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d. Retranscription d’entretien III

Etu. : Etudiante Ens. Enseignant

Etu. : Ca y est, c’est parti. Alors, est-ce que vous pouvez vous présenter, dire quelques mots sur votre parcours professionnel, vos études, vos divisions, etc.

Ens. : Oui, alors j’ai fait la LME, j’ai eu ma licence en 2006, en juin 2006. J’étais partie pour une année sabbatique au Canada et du coup pour mon dernier stage à L., j’étais en spécialisé et ça m’a vraiment décider à rester, du coup à ne pas partir au Canada. L’enseignante chez qui j’étais m’a proposé son congé maternité d’une année et on a terminé à cinquante pour-cent les deux ensembles. Donc j’ai fini en duo, à L. en division spécialisée. Et ensuite vu qu’il y avait pas de place, parce qu’idéalement j’aurais voulu rester, vu que c’est une chouette équipe en tout cas spécialisé, euh, j’étais engagé à B.

Donc c’est ma troisième année à B., en spécialisé et c’est un choix ! Etu. : Donc ça fait donc trois ans…

Ens. : …quatre ans.

Etu. : C’est quoi comme type d’école dans laquelle tu travailles ?

Ens. : C’est une école en REP donc réseau enseignement prioritaire, on va dire ça équivaut au ZEP en France où on a deux éducateurs à cent pour-cent, mais deux cinquante pour les éducateurs, une directrice d’établissement, mais bon ça c’est propre à toutes les écoles, une maîtresse adjointe, trois classes spécialisées et puis une division élémentaire et la division moyenne.

Etu. : Donc il y a tous les âges ? Ens. : Tout à fait

Etu. : Est-ce que tu peux un peu définir ton équipe ?

Ens. : Mon équipe, c’est-à-dire ? Les gens avec qui je travaille ? Ceux avec qui je collabore ? Etu. : L’école, l’établissement…

Ens. : … alors déjà je trouve qu’on est une école séparée vu qu’il y a la division moyenne ici et la division élémentaire elle est séparée de nous donc je trouve que ça fait déjà une scission. Et en division moyenne, il y a déjà de toute façon certaines, je parlerais pas animosités, mais on a tous des manières différentes de travailler. Donc ce qui crée peut-être parfois des tensions, on est pas tous sur la même longueur tout le temps donc ça crée un peu des tensions au sein de l’école. Et je trouve que nous on est obligé de collaborer. Pour moi, ce que je disais hier à B. on est obligé de collaborer avec le division ordinaire quoi. Rien que le fait d’intégrer nos élèves, on peut pas non j’ai pas envie, donc pour moi ça s’impose, c’est même pas un choix, ça s’impose. Après avec qui le faire et avec qui ne pas le faire, après c’est une question d’effectif aussi. Souvent on est bloqué pour ça. L’année passée j’ai du réintégrer un élève dans une autre école. Donc ça m’a un peu embêtée. Et puis voilà.

Alors moi en règle général je m’entends bien avec tout le monde, mais je collabore beaucoup avec ma collègue du spécialisé.

Etu. : Sur le plan du quotidien ? Ens. : Exactement.

Etu. : Et avec les autres c’est plutôt sur un plan de l’intégration ? Ens. : Oui, voilà.

Etu. : Tandis qu’avec ton autre collègue c’est plus au quotidien ?

Ens. : Oui, exactement. Et puis les autres je les vois à la salle des maîtres. Donc c’est plutôt des discussions informelles. Ou lors des TTC où on doit prendre des décisions.

Etu. : Qui sont de quel ordre ?

Ens. : Ben c’est des décisions organisationnelles, voilà, par rapport au règlement , par rapport aux fêtes d’école, par rapport à ce qu’on organise ensemble, si on veut faire des décloisonnements d’école. C’est tout des choses un peu ou qui concernent toute l’école entière.

Etu. : D’accord. Donc s’il y a décloisonnement, c’est qu’il y a quand même déjà une dynamique, qu’il y a possibilité d’instaurer quelque chose ?

Ens. : Ouais, mais alors souvent ça fait flop. Hier justement, y a une collègue qui a dit j’en ai un peu marre, on fait jamais rien ensemble. Ma foi il faut aussi voir pourquoi on fait pas les choses ensemble.

Etu. : A votre avis pourquoi ?

Ens. : Parce qu’on a pas les mêmes manières de travailler. C’est même pas une manière de travailler pardon, c’est une question de vision ; la conception de l’enseignement et des règles.

Etu. : Carrément des règles ?

Ens. : Oui, il y a en une qui punirait, l’autre pas, donc finalement les enfants se retrouvent pas là-dedans.

Etu. : D’accord. Et vous arrivez pas à trouver un terrain d’entente ?

Ens. : On a fait des formations, et pourtant on est neuf LME dans l’école, c’est énorme. Et peut-être qu’en effet c’est trop, je sais pas. Moi j’aurais bien vu une école où y a vraiment un petit peu de tout, c’est-à-dire déjà pas mal d’hommes, parfois ça tempère par rapport à certains élèves, là on a que deux hommes je crois, en tout cas enseignants. Et c’est vrai souvent il me semble en TTC en tout cas on perd beaucoup du temps pour des détails, genre voilà, je veux m’abonner à un journal c’est pas le lieu pour parler en TTC.

Etu. : Y a pas de travail sur le fond au fait ?

Ens. : Non. Exactement. Mais je pense que c’est difficile de travailler ensemble parce qu’on n’a pas la même vision. Donc moi je peux lancer quelque chose, quelqu'un d’autre lance quelque chose d’autre et finalement on se retrouve pas. Donc comment trouver un terrain d’entente ? Je pense qu’il faut faire des concessions, ma foi les gens sont apparemment pas prêts à en faire.

Etu. : Et pour vous, dans l’absolu, qu’est-ce que serait le travail en équipe ? Qu’est-ce que vous en attendez ?

Ens. : Alors pour moi, du fait que je suis en division spécialisée, le travail d’équipe, ça s’impose, c’est pas un choix. Même pour parler des élèves, pour avoir une vision. Moi je peux avoir la vision de G. [collègue de division spécialisée] sur mes élèves je trouve hyper important et essentiel, on peut pas travailler seul dans sa classe. C’est pas un métier où t’es seul. Ca devrait pas être un métier où t’es seul.

Etu. : Mais d’une manière plus étendue si c’était par rapport à toute l’équipe avec laquelle vous travaillez, l’école, qu’en attendriez-vous, quelle serait votre vision idéale ?

Ens. : Pour moi c’est pas forcément faire des décloisonnements tout le temps, c’est juste qu’on puisse se retrouver sur certaines bases, élémentaires.

Etu. : De fonctionnement d’école ?

Ens. : Ouais, même de règles, déjà qu’on aille les mêmes règles, qu’on applique les mêmes choses. Je sais qu’en division élémentaire elles le font. Elles ont aucuns soucis par rapport à ça. Elles punissent un élève, il se ramasse encore plus en classe. Ici on doit aller demander : c’est pas trop, ça va ?, moi ça joue pas. Il y a un moment où ça bloque finalement. Et pis du coup on laisse traîner on se dit bon ben de toute façon y a pas de suivi.

Etu. : D’accord, donc ça c’est ce que vous attendriez d’une équipe, c’est qu’il y a un suivi, qu’il y a un travail général…

Ens. : Oui, exactement. Tout à fait. [entrée dans la classe d’un collègue…]

Etu. : Donc vous vouliez encore dire quelque chose à propos du travail en équipe ?

Ens. : Oui, juste qu’on avance ensemble dans la même direction, vraiment. Après pour moi qu’on aille des manières différentes de travailler, c’est pas le souci. Justement, c’est complémentaire.

Etu. : Donc c’est sur des grandes choses, du style les sanctions, peut-être les devoirs,…

Ens. : Oui. Exactement !

Etu. : Des choses qui sont communes à tous ?

Ens. : Oui, sur les règles de base qu’on devrait avoir, qu’un élève doit adopter à l’école. Si là déjà on n’est pas d’accord c’est difficile quoi.

Etu. : D’accord. Et puis pour vous l’analyse de pratiques de manière générale, vous comprenez comment cette expression ? Ens. : Cette expression tu dis ?

Etu. : Oui.

Ens. : Alors pour moi c’est la base. Alors moi je te dis j’ai fait LME donc quatre ans à l’Uni plus deux ans de formation de spécialisé et on est en analyse de pratiques. D’ailleurs, là on a demandé un supplément de formation pendant une année donc on nous a octroyé une demi-journée supplémentaire pour l’analyse de pratiques.

Etu. : Demi-journée ?

Ens. : Demi-journée sur temps scolaire, pour le spécialisé.

Etu. : Ah ouais, d’accord.

Ens. : Une fois par mois. Donc on a exigé. C’est mon groupe de formation de l’année passée.

Etu. : D’accord.

Ens. : Et on trouve hyper important d’avoir des gens de diverses, euhm, on est tous dans le spécialisé, mais on fonctionne comme ça

Etu. : Mais vous venez de diverses écoles, c’est ça ?

Ens. : Oui, alors il y des centres de jour, y a les EFP et moi je trouve vraiment que c’est la base. Maintenant ce que je disais hier à B. aussi en entretien, faut avoir confiance pour pouvoir parler de sa pratique. Mais je trouve que tu avances nettement mieux si tu peux, ouais même par rapport à un élève, t’es bloqué par rapport à un élève, qu’est-ce que tu fait ? Seul tu trouves pas la solution.

Etu. : Donc c’est cette recherche de complémentarité.

Ens. : Ouais. Vraiment, d’avoir une autre vision.

Etu. : Que vous ne trouvez pas dans le travail d’équipe finalement ? Ens. : Non. Que avec ma collègue du spécialisé au fait.

Etu. : Tout à fait. D’accord, et vous m’avez dit que vous avez été sensibilisé en LME plus particulièrement à l’analyse de pratiques ?

Ens. : Ouais.

Etu. : Et pis donc la formation initiale, et la continue, vous avez fait d’autres choses là-dessus ?

Ens. : Sur l’analyse de pratiques non, mais en tout cas, le fait que ce soit régulier dans ma formation spécialisée pendant les

deux ans, c’est un rituel qu’on a. Nous de toute façon en spécialisé, on a encore un moment de supervision et de synthèse, où il y a un médecin psychiatre qui vient, donc on a vraiment l’habitude de fonctionner comme ça. C’est un fonctionnement qui doit être habituel je pense.

Etu. : Et puis l’analyse de pratiques que vous pratiquez avec vos collègues en ce moment, c’est quel type d’analyse de pratiques ?

Ens. : Alors on a pas encore commencé, mais c’est souvent par rapport à des situations, d’élèves, d’adultes. Ca peut être voilà genre je m’entends pas avec mon collègue ou ma collègue, qu’est-ce que je fais dans ce cas-là.

Etu. : Donc chacun amène une situation.

Ens. : Oui, une situation problème et on fait un tournus. Et puis ensuite on a une démarche bien claire. Analyse de pratiques, donc on pose une question, ensuite c’est à nous de trouver des pistes, après elle choisit une piste, elle la pratique, ça a marché, ça a pas marché et puis on a un retour.

Etu. : C’est l’étude de cas ?

Ens. : Exactement. Donc on fonctionne comme ça. Et on fonctionne aussi par urgence.

Etu. : Par urgence ?

Ens. : Ouais, c’est-à-dire que si hen ça va pas du tout et que c’était prévu, genre Pauline, je dis n’importe quoi et pis que moi j’ai une super urgence ben c’est moi qui passe avant.

Etu. : Vous avez la possibilité de le faire.

Ens. : Ouais.

Etu. : D’accord. Ca ça été réglé dans votre groupe particulièrement ?

Ens. : Avec le DIP, le SMP. On a demandé à X. une autorisation supplémentaire.

Etu. : Mais pouvoir y compris faire des cas particuliers express comme ça ? Ens. : Non. On donne pas notre ordre du jour. On s’autogére nous-même.

Etu. : Donc je peux imaginer que vous pensez que l’analyse de pratiques doit avoir une place dans votre établissement ? Ens. : Ah oui ! Je l’ai souvent dit en TTC quoi. J’ai souvent dit à mes collègues, mais venez dans nos classe, venez voir comme ça se passe on peut échanger, mais c’est pas une manière de faire. Je sais pas si c’est l’ordinaire en général ou je sais pas si c’est parce qu’on a pas été sensibilisé. Mais moi je trouve hyper important. Je pense que les gens ont peur d’un jugement qu’on a avec l’analyse de pratiques.

Etu. : Bien sûr, et vous me dites que la plupart de vos collègues sont aussi en LME, donc ils ont suivi la même formation que vous, donc qu’est-ce que vous pensez qui bloque ?

Ens. : C’est une bonne question Je pense aussi qu’il y a la peur par rapport à … [quelqu'un frappe à la porte…] Je pense que c’est pas qu’une question de formation. Après c’est une question de, j’ai toujours cette image un peu de, pas divisée, mais voilà pour moi les gens qui travaillent en ordinaire ils ont leur programme à suivre, mon Dieu, il faut pas que, surtout quand on est en début de carrière. Et puis nous en tout cas en classe spécialisée, franchement on est obligé d’avoir cette ouverture d’esprit et de parler de nos pratiques quoi. De pouvoir dire voilà, j’ai testé cette méthode de lecture, ça marche pas, qu’est-ce que tu me conseilles vraiment, vraiment collaboration pour moi c’est le mot collaboration. Et je pense que mes collègues, vu que c’est des jeunes collègues, elles ont un peu peur, j’ai pas trop le temps, je vois pas l’intérêt, je me pose la question. Après c’est peut-être aussi une question d’affinités. Et puis finalement, est-ce qu’elles en ressentent le besoin ? Moi j’en ressens le besoin.

Etu. : Moi ce que je comprends par là c’est la peur d’être jugé ? Ens. : Ouais, moi je pense clairement.

Etu. : De devoir dévoiler ses pratiques, ce qu’on fait pas bien…

Ens. : … voilà. Je le fais pas comme elle, donc ça va pas ou elle va me juger. C’est l’impression que j’ai. Maintenant, j’en ai jamais parlé avec elles, on a souvent parlé en TTC, mais ça a abouti à rien. Donc je trouve dommage.

Etu. : Mais quand vous en parler il y a une envie et pis après il se passe rien ou c’est carrément non ?

Ens. : Non, c’est pas un non, mais c’est que voilà on en a parlé une fois ou deux pourquoi pas et ça s’arrête là.

Etu. : D’accord.

Ens. : Pourtant notre directrice elle a été responsable de centre de jour, donc elle vient du spécialisé et puis elle, elle est pas mal là dedans je trouve aussi. C’est hyper important. Et puis on a encore notre inspectrice, mais c’est vrai qu’après faut avoir le temps, faut que les gens aient envie. Tu leur donnes des réunions en plus, rho merde, va-y dix-huit heures, aller, moi je m’en fous !

Etu. : Donc sur une base participative ?

Ens. : Oui. Les gens souvent c’est oh mince, une réunion de plus quoi ! Etu. : Ok.

Ens. : Je sais pas comment on peut avancer comme ça. Faut que ce soit une envie d’équipe, clairement. C’est pas à défaut d’avoir montré les mérites, vraiment.

Etu. : Qu’est-ce que vous entendez par-là ?

Ens. : Je veux dire j’en ai souvent parlé. L’analyse de pratiques vraiment, vraiment. Donc voilà, les gens prennent ce qu’ils ont envie de prendre.

Etu. : Ouais, c’est clair. Donc vous dans votre quotidien c’est tout le temps, vous le faites même seul maintenant ? Ens. : Euh, seul pas forcément, mais j’ai pas besoin d’avoir un grand groupe. Style avec G., à deux.

Etu. : Vous arrivez à fonctionner sur la même base ?

Ens. : Oui, vraiment. Et puis pour plein de choses, pas seulement pour ce qui est professionnel, je veux dire oui, professionnel, mais ça peut être un problème avec un élève ou un adulte, voilà.

Etu. : Oui, je comprends. Donc vous, vos attentes sont surtout basées sur la collaboration ? Ens. : Oui, je pense qu’on n’est pas habitué.

Etu. : Ca influe à la collaboration ?

Ens. : Oui, vraiment. Et puis ça apporte un autre regard sur un même événement.

Etu. : D’accord. Donc peut-être une recherche de solutions ?

Ens. : Oui, exactement. Ou alors comment faire autrement, d’autres pistes, d’autres manières de faire, moi je suis tout à fait ouverte.

Etu. : Une autre vision ? Ens. : Exactement.

Etu. : Que vous appliqueriez ? Si c’est une solution qui vous convient ?

Ens. : Alors oui. L’année passée j’ai même testé une solution qui m’a été proposée.

Etu. : Alors racontez-moi votre exemple, c’est intéressant ! Ca s’est bien passé ? Vous avez été contente ?

Ens. : Euh, ça a pas, moi j’ai, euh, il y avait un souci, ben vous étiez là en stage l’année passée, avec des élèves hyper difficiles en classe ordinaire. Donc franchement c’était limite si un élève m’avait frappé. Donc il était vraiment à la limite quoi. Et puis moi du coup ben j’en ai discuté en formation, on m’avait proposé des pistes en me disant ben voilà, tu peux essayer ça, essayer déjà d’en parler en TTC, nen nen nen. Après moi je voulais pas être la personne qui mette le doigt là où ça faisait mal quoi. Pour moi c’était juste un élève, fallait qu’on traite cette situation, ça allait de pire en pire de toute façon dans l’année, donc qu’est-ce qu’en tant qu’équipe on met en place ? En entendant une enseignante qui, moi j’étais pas en souffrance, mais moi c’était un gamin qui me faisait peur, clairement. Il pouvait venir me casser la voiture, il y avait pas de problème, je pense, tu vois. Donc qu’est-ce que tu fais en tant qu’équipe là devant, pff, j’ai été dégoûtée parce que la fois où je devais en parler, on m’a stoppé en TTC parce qu’on avait plus le temps. Je me suis levée, je suis partie. J’avais

l’impression de pas être entendue. Et puis que finalement il s’est passé quoi, pff, mais rien il a pas frappé. C’est ce qu’on m’a dit, il t’as pas cogné de toute façon.

Etu. : Et ça vous avez pu en parler dans votre analyse de pratiques ? Ens. : Ah oui oui ! J’étais obligé !

Etu. : Et là on vous a aidé à trouver une solution ?

Ens. : Oui. J’en ai reparlé et j’ai pu clairement dire à la maîtresse adjointe et la directrice que j’étais hyper fâchée de pas avoir pu exposer ces faits. Que finalement on n’a pas pu m’aider, alors que j’avais besoin d’aide à cette période-là. Et voilà.

Donc je l’ai dit et on a pu reprendre ensemble en TTC, mais c’est toujours des choses, allons-y molo quoi, tu sais, c’est style faut pas trop ébruiter. Souvent je crois que les gens ont un peu peur de l’ampleur que ça peut prendre. Ben finalement si on est une équipe, faut discuter de ce qui ne va pas. Moi je pars du principe que dans une école tu dois connaître tous les élèves.

La moitié je les connais même pas.

Etu. : Donc vous dans cette situation vous avez pris sur vous en quelque sorte ?

Ens. : Ah oui, j’ai été obligé. Et quand j’en parlais, j’avais vraiment pas l’impression d’être entendu. Donc finalement tu fais

Ens. : Ah oui, j’ai été obligé. Et quand j’en parlais, j’avais vraiment pas l’impression d’être entendu. Donc finalement tu fais