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5.3) Typologie des enseignants français hors de France

La construction d'une typologie des enseignants français hors de France peut paraître une étape ambitieuse dans ce travail de recherche. En effet, une telle proposition est risquée si le cadre de sa construction n'est pas explicite. Les confusions peuvent alors entraîner des excès de généralisation et des formes d'étiquetage, qui sont à l'opposé des ambitions visées. Il s'agit surtout d'une tentative de mettre de l'ordre dans la multiplicité des parcours et des situations. Les chapitres précédents ont montré tant de particularités entre chaque individu que la dispersion qui en résulte peut amener des confusions. En effet, l'analyse des entretiens montre que l'identification est précisément ce à quoi les enseignants français hors de France échappent de manière plus ou moins consciente et volontaire. Ils ne forment pas un groupe ni une population homogène selon certaines variables classiques. Il est donc hors de question de chercher à identifier ces personnes dans une classification, mais de mettre en évidence des types de situations ou de relations (Schnapper, 1999 : 114 - 115). Puisque la démarche typologique s'avère nécessaire, cette section présente d'abord les difficultés qui lui sont liées afin de limiter les malentendus. Puis des exemples de typologies établies par d'autres travaux de recherche concernant les Français hors de France ou des populations migrantes permettront de situer cette typologie parmi d'autres. Enfin, celle-ci doit être considérée comme une proposition élaborée à partir d'une observation comparée, soumise à la critique à partir d'autres terrains ou d'autres populations présentant des caractéristiques semblables en termes de relations entre les individus et les structures. C'est également une étape intermédiaire pour comprendre les pratiques des acteurs présentées dans la troisième partie.

5.3.1) Les difficultés de la typologie

La typologie est une réduction nécessaire du réel qui permet de le penser en mettant de l'ordre dans les matériaux recueillis selon des critères pertinents. La principale difficulté repose sur la pertinence des critères retenus. Il s'agit d'une clarification du réel et non d'une classification, même si la pensée a spontanément tendance à classer les objets. Une typologie, en tant que

clarification du réel doit donc être comprise comme une manière souple de penser les objets, mais avec une certaine rigidité pour parvenir à les fixer par la pensée. Il serait contradictoire d'octroyer une classification selon des affirmations identitaires à une population qui, justement, met tout en oeuvre pour y échapper. Autrement dit, l'objectif n'est pas de s'extraire de la tendance spontanée pour reconstruire un essentialisme sous une forme rationnelle, mais de proposer des formes abstraites suffisamment flexibles pour contenir le nominalisme induit par les particularités et les variations tout en les fixant momentanément selon des types mis en évidence par l'observation et la réflexivité du chercheur.

La typologie proposée pour les enseignants français s'appuie sur l'enchevêtrement des histoires, sociale, familiale et individuelle, ainsi que sur les représentations subjectives de la patrie, du déplacement et du changement. C'est ainsi que la comparaison entre des situations différentes prenant racine dans une histoire sociale commune et rencontrées dans des contextes historiques et structurels différents a permis de mettre en évidence des types de relation entre la perspective subjective des individus et le contexte structurel qui est abstrait de ces réalités. La typologie a donc été construite par une comparaison continue à l'intérieur d'un même contexte et une comparaison entre les contextes. Les hypothèses progressives et les énoncés qui ne prenaient pas en compte tous les cas rencontrés ont été éliminé successivement jusqu'à obtenir l'énoncé le plus simple contenant le plus d'informations. Autrement dit, les trois types restants qui sont proposés correspondent, selon des degrés divers, à toutes les situations rencontrées ou à une étape du parcours des personnes, aussi bien à Casablanca qu'à Londres. Mais il faut se rappeler qu'« aucune de ces formes ne se réalise

jamais complètement ni de manière absolue chez un individu humain dans toutes ses branches d'activité » (Thomas et Znaniecki, 1998 : 61).

Elle est fondée sur la réalité vécue par les acteurs, la narration qu'ils en font, l'observation et la réflexivité du chercheur. C'est donc une approximation : « On ne peut supposer

qu'une telle similarité aille jusqu'à l'identité absolue : l'identité n'est jamais qu'approximative. (…) Mais le concept de type, contrairement au concept de loi, n'exige qu'une identité approximative des cas individuels et une classe n'est censée posséder qu'un niveau de généralité relatif » (Thomas et

Znaniecki, 1998 : 50). C'est une manière d'appréhender le monde tel qu'il est perçu par les acteurs, qui passe évidemment par le prisme de l'analyse du chercheur qui a tout fait pour éclipser les perturbations dont il a pu être l'objet et qui ont interféré sur les résultats.

Ainsi, après avoir déconstruit les catégories de la nation, de ses frontières, ainsi que la socialisation dans une société sédentaire, l'objectif est de reconstruire la situation des enseignants français hors de France en constituant des types, comme des profils qui vont permettre de

comprendre et de définir les contours des différentes situations. Pour introduire la construction des profils qui propose une manière de saisir cette pluralité en dépit des évolutions et la disparité des situations particulières, il est nécessaire de comprendre qu'il s'agit d'une construction relationnelle articulant chaque individu avec sa situation et la conscience qu'il en a. Autrement dit, il n'est pas question d'assigner une nouvelle identité à chaque individu, mais de comprendre son action en fonction de sa situation, la première étant objective et observable tandis que la seconde est subjective et représentable. Entre les deux, la proposition de typologie se contente d'être intelligible et vérifiable.

5.3.2) Exemples et limites de typologies rapportées à l'objet

Dans les grandes lignes, les six typologies et descriptions de portraits suivantes pourraient correspondre aux profils des enseignants étudiés. L'examen de chacun de ces travaux devrait permettre de clarifier ma démarche et les résultats obtenus. Car la typologie que je propose a été construite en fonction de celles-ci, en particulier parce que chacune, malgré la pertinence de son approche, ne me permettait pas une vision satisfaisante de la population étudiée en fonction des critères retenus.

En un sens, la typologie que je propose peut être considérée comme un approfondissement du travail sur les coopérants français au Maroc dans les années 1970 exposé par François de Négroni (2007). Même si ce travail date un peu, dans une certaine mesure, il reste encore pertinent aujourd'hui. Jean-Michel a d'ailleurs évoqué cet ouvrage comme une référence sur la situation d'enseignant au Maroc lors d'une rencontre informelle. Il a souligné la véracité de son contenu. S'il est vrai que l'ouvrage présente un certain intérêt dans la description des situations, il comporte toutefois quelques insuffisances notoires. De Négroni, lui-même coopérant, propose un regard critique, parfois de manière assez virulente sur la situation de domination que représente la coopération. Sa description des comportements individuels résulte d'une analyse de la violence et l'oppression qui se cache derrière les intentions humanitaires et caritatives. Cette perspective ne doit pas être négligée car elle dévoile en effet des logiques sociales souvent camouflées par certains discours et revêt un certain malaise parmi les enseignants. Mais la critique qu'il présente prend parfois des airs de revanche envers certains de ses collègues et une situation qui l'a mis mal à l'aise. Elle ne cherche pas à prendre en compte la subjectivité des personnes inscrites dans ce qu'il considère comme une « angoisse générale qui est exprimée, analysée, signifiée. Je suis mal dans

ma peau. Comment m'assumer en tant que coopérant ? Comment avoir une relation vraie avec un indigène ? » (De Négroni, 2007 : 195). C'est sans doute l'écueil de celui qui a vécu une situation

dans un certain contexte sans voir d'autres situation, qui est souvent le cas par exemple au lycée Lyautey. Ainsi, De Négroni s'est focalisé sur les raisons économiques : « Pour ceux qui ne se

contentent pas des formules classiques de voyages organisés par l'industrie contemporaine des loisirs, il existe une solution originale : rejoindre les nombreux villages de vacances de la coopération française (…) une sorte de combiné loisir-travail, qui permet à ses pensionnaires de s'enrichir sur tous les plans durant leur séjour outre-mer en contribuant activement au développement des nations prolétaires » (De Négroni, 2007 : 35). Il insiste sur leurs privilèges,

l'exploitation qui résulte de la « perpétuation de ces rapports mondiaux d'exploitation et œuvrent

objectivement à l'inégalité croissante du développement » et leur « mauvaise conscience dans la fiction politique d'un tiers-monde libéré » (De Négroni, 2007 : 202). Ainsi, on comprend mieux la

portée des cinq portraits qu'il décrit : le jouisseur, le coopérant au ressentiment brut, le coopérant au ressentiment travesti, le coopérant à mauvaise conscience, l'idéal ascétique. Malgré un certain intérêt, cette analyse ne se démarque pas suffisamment du sens commun. En effet, Thomas et Znaniecki expliquent judicieusement qu'il « est relativement facile de classifier les tempéraments et

les caractères, mais cette classification demeure totalement stérile à moins d'être utilisée comme une simple étape préparatoire à l'étude de leur évolution, dont le but sera de définir des types humains en tant que types dynamiques, en tant que types de développement (…) » (Thomas et

Znaniecki, 1998 : 53). En effet, si ce genre de classification peut s'avérer efficace pour représenter un exutoire à ceux qui ont vécu la situation de manière douloureuse, elle ne peut pas faire l'objet d'une analyse sociologique convaincante dans la mesure où les caractères et les tempéraments se retrouvent en toutes circonstances. Dans mon travail de recherche, la comparaison a d'ailleurs permis d'éviter l'écueil d'une trop grande proximité avec la population comme l'a fait De Négroni, ainsi que d'observer que certains caractères et tempéraments qui ne dépendent pas seulement du contexte : n'y a-t-il pas également, dans une certaine mesure des enseignants jouisseurs ou ascétiques en France métropolitaine ? Il s'agit davantage de caractères que de comportements spécifiques à un contexte. Celui-ci peut exacerber la représentation qui en est faite ainsi que les comportements des uns et des autres, mais il est certain que l'abus d'autorité de certains enseignants peut se retrouver partout et dans tous les types de structures éducatives. Il s'agit de prendre garde à la caricature lorsque le contexte est sensible.

Une autre proposition faite par Suzie Guth (1984 : 198 - 199) pourrait servir des profils psycho-sociologiques en articulant les aspirations et la réalité entre sédentarité, nomadisme et proche ou lointain. Elle prend en compte notamment le fait que la sédentarité est une notion relative puisque sa définition change selon l'éloignement : « On appellera sédentaire au Maroc un

ayant mené à son terme deux contrats, c'est-à-dire ayant déjà effectué un séjour de quatre ans au moins, est déjà considéré comme sédentaire » (Guth, 1984 : 198). Dès lors, elle propose une

typologie pour différencier selon ces critères les cas les plus typiques dans une approche synchronique : nomade vocationnel lointain, sédentaire vocationnel lointain, occasionnel lointain, occasionnel proche, sédentaire occasionnel proche, nomade vocationnel proche. Mais n'ayant pas de prétentions heuristiques, cette proposition reste à titre indicatif.

Dans un autre registre, mais tout aussi pertinent par la proximité des populations étudiées, les travaux de Sam Scott (2006) sur les différents modes de vie des Britanniques à Paris se sont avérés assez inspirants. En effet, sa focalisation sur une couche sociale moyenne plutôt qu'une élite économique, mais surtout la variété de la population étudiée donne à ses résultats une portée dont certains aspects pourraient se retrouver dans la population française à Casablanca et à Londres, pas seulement chez les enseignants. Scott (2006 : 1112) articule les motifs principaux de la migration36 (carrière professionnelle, préférence par mode de vie et relation sentimentale), l'engagement dans le pays ou la ville d'accueil (permanent ou circulatoire et indéfini), le statut familial (retraité sans enfants au foyer, famille avec des enfants scolarisés, célibataire ou en couple sans enfant, et vivant dans un milieu français), et le mode de vie (expatrié, travailleur nomade, installé dans l'international, installé dans l'assimilation). Il décline ainsi six types : les familles professionnelles avec ou sans enfants (types 1 et 2), les jeunes professionnels (type 3), les diplômés au mode de vie migrant (type 4), les bohèmes (type 5) et les migrants en relation mixte (type 6). Ainsi, cette typologie permet de ne pas se focaliser sur le contexte professionnel, en particulier expatrié. Dans une certaine mesure, celle-ci pourrait correspondre à la population étudiée ; en effet chaque personne rencontrée correspondrait à un type et même à plusieurs types à certains moments de son parcours. La typologie que je propose s'est donc attardée à resserrer encore ces types en considérant que les motifs du départ sont étroitement liés avec le mode de vie et la situation familiale.

Dans une autre perspective, les travaux de Philippe Pierre (2003) permettent une appréciation des situations qui pourrait être transposable à la population d'enseignants, du moins en ce qui concerne certains traits généraux. Pourtant, il s'est focalisé sur les élites internationales en entreprise. Mais la méthode et la distance réflexive qu'il propose ont au moins inspiré mon approche, même si, dans le détail, je m'en suis probablement détaché par la suite. En effet, il introduit une approche par l'identité en termes de stratégies selon un repli ou une conversion identitaire : « À ce jeu d’une tentative, toujours partielle, de manipulation de codes culturels, 36 Les variables et les types sont traduits de l'anglais.

certains cadres internationaux vont se replier sur leurs origines, s’y arc-bouter, tandis que d’autres donneront les signes extérieurs d’une conversion identitaire » (Pierre, 2003 : 32). Si ma démarche a

tenté de se dégager de cette conception identitaire, elle reste néanmoins à la base de la construction de la typologie que je propose et s'inspire de cette conception en terme de repli et d'ouverture selon la nouvelle situation. Ainsi, Philippe Pierre présente cinq types : les conservateurs, les défensifs, les opportunistes, les transnationaux et les convertis. Si cette typologie propose une gradation satisfaisante qui correspondrait également au profil des enseignants, elle est néanmoins déjà inscrite dans le statut professionnel des enseignants selon leur statut professionnel et le type d'institution dans lequel ils exercent. Le statut familial, en particulier avec la différence entre un couple national ou binational peut également expliquer ces types. Ainsi cette gradation s'inscrit-elle déjà dans les motifs du départ et les conditions d'arrivée.

Une galerie de dix portraits tend à rassembler la complexité de tous les types qui ont déjà été proposés en les déclinant de manière minutieuse à partir « des formes d'interaction dans

lesquelles ils entrent avec les autres au cours de leur voyage » (Todorov, 1989 : 451). Il est à noter

que si l'auteur se défend de proposer une typologie car « celle-ci suppose en effet que les traits

constituant chaque portrait forment système », c'est bien une typologie au sens où je l'entends – et,

me semble-t-il, également selon Dominique Schnapper (1999) - qu'il présente puisque « les

personnages auxquels on aura affaire ici sont identifiés à partir de caractéristiques qui relèvent de différentes facettes, de différentes phases du voyage. (…) Au lieu d'être le produit d'un système déductif, ces portraits de voyageurs résultent de l'observation empirique » (Todorov, 1989 : 451).

Quoi qu'il en soit des termes utilisés pour présenter une méthode, chacun des portraits définis à partir de la littérature du voyage d'auteurs français pourrait correspondre à la situation de chacun des enseignants rencontrés au cours de l'enquête : l'assimilateur, le profiteur, le touriste, l'impressionniste, l'assimilé, l'exote, l'exilé, l'allégoriste, le désabusé et le philosophe (Todorov, 1989 : 452 – 463). Si ces portraits sont parfois si proches les uns des autres qu'il est assez difficile de les discerner, l'intérêt majeur est que l'ensemble des situations est ainsi rassemblée. Toutefois, la typologie que je propose tente de simplifier celle-ci en délimitant davantage chaque type, notamment en en regroupant certains.

Il s'agit d'une tentative de reformulation adaptée aux circonstances de la situation des enseignants français hors de France d'une typologie classique en sociologie des migrations, à savoir celle de Thomas et Znaniecki (1998 [1919]). Je ne prétends évidemment pas avoir atteint la même portée heuristique que mes prédécesseurs. De même, chaque type ne correspond pas aux leurs, même si on peut retrouver certaines approximations. Mais il me paraît important de réduire

l'ensemble à trois types afin de simplifier la compréhension en maintenant une certaine clarté. En effet, les trois types – philistin, bohème et créatif me semble regrouper l'ensemble des portraits et types présentés par les différents auteurs. Ces types ne sont évidemment pas figés et ne tendent pas à reconstruire des identités : « il n'existe pas de Philistin qui soit totalement dépourvu de tendances

à la bohème, ni de bohème qui ne soit un Philistin à certains égards, ni non plus d'homme créatif qui soit pleinement et exclusivement créatif et qui n'ait besoin dans certaines branches d'activité d'une forme de routine propre au Philistin pour rendre sa création possible d'un point de vue pratique dans d'autres branches, et d'une forme de bohème afin de pouvoir rejeter à l'occasion toute attitude figée et toute régulation sociale qui viendraient faire obstacle à sa progression »

(Thomas et Znaniecki, 1998 : 59 – 62). Néanmoins, il sont révélateurs du besoin de penser le déplacement, et plus largement le rapport au changement individuel - en opposant deux caractères fondamentaux, à savoir la peur de celui qui paraît étranger et la curiosité envers celui-ci. La catégorisation des migrants dans leurs interactions avec leur nouvel environnement a bien un fondement principal qui est de reconnaître les situations de peur et les situations de curiosité. C'est pourquoi, dans les chapitres précédents, j'ai décortiqué l'ordinaire et le familier, la représentation de l'espace et la mémoire, l'angoisse identitaire et l'échelle de la patrie dans ce qu'elle renferme d'intime et de confortable. En effet, toutes ces déclinaisons m'ont permis de distinguer trois types que j'indique au pluriel afin de les rendre plus abstraits : les internationaux, les expérimentateurs et les affinitaires. Parmi ces types, il y a une gradation qui va de la peur de l'inconnu à la curiosité, tout en laissant la place à des moments en fonction de l'évolution de cet inconnu. En bref, les internationaux ont une tendance à être du côté du jouisseur, le coopérant au ressentiment brut, le coopérant au ressentiment travesti, les jeunes professionnels, des défensifs, des opportunistes, de l'assimilateur, du profiteur, du touriste, l'impressionniste, du désabusé, de l'exilé et du philistin. Mais ce type suppose un rapport particulier à la représentation de l'espace, à la mémoire, à la patrie, au changement de place et à l'angoisse identitaire. Ces rapports s'opposent à ceux des expérimentateurs dont font partie le coopérant à mauvaise conscience, les bohèmes, les diplômés au mode de vie migrant, les transnationaux, l'allégoriste, l'exote, le philosophe, le bohème, le créatif. Enfin, les affinitaires sont sans doute ceux qui ont le rapport le plus ouvert au risque parfois de s'oublier soi-même. Ils s'associent à l'idéal ascétique, aux familles professionnelles, aux conservateurs, aux migrants en relation mixte, aux convertis, a l'assimilé et au créatif. Dès lors, il s'agit d'analyser chacun de ces trois types en fonction des notions exploitées afin de comprendre pourquoi certaines situations entraînent une tendance au repli et d'autres une tendance à l'ouverture face au changement.

5.3.3) Proposition de typologie

Les internationaux

Les internationaux sont avant tout caractérisés par leur manque d'ancrage dans un