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Chapitre 3. Méthodologie

3.9 Aspects éthiques

Cette section présente les moyens qui ont été mis en œuvre pour répondre aux normes des comités d’éthique de la recherche avec des êtres humains de l’Université Laval (CÉRUL). Tout au long de ce projet de recherche, nous nous sommes assuré de respecter les trois principes directeurs de l’Énoncé de politique des

trois Conseils : Éthique de la recherche avec les êtres humains, soit le respect des personnes, la préoccupation pour le bien-être, ainsi que la justice.

Pour s’assurer du consentement volontaire, éclairé et continu des participantes à l’étude, certaines préoccupations ont fait l’objet d’une attention particulière. Préalablement à la collecte de données, les répondantes potentielles ont reçu un formulaire de consentement (voir annexe I) comprenant les informations relatives au processus de recherche (objectifs, déroulement de la recherche, implication requise, avantages et inconvénients de la participation). À ce moment, le formulaire de consentement était présenté afin de s’assurer de la clarté des informations s’y trouvant. Les participantes ont alors été informées qu’elles pouvaient refuser de prendre part à la recherche et qu’elles pouvaient retirer leur consentement en tout temps, et ce, sans avoir besoin de se justifier et sans préjudice pour leur implication auprès du Projet L.U.N.E. Suite à ce contact préliminaire, une période de temps a été allouée pour que les répondantes puissent assimiler l’information reçue, poser leurs questions et discuter de leur participation avant de prendre une décision. Lors de la collecte de données, le formulaire de consentement était d’ailleurs révisé avec les répondantes et il y avait une période de temps accordée pour les questions. Au moment de la collecte de données, une compensation financière de 20 $ a été remise aux répondantes afin de compenser les frais encourus par leur participation (transport, gardienne, dîner, congé non rémunéré, etc.). Spécifions que ce montant provenait d’un financement attribué par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH).

En ce qui concerne la justice et l’équité dans la participation à la recherche, un résumé des principaux constats de l’étude a été produit et remis aux participantes de l’étude afin d’assurer une répartition égale des avantages de la recherche. De plus, une présentation a été effectuée auprès des répondantes désirant connaître les résultats de la recherche. Cette démarche a permis d’informer les répondantes des principaux constats de l’étude et de diffuser les résultats auprès du Projet L.U.N.E.

Quant à la confidentialité et à la protection de la vie privée des répondantes, nous avons pris des mesures pour assurer le respect de la confidentialité des propos et la protection de la vie privée. C’est ainsi que les formulaires de consentement ont été conservés dans un endroit sécuritaire, dans un classeur sous clé. Les fichiers audio des entrevues individuelles ont été sauvegardés sur un ordinateur personnel, dont l’accès était sécurisé. Ils ont de surcroît été protégés par un mot de passe. Suite à la collecte de données, toutes les données nominales ont été retirées du matériel afin de préserver la confidentialité des propos des répondantes. Les enregistrements et les fichiers audio ont été détruits après la transcription verbatim des entrevues. Enfin, dans le cas de diffusion des résultats, aucun renseignement personnel sur les participantes ne sera révélé.

Concernant les droits et le bien-être des personnes qui participent à l’évaluation, le moment et la durée de la collecte de données ont été prévus de façon à répondre aux besoins spécifiques des participantes à la recherche. Considérant que le Projet L.U.N.E. prévoit des pauses régulières dans le cadre de ses rencontres, nous avons fait de même lors de notre collecte de données, afin de faciliter la concentration des répondantes. L’une des particularités propres à ce projet de maîtrise renvoie à notre implication au sein de l’organisme visé par la collecte de données, soit le Projet L.U.N.E. Dans une optique de transparence, il importe d’apporter des précisions sur les différents rôles que nous avons joués au Projet L.U.N.E. au fil des dernières années, parallèlement à la collecte de données qui s’est déroulée entre octobre 2016 et avril 2017 inclusivement. Notre premier contact avec le Projet L.U.N.E. a eu lieu en janvier 2015, alors que nous avons été mandaté pour réaliser une démarche évaluative auprès de l’organisme, et ce, dans le cadre du programme Accès Savoirs8.

Un appel de candidatures avait alors été lancé pour réaliser une évaluation de l’implantation du drop-in du Projet L.U.N.E. Entre janvier et décembre 2015, nous avons eu l’occasion d’accomplir cette démarche, de concert avec un comité d’évaluation. Au cours de ce mandat, nous avons également été sollicité pour agir à titre d’animatrice-intervenante et de coordonnatrice par intérim au sein de l’organisme, et ce, de juin à novembre 2015. Enfin, nous avons été nominée en juin 2016 pour faire partie du conseil d’administration du Projet L.U.N.E. Depuis juin 2016, nous occupons une fonction d’administratrice au sein du conseil d’administration de l’organisme.

Afin de prévenir tout conflit d’intérêts, différents moyens ont été entrepris. D’abord, une entente de collaboration a été rédigée et signée par les deux parties, dans l’optique de définir le rôle des personnes ressources du Projet L.U.N.E. et le nôtre. De plus, lors des entrevues, notre double rôle a été précisé aux répondantes, de façon à éviter toute ambiguïté. Étant consciente de notre double rôle, nous avons par ailleurs porté une attention particulière au déroulement des entrevues, en notant dans les mémos nos impressions spécifiques quant aux effets induits par notre présence sur les données recueillies. À cet effet, précisons tout de même que notre implication plus concrète au sein de l’organisme s’est déroulée après la collecte de données, de sorte que peu de répondantes nous connaissaient préalablement aux entrevues.