• Aucun résultat trouvé

Portrait des ententes multisectorielles en abus physiques

CHAPITRE 4 | PRÉSENTATION DES RÉSULTATS

4.3. Portrait des ententes multisectorielles en abus physiques

La section qui suit vise à distinguer les caractéristiques de l’enfant, de sa famille, de l’abuseur et de l’abus, l’histoire de maltraitance de l’enfant ainsi que les éléments de preuve entre les EMAP avec accusations criminelles et celles sans accusations.

4.3.1. Les caractéristiques de l’enfant.

Sur l’ensemble des caractéristiques de l’enfant, une seule présente une différence significative au test du khi carré (Tableau 20). On constate effectivement que les proportions diffèrent quant au niveau de scolarité (X2 (2, 99) = 15.699, p = .000, V = .40). La force de l’association entre ces deux variables est modérée. Les situations sans accusations sont surtout représentées par des enfants de niveau primaire (56.2%), suivi des enfants non scolarisés (35.6%) et ceux du secondaire (8.2%). En contrepartie, les situations avec accusations sont surtout représentées par les enfants de niveau secondaire (42.3%), puis du primaire (34.6%) et enfin ceux qui ne sont pas scolarisés, incluant un enfant qui ne fréquente pas l’école (23.1%). Ces données vont de pair avec celles obtenues au test d’Anova pour la moyenne d’âge des enfants où on observe une différence significative entre les deux groupes (F, (1, 97) = 10.196, p = .002, n2 = .095). L’effet est de grande taille. Les enfants du groupe avec accusations sont plus vieux que ceux du groupe sans accusations. Ils ont en moyenne 10.15 ans (4.47) comparativement à 7.27 (3.75) pour les autres (Tableau 21).

Pour les situations sans et avec accusations, la proportion de garçons (50.7% et 57.7%) ainsi que la proportion de filles (49.3% et 42.3%) diffèrent peu. Il n’y a pratiquement pas de différence par rapport à la nationalité de l’enfant. En effet, 90.4% des situations sans accusations concernent des enfants canadiens contre 88.5% pour les situations avec accusations. Dans les deux groupes, il y a approximativement le même pourcentage d’enfants avec un handicap physique (17.8% et 19.2%). Il y a finalement un pourcentage plus élevé d’enfants avec des difficultés psychologiques pour les situations avec accusations (38.5%) versus sans accusations (28.8%). Cette différence n’est toutefois pas significative.

Tableau 20 : Distinctions sur le plan des caractéristiques de l’enfant dans les situations sans accusations criminelles (n= 73) et avec accusations criminelles (n= 26) soumises à une EMAP

Sans accusations Accusations Caractéristiques n % n % X2 p Genre .378 .539 n=99 Masculin 37 50.7 15 57.7 Féminin 36 49.3 11 42.3 Nationalité .079 .720 n=99 Canadienne 66 90.4 23 88.5 Étrangère 7 9.6 3 11.5 Scolarité 15.669 .000*** n=99 Primaire 41 56.2 9 34.6 Secondaire 6 8.2 11 42.3 Non scolarisé/NFS 26 35.6 6 23.1 Difficultés psychologiques .838 .360 n=99 Oui 21 28.8 10 38.5 Non 52 71.2 16 61.5 Handicap physique .026 .872 n=99 Oui 13 17.8 5 19.2 Non 60 82.2 21 80,8 *** p < .001

Tableau 21 : Âge moyen des enfants et écart type, selon le genre, dans les situations sans accusations criminelles et avec accusations criminelles soumises à une EMAP

4.3.2. Les caractéristiques de la famille.

Les caractéristiques de la famille diffèrent peu dans le profil des enfants des groupes « sans accusations » et « avec accusations » (Tableau 22). Les deux modes de garde les plus fréquents pendant l’évaluation sont ceux des parents qui vivent ensemble (47.9% et 38.5%) et de la mère (30.1% et 26.9%). Dans tous les cas, la structure familiale la plus populaire est la famille biparentale (47.9% et 38.5%). Au total, sur l’ensemble des EMAP, un peu moins de 10% des enfants sont placés. On estime que ce sont 8.2% des enfants dans les situations sans accusations et 7.7% dans les situations avec accusations. En ce qui concerne la taille du ménage, le premier groupe comporte surtout des familles de quatre individus (33.8%) et cinq individus ou plus (32.4%) tandis que le second groupe est composé à égalité de familles de trois individus (28%) et de cinq individus ou plus (28%). Les résultats obtenus sur les caractéristiques de la famille nous indiquent que les variables de cette catégorie n’influencent pas la décision d’intenter des poursuites criminelles.

Sans accusations Accusations

Genre M ET n M ET n

Masculin 7.68 3.59 37 11.43 4.35 15 Féminin 6.86 3.92 36 8.41 4.21 11 Total 7.27 3.75 73 10.15 4.47 26

Tableau 22 : Distinctions sur le plan des caractéristiques de la famille de l’enfant dans les situations sans accusations criminelles (n= 73) et avec accusations criminelles (n= 26) soumises à une EMAP

Sans accusations Accusations

Caractéristiques n % n % X2 p

Garde physique pendant l’évaluationa

n=99

Mère 22 30.1 7 26.9 Père 6 8.2 3 11.5 Garde partagée 7 9.6 4 15.4 Parents vivent ensemble 35 47.9 10 38.5 Autre 3 4.1 2 7.7 Structure familiale .885 .642 n=99 Biparentale 35 47.9 10 38.5 Recomposée 19 26.0 7 26.9 Monoparentale/ Autre type de familleb 19 26.0 9 34.6 Placementc .007 1.000 n=99 Oui 6 8.2 2 7.7 Non 67 91.8 24 92.3 Taille du ménage 1.954 .582 n=99 2 individus 8 11.3 5 20.0 3 individus 16 22.5 7 28.0 4 individus 24 33.8 6 24.0 5 individus ou plus 23 32.4 7 28.0

aAucun test n’est réalisé sur cette variable puisqu’il y a un nombre peu élevé de cas dans plusieurs catégories (n < 5). Le test de khi carré est non valide, le test de Fisher est non applicable et les données ne permettraient pas une inférence statistique. b Dans la colonne « sans accusations », la catégorie autre type de famille inclut deux familles d’accueil et une garde par la famille élargie. Dans la colonne « accusations », cela inclut une famille élargie. C Le test exact de Fisher est appliqué pour cette variable.

4.3.3. Les caractéristiques de l’abuseur.

Les données révèlent qu’il n’y a pas de différence statistique sur le plan des caractéristiques de l’abuseur entre les situations sans et avec accusations (Tableau 23). Dans le premier groupe, le pourcentage d’enfants

soupçonnés d’être abusés par un ou plusieurs abuseurs de sexe masculin est de 72.6% tandis qu’il est de 65.4% pour le deuxième groupe. Le pourcentage d’enfants soupçonnés d’être abusés par au moins une femme est respectivement de 42.5% et 46.2%. La moyenne d’abuseurs pour les situations sans accusations est de 1.29 (.49), excluant sept situations de blessures inexpliquées pour lesquelles le nombre d’abuseurs demeure inconnu. Elle est de 1.19 (.40) pour les situations avec accusations (Tableau 24). Bien que le nombre moyen d’abuseurs soit légèrement supérieur dans le premier groupe comparativement au deuxième, il n’y a pas de différence significative entre eux.

Par ailleurs, les enfants sont presque tous en contact avec un ou des abuseur(s) au moins une fois aux deux semaines. C’est le cas pour 96.7% des enfants pour lesquels la situation ne se soldera pas par des accusations et 96% des enfants pour lesquels la situation mènera à des accusations. Un infime pourcentage d’enfants (6.6% pour le premier groupe et 4% pour le deuxième groupe) a des contacts moins d’une fois aux deux semaines avec un ou des présumé(s) abuseur(s). Ainsi, il y a de fortes probabilités que l’enfant cohabite avec au moins un des abuseurs dans l’un ou l’autre des groupes (84.9% et 92.3%). On doit aussi spécifier que certains enfants ne cohabitent pas avec un ou des abuseurs dans 16.4% et 11.5% des cas.

Le père et la mère sont les principaux abuseurs soupçonnés. Dans l’ensemble, 90.9% des enfants du groupe sans accusations et 69.2% du groupe avec accusations sont suspectés d’être abusés par le père. Ces pourcentages sont respectivement de 45.5% et 46.2% pour la mère. On remarque une différence considérable entre les deux groupes pour ce qui est de la famille recomposée. Si l’on estime le pourcentage d’enfants victimes d’abus par un membre de la famille recomposée à 15.2% dans le premier groupe, ce pourcentage est nettement supérieur dans le deuxième groupe (42.3%). Enfin, le pourcentage d’autres personnes soupçonnées d’abus est similaire dans les deux groupes (18.2% pour les situations sans accusations et 15.4% avec accusations).

Tableau 23 : Distinctions sur le plan des caractéristiques de l’abuseur dans les situations sans accusations criminelles (n= 73) et avec accusations criminelles (n= 26) soumises à une EMAP

Sans accusations Accusations Caractéristiques n % n % X2 p

Sexe .183 .669

n=99

Masculin 53 72.6 17 65.4 Féminin 31 42.5 12 46.2

Fréquence descontacts a .182 .669

n=86

Au moins une fois aux

deux semaines 59 96.7 24 96.0 Moins d’une fois aux

deux semaines 4 6.6 1 4.0

Cohabitation a .404 .525

n=99

Oui 62 84.9 24 92.3 Non 12 16.4 3 11.5

Lien avec l’enfant a 6.591 .081

n=92

Mère 30 45.5 12 46.2 Père 60 90.9 18 69.2 Famille recomposée 10 15.2 11 42.3 Autre 12 18.2 4 15.4

Note. Le total de chacune des catégories peut excéder 100%. Les proportions sont calculées sur le nombre

total d’enfants et, s’il y a plus d’un abuseur dans la situation de l’enfant, plus d’une sous-catégorie de variable peut être comptabilisée

a Le test exact de Fisher est utilisé pour cette variable.

Tableau 24 : Nombre moyen d’abuseurs et écart type dans les situations avec et sans accusations criminelles soumises à une EMAP

Sans accusations Accusations

M ET n M ET n

4.3.4. Les caractéristiques de l’abus.

Il est assez fréquent qu’un enfant subisse plus d’un geste d’abus. Le pourcentage s’élève à 37% pour les situations sans accusations et 57.7% pour les situations avec accusations. Bien qu’il y ait proportionnellement plus d’enfants pour lesquels on rapporte plus d’un geste d’abus dans le deuxième groupe que dans le premier, il n’y a pas de différence significative entre les deux groupes.

De tous les gestes d’abus faisant l’objet de l’application de l’EM, une catégorie de gestes se distingue plus particulièrement entre les situations sans et avec accusations (Tableau 25), soit le fait donner un coup de poing, un coup de pied ou mordre. Dans le premier groupe, 12.3% des enfants sont soupçonnés être soumis à ce type d’abus en comparaison à 42.3% pour le deuxième groupe. La différence est significative (X2 (1,99) = 10.688, p = .001, V = .33). La force de l’association entre les deux variables est modérée.

Dans les deux groupes, le geste le plus fréquemment rapporté est celui de frapper avec la main (57.5% et 61.5%). Pour les situations sans accusations, la deuxième catégorie de gestes en importance est celle de secouer/pousser/projeter, ex aequo avec les autres types d’abus physiques (27.4%). S’en suit le fait de frapper avec un objet (16.4%) puis le fait de donner un coup de pied, un coup de poing ou mordre (12.3%). Pour les situations avec accusations, la deuxième catégorie de gestes en importance est le fait de donner un coup de pied, un coup de poing ou de mordre (42.3%), puis s’en suivent à égalité le fait de frapper avec un objet et les autres types d’abus physiques (34.6%). Le fait de secouer/pousser/projeter se retrouve au dernier rang (26.9%).

En ce qui a trait à la gravité des gestes (Tableau 26), environ la moitié des enfants ont une blessure, soit 47.9% pour le groupe sans accusations et 53.8% pour celui avec accusations. Dans les deux groupes, sur le total des enfants présentant une blessure, il y a respectivement 17.1% et 16.7% des enfants qui ont eu recours à des soins médicaux. Les différences sur le plan de la gravité de l’abus se situent surtout en lien avec le besoin de soins psychologiques. Effectivement, on remarque qu’il y a proportionnellement plus d’enfants nécessitant ce type de soins dans les situations avec accusations (23.1%) que sans accusations (5.5%) (X2 (1, 99) = 6.538, p = .011, V = .26). La force de l’association entre les deux variables est modérée.

Tableau 25 : Distinctions sur le plan de la nature des gestes dans les situations sans accusations criminelles (n= 73) et avec accusations criminelles (n= 26) soumises à une EMAP

Sans accusations Accusations Nature du gestea n % n % X2 p

Secouer/Pousser/Projeter 20 27.4 7 26.9 .002 .963

Frapper avec la main 42 57.5 16 61.5 .127 .722

Coup de poing/ 9 12.3 11 42.3 10.688 .001**

Coup de pied/Mordre

Frapper avec un objet 12 16.4 9 34.6 3.790 .052

Autre abus physique 20 27.4 9 34.6 .482 .487

a Le total peut excéder 100% car un enfant peut subir plus d’un geste.

** p < .01

Tableau 26 : Distinctions sur le plan de la gravité des gestes dans les situations sans accusations criminelles (n= 73) et avec accusations criminelles (n= 26) soumises à une EMAP

Sans accusations Accusations

Gravité n % n % X2 p Blessure .267 .605 n= 99 Oui 35 47.9 14 53.8 Non 38 52.1 12 46.2 Soins médicauxa .120 .702 n= 47

Blessure avec soins

médicaux 6 17.1 2 16.7 Blessure sans soins

médicaux 29 82.9 10 83.3

Soins psychologiquesa 6.538 .011*

n= 99

Soins requis 4 5.5 6 23.1 Soins non requis 69 94.5 20 76.9

a Le test exact de Fisher est utilisé pour cette variable. *p < .05.

4.3.5. L’histoire de maltraitance.

Concernant l’histoire de maltraitance de l’enfant, il y a en moyenne 0.62 (.95) évaluation antérieure et 0.14 (0.346) évaluation subséquente à l’application de l’EM dans les situations sans accusations criminelles. Ces moyennes sont respectivement de .65 (1.16) et de 0.23 (0.51) pour les situations avec accusations (Tableau 27). Bien que le nombre moyen d’évaluations antérieures soit plus élevé pour les situations avec accusations, il n’y a pas de différence significative entre les moyennes des deux groupes. Cela est aussi vrai pour le nombre moyen d’évaluations subséquentes. Finalement, il n’y a pas non plus de différence significative entre la moyenne totale des évaluations dans les deux groupes.

Tableau 27 : Nombre moyen d’évaluations et écart type dans les situations sans

accusations criminelles (n= 73) et avec accusations criminelles (n= 26) soumises à une EMAP

Sans accusations Accusations Nombre d’évaluations M ET M ET

Antérieures .62 .95 .65 1.16 Subséquentes .14 .34 .23 .51 Total .75 1.09 .88 1.42

4.3.6. Les éléments de preuve.

Pour les situations sans accusations, le type de preuve le plus commun est l’aveu de la victime (65.2%). S’en suivent la corroboration du témoignage (42.5%), les aveux de l’agresseur (35.2%), les preuves physiques (24.7%), les preuves médicales (13.7%), les autres types de preuves (4.1%) et les preuves psychologiques (1.4%).

Pour les situations avec accusations, le type de preuve le plus commun demeure les aveux de la victime (88.5%). S’en suivent la corroboration du témoignage (61.5%), les aveux de l’agresseur (53.8%), les preuves physiques (38.5%), les autres types de preuves (19.2%) et les preuves médicales (8%). Le pourcentage de preuves psychologiques est nul.

Sur l’ensemble des éléments de preuve, deux se distinguent plus particulièrement (Tableau 28). Il y a proportionnellement plus d’enfants qui avouent les faits dans les situations avec accusations (88.5%) que sans accusations (65.2%) (X2 (1, 95) = 5.015, p = .025, V = .23). Il y également une différence significative entre les autres types de preuves pour les situations avec accusations (19.2%) et sans accusations (4.1%) (X2 (1, 99) = 5.842, p = .028, V = .24). La force de l’association entre ces deux variables et le type d’abus est de faible à modérée. Finalement, le nombre moyen de preuves par enfant diffère significativement entre les deux groupes

(F (1, 97) = 9.255, p =.003, n2 = .087) et l’effet est de taille moyenne. Il est de 1.82 (1.34) pour les situations sans accusations et de 2.69 (.97) pour celles avec accusations (Tableau 29).

Tableau 28 : Distinctions sur le plan des éléments de preuve dans les situations sans accusations criminelles (n= 73) et avec accusations criminelles (n= 26) soumises à une EMAP

Sans accusations Accusations Preuves n % n % X2 P Aveux/ Victime 5.015 .025* n= 95 Oui 45 65.2 23 88.5 Non 24 34.8 3 11.5 Aveux/ Agresseur 2.749 .097 n= 97 Oui 25 35.2 14 53.8 Non 46 64.8 12 46.2 Corroboration 2.797 .094 n= 98 Oui 31 42.5 16 64.0 Non 42 57.5 9 36.0 Médicalesa .563 .453 n= 99 Oui 10 13.7 2 8.0 Non 63 86.3 23 92.0 Physiques 1.801 .180 n= 99 Oui 18 24.7 10 38.5 Non 55 75.3 16 61.5 Psychologiquesa .356 1.000 n= 99 Oui 1 1.4 0 0 Non 72 98.6 26 100.0 Autresa 5.842 .028* n= 99 Oui 3 4.1 5 19.2 Non 70 95.9 21 80.8

a Le test exact de Fisher est utilisé pour cette variable. * p < .05.

Tableau 29 : Nombre moyen de preuves et écart type dans les situations avec et sans accusations criminelles soumises à une EMAP

Sans accusations Avec accusations

M ET n M ET n

Nombre de preuves 1.82 1.34 73 2.69 .97 26

4.3.7. Résumé.

En comparant le profil des EMAP dans les situations sans et avec accusations criminelles, on remarque que les principales différences se situent sur le plan des caractéristiques de l’enfant, la nature et la gravité des gestes posés et les éléments de preuve.

Les enfants qui se retrouvent dans le groupe avec accusations sont surtout des élèves du secondaire et sont plus âgés que ceux du groupe sans accusations. Ils sont plus nombreux à rapporter avoir été victime d’un coup de pied, un coup de poing ou s’être fait mordre que les autres. Ils sont plus susceptibles de nécessiter des soins psychologiques en lien avec l’abus. Par ailleurs, le nombre de situations où les enfants avouent l’abus et où il y a d’autres types de preuves est plus élevé dans les situations avec accusations. Finalement, on constate que le nombre de preuves est plus élevé dans les situations avec accusations que sans.

Il n’y a pas de distinction significative sur le plan des caractéristiques de la famille et de l’abuseur ainsi que dans l’histoire de maltraitance de l’enfant.