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Perspectives pour la recherche et la pratique

Chapitre 6. Interprétation des résultats

6.3 Perspectives pour la recherche et la pratique

À la lumière des résultats de cette étude, différentes perspectives se dégagent en termes de recherche et de pratique. En explorant les pratiques du Projet L.U.N.E. et l’expérience des femmes qui y prennent part, ce mémoire offre une compréhension plus approfondie du processus d’empowerment, tout en permettant de dégager des pistes en vue d’améliorer l’intervention auprès des TDS, le tout dans une optique de renversement de la stigmatisation. Cette section présente une série de recommandations quant à la façon d’intervenir dans une approche d’empowerment auprès des TDS, et ce, tout en tenant compte des processus transformateurs et des zones de tension relevés dans ce mémoire.

D’emblée, ce mémoire soulève la pertinence d’œuvrer à la valorisation de l’image dans une visée d’empowerment auprès d’une population stigmatisée, en accordant une signification différente ou nouvelle à certains pans de l’identité sociale des TDS. En plus de miser sur la reconnaissance de l’expertise, par la mise sur pied de projets qui valorisent les savoirs spécifiques des TDS (par exemple, le drop-in), le Projet L.U.N.E. contribue à redéfinir le vécu des participantes en faisant la promotion d’une vision plus nuancée du travail du sexe. Cette dernière piste apparaît d’ailleurs particulièrement pertinente dans le contexte de la nouvelle loi canadienne qui reconnaît la « prostitution » comme une forme d’exploitation sexuelle (Cour suprême du Canada, 2013). Parallèlement, cette étude démontre la pertinence de travailler à la création de référents auxquels les TDS peuvent s’identifier, en créant notamment un statut de paire-aidante pour les TDS, ce qui leur confère une nouvelle identité positive. Le renversement de l’identité stigmatisée comporte toutefois des défis importants dont il importe de tenir compte dans l’intervention. En voulant faire contrepoids au discours qui reconnaît la « prostitution » comme une forme d’exploitation sexuelle, le mouvement des TDS se positionne en faveur de la reconnaissance de la légitimité du travail du sexe. Or, la recension des écrits et les résultats de ce mémoire démontrent que plusieurs TDS et alliées se montrent ambivalentes à lutter pour la reconnaissance de la « prostitution » comme travail. En réponse à cette préoccupation, il apparaît pertinent de revoir le discours de façon à en favoriser la réappropriation par le mouvement des TDS, en redonnant la parole à ces dernières dans la définition de leurs expériences, tout en leur permettant d’appréhender leur vécu avec davantage de nuances. Le mouvement des TDS devrait-il miser sur la reconnaissance d’un nouveau statut (exemple : paire-aidante) qui a une valeur plus positive et auquel ces dernières préféreraient s’associer?

Comment transformer le discours du mouvement sans diluer l’identité collective des TDS, et les spécificités qui s’y rattachent? L’identité partagée par les TDS peut-elle être une identité transitoire? Ces questions méritent une attention particulière et constituent des pistes pour d’éventuelles recherches.

Selon les répondantes de ce mémoire, la transformation du mode de vie se voit comme un moyen de reprendre du pouvoir, ce qui met en lumière l’importance de ne pas négliger la routine et l’hygiène de vie dans une perspective d’empowerment. Les résultats de cette étude nous apprennent également que le fait « d’avoir un but » est un facteur déterminant pour la mise en action, d’autant plus que le sens de l’organisation que les TDS développent au fil du processus de structuration leur permet de s’engager plus activement dans d’autres espaces décisionnels. Toutefois, ce mémoire nous éclaire sur le défi de conjuguer norme et marginalité au Projet L.U.N.E., ce qui alimente des réflexions quant à la place à donner à la « structure » dans le cadre des pratiques d’empowerment auprès d’une population désaffiliée. Il convient donc de se questionner, à savoir si le processus de structuration comporte une connotation normative, ou s’il préfigure plutôt certaines pratiques qui contribuent réellement à l’empowerment des participantes. Cette question pourrait faire l’objet d‘une attention plus approfondie dans de futures études. Une piste à cet effet serait d’explorer ce qui est réellement significatif pour les TDS à travers le processus de structuration, en documentant ce qui contribue de façon plus spécifique à leur empowerment. La solution réside peut-être dans le fait d’encourager les TDS à prendre soin d’elles et de les accompagner dans la définition du mode de vie qui leur convient, sans toutefois leur imposer un fonctionnement spécifique.

Bien qu’il soit postulé que l’empowerment implique une intervention orientée vers les individus et les groupes opprimés (Ninacs, 2003), peu d’auteurs s’intéressant aux attributs des pratiques s’adressant spécifiquement aux groupes désaffiliés. En ce sens, ce mémoire innove en relevant certaines particularités à considérer dans l’intervention, dont la pertinence d’adopter une attitude d’accueil et d’acceptation inconditionnelle. Il s’agit donc d’offrir aux TDS un lieu d’ancrage où elles se sentent acceptées telles qu’elles sont, de sorte qu’elles aient l’impression de faire partie prenante d’un projet de société. Par ailleurs, cette recherche propose de redéfinir les instances de participation afin qu’elles soient plus adaptées aux populations marginalisées. Enfin, ce mémoire soulève l’importance d’examiner avec vigilance le processus de formalisation qui peut faire obstacle à la participation de populations plus désaffiliées, et à la pertinence de faire des efforts supplémentaires pour recruter des participantes qui ont des réalités plus marginalisées. D’autres études pourraient aller plus loin en s’intéressant plus spécifiquement au rôle et à l’impact des principes d’accueil et d’acceptation inconditionnelle, en dégageant les pratiques concrètes qui contribuent sur ce plan au processus d’empowerment.

S’appuyant sur le pouvoir du groupe en tant qu’outil de transformation, les résultats de cette étude soulignent l’importance de favoriser la collectivisation dans une approche d’empowerment. Selon les répondantes de ce

mémoire, la création de lieux de rencontre représente une piste particulièrement porteuse en ce sens, considérant que le contrôle juridique de la vente de services sexuels conduit à disperser les TDS. Toujours dans une optique de collectivisation, il est proposé d’instaurer un climat de partage, de faciliter l’identification de préoccupations communes, ainsi que d’inciter les TDS à s’appuyer sur le vécu de leurs paires pour s’affranchir. Parallèlement, ce mémoire suggère de susciter la solidarité entre TDS grâce à des contacts fréquents et à des activités sociales. Toutefois, cette étude identifie des enjeux dont il importe de tenir compte dans la mise en œuvre des pratiques d’empowerment. D’abord, la communauté des TDS n’est pas homogène, ce qui peut complexifier la construction d’une identité collective. Dans ce contexte, il apparaît essentiel de viser la mixité dans le groupe, afin de négocier une position collective nuancée à travers laquelle chacune se sent représentée. Différentes questions de recherche émergent à cet effet : La mobilisation collective doit-elle prendre appui sur une identité « unifiée »? Le statut de TDS devrait-il constituer le point de départ de la communauté? À l’heure actuelle, le mouvement des TDS milite pour la reconnaissance de la légitimité du travail du sexe, s’appuyant sur l’argument que cela contribuerait à renverser le stigmate associé à la « prostitution », tout en permettant de lutter contre la violence et l’exploitation des TDS. Or, ce message porté par le mouvement des TDS concerne davantage le moyen privilégié (reconnaissance de la légitimité du travail du sexe) que le but ultime visé (augmentation de la qualité de vie, renversement de la stigmatisation). Dans ce contexte, serait-il possible d’explorer d’autres points d’ancrage pour la mobilisation, tels que l’amélioration des conditions de vie des TDS? Ces questions pourraient faire l’objet d’éventuelles études. Certaines pistes se dégagent de cette recherche quant aux pratiques à privilégier pour agir sur les rapports de pouvoir et favoriser la participation des TDS. Parmi ces pistes, notons le fait d’offrir un soutien sous différentes formes afin d’atténuer les obstacles à l’implication, ainsi que d’attribuer une place prépondérante aux TDS dans le cadre du processus décisionnel et de la mise en œuvre des activités. Ce mémoire recommande également de sensibiliser les partenaires afin qu’ils évitent de reproduire des rapports de pouvoir à l’endroit des TDS. Il convient toutefois de poursuivre la réflexion quant à la place à accorder aux collaborateurs dans une approche d’empowerment. Quant aux rapports entre TDS et alliées, ils demeurent complexes et il convient d’investiguer plus amplement les stratégies à prioriser pour favoriser l’établissement de relations égalitaires. Cette étude identifie toutefois quelques pistes en ce sens. Les répondantes évoquent la pertinence de contribuer à la reconnaissance du savoir expérientiel et d’utiliser la relation d’intervention comme vecteur de partage de pouvoir entre intervenantes et TDS. Pour ce faire, il est suggéré de dégager la relation d’intervention de son cadre formel et de favoriser la réciprocité dans le partage de vécu. De futures recherches pourraient porter sur les pratiques plus spécifiques qui permettent de partager le pouvoir à travers la relation d’intervention. Dans un autre ordre d’idées, les résultats de ce mémoire mettent en lumière la pluralité des types de pouvoirs qui peuvent être partagés dans une optique d’empowerment. Ainsi, une autre piste de recherche renvoie à la possibilité d’explorer la nature du pouvoir à partager afin de favoriser l’établissement de

rapports égalitaires : quel pouvoir et quelle place doivent être attribués aux intervenantes et aux TDS dans une perspective d’empowerment? Doit-on diminuer le pouvoir des intervenantes, augmenter celui des TDS, ou redéfinir les pouvoirs de chacun? Les résultats de ce mémoire semblent pointer vers une redéfinition du pouvoir. Toutefois, l’établissement de rapports égalitaires impliquerait d’assurer que l’expertise spécifique des TDS (expérientielle) a la même valeur que celle des alliées (clinique ou universitaire). Serait-il envisageable d’aller même jusqu’à questionner et réinventer cette dichotomie entre savoir expérientiel et universitaire? Il serait également intéressant d’examiner comment s’articule l’empowerment dans un groupe autogéré, composé exclusivement de TDS, en comparaison avec un groupe qui bénéficie du soutien des alliées. Des études pourraient documenter les différences quant à la nature du pouvoir que les TDS de chaque contexte s’approprient, en plus d’explorer les pratiques qui « fonctionnent » dans ces deux deux cas de figure.

Dans un autre ordre d’idée, ce mémoire souligne l’importance d’œuvrer à l’amélioration des conditions de vie dans une approche d’empowerment, notamment lorsque l’intervention s’adresse à une population dont les besoins de base ne sont pas répondus. Ainsi, les pratiques d’empowerment doivent viser des changements structurels et s’inscrire dans une visée de transformation sociale. En plus de la défense de droits et de l’accès à un revenu décent, l’amélioration des conditions de vie passe par le fait de faciliter l’accès aux services ou d’ajuster ceux-ci afin qu’ils répondent mieux aux besoins des TDS. Pour ce faire, cette étude propose d’impliquer les TDS dans la conception des services, de façon à développer une offre adaptée à leurs réalités. Il convient toutefois d’investiguer plus en profondeur l’expérience des TDS pour identifier des pratiques novatrices pour mieux répondre à leurs besoins. Une attention plus spécifique pourrait être portée à l’intervention par les paires ou au « caring », soit le fait d’intervenir en apportant de petites attentions. Tout en mettant en lumière que l’accès à un revenu décent permet aux TDS de réaliser des rêves, ce mémoire nous éclaire sur la pertinence d’explorer plus précisément les liens entre revenu et empowerment.

Considérant que l’expertise est essentielle pour favoriser l’instauration de rapports égalitaires, il est important de ne pas négliger le processus d’apprentissage dans une perspective d’empowerment auprès des TDS. Afin de favoriser ce processus, il est suggéré d’offrir des formations et d’encourager les participantes à réaliser différentes tâches et responsabilités. L’une des pistes à cet effet consiste à amener les TDS à déployer les compétences qu’elles souhaitent mettre de l’avant, afin qu’elles développent leurs savoirs en fonction de leurs intérêts. De même, il importe d’adapter l’espace de formation, afin que les TDS aient l’occasion d’apprendre à leur rythme, en bénéficiant de l’accompagnement et du soutien des intervenantes selon leurs besoins. Ainsi, il ne s’agit pas seulement de rendre le savoir accessible, mais surtout d’adapter les modalités de transfert de connaissances de façon à ce que les TDS puissent réellement bénéficier du processus d’apprentissage. Par la suite, les participantes peuvent transmettre leurs savoirs et leurs expertises à leur tour.

Conclusion

Cette mémoire portait sur les pratiques d’empowerment dédiées aux TDS. Le premier chapitre a permis de circonscrire la « prostitution » comme objet d’étude et la stigmatisation des TDS comme problématique ciblée. Puisque l’intervention axée sur l’empowerment est proposée en réponse à la stigmatisation des TDS (Bédard, 2012; Wahab, 2002), le premier chapitre incluait une recension des écrits sur les pratiques d’empowerment s’adressant aux TDS. La problématique a mis en évidence l’importance d’explorer les mécanismes propres à la réussite de ce type de pratiques (O’Brien, 2009), en précisant que les voix des TDS manquent dans les écrits empiriques (Hwang, 2007; Bédard, 2012). Afin de pallier ces limites, cette étude s’intéressait aux processus transformateurs par lesquels les pratiques d’empowerment dédiées aux TDS permettent d’engendrer des retombées, en analysant le point de vue des participantes et des alliées du Projet L.U.N.E. En cohérence avec l’orientation pragmatique, une attention a été portée sur « ce qui fonctionne » dans les pratiques d’empowerment. L’interactionnisme symbolique apparaissait comme un cadre théorique judicieux pour comprendre comment les pratiques d’empowerment contribuent à redéfinir l’identité stigmatisée des TDS, à partir d’une interprétation réciproque entre les personnes impliquées qui y interagissent ensemble. De nature qualitative et exploratoire, cette recherche s’est appuyée sur une démarche de théorisation ancrée. Des entrevues semi-dirigées ont été conduites auprès de 14 répondantes, dont cinq alliées et neuf TDS. L’analyse des données a permis de dégager sept processus transformateurs caractérisant l’expérience des participantes du Projet L.U.N.E. : 1) Valoriser les TDS en contribuant à redéfinir leur image ; 2) Offrir un projet structurant qui permet de « faire de l’ordre dans sa vie » ; 3) Soutenir l’inclusion sociale des TDS en leur offrant un point d’ancrage ; 4) Favoriser la collectivisation en rassemblant les TDS; 5 ) Agir sur les rapports de pouvoir pour faciliter la participation ; 6) Intervenir pour améliorer les conditions de vie ; 7) Renforcer les connaissances et les compétences. Outre les processus déjà abordés par certains auteurs (valorisation, collectivisation, participation), ce mémoire met en lumière des processus qui ne sont pas documentés dans les écrits existants. Le processus de structuration fait ressortir l’importance de l’hygiène de vie, en précisant que le fait « d’avoir un but » favorise la reprise du pouvoir. Le processus d’inclusion illustre la pertinence de s’appuyer sur des principes d’accueil et d’acceptation inconditionnelle, puisque l’appartenance à un groupe est un élément clé de la démarche d’empowerment. Le processus d’amélioration des conditions de vie propose d'impliquer les TDS dans l’élaboration des services qui leur sont dédiés, ainsi que d’intervenir à partir une perspective globale, visant à couvrir différentes sphères de besoins. Enfin, le processus d’apprentissage suggère de fournir un espace de formation adapté aux intérêts et aux capacités des TDS.

Cette étude distingue quatre zones de tension inhérentes aux pratiques d’empowerment. En continuité avec les écrits, ce mémoire exprime l’hésitation des participantes propre au fait de s’identifier au travail du sexe. De

plus, malgré une préoccupation à l’effet de respecter la marginalité des TDS, le Projet L.U.N.E. doit se soumettre à des contraintes normatives, ce qui fait obstacle à la participation de femmes désaffiliées. S’ajoute le défi de mobiliser les TDS dans un projet collectif, lorsque leur implication peut avoir des conséquences individuelles par la suite. Enfin, ce mémoire illustre la nature délicate de l’équilibre à atteindre dans une perspective de partage de pouvoir, puisque le soutien des alliées peut affecter le processus d’empowerment. La perspective interactionniste a permis de relever divers mécanismes par lesquels le Projet L.U.N.E. participe à redéfinir l’identité stigmatisée des TDS. En misant sur le savoir expérientiel, l’organisme crée une identité positive à laquelle les TDS peuvent s’associer, et les rapports sont empreints d’une dynamique plus égalitaire. De plus, le Projet L.U.N.E. imprègne la communauté des TDS de nouveaux référents, formant une trame de sens partagée à laquelle les participantes peuvent puiser pour construire leur action.

Différentes pistes se dégagent de ce mémoire. Considérant l’ambivalence des TDS à adhérer au discours sur la légitimité du travail du sexe, il apparaît pertinent d’envisager d’autres points d’ancrage pour la mobilisation (amélioration des conditions de vie, reconnaissance d’un statut plus positif, etc.). En plus d’alimenter des réflexions sur la « structure » dans le cadre des pratiques d’empowerment, ce mémoire nous sensibilise à l’importance d’examiner avec vigilance le processus de formalisation qui peut faire obstacle à la participation de populations plus désaffiliées. Parallèlement, cette étude soulève les défis associés à la construction d’une identité collective, dans le contexte où la communauté des TDS n’est pas homogène. Il convient d’ailleurs de poursuivre la réflexion sur le rôle des partenaires dans une perspective d’empowerment. D’autres auteurs pourraient investiguer plus amplement la nature du pouvoir à partager afin de faciliter l’établissement de rapports égalitaires, en cohérence avec le propos de certains auteurs (Cornish, 2006; Swift et Levin, 1987). Il importe d’examiner plus en détail l’expérience des TDS pour identifier les pratiques novatrices qui permettent de mieux répondre à leurs besoins, en portant une attention à l’intervention par les paires et au « caring ». Enfin, nous suggérons que d’éventuelles études documentent davantage les différents processus transformateurs qui traduisent la démarche d’empowerment.

Comme les écris existants, cette étude tend à démontrer que les pratiques d’empowerment transforment les rapports sociaux entretenus à l'égard des TDS (Lemay, 2007), en plus d’amener ces dernières à franchir les obstacles associés à la stigmatisation (Ninacs, 2008). En tenant compte de la longue tradition qui lie le travail social et l‘empowerment, il est tout indiqué de croire que cette discipline puisse jouer un rôle clé dans la redéfinition des pratiques auprès des TDS, afin de favoriser le développement de leur pouvoir d’agir et contribuer à renverser la stigmatisation. Plus largement, ce mémoire se veut également inspirant pour les travailleurs sociaux à l’égard des pratiques à privilégier pour actualiser le processus d’empowerment.

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