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Tableau d’une synthèse réflexive des propos d’un enseignant devenu formateur en Discipline Positive

5. Apports d’un enseignant formateur en Discipline Positive Positive

5.1 Tableau d’une synthèse réflexive des propos d’un enseignant devenu formateur en Discipline Positive

Introduction

Gabriel10 a d’abord enseigné pendant 16 ans dans les écoles primaires de Genève. Il a enseigné dix ans dans le cycle moyen et six ans dans le cycle élémentaire. Uniquement dans ses quatre dernières classes d’enseignement, il a pratiqué une DP. Il a également suivi, au cours de sa carrière, différentes formations portant sur le coaching, la médiation et dans le domaine des ressources humaines et de la communication. Aujourd’hui, Gabriel n’enseigne plus, il est formateur certifié afin de former des enseignants et des parents à la DP. Il organise des

10 Nom d’emprunt.

formations aux personnes qui le mandatent dont le Département de l’Instruction Publique (DIP).

Narration Concepts et notions

Sa pratique enseignante avant et après la découverte de la Discipline Positive

Caractérisant ses dix premières années d’enseignement, Gabriel se définit comme ayant beaucoup de bienveillance au fond de lui, même s’il peut être sévère et autoritaire. Dans le domaine de la gestion de classe, Gabriel prône davantage la démonstration que l’explication de sa pratique. En d’autres termes, s’il reçoit aujourd’hui un stagiaire, il lui montrera sa manière de procéder plutôt que de lui expliquer. Par ailleurs, il a toujours désapprouvé la pratique de l’enseignement frontal, en particulier à cause de ses souvenirs d’enfance. De ce fait, il a souvent évité de le pratiquer ; il a davantage développé la collaboration chez ses élèves en variant les variables de travail (duo, groupe, homogène, hétérogène, tutorat, collectif). Sa conviction en tant qu’enseignant a toujours été de donner aux élèves ce qu’il leur fallait afin qu’ils acquièrent une certaine autonomie, se sentent responsables et investis. Pour lui, un enseignant rencontre toujours des difficultés dans une classe. Ses propres difficultés sont principalement liées à l’hétérogénéité des classes ainsi qu’au cadre institutionnel, c’est-à-dire qu’il n’a pas toujours été d’accord avec l’idée de suivre le programme tel qu’il était prescrit. En effet, il n’est pas forcément d’accord avec cette façon de fonctionner et, entre autres, avec le changement de type d’évaluation en fin de 4P. Pour cet enseignant, la grammaire et les maths ne constituent pas non plus les choses les plus importantes à apprendre à l’école. Par conséquent, selon

à Identité (Muchielli, 1986)

ses propos, il a toujours suivi le programme mais

« d’une autre manière ».

Au niveau de l’établissement des règles de la classe, Gabriel n’a jamais établi de règlement écrit. La plupart des règles ont été discutées avec les élèves bien qu’il ne discutait pas sur certaines règles qui étaient alors fixes. Selon Gabriel, à cette époque, dans la société, il est courant de mettre en place une « hiérarchie verticale » : l’adulte est supérieur et les enfants obéissent. Cependant, cette manière de voir les choses lui a posé problème…

Afin de gérer les comportements, bien qu’il sache que ça ne sert pas à grand-chose et puisqu’il n’a pas d’autres ressources, il a eu recours à des punitions de tous types. Malgré tout, il a essayé d’expliquer aux élèves le pourquoi des punitions afin que cela fasse davantage sens pour ces derniers. De manière générale, Gabriel a mis en place un cadre sévère, mais juste qui a laissé transparaître peu de comportements de transgression. Toutefois, son but fondamental a toujours été de rendre les élèves autonomes et responsables lorsqu’ils quittent sa classe. Concernant les potentiels systèmes de comportement, il a mis en place un système qu’il nomme « de prévention », c’est-à-dire que les conséquences sont annoncées oralement à l’avance afin que les élèves sachent à quoi s’attendre. Par rapport aux récompenses, cela ne lui a jamais convenu ou correspondu.

Au niveau de son style d’enseignement à cette époque, il se caractérise comme ayant un style autoritaire. Toutefois, il relève également qu’il a travaillé tout de même à développer la coopération et la

à Identité (Gohier, Anadon,

collaboration et qu’il a encouragé la capacité à s’exprimer ainsi qu’à prendre en compte les avis des autres. Il explique aussi faire davantage « de la discipline » dans ses pratiques de gestion de classe et de discipline de cette époque. Cette manière de faire vient, selon lui, de son héritage : la discipline de l’époque est de « type militaire », c’est-à-dire que celui qui a l’autorité, l’adulte, va faire de la discipline ; c’est ce qu’il a fait en quelque sorte.

Mais, l’élément déclencheur est cet élève de 3P qui lui annonce qu’il ne veut pas faire le travail demandé.

Il n’a pas su comment réagir, il a alors pris la décision de changer quelque chose. Il a d’abord cherché du soutien auprès de ses collègues, puis, il est tombé sur un article portant sur le livre La discipline positive. Il a lu le livre et s’est rendu compte que c’est cela qui va l’aider, qui va répondre à des questions telles que « comment je fais pour éviter que des élèves aient des comportements inadéquats autrement que ce que je faisais avant ? » Il a essayé quelques procédés et s’est inscrit à une formation de trois jours à Paris. Expliquant avoir trouvé des réponses à ses questions, il a pratiqué la DP dans ses quatre dernières classes, avant de changer d’orientation professionnelle.

Avec l’établissement de la DP dans sa classe, Gabriel explique que les élèves participent davantage et d’une autre manière aux décisions de la classe. Au niveau de la création des règles, bien que ce soit globalement la même chose, cela se nomme dorénavant des lignes de conduite dans sa classe. Afin de les mettre en place, il prend en compte l’ensemble des participants,

à Coopération (Lasala,

c’est-à-dire les élèves et lui-même. Chacun des participants fait part de ses besoins et, en collectif, ils établissent une liste d’éléments qui leur paraissent importants afin de fonctionner dans la classe. Parmi celle-ci, ils choisissent trois points qu’ils vont développer, les plus importants à ce moment-là. Les autres sont gardés en réserve. Pour chaque ligne de conduite, l’enseignant demande aux élèves qu’est-ce qu’il faut dire et faire pour respecter cette ligne de conduite ; les comportements adéquats sont alors listés.

Cela permet de définir précisément chaque ligne de conduite à l’aide des comportements à adopter.

Avec cette pratique, Gabriel définit principalement son style d’enseignement comme étant démocratique. En effet, il explique que, dans un cadre démocratique, chacun a le droit à la parole, que ce soit l’adulte ou l’enfant, d’une manière respectueuse.

Ainsi, pour lui, agir avec fermeté et bienveillance est compris dans cette manière d’enseigner. Enfin, par rapport à la question : dans votre pratique de DP, avez-vous plutôt recours à la notion d’autorité ou à celle de la discipline ? Gabriel refuse d’entrer en matière car aucun de ces termes ne décrit sa pratique de discipline. Il la décrit alors comme ferme, bienveillante et permettant aux élèves de développer des compétences psychosociales. Il ne considère ni faire de l’autorité, ni de la discipline.

Son évolution

Gabriel n’a donc pas toujours investi le domaine de la discipline de la même manière. Il explique qu’il y a toujours une évolution depuis le jour où l’on débute.

Gabriel énonce qu’au début, on va décider de faire telles choses, puis on va ajuster et adapter. On va construire son expérience ; on peut aussi découvrir tout à coup une nouvelle pédagogie qui nous plaît. Cet enseignant attribue son évolution à sa volonté de vouloir changer sa pratique. Il explique également qu’un changement ne se fait pas comme cela et qu’il faut que la personne ait tout d’abord décidé de le faire. Par ailleurs, il souligne aussi le fait qu’il a principalement réalisé cette évolution parce qu’il a pris la décision de changer et pas seulement parce qu’il a découvert la DP. Puis, le changement a également opéré puisque la DP lui a fourni des moyens qui conviennent mieux tant à lui qu’à ses différencier ces deux termes. Il évoque tout de même que l’autorité correspond à une manière d’être et que l’autorité naturelle correspond aux signaux non-verbaux telles que l’attitude et la posture de la personne. Quant à la discipline, il ne parvient pas à donner une définition bien qu’il sache que ce n’est pas exactement la même chose que l’autorité. Il exprime également que, dans son image, la discipline et l’autorité sont liées, c’est pourquoi il n’arrive pas correctement à les différencier. Il mentionne aussi qu’à l’époque, faire de la discipline

à Autorité

personnelle/relationnelle (Guérin, 2013 ; Robbes, 2016 ; Prairat, 2010 ; Richoz, 2015)

signifiait « être autoritaire ». Concernant la DP, il explique qu’il ne s’agit pas d’une discipline, dans le sens de mettre une autorité, mais d’une « discipline qui différencier ces deux termes. Toutefois, depuis qu’il travaille avec la DP, la distinction est plus claire. Pour cet enseignant, la punition n’a pas d’effet à moyen/long terme et ne permet pas de s’en sortir, mais il souligne tout de même que certains enseignants n’ont pas d’autres moyens. Dans les sanctions, il relève le côté éducatif mais explique que les élèves les prennent pour des punitions. Gabriel pense également qu’il existe des sanctions en lien avec les principes de la DP, c’est-à-dire des sanctions qui sont des conséquences logiques, qui sont annoncées à l’avance, qui sont raisonnables et qui sont en lien avec l’acte. Il explique également que pour s’assurer qu’une sanction soit véritablement vécue comme une sanction, et non pas comme une punition, il faut questionner l’élève et lui demander comment il a ressenti et vécu la sanction attribuée.

à Punition (Richoz, 2015)

Son point de vue sur la Discipline Positive

Selon Gabriel, la DP est difficile à expliquer car, concrètement, elle n’est pas forcément visible. Selon cet enseignant, afin d’en cerner les buts et les principes, le mieux, c’est de l’avoir expérimentée. En effet, Gabriel mentionne qu’une seule activité de DP suffit à démontrer ses principes et à permettre un apprentissage. C’est pourquoi, la formation proposée est de type expérientiel,

à Posture professionnelle (Robbes, 2015)

c’est-à-dire que le formateur mène les activités avec les enseignants de la même manière que s’il était avec des élèves. A la fin de chaque activité, il mène un processus de questionnement dans lequel l’enseignant demande aux élèves : qu’est-ce que vous avez ressenti ? Qu’est-ce que vous avez pensé ? Qu’est-ce que vous avez décidé ? Qu’est-ce que vous avez appris ? Ce questionnement permet, selon Gabriel, que chacun prenne et apprenne ce qui va lui correspondre à ce moment-là. En d’autres termes, il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses à ces questions.

Gabriel a tout de même essayé de mettre en évidence certains éléments observables bien que pour lui, la pratique de la DP est difficilement visible. Il s’agit d’items que relèvent les directeurs, à l’aide d’un questionnaire proposé par l’association américaine, pour certifier l’enseignant. Ce questionnaire demande si un temps d’échange en commun est réalisé régulièrement à la manière de la DP (ce qui peut correspondre à un conseil de classe), si des routines sont affichées au mur, etc. La DP peut alors se voir en observant des petites choses comme celles évoquées, mais aussi à travers l’attitude de l’enseignant. Selon Gabriel, un enseignant qui pratique la DP est capable de reconnaître ses erreurs devant les élèves, de s’excuser et d’essayer de les réparer ; de prendre sa part de responsabilité dans ce qu’il a fait ou dit et de veiller à ce que chacun puisse s’exprimer tout en étant ferme et bienveillant. Un troisième élément peut également être observable, il s’agit des effets à moyen-long terme, c’est-à-dire qu’à la fin de l’année, les élèves sont capables de s’écouter, d’argumenter, de partager leurs ressentis et d’exprimer ce qu’ils ont appris.

Au niveau des avantages, Gabriel relève que des choses se passent puisqu’il observe des retours de la part des parents et que les progrès sont visibles à long terme à condition d’être régulier. Il explique également qu’en termes d’apprentissage, tous ses 3P, même les plus en difficulté savent lire à la fin de l’année scolaire. Puis, lorsqu’il a eu les 4P, ils ont également tous réussi les épreuves cantonales. Il n’attribue pas tous ces effets uniquement à la DP mais souligne qu’elle y est pour quelque chose. Concernant les inconvénients, pour lui, il n’y en a pas excepté ceux que nous nous imposons. En effet, selon Gabriel, pour pratiquer la DP, il faut accepter l’idée que cette méthode ne va pas résoudre tous nos problèmes en un jour, il faut donc avoir de la patience, ne pas se décourager et le faire régulièrement. Il caractérise également cette pratique de « philosophie de vie ».

Par rapport au style d’enseignement, selon Gabriel, la DP prône et défend le style démocratique car être dans un cadre démocratique signifie agir avec fermeté et bienveillance : « chacun a le droit à la parole d’une manière respectueuse » (Gabriel). Par ailleurs, la pratique de la DP a aussi un style participatif et coopératif car les outils de la DP développent la participation et enseignent la coopération, mais toujours dans un cadre ferme et bienveillant ; on ne peut pas participer et

La Discipline Positive peut-elle convenir à tous les enseignants ?

Pour Gabriel, la pratique de la DP ne peut pas convenir à tout le monde car, durant ses formations, il rencontre toujours des personnes plutôt réfractaires, qui ne sont pas d’accord, qui ne voient pas comment la mettre en place, qui se cachent derrière l’argument qu’ils n’ont pas le temps car ils ont un programme à suivre, etc. Selon lui, la DP ne convient pas à tout le monde car il faut accepter de faire les choses différemment, il faut être entraîné par ce mouvement et pas tout le monde ne l’est, du moins pas tous au même moment. Toutefois, il souligne que même les plus réfractaires, à la fin de la formation, sont touchés par une curiosité ou repartent avec quelque chose.

Il mentionne également que la DP fait résonnance chez les enseignants des écoles Montessori, c’est-à-dire les enseignants qui pratiquent une pédagogie coopérative puisque cela se rapproche de leur pratique. Toutefois, ces enseignants sont souvent déjà satisfaits de leur méthode donc ils ne vont pas abandonner la pédagogie coopérative. Les enseignants qui ont suivi des cours de PNL11 associent la DP à la PNL bien que Gabriel ne soit pas d’accord avec cela. Pour lui, la PNL ne correspond pas à une manière naturelle de parler, contrairement à la DP. Enfin, selon Gabriel, il n’existe pas qu’une seule catégorie de personnes qui peut être susceptible d’adopter la DP. Pour lui c’est un facteur davantage individuel car cela peut dépendre, par exemple, de l’esprit

Le lien entre l’identité et la discipline/l’autorité

Gabriel ne parvient pas à dire de manière assurée s’il existe un lien entre ces deux éléments puisque l’identité de quelqu’un est construite de beaucoup de choses. Par contre, selon lui, les valeurs personnelles d’un enseignant joue un rôle dans la discipline qu’il va pratiquer. Les valeurs personnelles sont confrontées à celles de l’institution, mais aussi à celles des différents élèves. Selon Gabriel, lorsque les valeurs personnelles rejoignent les valeurs de l’institution, c’est plus facile pour l’enseignant de les utiliser et de les transmettre. Au contraire, lorsque ces deux types de valeurs s’éloignent : « au bout d’un moment, les valeurs personnelles ne peuvent plus rester dans leur boîte parce qu’elles sont trop lourdes » (Gabriel).

Selon Gabriel, l’autorité va se créer sur la base de différentes expériences vécues : de ce qu’un enseignant a vécu à la maison ou à l’école, de sa personnalité, de ce que l’institution lui dit, de ce que les cours lui disent. Tous ces éléments forgent la manière de faire autorité.

Faut-il partager certaines valeurs pour être plus susceptible à pratiquer la Discipline Positive ?

Selon Gabriel, les praticiens ne partagent pas forcément des valeurs communes. En effet, il connaît des personnes qui pratiquent la DP en Amérique latine, aux Etats-Unis, au Moyen-Orient, en Chine et en Europe et qui partagent des valeurs culturelles différentes.

Gabriel explique également qu’il existe forcément des individus à qui cette pratique parle davantage, mais,

à Identité culturelle (Mucchielli, 1986)

pour lui, cela reste lié à leur chemin de vie, à leur parcours ; il y en a pour qui c’est le moment, tout comme ça l’a été pour lui, il dit : « en ayant lu le livre, j’étais déjà convaincu, j’ai payé de ma poche et de ma personne pour aller suivre un cours à Paris » (Gabriel). Ainsi, pour Gabriel, ce qui influence les gens à vouloir tenter cette pratique c’est de vivre des activités de DP :

J’ai vécu dans un cours une dame qui était dans le « oui mais » […] cette activité-là, ce jour-là, à ce moment-là, ça a fait bang, elle est repartie de là avec une toute autre position que quand elle est arrivée. Elle est arrivée pleine d’espoir, pleine d’envie, pleine de besoin, mais ce jour-là cette activité-là lui a parlé et ça a élargi sa vision de tiens là la DP je vais peut-être y trouver quelque chose. (Gabriel)

Par ailleurs, Gabriel souligne tout de même que les personnes qui suivent ses cours ont quelque chose en commun : elles relèvent toutes les mêmes talents-compétences et les difficultés rencontrées face à un enfant car ces compétences et ces difficultés sont, selon lui, universelles en tant qu’enseignant et parent. En effet, durant ces formations, Gabriel à l’habitude de pratiquer un atelier dans lequel les participants explicitent les compétences qu’ils souhaitent développer chez leurs élèves. Selon Gabriel, lors de chaque atelier, les participants relèvent la même chose : ils veulent par exemple rendre les élèves autonomes, indépendants, développer leur créativité et leur sens de l’humour, etc.

Ils retrouvent également les mêmes réponses lorsqu’il pose cette question : quels comportements d’enfants vous mettent en difficulté ou représentent un défi ? Ce sont

à Identité (Gohier, Anadon, Charbonneau & Chervier, 2001)

toujours ces mêmes réponses : l’enfant qui n’écoute pas, l’enfant qui est violent physiquement et verbalement, etc.

Selon Gabriel, même si certaines personnes disent que c’est « bien joli la DP » parce qu’ils l’entendent avec leur propre filtre, leur propre expérience, leurs propres convictions, leurs propres valeurs, il observe, après deux jours, qu’ils se questionnent tout de même.

à Identité (Justras, Legault, Desaulnier, 2007 ; Gohier, Anadon, Charbonneau &

Chervier, 2001) L’identité

D’après Gabriel, l’identité se construit à partir de différents apports dont les premiers correspondent à la famille et à l’éducation reçue. Puis, le cercle amical, les études, le cercle professionnel vont amener des choses qui vont légèrement faire bouger l’identité d’une personne de manière inconsciente.

Gabriel ne sait pas très bien quel rôle a joué son identité dans sa manière de pratiquer l’autorité, mais il pense qu’elle a joué un rôle, d’une certaine manière, dans les choix qu’il a faits en termes de discipline. Il explique cela en disant qu’il a toujours eu un esprit d’ouverture car on lui a inculqué cela et qu’il a toujours adoré

Gabriel ne sait pas très bien quel rôle a joué son identité dans sa manière de pratiquer l’autorité, mais il pense qu’elle a joué un rôle, d’une certaine manière, dans les choix qu’il a faits en termes de discipline. Il explique cela en disant qu’il a toujours eu un esprit d’ouverture car on lui a inculqué cela et qu’il a toujours adoré