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DE PENSÉES DE FAZENDA ET PINEAU UNE RÉFLEXION À TRAVERS LE DÉCO-

Dans le document Les écritures de soi (Page 176-183)

DAGE DE MÉTAPHORES

São Paulo, juin 2001

C

E TEXTEpose une question intéressante : comment

pénétrer le sens d’un texte (portant de surcroît sur « le sens du sens » !) quand il paraît difficile voire quelque peu obscur, à la fois parce qu’il renferme de nombreuses métaphores – utiles à la construction de la pensée sans être, pour autant, toujours évidentes –, mais aussi parce qu’il provient d’une autre langue (et donc a dû subir une traduction) et d’une autre culture ? Ou : comment lire in- cite à apprendre, permet d’apprendre…

Des collègues brésiliens nous expliquent (en français) comment ils s’y sont pris à propos d’une communication de Gaston Pineau (São Paulo, avril 1999). Leur lecture peut se faire sans avoir à l’esprit le texte d’origine ; mais pour ceux qui voudraient aller plus loin, le texte de Gas- ton Pineau se trouve sur le site www.frjp.com/lani- bayle.html, à l’endroit où est indiqué cet article dans le sommaire de la revue.

M. L.-B.

Le processus de connais- sance exige temps, inquié- tude, quête, réflexion, avance- ments et reculs. En général, il débute par une certaine confusion d’idées. Cela a été amplement éprouvé lors de l’exploitation du texte Sentido do Sentido (Sens du Sens) de Pi- neau1. Dans ce texte, celui-ci

essaye de décrire le chemin parcouru dans la quête de la compréhension d’un terme, en faisant appel à l’uti- lisation de métaphores2. Ces dernières ont la pro-

priété de transporter du concept aux sensations et sentiments présents.

Dans la tentative d’interpréter et de donner sens à ce texte, on éprouve la difficulté et la limite des mots à traduire le mouvement de quête et de réflexion. D’après Fazenda, pourtant, à travers le mot, l’homme sort de chez soi, interfère dans le monde et permet

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que le monde interfère chez lui. « […] Le mot, donc, c’est l’arme que l’homme possède pour dominer le monde et devenir son seigneur. Le mot capte, connaît, interfère et transcende la conscience de l’homme dans sa quête du monde. » (FAZENDA,

1994 : 54)

La proposition initiale de ce travail a été de déco- der les métaphores comprises dans le tissu du texte de Pineau pour essayer, ensuite, d’en décoder les idées. Ce projet a révélé une expérience similaire à celle de l’entrée dans une chambre sombre. Le départ s’est donc opéré dans le sombre de l’incertitude, du non- savoir.

Il a fallu contenir l’angoisse de la quête, l’attente de l’accommodation du regard pour pouvoir dévoiler une partie du sens du sentir. Alors, nous avons aperçu un flash de ce qui serait le sens du sens.

La tentative d’établir une signification au sens du sens nous a menés à l’humilité d’assumer l’impuis- sance de rationaliser, conceptualiser, définir, inter- préter, sérier, réglementer le déraisonnable dans une temporalité historique, dans les limites de notre exis- tence, de notre essence.

Le défi de l’appropriation des métaphores utilisées par Pineau nous a menés à décoder leurs significa- tions, en les rapportant aux pensées d’Ivani Fazenda et Yves Lenoir en ce qui concerne les questions de l’interdisciplinarité et la transdisciplinarité.

Un des points que nous avons remarqués chez les auteurs français, Pineau et Lenoir, c’est que tous les deux ont une entrée historico-théorique par rapport au savoir. En ce qui concerne les questions de l’inter- disciplinarité, Lenoir focalise sa matrice théorique

sur le savoir-savoir, sans pourtant ignorer des ques- tions concernant un savoir-faire et un savoir-être, bases théoriques développées, respectivement et plus profondément, par les matrices américaines et brési- liennes (LENOIR, 2000).

Dans le Manifeste de la Transdisciplinarité (NICO- LESCU: 149 : 1999), nous avons aperçu que des ar-

ticles impliquent un savoir-être, dans les dimensions de la multiréalité, le respect3et la reconnaissance de

l’inconnu, de l’inattendu et de l’imprévisible.

Sous cet aspect, lorsque Pineau se réfère à la trans- disciplinarité, il nous révèle des questions qui s’ap- prochent de la pensée de l’interdisciplinarité dévelop- pée par Fazenda – le savoir-être – comme un acte de hardiesse, de la quête du connaître sa vie et pour la vie (PINEAU : 32). Il met en relief des aspects subjectifs

de cette quête hardie et de l’impossibilité d’atteindre la totalité, dans l’effort d’exprimer les sens à travers les mots.

Pour autant, Pineau fait appel à quelques méta- phores : celle du Koan, du nœud gordien et de la clef de voûte, qui concrétisent les relations du connaître et se connaître et d’où il part pour réaliser une inves- tigation du sens du sens à travers deux fronts : le front cognitif et le front vital.

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UR LE

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OAN

L’analogie que Pineau fait entre la tentative de dévoi- ler un Koan et la quête du sens du sens nous révèle le chaos étourdissant d’un mouvement circulaire qui nous renvoie à une quête provisoire et subjective de réponses. Il n’y a pas de réponse unique, ni ration-

Autrement nelle.

Pourtant, cette même action circulaire entraîne une énergie centrifuge suffisante pour ouvrir d’autres regards sur les mêmes énigmes, telles que le Boléro de Ravel, où la suite répétitive de la mélodie se heurte à un accroissement triomphal que nous incorporons grâce à sa répétition.

C’est comme les miroirs abyssaux cités par Pineau où l’effort intellectuel pour essayer de dévoiler un Koan produit des images infinies qui se forment les unes à partir des autres, dans un jeu sans fin, dont le regard se perd au-delà de l’infini. À la fois, d’une ma- nière imprévue, ces mêmes images qui mènent à l’in- fini nous révèlent une conscience, une direction à suivre.

Dans l’effort d’éprouver un Koan, nous expose- rons, à titre d’illustration, une des charades insolubles de cette technique millénaire de méditation boud- dhiste :

« On raconte qu’une fois un homme se voit poursuivi par un tigre affamé,

Dans le désespoir de se débarrasser de telle situation, l’homme se jette dans l’abîme et se retient à une branche.

En regardant au-dessous, il voit un autre tigre, aussi affamé.

En regardant au-dessus, il aperçoit que le tigre qui le poursuivait est encore là. Il regarde, alors, à son côté et voit une fraise sylvestre mûre.

Il la tient, la mange et il se régale. »

C’est la fin du Koan. À partir de là, chacun pense

à une interprétation.

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ŒUD GORDIEN

Le nœud gordien nous fait penser à des questions plus objectives, peut-être pour motifs didactiques sans, pourtant, écarter la profonde objectivité que cette métaphore suscite. Dans celle-ci nous croyons pouvoir déceler l’horizon d’une possible compréhen- sion, un nouveau moyen de voir les choses dans la quête de la compréhension totale, bien qu’on sache qu’il s’agit d’une impossibilité.

La tentative de solutionner un nœud gordien nous renvoie, au moins, à trois possibilités : le dénouer, le couper ou l’assumer temporairement indissoluble.

En choisissant l’option de le dénouer, nous sommes en train de déconstruire le nœud dans l’atti- tude d’essayer de tourner l’action qui l’a construit. Nous savons que cette action ne retourne pas à la si- tuation originale, c’est-à-dire, dans la déconstruction de quelque chose nous construirons, en fait, un autre chemin.

En coupant le nœud, dans la tentative de le dévoi- ler et d’ouvrir des perspectives pour connaître son in- térieur, nous serons en train de déconnecter les fils de son histoire originale en le mutilant. On y découvre de nouvelles possibilités mais, ainsi que le nœud dé- fait, la séquence forme une autre chose avec un autre sens.

Il nous reste la troisième option : l’assumer tempo- rairement indissoluble. De cette façon, nous passons d’une curiosité impulsive – qui nous fait penser à la possibilité de le couper –, à une attente attentive et à l’humilité d’assumer l’impossibilité de le dénouer.

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Nous assumons le nœud dans son état original, en tant que tel. En agissant de cette manière, nous don- nons au nœud et à chacun de nous le temps néces- saire pour que nous nous connaissions.

D’après Pineau (38 : 2000), « tout se passe comme si, à présent, l’humanité était en train de chercher une nouvelle manière de traiter ce nœud gordien, peut- être, sans même le diviser, en le détendant d’une façon moins coupante, en le comprenant de son inté- rieur et en disposant mieux ses hiérarchies em- brouillées ».

En analysant aussi le théorème de Gödel4

lorsqu’il nous révèle qu’il y a des vérités indécidables, cela ne veut pas dire qu’il y a des vérités inatteignables ou que le mysticisme doive remplacer le raisonnement. Le théorème atteste seulement que les ressources hu- maines dans le champ du raisonnement ne peuvent pas être entièrement formalisées et que de nouvelles méthodes de démonstration existent pour être dé- couvertes et inventées.

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UR LA CLEF DE VOÛTE

Dans l’architecture, la voûte est une couverture cin- trée, construite, généralement, en béton ou en pierres qui s’appuient les unes sur les autres, de manière à supporter son propre poids et les charges externes. N’importe quel ouvrage présentant une forme de toit arqué, voûte céleste, firmament (CUNHA, 2000).

La clef de voûte serait la dernière pierre à être pla- cée pour la fermeture de la voûte, généralement en forme de croix. Les pierres sont placées à partir de la base, les unes sur les autres, et elles s’incurvent en des-

sus jusqu’à la dernière pierre qui est la clef, faisant une telle pression qu’elle sert à maintenir la construction.

Pineau utilise cette métaphore pour tisser les liens du sens du sens, en nous montrant l’interaction, l’inté- gration et l’interconnexion, c’est-à-dire le dialogue né- cessaire entre les parties avec le tout, unis. Une clef qui ouvre et aussi ferme, en délimitant un espace/temps d’un contexte, un sens, une direction. En défaisant le tissu par sa fin, tous les concepts implicites se défont.

Ce cercle de métaphores bizarres et enchevêtrées – le Koan, le nœud gordien et la clef de voûte – créé par Pineau pour essayer d’expliquer le sens du sens, nous révèle trois aspects de l’existence humaine : la vie spi- rituelle (subjective), la vie intellectuelle (objective) et la vie sociale (dialogique). Tel le cercle vicieux décrit par l’auteur au début de ce texte, ce cercle rappelle l’impossibilité et l’impuissance de l’être humain à donner une signification rationnelle au sens du monde, et l’insignifiance de l’être (substantif) devant ces questions.

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CLAIRAGE DES PEINTURES D

’E

SCHER

Comme les métaphores utilisées par Pineau, les pein- tures d’Escher nous suggèrent une métaphore du mouvement de la quête du sens du sens, mouvement qui va à la rencontre des trois sens exploités par Pi- neau : la direction, la signification et la sensation.

Lorsque nous avons trouvé, par hasard, les œuvres d’Escher5, nous avons eu l’impression d’être guidés

vers la propre image, dans la perception du mouve- ment et la continuité de la scène. Nous observons, alors, l’image au-dedans d’un scénario plus grand.

Autrement Les yeux se focalisent dans l’essai de dévoiler les

détails, de leur donner un sens, de comprendre les subtilités, les courbes, les chemins des lignes, des marques, des ombres. Regarder, apercevoir, recher- cher. Nous avons la sensation que, plus on s’ap- proche, plus on se perd dans les défis, dans les déme- sures. L’approche nous fait distinguer de plus en plus les détails.

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E POUVOIR HEURISTIQUE DES MÉTAPHORES

L’option que nous avons choisie pour travailler ce texte nous a fait découvrir, encore une fois, le pouvoir de synthèse et d’expression des métaphores. Elles in- vitent à l’interprétation avec des sens subjectifs diffi- ciles ou, parfois, impossibles à traduire.

En plus d’enrichir des concepts et de repérer des sens, les métaphores abordent différents types de lec- ture en les remettant en dialogue et en complémenta- rité d’idées, d’images, de contes oraux, d’art et de mu- sique. Elles engagent le sujet dans le sens en le rendant complice.

On s’aperçoit qu’à ce point du texte, on pourrait le recommencer et en découvrir de nouveaux sens si l’on voulait. Et l’on serait tombé encore sur de nouvelles idées, d’autres métaphores. À chaque coup d’œil, à chaque lecture, le sens du sens se fait présent à un autre regard, désormais déjà modifié.

Dans le mouvement aperçu lors du décodage des métaphores, on se laisse alors éclairer par les idées de l’auteur. On comprend le processus d’élucidation, le sens du sens à partir de l’étude du mot et de sa carac- téristique polysémique, c’est-à-dire le sens comme

direction, le sens comme signification et le sens comme sensation. En outre, dans une perspective existentielle, on s’oriente vers l’une des plus grandes questions de l’humanité : quel est le sens de la vie ? On parle du sacré.

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NE RECHERCHE INTERDISCIPLINAIRE EN

CONS

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TRUCTION

Le prochain pas du voyage d’investigation a été de chercher une relation plus profonde entre le texte de Pineau et l’interdisciplinarité, vue à travers le texte qui introduit le livre Interdisciplinaridade – dicionário em construção (Interdisciplinarité – dictionnaire en construction), organisé par Fazenda (2001).

On a essayé d’identifier une métaphore caractéri- sant le moment d’étude, ainsi que le parcours jus- qu’ici. On a vu que, dans l’histoire du mythe de Thé- sée, Ariane donne une pelote de fil à son amant pour qu’il puisse retrouver son chemin dans le labyrinthe après avoir tué le Minotaure. En faisant un rapport entre ce mythe et le chemin parcouru pour rapporter les textes, le fil d’Ariane représente, alors, la trace des marques laissées par la procédure effectuée lors de l’approfondissement théorique ainsi que la possibilité de retourner, revoir, reprendre, suivre par d’autres chemins, refaire, en osant toujours apprendre de ses propres erreurs sans rompre avec le passé.

Tout ce mouvement de Pineau pour chercher le sens du sens nous a révélé une attitude interdiscipli- naire face à des questions de connaissance. Cette at- titude, selon Fazenda, permet la compréhension des aspects occultes rencontrés au moment de l’appren-

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tissage. Ces aspects sont, d’ailleurs, peu discutés dans le domaine de l’éducation (FAZENDA, 2001).

En prenant contact avec le mouvement du cercle vicieux/vertueux (VARELA in PINEAU, 2001 : 33), il

nous semble que l’une des forces centrifuges qui pro- jettent d’un niveau concret de pensée à un autre abs- trait (Piaget), traduirait le dynamisme d’une attitude interdisciplinaire : l’humilité, la cohérence, l’attente, le respect et le détachement (FAZENDA, 2001).

À travers ces principes, le travail de Fazenda nous montre qu’il y a un mouvement de dénouement du nœud gordien en plus du nœud lui-même. Ce mou- vement est le contexte dans lequel celui-ci s’insère ; il est aussi ce que le nœud fait réfléchir, ce que celui-ci fait sentir, ce que celui-ci fait agir – le savoir-être.

Ne pas prendre ces aspects en considération, c’est se limiter au nœud pour le nœud, c’est-à-dire en res- ter à une question intellectuelle conduisant l’homme à des réponses prévisibles et disciplinaires et non point à une question existentielle transcendant l’homme et ses limites conceptuelles, exigeant ainsi des réponses interdisciplinaires (FAZENDA, 2001).

En observant l’option définie par Pineau pour re- chercher le sens du sens, nous nous sommes aperçus que celle-ci se caractérise par le choix d’une trajec- toire interdisciplinaire, entraînant le lecteur à raison- ner en exhaustivité.

En essayant de construire une théorie et une mé- thodologie de recherche interdisciplinaire abordant ces aspects, Fazenda organise un recueil de « pensées- sentiments ». Ce recueil vise à construire des « concepts-piliers » appropriés exprimant la subjecti- vité. Il les rend visibles et palpables. Cette subjectivité

révèle des attitudes interdisciplinaires par des notes, tenant compte d’une nature incertaine, éthique et es- thétique. Cette nature demande une action en mou- vement, montrant l’importance de la contextualisa- tion pour atteindre la connaissance, ce qui demande du temps et du rachat de l’espace dans lequel on ap- prend.

Le mot « dictionnaire » utilisé dans le livre est, lui- même, une métaphore. Selon Ferreira, le mot dic- tionnaire est « un recueil de mots d’une langue ou de termes propres à une science ou à un art rangés, en général, alphabétiquement, qui donne leurs significa- tions respectives ou leurs versions à d’autres langues ».

Cela nous fait réfléchir sur la signification de l’ac- tion de signifier, de donner des sens aux mots, de les organiser et les systématiser dans l’essai de faire que l’on comprenne des termes qui s’expriment plutôt par des attitudes que par des concepts. C’est donc un tra- vail difficile, toujours infini, qui exige une complé- mentation du lecteur, pour qu’il comprenne le sens par sa perception historique individuelle, donc unique.

La cohérence du dictionnaire se présente dans l’op- tion de s’assumer en construction, dans le langage di- versifié présenté rapprochant le lecteur de l’auteur, dans un dialogue encourageant au changement, à la réflexion, à l’accroissement. Ce dialogue développe l’exercice d’élargissement du regard, où l’on aperçoit une attitude d’affection, de hardiesse et de dévoue- ment. Il contribue à la sortie du sens commun, au changement du niveau de réflexion, à la subversion de l’ordre dans laquelle il s’insère, présentant de nou-

Autrement

3. En fait, l’auteur cite la tolérance en tant qu’une des catégories de la transdisciplinarité. Nous avons décidé de changer cette ca- tégorie et choisir le mot respect, puisque nous croyons qu’il y a une différence importante de sens, selon lequel, le respect in- dique une attitude d’approche et dialogue, tandis que la tolérance indique un certain éloignement des différentes opinions.

4. Cf. HOFSTADTER(D.), Gödel, Escher, Bach, les brins d’une

guirlande éternelle, Interéditions, 1985. Également : « Les grands

paradoxes de la science » in Sciences et avenir, hors-série n° 135, juin-juillet 2003, p. 42.

5. Les œuvres d’Escher ont été obtenues à partir du site http : www.worldofescher.com/gallery.

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B

IBLIOGRAPHIE

BABIN (P.) et KOULOUMDJIAN (M.-F.), Os novos modos de compreender – a geração do audiovisual e do computador, Edições Paulinas, São Paulo, 1989.

CUNHA(A.), Dicionário Etimológico Nova Fronteira da Lingua Portuguesa, Editora Nova Fronteira, Rio de Ja-

neiro, 2a edição revista e acrescida de 124 páginas, 13a impressão : agosto de 2000.

FERREIRA (A.), Dicionário Aurélio Básico da Lingua

Portuguesa, Editora Nova Fronteira, São Paulo, 1995.

NICOLA(J.), Língua, Literatura & Redação 3, Editora Scipione, São Paulo, 1998.

NICOLESCU (B.), O Manisfesto da Transdisciplinari-

dade, trad. Lúcia Pereira de Souza – Triom Editorial e

Com, São Paulo, 1999.

PINEAU(G.), O sentido do sentido in NICOLESCU(B.), Educação e Transdisciplinaridade. Trad. De Duarte, Vera, Maria F de Mello e Amenca Sommerman, Edições

UNESCO, Brazilia, 2000.

FAZENDA(I.), Interdisciplinaridade : História, Teoria e Pesquisa, SP : Papirus, 7a ed. Campinas, 1994 (Cole-

ção Magistério : Formação e Trabalho Pedagógico). LENOIR (Y.), Interdisciplinarité dans la formation à

veaux regards plus proches de la pratique. Il permet de travailler un texte selon différentes écritures : des mé- taphores, des histoires de vie, des verses, des concep- tualisations, des récits, des poèmes, des chansons. Il nous indique le sens, la signification et la direction ; il nous invite à réfléchir sur la théorie de l’interdiscipli- narité et à l’approfondir dans la perspective brési- lienne du savoir-être, de la hardiesse d’être entre le savoir-savoir et le savoir-faire, introduisant l’individu comme centre et comme sujet de la procédure de connaître.

Même après tout cet effort de réflexion et d’étude, on s’aperçoit qu’on n’a pas encore tué le Minotaure ; cela signifierait acquérir la totalité de la connaissance,

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