuse et plus postérieure que la malléole médiale. Sa face latérale est sous-cutanée et sa face médiale recouverte de cartilage hyalin (constitué d’acide hyaluronique) forme une surface articulaire triangulaire en rapport avec le talus.

Le talus est un composant du tarse postérieur (avec le calcanéus). Cet os, anciennement appelé astragale, constitue un carrefour : il fait partie de la cheville et de l’arrière pied. C’est un os court, aplati verticalement, composé de trois parties :

- le corps postérieur et volumineux représentant quatre cinquièmes de l’os - la tête antérieure

- le col, segment rétréci séparant les deux éléments cités ci-dessus. Il est presque totalement occupé par des surfaces articulaires.

C’est un véritable répartiteur des forces distribuant aux différents points d’appui de la voûte plantaire, les contraintes provenant du pilon tibial. Le corps de l’os répartit les forces vers l’arrière-pied alors que le col et la tête les dirigent vers l’avant-pied.

Talus Fibula

Figure 29 : Vue latérale (à gauche) et vue frontale (à droite) des os de la cheville

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2. Les différentes articulations (23,25)

Nous pouvons en compter deux : l’articulation tibio-fibulaire distale, l’articulation talo-crurale.

L’articulation tibio-fibulaire est une syndesmose, c’est-à-dire que c’est une articulation dans laquelle les deux os sont reliés par un ligament. Dans le cas de cette articulation, trois ligaments entrent en jeu :

- le ligament tibio-fibulaire antérieur (Figure 30, 1), reliant les faces antérieures des deux os entre elles ;

- le ligament tibio-fibulaire postérieur (Figure 30, 2) s’étend du bord postéro-externe de la surface tibiale au bord postérieur de la malléole latérale. C’est le ligament le plus épais et le plus solide de cette articulation ;

- le ligament interosseux relie le bord latéral du tibia et la face médiale de la fibula. Enfin, il existe un tissu cellulo-graisseux qui sépare le tibia et la fibula afin qu’ils ne rentrent jamais en contact.

L’articulation talo-crurale (Figure 31) est l’articulation principale de la cheville. Elle met en rapport le talus et les deux os de la jambe (tibia et fibula, dont les parties distales sont solidarisées comme nous venons de le voir précédemment). On parle d’articulation trochléenne. Pour illustrer cette articulation, nous pouvons schématiser la pièce

2

Figure 30 : vue antérieure (à gauche) et vue postérieure (à droite) de l’articulation tibio-fibulaire distale A.I. Kapandji, Anatomie fonctionnelle II Membre inférieur, Maloine, 6ème édition, p173

Figure

Figure 6 : Placement du joueur en  fonction de son poste de jeu
Figure 7 : Un ballon de basket-ball
Figure 9 : Exemple de numérotation sur un  maillot de basket-ball
Figure 10 : Chaussures de basket-ball : basses (à gauche), semi-montantes (au  milieu) et montantes (à gauche)
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Références

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