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Le ministère de la Santé de la Saskatchewan couvre la plupart des soins hospitaliers et médicaux reçus au Canada par les résidents de la province par le truchement d’une entente de facturation réciproque. Grâce à cette entente, les résidents n’ont pas besoin d’une approbation préalable et ne seront pas facturés pour la plupart des services reçus dans les autres provinces ou territoires lors de voyages au Canada. Les frais de déplacement, les repas et l’hébergement ne sont pas couverts.

L’entente de facturation réciproque pour les services médicaux s’applique à toutes les provinces à l’exception du Québec. Les factures des médecins sont soumises et le ministère de la Santé de la Saskatchewan rembourse les services assurés obtenus au Québec aux taux fixés en Saskatchewan. Toutefois, les services seront remboursés aux taux du Québec si une approbation préalable est accordée.

Une approbation préalable est requise pour les services suivants offerts à l’extérieur de la province :

‰ traitement pour alcoolisme ou toxicomanie, services de santé mentale et pour joueurs compulsifs;

‰ chirurgie de la cataracte, ostéodensitométrie (à l’extérieur des hôpitaux) et imagerie par résonance magnétique (IRM), parce que le ministère de la Santé de la Saskatchewan ne couvre habituellement pas ces services s’ils sont obtenus à l’extérieur de la province. Avant que le ministère de la Santé finance les services reçus par un résident de la

Saskatchewan dans une autre province ou un territoire, le spécialiste du patient doit avoir obtenu une approbation préalable du Ministère.

À l’extérieur du pays

Une approbation préalable est requise pour les services suivants offerts à l’extérieur du pays :

‰ Si un médecin spécialiste aiguille un patient vers l’extérieur du Canada pour un

traitement non disponible en Saskatchewan ou dans une autre province, le spécialiste traitant doit d’abord demander une

approbation du régime de soins médicaux du ministère de la Santé de la Saskatchewan. Les demandes de traitement du cancer à l’extérieur du pays doivent être approuvées par la Saskatchewan Cancer Agency. Si l’approbation est accordée, le ministère de la Santé de la Saskatchewan couvrira les frais du traitement, à l’exception de tout élément non couvert en Saskatchewan.

‰ Le ministère de la Santé de la

Saskatchewan ne couvre pas habituellement les services non urgents, qu’il s’agisse de soins hospitaliers ou médicaux, de services d’optométrie ou de chiropractie. Une approbation préalable est donc requise.

5.0 Accessibilité

5.1 Accès aux services de santé

assurés

Afin de garantir que des obstacles financiers n’entravent ou n’empêchent pas l’accès aux services hospitaliers, médicaux et de chirurgie dentaire assurés, il n’est pas permis, en Saskatchewan, que les médecins ou les chirurgiens-dentistes surfacturent ni que les hôpitaux exigent des frais modérateurs pour les services de santé assurés.

Le Saskatchewan Human Rights Code (charte des droits de la personne de la Saskatchewan) interdit la discrimination dans la prestation de services publics (ce qui inclut les services de santé assurés) fondée sur la race, la croyance, la religion, la couleur, le sexe, l’orientation sexuelle, la situation de famille, l’état matrimonial, l’invalidité, l’âge, la nationalité, l’ascendance ou le lieu d’origine.

5.2 Accès aux services hospitaliers

assurés

En date du 31 mars 2003, la Saskatchewan comptait 66 hôpitaux de soins actifs, avec une capacité de 3 129 lits (2 544 lits pour soins actifs, 241 lits pour soins psychiatriques et 344 autres lits).

Le centre de réadaptation de Wascana disposait de 43 lits pour soins de réadaptation et de 205 lits pour soins prolongés. Des soins de

réadaptation sont également offerts dans une unité de réadaptation gériatrique d’un centre hospitalier de soins actifs et dans deux établissements de soins spécialisés.

Le ministère ne recueille pas d’information sur les lits pour soins actifs utilisés pour les services en clinique externe.

Santé Saskatchewan continue à accorder une priorité absolue au fait de maintenir en poste et d’attirer les intervenants clés en matière de santé, comme les infirmières et infirmiers. Il s’avère difficile de recenser le nombre réel de personnes qui œuvrent au sein des professions de la santé étant donné que les gens se

déplacent et changent d’emploi, d’horaires de travail, voire de carrière.

On peut mesurer notre effectif en santé en comptant le nombre d’intervenants autorisés dans la province. C’est ce que font les

organismes de réglementation des professions en Saskatchewan chaque année. Une bonne partie des données recueillies sont transmises à l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), ce qui permet d’effectuer des comparaisons entre les provinces.

Selon les trois organismes de réglementation des soins infirmiers en Saskatchewan, la

province comptait 11 940 personnes œuvrant en soins infirmiers en 2002, une hausse globale comparativement aux 11 914 recensées en 2001. Le nombre d’infirmières et infirmiers et le rapport infirmières et infirmiers-population provinciale se sont stabilisés au cours des cinq dernières années. Il s’agit d’une tendance positive. D’autres tendances comme le

vieillissement de l’effectif infirmier indiquent que nous devons poursuivre nos efforts de maintien en poste et de recrutement des infirmières et infirmiers.

Il est encourageant de constater que les diplômés en nursing sont plus enclins à rester dans la province. Depuis les deux dernières années environ, notre province a conservé en poste environ 80 p.100 des diplômés issus de notre programme de formation en nursing. Le nombre d’infirmières et infirmiers autorisés (IA) par habitant en Saskatchewan était de 81,8 pour 10 000 habitants en 2002, taux supérieur à la moyenne canadienne (73,4 pour 10 000 habitants). Cela représente également une légère baisse comparativement à 1998 pour la Saskatchewan (82,4). On constate, en outre, un grand écart entre les taux observés à l’intérieur du Canada, qui s’échelonnent de 65 pour 10 000 en Ontario à 117,6 dans les Territoires du Nord-Ouest.

Les initiatives suivantes ont été mises en œuvre pour favoriser le maintien en poste et améliorer le recrutement du personnel infirmier en 2002-2003 :

‰ Un programme de bourses pour les infirmières et infirmiers de 500 000 $ a été offert aux personnes qui étudient pour devenir infirmière ou infirmier autorisé, infirmière ou infirmier auxiliaire autorisé ou infirmière ou infirmier psychiatrique autorisé.

La province a instauré des bourses pour infirmière ou infirmier praticien de première ligne à l’intention des personnes qui étudient pour devenir infirmières ou infirmiers

praticiens en Saskatchewan.

‰ Un programme de nursing dans les régions du Nord à l’intention des étudiantes

autochtones offert par l’intermédiaire de la First Nations University of Canada a été instauré, ce qui ajoute 40 places à celles qu’offre actuellement le Nursing Education Program of Saskatchewan (NEPS).

‰ L’accès au NEPS a été amélioré par des mesures d’enseignement à distance, offertes pour la première année au complet du programme. On explore la possibilité de mettre sur pied un deuxième diplôme pour le programme de baccalauréat en sciences infirmières.

‰ Au cours des trois dernières années, 860 000 $ en tout ont été versés à des projets liés aux lieux de travail de qualité, à l’élargissement du travail occasionnel et au maintien en fonction des diplômées en soins infirmiers. On a évalué les projets pilotes du programme des lieux de travail de qualité et ajouté au programme de nouveaux sites à d’autres endroits de la province.

‰ Santé Saskatchewan a financé un projet visant à former des infirmières et infirmiers d’expérience pour agir comme mentors auprès des étudiantes qui acquièrent une expérience clinique. Cette initiative comprend un atelier à l’intention des infirmières et infirmiers d’expérience, un allégement de la charge de travail des infirmières et infirmiers qui s’occupent des étudiantes et étudiants et un programme de reconnaissance approprié.

‰ Santé Saskatchewan a financé l’exploration des défis à relever et des possibilités à exploiter pour accroître la satisfaction au travail et l’avancement professionnel des infirmières et infirmiers en exercice.

‰ La province a organisé un atelier d’une journée du Saskatchewan Communication Network (SCN) intitulé « Creating High Quality Health Care Workplaces ». Plus de 600 personnes ont participé à cette manifestation qui s’est déroulée dans 30 sites répartis dans l’ensemble de la province.

‰ La province a fourni 1,25 million de dollars pour définir une approche coordonnée de l’éducation permanente et du

perfectionnement à l’intention des fournisseurs de soins de santé axée sur l’éducation clinique, la formation spécialisée et le développement du leadership.

‰ Le programme de recrutement « I choose Saskatchewan » de Santé Saskatchewan a été diffusé dans un certain nombre de publications durant l’exercice financier.

‰ Les autorités sanitaires régionales ont mis en œuvre diverses stratégies de maintien en fonction et de recrutement à l’intention des infirmières et infirmiers.

‰ Des lignes directrices provinciales en matière de planification des ressources humaines dans le domaine de la santé ont été formulées et serviront de fondement à l’élaboration de stratégies et d’initiatives futures. On a déterminé des attentes et des indicateurs relatifs au rendement des ressources humaines qui formeront la base des cadres de responsabilisation entre les tierces parties importantes et la province.

‰ Santé Saskatchewan a collaboré avec les Relations gouvernementales et les Affaires autochtones de la Saskatchewan et divers partenaires dans le domaine du nursing afin d’élargir le Saskatchewan Immigrant

Nominee Program aux professions en sciences infirmières.

‰ Un certain nombre d’initiatives de soutien aux étudiants autochtones dans les

disciplines de la santé, y compris le Northern Access to Nursing Program et l’initiative de développement d’une carrière en nursing, se sont poursuivies.

Outre les infirmières et infirmiers et les

médecins, le réseau de la santé compte sur un large éventail de professionnels de la santé pour offrir des services de qualité. Les données sur les inscriptions de ces professionnels, qui comprennent les technologues, les thérapeutes et les pharmaciens, indiquent que le nombre de personnes travaillant en Saskatchewan a augmenté, pour la plupart des professions, depuis les dix dernières années.

En ce qui a trait à la disponibilité du matériel et des services choisis pour le diagnostic, les soins médicaux, la chirurgie et le traitement dans les établissements fournissant les services hospitaliers assurés :

‰ les appareils d’imagerie par résonance magnétique (IRM) sont situés à Saskatoon (2) et à Regina (1);

‰ les appareils de tomodensitométrie sont disponibles à Saskatoon (3), à Regina (3), à Prince Albert (1) et à Swift Current/Moose Jaw (1);

‰ la dialyse rénale est offerte à Saskatoon, à Regina, à Lloydminster, à Prince Albert, à Tisdale, à Yorkton et à Swift Current;

‰ des services de traitement du cancer sont offerts par les deux cliniques

anticancéreuses de la Saskatchewan Cancer Agency, le Saskatoon Cancer Centre et l’Allan Blair Cancer Agency à Regina. En 2002-2003, environ 4 300 nouveaux patients ont entrepris un traitement anticancéreux et environ 50 000 traitements ont été

administrés à de nouveaux patients et à des patients faisant l’objet d’une révision;

‰ vingt et un sites participent au programme communautaire d’oncologie qui permet aux malades de recevoir de la chimiothérapie et d’autres soins de soutien plus près de leur domicile, tout en maintenant un lien étroit avec les experts des centres anticancéreux de Regina et de Saskatoon;

‰ environ 71 p.100 des services de chirurgie sont fournis à Saskatoon et à Regina, où sont en place des médecins et du personnel spécialisés ainsi que l’équipement

permettant d’offrir une gamme complète de services chirurgicaux. Six hôpitaux de taille moyenne situés à Prince Albert, à Moose Jaw, à Yorkton, à Swift Current, à North Battleford et à Lloydminster offrent 23 p.100 de plus de services de chirurgie; les services qui restent sont offerts dans de plus petits hôpitaux de l’ensemble de la province;

‰ des liens de télésanté continuent de

permettre aux résidents d’un certain nombre de régions rurales et éloignées d’accéder à un spécialiste, à un médecin de famille et à d’autres fournisseurs de services de santé sans qu’ils aient à se déplacer sur de longues distances.

En 2002-2003, un certain nombre de mesures ont été prises pour améliorer l’accès aux services hospitaliers assurés. Les voici :

‰ L’accès aux services d’imagerie médicale spécialisée, notamment les services d’IRM, les test de tomodensitométrie et de teneur minérale de l’os, ainsi que leur utilisation, a pris de l’ampleur en Saskatchewan au cours de l’exercice 2002-2003. Au cours de cette période, environ 13 000 IRM et environ

72 000 tests de tomodensitométrie ont été effectués.

‰ L’accès aux services de dialyse rénale continue de s’améliorer avec l’ouverture prévue à l’automne 2003 d’un centre satellite de dialyse au Battleford’s Union Hospital.

‰ Le 30 juin 2000, le Réseau de télésanté du Nord (RTN), projet pilote de 12 mois, a pris fin. Le projet a été mené en partenariat par le ministère de la Santé de la Saskatchewan et six districts de santé. Une évaluation externe a établi que le réseau a amélioré l’accès aux services pour les patients et les clients, particulièrement en pédopsychiatrie et en dermatologie. Le nombre de cliniques spécialisées dans le Nord est demeuré stable, ce qui signifie que le RTN a facilité l’accès aux spécialistes sans augmenter leurs déplacements.

‰ Le RTN s’est avéré un outil efficace pour la consultation clinique et le perfectionnement professionnel dans le nord de la

Saskatchewan. Le ministère de la Santé de la Saskatchewan continue d’appuyer le réseau et a obtenu du financement (d’environ un million de dollars) de Santé Canada dans le cadre du Programme des partenariats pour l’infostructure canadienne de la santé (PPICS) dans le but d’élargir la portée du programme de télésanté dans la province. En date du 31 mars 2003, le réseau de télésanté avait été établi dans 12 sites de 10 localités.

‰ Les cliniques consacrées à l’insuffisance rénale chronique établies à l’été 2001 dans les régions de Regina et de Saskatoon continuent de croître. Ces cliniques ont pour objet de retarder la nécessité de la dialyse et de mieux préparer les clients à choisir le traitement – hémodialyse, dialyse péritonéale ou dialyse à domicile, ou transplantation.

‰ La Cancer Agency est responsable du programme provincial de dépistage du cancer du sein. Le programme de dépistage est réparti entre sept sites dans la province et une unité mobile de mammographie qui se rend dans les collectivités non desservies par un site permanent. Le programme de dépistage a le plus haut taux de participation au Canada, desservant plus de 36 000 à 40 000 femmes par année.

‰ La Cancer Agency est en voie de formuler et de mettre en œuvre le programme de dépistage du cancer du col. Voici quelles seront les composantes du programme :

- un système d’information complet; - des stratégies de recrutement et de

rappel;

- des mécanismes de communication des résultats;

- la gestion de la qualité des soins offerts aux patients ou aux clients;

- un processus d’assurance de la qualité. Si certaines composantes du programme devraient être achevées en 2003, le programme devrait être pleinement opérationnel en 2004.

‰ Le programme provincial de transplantation de cellules souches continue à prendre de l’essor. En 2001-2002, le programme a été élargi pour comprendre la transplantation d’organes allogéniques (c’est-à-dire l’infusion de cellules souches compatibles avec les tissus d’un donneur apparenté). La

prestation de ce service spécialisé permet de faire en sorte qu’un plus grand nombre de patients atteints du cancer soient traités efficacement plus près de leur domicile, réduisant ainsi le fardeau financier et émotif associé aux déplacements sur de longues distances pour obtenir un traitement.

‰ Le ministère de la Santé de la Saskatchewan continue de consacrer beaucoup de temps et de ressources pour traiter des questions reliées aux listes d’attente.

‰ Le ministère de la Santé de la

Saskatchewan continue de participer au projet des listes d’attente de l’Ouest du Canada (WCWL) en collaboration avec 19 organisations partenaires des quatre provinces de l’Ouest. Le projet favorise la collaboration avec les médecins, le public, les autorités sanitaires régionales et les gouvernements en vue d’élaborer et de mettre à l’essai des outils d’évaluation clinique. Ces outils permettront aux médecins de revoir systématiquement la priorité concernant les patients en attente des interventions médicales suivantes : le remplacement total ou partiel de la hanche ou du genou, la chirurgie de la cataracte, une chirurgie générale, des services de pédopsychiatrie et des examens par IRM. Chaque outil a fait l’objet d’essais pilotes dans une région sanitaire de l’Ouest du Canada, l’objectif principal étant d’arriver à mieux dégager la validité et le potentiel de mise en œuvre de chaque outil.

‰ L’importance et le potentiel des cinq outils d’évaluation mis au point grâce au partenariat des WCWL ont été largement reconnus et leur utilisation par les cliniciens, les autorités sanitaires et les ministères fait l’objet d’un examen sérieux dans tous les territoires et les provinces de l’Ouest canadien.

‰ Les constatations et les recommandations préliminaires du rapport intitulé « Surgical Wait List Management; A Strategy for Saskatchewan » ont servi de fondement à la stratégie sur les listes d’attente décrite dans le plan d’action relatif à la santé rendu public par le gouvernement en décembre 2001.

‰ La stratégie sur les listes d’attente décrite dans le nouveau plan d’action a pour objet d’assurer que les patients qui attendent une intervention chirurgicale en Saskatchewan reçoivent les soins dont ils ont besoin dans des délais qui conviennent sur le plan clinique et de façon juste et équitable.

‰ Le Saskatchewan Surgical Care Network (SSCN), établi en mars 2002 en vue d’assurer qu’une variété de perspectives sont appliquées aux importantes tâches que constituent l’évaluation des questions d’accès aux interventions chirurgicales dans l’ensemble de la province et la détermination de la façon de les régler, a vu de près à la mise en œuvre de plusieurs initiatives touchant le système des soins chirurgicaux.

‰ En janvier 2003, avait lieu l’inauguration du site Web sur les opérations chirurgicales de la province (www.sasksurgery.ca). Les patients peuvent y obtenir de l’information sur le délai d’attente pour leur intervention particulière. On y a également annoncé la nomination de coordonnateurs des soins chirurgicaux pour les autorités sanitaires régionales de Regina/Qu’Appelle et de Saskatoon. Un coordonnateur des soins chirurgicaux facilite la communication entre la région, les patients et les médecins traitants. D’autres régions sanitaires ont fait connaître des personnes-ressources clés pour les soins chirurgicaux rendus dans leur collectivité.

‰ En 2002-2003, on a poursuivi la mise au point d’un système de registre provincial des patients en attente d’une chirurgie. La mise à l’essai d’un registre s’est amorcée en janvier 2003 dans la région sanitaire de Five Hills. D’ici l’automne 2003, ce registre permettra de retracer tous les patients de la province

en attente d’une chirurgie et produira des rapports précis qui viendront appuyer le processus décisionnel des médecins, des régions sanitaires et de Santé

Saskatchewan.

‰ La mise au point d’un nouveau processus d’évaluation des patients arrive à sa fin; il sera mis en œuvre dans l’ensemble de la province afin d’améliorer l’uniformité et l’équité des soins chirurgicaux offerts à tous les patients de la Saskatchewan.

‰ En 2002-2003, le gouvernement provincial a continué de consentir des fonds aux quatre plus importantes régions sanitaires de la province à même le fonds pour les listes d’attente pour des services chirurgicaux de 13 millions de dollars créé en août 1999 afin de régler les questions liées aux listes d’attente et de réduire le temps d’attente pour les services assurés. Les fonds servent à acheter de l’équipement supplémentaire, à augmenter le temps de salle d’opération disponible, à financer des initiatives de recrutement du personnel, de maintien de l’effectif et de formation et à mettre en place des initiatives de coordination et de gestion de l’utilisation.

5.3 Accès aux services médicaux et de

chirurgie dentaire assurés

En date du 31 mars 2003, la province comptait 1 636 médecins actifs titulaires d’un permis d’exercice de la médecine et admissibles à la participation au régime de soins médicaux. De ce nombre, 936 (57,2 p.100) étaient des médecins de famille et 700 (42,8 p.100) étaient des spécialistes. Ce virage vers un plus grand nombre de spécialistes durant les deux dernières années que par les années passées résulte de l’inclusion de « spécialistes agréés à