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(Source : liste des CCP sur le site de la DGPAAT [151)

Habilitation CC/02/09

Poulet jaune frais entier et découpe

Détenteur AVICOM

4, avenue Michel Debré 97427 Etang-Salé

Points particuliers 1- durée d’élevage 56 jours

2- alimentation 100% végétale, minérale et vitami-nique avec 65% de céréales

Organisme certificateur OCTROI

3. CCP charte de progrès élevage AVIPOLE

Dans le cadre de la mise en place de la démarche « Agri Confiance ® » par la coopérative AVIPOLE au sein de la filière volaille, le groupement de producteurs doit mettre en place un outil d’évaluation des éleveurs. AVI-POLE a décidé de mettre en place un outil de progrès qui servira également d’outil d’évaluation des éleveurs. A ce titre, AVIPOLE s’est rapproché d’OCTROI afin de lui apporter une expertise sur l’outil de progrès et de réaliser les contrôles des élevages. Les actions ne pourront démarrer qu’après la validation du programme sectoriel.

4. Les produits festifs d’AVICOM

La société AVICOM créée en 2002 d’un rapprochement de la SEGMA (société d’exploitation grand matin abattoir) et de CRETE D’OR ENTREPRISE, gère la commercialisation et la communication des produits issus des deux abattoirs. La réflexion d’AVICOM pour la mise en place d’une démarche en certification de

confor-mité produit démontre une vision à moyen et long terme de la filière volaille. Elle s’inscrit dans une volonté de développement des productions locales et de valorisation des produits issus de ces productions.

Elle s’inscrit également dans la mise en conformité de ces allégations en matière d’étiquetage sur les critères relatifs à « l’alimentation » et à « l’âge d’abattage ». Aussi, après la certification du poulet jaune en CCP, AVI-COM prévoit de faire certifier ses produits festifs : oie ; dinde ; poularde et chapon.

5. Démarche CCP ombrine

OCTROI travaille avec la SAM (société aquacole des Mascareignes) vers la certification de l’ombrine ocellée, appelé encore Courbine, sous le signe CCP. L’ombrine ocellée est un poisson d’élevage, qui grossit dans les cages off-shore de la baie de St Paul. Sa production étant récente à La Réunion et dans l’Océan Indien, la SAM souhaite segmenter le marché local et proposer un produit issu d’un élevage certifié. L’objectif est d’ap-porter aux consommateurs des garanties et de développer le produit sur le marché local, en augmentant sa notoriété.

En effet, la jeunesse de sa production et son manque de visibilité face aux autres produits de la mer font que le produit peine à trouver sa place dans l’assiette des réunionnais. Suite à une première validation du cahier des charges par le comité de certification, la SAM a sollicité la DGPEI pour la mise en place d’un groupe relatif aux exigences et recommandations en aquaculture. Le document d’exigences et recommandations est paru au JORF le 24 avril 2010 [154].

OCTROI, la SAM et l’ARDA (association réunionnaise de développement de l’aquaculture) se sont donc ren-contrés à plusieurs reprises, afin de mettre le cahier des charges en conformité avec les exigences et les re-commandations. En particulier, de nouvelles caractéristiques communicantes ont été choisies par la SAM qui souhaite désormais communiquer notamment sur les qualités nutritionnelles de l’ombrine « naturellement riche en acide gras oméga-3 et source de phosphore » [52].

Cette nouvelle caractéristique nécessitant la réalisation d’analyses biochimiques, plusieurs laboratoires mé-tropolitains et réunionnais ont été contactés en prévision du démarrage prochain de l’activité de certifica-tion. Le plan de contrôle externe et interne a été finalisé. Les deux documents (cahier des charges et plan de contrôle) ont fait l’objet d’une validation par le comité de certification du 19 mai 2010 [52].

6. CCP « viande bovin »

La filière bovine connaît, à l’île de La Réunion, une évolution récente de son marché. Depuis quelques an-nées, la tendance s’inverse entre une offre croissante de la part des producteurs de l’île et une demande en baisse pour les produits issus de ces filières. Les évolutions techniques concernant l’augmentation de la DLC de la viande bovine ont permis le développement de viandes importées. Le marché s’est ainsi modifié, rendant plus difficile la commercialisation de la production locale. De plus malgré des efforts consentis dans ce sens, une des difficultés de la filière reste l’hétérogénéité de sa production et l’irrégularité dans la qualité des produits qui en découlent [52].

A l’avenir, la filière souhaite améliorer l’homogénéité de ses carcasses et proposer un produit répondant à des critères de qualité définis. Dans ce contexte, la communication et la notoriété du produit sont primor-diales pour que le produit trouve une place auprès du consommateur. L’image de la production locale, de par ses spécificités techniques, de ses savoir-faire et la qualité de ses élevages, doit pouvoir participer à la

Partie 3 : Conformité des produits à des référentiels ou protections

communication donnée autour du produit. La réflexion entreprise par la Sica Révia fait preuve d’un grand in-térêt par sa vision stratégique à moyen et long termes. Elle s’inscrit dans une volonté de développement des productions locales et de valorisation des produits issus de ces productions [52]. La Sica Révia, consciente des difficultés auxquelles elle doit faire face souhaite s’appuyer sur une démarche de certification pour :

- établir un contrat de progrès pour la filière et bénéficier d’un outil de développement de la qualité et d’amélioration des pratiques dans les élevages ;

- garantir à ses consommateurs et clients une qualité et une origine de ses produits ;

- communiquer auprès des consommateurs et auprès des clients sur des critères mettant en valeur le savoir-faire local ;

- mettre en valeur la régularité du produit ;

- définir les caractéristiques différentielles du produit par rapport aux importations.

La démarche de certification proposée pour la filière bovin viande de la Sica Révia, représente un outil de compétitivité indispensable tant qu’elle est liée à l’identification et à la qualité du produit. La mise en œuvre d’une certification, accompagnée d’un réel effort de la filière en termes de communication et de rigueur de ses opérateurs doit pouvoir entraîner une amélioration des conditions de mise en marché grâce à la diffé-renciation du produit par rapport aux produits importés [52]. La certification répond aux préoccupations des consommateurs en matière de traçabilité et d’identification en mettant en avant quatre valeurs fortes :

- l’engagement d’une filière dans une démarche de progrès ; - le respect d’un cahier des charges ;

- la réalisation de contrôles garantissant la conformité des produits ; - un étiquetage clair et informatif.

Les premières étapes du dossier ont été engagées par la Sica Révia avec OCTROI en octobre 2009 (études préliminaires concernant la filière, l’analyse de la structure porteuse et l’élaboration du cahier des charges) [52].

Chapitre 7 : Mention valorisante « Produit Pays Réunion

» (PPR)

Il existe aussi des mentions valorisantes définies par l’Etat français. Ce sont des mentions réglementées qui permettent une valorisation lorsqu’elles sont apposées sur l’étiquette du produit.

Le statut des mentions valorisantes est aussi complexe que celui de la notion de qualité et de la notion d’origine. La première source de complexité tient d’abord au vocabulaire usité. On parle en général de mentions valorisantes mais le langage administratif ou juridique préfère le terme « allégations », alors que certains textes comme le code de la consommation parlent d’expressions. Tout ce vocabulaire n’en recouvre pas moins une réalité : l’emploi de terme « évocateurs » permettant de mieux vendre un produit [44]. Nous verrons ici de trois mentions parmi celles existantes: « Montagne »; « Fermier »; « Produits Pays ».

Type de démarche

« Produit Pays Réunion » est une mention valorisante définie par décret qui garantit et informe le consomma-teur de La Réunion sur l’origine réunionnaise des produits grâce à l’apposition de la mention « Produit Pays Réunion » sur l’étiquette. Les produits pays Réunion doivent donc :

- être issus d’animaux nés, élevés et transformés à La Réunion ; - être issus de végétaux plantés et cultivés à La Réunion.

Suite à la promulgation du décret, l’association produits pays Réunion (APR) a été créée afin de promouvoir la mention. Un logo propriété de l’APR a été mis en place. Son utilisation est réservée aux adhérents de l’as-sociation.

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