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Soins intermédiaires en maison de repos et services de santé en

médicaux et dentaires

7.1 Soins intermédiaires en maison de repos et services de santé en

établissement pour adultes

Les programmes et les services de soins continus offerts dans les collectivités des T.N.-O. se traduisent par de l’aide à la vie autonome, des foyers de groupe pour adultes, des

établissements de soins de longue durée et des établissements de soins prolongés. Ces

programmes et services sont en place là où il est possible de les fournir, conformément à la politique d’établissement du ministère de la Santé et des Services sociaux, à la Loi sur

l’assurance-hospitalisation et l’administration des services de santé et des services sociaux

des services sociaux et au Règlement sur les normes hospitalières.

Les services d’aide à la vie autonome permettent de vivre dans un environnement familier avec un soutien accru et un niveau de

supervision qu’on ne retrouve pas dans le contexte des services de soins à domicile. Actuellement, les Territoires offrent dans ce domaine des services d’aide à la vie autonome dans des maisons familiales, des appartements et des foyers de groupe, où les clients vivent dans la plus grande autonomie possible. Les foyers collectifs, les établissements de soins de longue durée et les établissements de soins prolongés fournissent en tout temps un soutien médical, physique ou mental plus complexe. Le programme de soins à domicile des T.N.-O. permet d’offrir des services de soins à domicile efficaces, fiables et adaptés favorisant la vie autonome, d’élaborer des options de soins appropriées appuyant la vie communautaire et de faciliter l’accès aux soins institutionnels lorsque l’autonomie n’est plus une option viable. Les services de soins à domicile sont offerts par les autorités régionales de la santé et des services sociaux et comprennent une vaste gamme de services fondés sur une évaluation multidisciplinaire des besoins de la personne. Le programme de soins à domicile est

actuellement offert par les autorités de la santé et des services sociaux des six régions

suivantes : Yellowknife, Hay River, Fort Smith, Inuvik, Deh Cho et Dogrib.

8.0 Documents supplémentaires

présentés à Santé Canada

Le système de services de santé et de services sociaux des T.N.-O. a fait l’objet d’examens approfondis ces dix dernières années, notamment par le Comité spécial de l’Assemblée législative sur la santé et les services sociaux (1993) et lors du Med-Emerg Review (1997) et du Forum du ministre sur la santé et les services sociaux. Pendant la période couverte par le rapport, le ministre de la Santé et des Services sociaux a tenu compte des résultats de ces examens pour choisir les mesures prévues dans le document intitulé

Système de services de santé et de services sociaux des T.N.-O. Plan d’action 2002-2005.

On trouvera ce plan d’action, des rapports d’étape semestriels et d’autres documents du ministère de la Santé et des Services sociaux des T.N.-O. à l’adresse suivante :

www.hlthss.gov.nt.ca

On peut également consulter les lois et règlements des T.N.-O. et d’autres documents, comme le Budget principal des dépenses, à l’adresse suivante :

www.gov.nt.ca

Les lois et règlements en matière de santé des T.N.-O. sont disponibles sur le site Web du ministère de la Santé et des Services sociaux à l’adresse suivante :

www.hlthss.gov.nt.ca

D’autres documents, comme le Plan d’activités, le Budget principal des dépenses et les

Comptes publics, sont publiés sur le site Web du Secrétariat du Conseil de gestion financière à l’adresse suivante :

Introduction

Le territoire du Nunavut, dont la superficie représente le cinquième de la masse continentale du Canada, a été établi le 1er

avril 1999. Il compte vingt-six communautés

réparties sur trois fuseaux horaires. Le Nunavut est divisé en trois régions : Baffin, Kivalliq et Kitikmeot, regroupant respectivement treize, huit et cinq communautés. Selon un récent recensement, la population du Nunavut compte 29 384 personnes, dont 40 % n’ont pas atteint l’age de 25 ans. Les Inuits constituent la majorité de la population – soit 85 p. 100. Une petite communauté de francophones (de 4 à 6 p. 100 de la population) vit sur l’île de Baffin, principalement dans la capitale Iqaluit. De plus, le Nunavut compte un grand nombre de

travailleurs migrants, dont des ouvriers qualifiés et d’autres travailleurs saisonniers provenant d’autres provinces et territoires.

Les lois régissant l’administration de la santé et des services sociaux au Nunavut sont issues des Territoires du Nord-Ouest et constituent les lois du Nunavut, en vertu de la Nunavut Act de 1999. Au cours des années à venir, le ministère de la Santé et des Services sociaux a l’intention d’examiner toutes les lois en vigueur afin de s’assurer de leur pertinence et de leur bien-fondé pour le gouvernement du Nunavut, comme l’exigent les objectifs du mandat Bathurst. Ce mandat expose le programme préconisé par le gouvernement en vue d’édifier des communautés saines, de favoriser la simplicité et l’unité, l’autonomie et l’éducation permanente. On s’attend à ce que tous les ministères intègrent les valeurs inuites

traditionnelles, qu’on appelle Qaujimajatuqangit, dans l’élaboration des politiques ainsi que dans la conception et la prestation des services. La prestation des services de soins de santé au Nunavut repose sur un modèle de soins

primaires. Il y a un centre de santé communautaire dans chacune des 25 communautés et un hôpital régional à Iqaluit. Les principaux dispenseurs de soins de santé sont des infirmières practiciennes dont l’étendue des responsabilités est plus vaste, ainsi que 14,5 médecins de famille à temps plein, dont 8 travaillent dans la région de Baffin;

4,5, dans la région de Kivalliq; 2, dans la région de Kitikmeot. Le Nunavut fait souvent appel à la Northern Medical Unit de l’Université du

Manitoba, au Ottawa Health Services Network Inc. et au Stanton Regional Hospital à

Yellowknife pour la majorité des services de médecins et de spécialistes.

La gestion et la prestation des services de soins de santé au Nunavut ont été intégrées dans les activités globales du ministère de la Santé et des Services sociaux lorsque les anciens conseils régionaux de santé (Baffin, Kitikmeot et Kivalliq) ont été dissous le 31 mars 2000. Les membres des anciens conseils sont alors devenus des employés du ministère. Le ministère a un bureau régional dans chacune des trois régions du territoire. Ces bureaux gèrent la prestation des services de soins de santé à l’échelon régional. On a continué de privilégier l’aide à la prestation des services de première ligne tout au long de ce

regroupement.

En 2002-2003, le budget territorial pour les soins de santé et les services sociaux s’élevait à 166 millions de dollars, dont environ

15 millions de dollars étaient affectés aux immobilisations. Seul le ministère de l’Éducation dispose d’un budget plus important.

En 2002-2003, le Nunavut a mis à niveau ses sites sur la télésanté et a intégré dix nouvelles communautés à son réseau, grâce au

Programme de partenariat pour l’infrastructure canadienne de la santé. Le ministère de la Santé et des Services sociaux saura bientôt si le Fonds pour l’adaptation des soins de santé primaires lui accordera une somme

supplémentaire de 2,7 millions de dollars. Cette somme permettrait d’intégrer au réseau de la télésanté sept nouvelles communautés, pour un total de 22 communautés. Les communautés faisant partie de ce réseau reçoivent la vaste gamme de services suivants : services de consultation avec un spécialiste, comme la dermatologie, la psychiatrie et la médecine interne; services de réadaptation; séances d’orientation régulières; visites familiales; enseignement médical continu.

Les besoins du Nunavut sont nombreux dans le domaine de la santé et du mieux-être de ses

résidents, et le territoire fait face à nombre de difficultés particulières à cet égard. Environ le cinquième du budget du ministère est consacré aux voyages pour soins médicaux. En raison de la très faible densité démographique de ce vaste territoire et une infrastructure de santé limitée (équipements et ressources humaines), l’accès à un éventail de services hospitaliers et de spécialistes oblige les résidents à se rendre à l’extérieur du territoire. Au cours des trois prochaines années, on prévoit la construction d’un nouvel hôpital régional à Iqaluit ainsi que d’un nouvel établissement de santé régional à Rankin Inlet et à Cambridge Bay. Ces nouvelles installations permettront au Nunavut de

renforcer ses compétences internes et d’étoffer la gamme de services qu’il est possible d’offrir dans le territoire. L’incidence des maladies respiratoires, comme la tuberculose, demeure élevée. Malgré les activités énergiques de recrutement et de maintien en poste aux échelons national et international, le Nunavut est toujours aux prises avec une grave pénurie d’infirmières. Le recrutement et le maintien en poste des autres professionnels de la santé, comme les travailleurs sociaux, les médecins et les physiothérapeutes, représentent également un défi permanent.

Les activités de promotion et de prévention en matière de santé figurent en tête de liste des priorités du ministère. Ces activités

comprennent notamment des stratégies de réduction du tabagisme, l’éducation publique sur les choix de vie sains et l’importance des aliments traditionnels.

1.0 Gestion publique

1.1 Régime d’assurance-maladie et