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Dans le document hachette FRANÇAIS LANGUE ÉTRANGÈRE (Page 133-138)

Illustration ettitre: Cettepage permet dedécouvrirlathématiquedudossier.

Dans

un premiertemps,

demander

aux apprenants de décrire la photo. Réponses attendues : un corps dejeune

homme

allongé -

compte

tenu du physiqueetdel’habillementdécontractéetcoloré-avecunetêtedecoq dontlebecestouvertetquisemble

s’expri-mer

de façonvéhémente.

Son

brasgaucheest levéetson indexdresséensigne deprotestation. Cedessin/cette photosemble êtreapposé(e)au bas d’un mur. Dire aux apprenants

que

l’artistes’appelleSuper

A

(StefanThelen) et

que

la fresques’intitule Coq-gabber. Donner quelques informations surSuper

A

etsur le

mouvement Gabber

(cf. Point Info). Ensuite, leur

demander

d’émettre des hypothèsessur les raisons pourlesquelles cette fresque a été choisiepourillustrerlapaged’ouverturedudossier.L’artisteétantnéerlandais, cettefresquen’acertainement pasétécrééeen pensant aucoq,symbole de la France. C’esten l’associant autitre du dossier« Francophonies» qu’elle pourray être reliée : le coqfaitbiensûr penserà la France, on imagine qu’ils’exprime en françaiset qu’il veutdéfendre sa langue;lebraslevéetl’indextendusontlibresd’interprétation (élèvequi lèveledoigtpouravoir l’autorisation deparler,brasetdoigt levéen signed’affirmationd’existence...).Lesapprenantsremarquerontaussi peut-êtreque le

mot

« Francophonies»estau pluriel; laisserlibres lesinterprétations(le français n’estpas seu-lement parlé en France maisdansd’autrespays) ;ne pas insisterà cette étape surle

mot

caril feral’objetd’une réflexion lorsde l’activité1de lapageÉclairages(p. 120). Les hypothèsessurlecontenu dudossier ne serontpas

difficilesà faire :l’évocation de l’utilisationdela languefrançaisedansle

monde.

| Francophonies

i

POINT Info

StefanThelen, connu sous le

pseudonyme

de

Super

A, est un artiste freelance hollandais qui signe toutes sortes de créations : destableaux, des sculptures etsurtout desfresques murales. C’est un des artistesde Street arthollandais les plus connus. Ses peinturestrès colorées et à la fois hyperréalistes etfantastiques mêlent souvent des oiseauxdans des situations

amusantes

(pigeon), grotesques (coq-gabber) etoniriques (oiseaudans unecage) qui délivrentsouvent un

message

social etmilitant.

Gabber, est un

mot

de l’argot néerlandais issu du yiddish et signifiant « ami »ou « pote ». La culturegabber désigneune sous-culturejeune ayantémergé auxPays-Basau début des années 1990 etquis’estétenduesur unepartiedei’Europeaucoursdesannées 1990et2000.Cefutun important

mouvement

underground.Elleest fortementliée à toutun

mode

devie,avec codevestimentaire, lieuxde rencontreetmusique gabber (musique électronique,techno) et ellea uneimagetrès négative (usage de drogues,violence, hooliganisme etracisme).

Quasi disparuedanslesannées2010,cettesous-culture alaissédefortesmarques danslasociéténéerlandaise.

j

POINT Info

Lecoqfaitpartiedesinsignesdu peuplefrançais.

Symbole

solairedansl’Antiquité,sonchantannoncelelever du soleil. La France est l’ancienne Gaule etgallus signifie à la foisgaulois etcoq. Si Napoléon avaitpréféré l’aigie, la IIIe

République a réhabilitélecoq, qui figuresurlesceaudelaRépublique. La«grilledu

Coq

»ouvre

lepalaisdel’Élysée etc’estencorelecoqqui figureen girouettesur

nombre

declochersde France.Ilestaussi l’emblème officieldessportifsfrançaislorsdes épreuvesinternationales. Lecridu coq«Cocorico! »symbolise

lavictoire etpeutêtreconsidéré

comme

une

marque

dechauvinisme.

Pour

aller plusloin : Allersurles sites:

http://www.whatsupdocmag.fr/portfolio/street-art-super-a/

http://www.journal-du-design.fr/art/focus-lartiste-super-45400/

pour montrerd’autresoeuvresde l’artisteetpour

que

lesapprenantsse rendent

compte

delataille desfresques (échelle

donnée

parlaprésence de personnesregardantlesoeuvres).

> Livredel'élèvep. 120-121

•••>•

OBJECTIF DE L’ACTIVITÉ

1

Échanger autour

du mot

« Francophonie».

Pourlapartiea)del’activité,

demander

àchaque apprenant denotersurunefeuilleles10

mots

qu’ilassocieà lafrancophonie. Pourlamise en

commun,

procéder

comme

pourunecarte mentale :écrirele

mot

«francophonie»

autableauettousles

mots

proposésdefaçon satellitaire. Pourdynamisercette étape,

demander

à unapprenant de donner un

mot

dont il justifie le choix (exemple : «Afrique car le français est utilisé dans

beaucoup

de pays d’Afrique») ; si un autreapprenantavaitle

même mot

danssaliste, ilpeut ajouterdescommentairessur ce choix.

Procéderdela

même

façon jusqu’àcequetousles

mots

aient étéécritsautableau.Terminercettephase de

remue-méninges

en

demandant

decomparerlalistedelaclasseavecles

mots

du

document

1(activité b);

commenter

les

mots

du document. Pourl’activité c, lesapprenants pourront toujoursémettre des hypothèsessur le paysoù se trouvecettevillemaisilfaudracertainementavoirrecoursà undictionnaire ouà Internetpourlaréponse correcte.

Pourl’activité d),lesapprenantsdevront

commenter

lacartede lapage10 etlisterlespaysoù Ton parlefrançais;

inviter lesapprenantsà utiliserun articledevantle

nom

dupays.

Manuelp.179-180 Lesinviterà lire lesentrées« Francophonie »et«OIF»del’Abécédaireculturel.

a) et b)Réponseslibres.-c)Lavilledelaçi [jajj]oulassy estenRoumanie.LaRoumanieestmembredel’Organisation internationalede lafrancophonie. Environun quartde la populationroumaine parle français.-d) Parexemple :la France,leGabon, leMali,laBelgique,laNouvelle-Calédonie...

134

Pour

ALLER PLUS LOIN : Il est possible de

demander

aux apprenants quel est le terme utilisé en français pour désignerles locuteursdeleurpropre langue (

anglophone

, italophone,hispanophone, arabophone,sinophone...) etlister les pays où on parle leur langue etpourquoi. Il est possible qu’il n’existe pas de terme ; leur

demander

pourquoià leuravis.

OBJECTIFS DE L’ACTIVITÉ 2

: Préciser le sensdu

mot

« francophonie »à partir de divers

documents

et expliquer pourquoi on étudie

: lefrançais.

Cette activitéva permettre de circonscrire tous les

thèmes

associés à la thématique du dossier.

Demander

aux apprenants de faire l’activité 2.1 individuellement, puis mettre en

commun.

Les inviterà lire les

documents

«en diagonale »pour répondre à laquestion poséeetpourêtrecapablesausside présenterletypede

document

etd’en résumertrès brièvement le contenu (çf.

'. corrigé). Pourla mise en

commun, demander

à un volontaire de donner une réponsestructuréedutype :« Le

document

2estunarticled’Internetquiabordelesujetd’unpointde vue historique etculturel. En effet, il

donne

ladatede l’apparition du

mot

francophonieetexplique la différence entrefrancophonie etFrancophonie ». Essayerd’éviter à ce stade d’entrer dans les détails etde

commenter

les informations des

documents

puisqu’ilsseronttravaillés dansles autresactivitésde la page. Le

document

5 sera certainement le plus difficile à décrypter ; si les apprenants n’en ontpas bien compris lesens, ne pas insisterà cette étapepuisqu’ilseraretravaillédansl’activité 3.

Pourla

deuxième

partie del’activité, laisserlesapprenantss’exprimeren reprenantles pointsdevue proposés:

«J’étudiele français pourdes raisons

économiques

carj’aurai plusde chance detrouverdu travail. » Ils peuvent bien sûr ajouter d’autres raisons Parce j’y suis obligé... »). Les apprenants donnent leur avis sur les raisons

évoquées

parleurscamarades.

1.document2:pointdevuehistorique(origine etdatedumot)etpointdevueculturel(différenceentre«francophonie» etFrancophonie»);document3 :pointdevue linguistique(articleInternetexpliquantqu’une

même

langueutiliseun lexique différentselonlaculturedupaysoùelleestparlée;exemple del’Afrique);document4 :pointdevueculturel (extrait de roman d’un auteur africain évoquant lecolonialisme); document 5 : point devue sociologique (extrait d’articlequi parledu«nombrilisme» delaFrancequandils’agitde lalanguefrançaise);document6:pointde vue économique (tableau présentantdesdonnéeschiffréessurlenombredelocuteursfrancophonesdansle monde) ;

document7:pointdevueculturel(extraitd’entretienavecStromaequiinviteàdéfendrelalanguefrançaise) etpoint devuehistorique (allusionauxmomentsdansl’histoirelalanguefrançaise aêtredéfendue).2.Réponselibre.

OBJECTIF DE L’ACTIVITÉ 3

Approfondirla

compréhension

de documents.

O

Cette activité, qui permettra aux apprenants de comprendre les

messages

délivrés parles cinq documents, pourra se faire par étapes,

document

pardocument,eten

deux temps

: parpetitsgroupespuisen grand groupe pourlamiseen

commun

après

chaque

travailsur undocument.

Demander

aux apprenants de relire le

document

2 etde répondre auxquestions1, 2et3. Pour répondre à la

troi-sièmequestion,inviter lesapprenantsà regarderl’entrée«OIF»del’Abécédaireculturel;ilspourrontégalement Manuelp.179-180 compléterleurs informationssurlafrancophonie en lisantl’entrée« Francophonie»de l’Abécédaire

culturel.

Demander

aux apprenantsderelire le

document

3etde répondreàlaquestion 4.Ils’agitde donner uneexplication surlesensdel’image utilisée;lesgroupes proposeront uneexplication ; lesexplicationslesplus plausiblesseront choisieset

comparées

à l’explication officiellequi auracertainementétédonnée.

Ilestpossiblede

demander

aux apprenants detraduiredansleurproprelangue ces expressionsimagéesetde les

comparer auxexpressionsfrançaiseset africaines.Termineren

commentant

lapremièrephrasedel’article pourfaire réfléchirsur cette relation étroiteentre les

mots

etlaréalité, levécu;le fait

que

certains

mots

n’existentpas dans unelanguecarilsne correspondentàaucuneréalité. Parexemple,dansun paystrès chaud etfermé au

monde,

il

n’ya

aucune

raison que les

mots

«chauffage», «radiateur», «

manteau

»...existent.

Poursuivre avec le

document

4 et les questions 5 et 6. Lesexpressions utilisées par

Amadou Hampâté

Bâ sont uneillustration dela réflexion

menée

lorsde la question 4 etrenvoientà une réalitéculturelle africaine decette

époque

: un«fétiche»estunobjetque l’onadore,

que

l’on pense nousprotégerdu mal (l’Afriqueestconnue pour

| Francophonies

sacultureanimiste) ; de

même

l’allusion ausacrifice de bétail

évoque

unepratique religieusedestinée àapaiser les dieux ; les termes «guerrier » (à la place de «soldat ») et « cornes» fontréférence à la tradition de chasse.

Inviter lesapprenantsà compléterleurs informations concernant

Amadou Hampâté

Bâ en se reportantà l’entrée Manuelp.179 correspondantedel’Abécédaireculturel.

L’exploitationdu

document

5 dépendradesexplicationsdéjàdonnéeslorsdel’activité2.Ilestpossiblede

commencer

en grand groupe pouressayerdedécoderletitrequi semble paradoxal.

Amener

lesapprenantsà bien distinguer les

deux mots

:êtrefrancophonenesignifie pasêtrefrançais. Letitresemblevouloirdire

que

lesFrançais pensent que la langue française n’est« bien » parléequ’en France etque, lorsqu’on parle de lalangue française,la seule référence soit leur pays. La Franceest « nombriliste » carelle se pense au centrede lafrancophonie.

Demander

auxpetitsgroupes de répondreauxquestions7et8etmettreen

commun.

Pourles

deux

questionsdevocabulaire (question 9),ilest possiblede procéderen grand groupe.

Commencer

par

demander

aux apprenants de fairedes hypothèses sur les

deux

expressions imagées (a), de vérifier dans un dictionnaire et de corriger. La recherche

demandée

en b) sera plusdifficilecarletermefaitappelà une notion culturelletrès précise; ilvautmieuxne pas laissertrop longtemps les apprenantsse perdre dans les articles de dictionnaire ou d’Internet et leur expliquer simplementla notion.Terminerl’activité3 parlarelecturedu

document

6et lesquestions 10et11.

Commenter

les

réponses proposéesà laquestion 11.

1.C’étaitungéographefrançaisdu19esiècle. Ilacrééleterme defrancophonie.

2. Lafrancophonie,avec unfminuscule, s’appliqueauxlocuteursfrançaisdanslemonde. Avec unfmajuscule,elle désignel’administration chargéede renforcerles relationsentre lespays francophones.

3.01F signifieOrganisationinternationaledelafrancophonie.C’est l’organisationenchargedeladéfensedelalangue françaiseetdumultilinguismedanslemonde, del’éducationetdelaformationdesjeunesfrancophones,dusoutien àl’économiedespaysfrancophonesetde laplacedufrançaisdanslesinstitutionsinternationales.

4.AuSénégal,«conduiresurdestablettesde chocolat» signifie «roulersuruneroutedéfoncée».EnFrance,ondirait

«conduiredansdesnidsdepoule».L’expressionsénégalaisepermet dedécrirelasurfacedespistesetdesroutesde cepaysfaitesde creuxetdebosses.Un«aurevoirlaFrance»estunevoitured’occasionamenéed’Europe.Beaucoup devoituresfrançaisesoueuropéennesviventunepremièreviesur leurterritoired’originepuissontrevenduesàbon marchéen Afriqueoùellesachèventleurcarrière. «C’estcaillou »veutdireque« c’estdifficile ».Parlitote,enFrance, ondira « c’estcoton».Peu de chosessontplusdures, c’est-à-dire plusdifficilesqu’uncaillou.AuTchad,« avoirdes pensées» signifie «broyerdunoir». EnFrance,ondiraaussi«avoirdes idéesnoires».Eneffet,lapersonnequi est dansunétatdépressif, n’estplusdansl’action,maisdans leressassement.Onpeut noterbiensûr l’associationfaite enoccident, àl’époqueoùlamajoritédelapopulationétaitblanche, d’associerlacouleurnoireaumal, àlatristesseet àlasaleté.«Nocer» signifie « fairelafête »ou« fairelanoce».Ilya,enFrance,l’expression péjorative«un noceur» désignantune personnequipassesontempsàfaire lafête. Lanoce,oufêtede mariage, estun grand

moment

de célébrationdanslavied’un

homme

oud’unefemme.AuMali,« fairelecouloir» signifie «êtrepistonné».Ilestbien connueneffetquecertainesdécisionspas toujourstrèshonnêtes(oudes copinages) sontprisesdanslescouloirsou danslescoulissesdupouvoir,etpasseulementauMali. « Êtrepistonné» signifie «bénéficierd’unavantage immérité d’unepersonneenplace».

À

lafaçon d’unpiston,lapersonneestpropulséesurledevantdelascène,entêtedeliste.

5. Lascène sedérouledans laville deSégou, au Mali. Lamention dessacrificesetdesguerriers,ainsique de« la

domination delaFrance»suggèreunpassécolonial. Ils’agitsans doutedu19esiècleou du début du 20e.

6.Legrandfétichedésigneledrapeautricolorefrançais;lescornesdecuivre, lestrompettesdesfanfaresdecaserne.

7. Lescoloniesespagnoleset portugaises- hispanophoneset lusophones -ontcoupélecordon qui les reliaitàla

mèrepatrieily adéjàdeuxsiècles.Laséparationentre laFranceetses coloniesestbeaucoupplusrécente (elledate desannéesi960),desortequ’ilresteencoreàlaFranceàapprendreàneplus êtreaucentredelafrancophonie.

8.Le passaged’uneculturecentralisée àuneculturedécentralisée,oùchaqueÉtat

membre

occupe uneplace àpart.

9. a) digérer unchoc= absorber un coup. L’image fait référenceà ladigestion desaliments parl’estomac : il faut un peu de tempspourque diminuelaforce du choc de la

même

façon qu’ilfautdutemps pourqu’un alimentsoit assimilé parl’organisme. Danslecontexte, l’imagesignifie qu’ilfautdutemps pourassimilerpardesmécanismes

culturelsunviolentchangementdesociété.Celanepassepas

comme

unelettreàlaposte: l’expression« ça passe

comme

unelettreà la poste»est utilisée poursignifierqu’unechose sefait facilementetsansincident

comme

le

gestedeglisser unelettredans une boîte àlettres.Cetteexpressionétaitutiliséeà l’origine pourparlerd’aliments quis’avalentetsedigèrentfacilement.Utiliséenégativementici,ellesignifiequeceprocessus sepassedifficilement, qu’ilrencontredesrésistances.-b)PendantlaRévolutionfrançaiseen 1789,lesJacobinsformaientunpartipolitique révolutionnaireréputépourl’intransigeancedeses opinionscentralisatrices.Lejacobinismeestsynonymeaujourd’hui dedirigisme étatique.Le «jacobinismelangagieretpolitique»désignedonc unevisiondelaFrance placéeaucentre delaFrancophonieetrayonnant surelle.

10.Surlecontinentafricain.

11. Réponsepossible : Le principal enjeu à

mon

avis estde fairevaloir les atouts économiques et politiques de

la Francophonie face à ces puissants adversaires que sont lesChinois et les Américains. Pourquoi les Africains parieraient-ilssurlaFrancophoniequandlaChineetl’Amériqueleurtendentlesbras ?

136

Pour

ALLER PLUS LOIN : Il estpossible detravaillersurl’expression « franco-français» (document5).

Demander

d’abord aux apprenants d’en donnerle sens : ici, ilest très péjoratif puisqu’il signifie

que

la France a une vision très centrée surelle-même.Cette expressionn’a pastoujours unsens péjoratifdans une expression

comme

« un couplefranco-français». Ilestintéressantaussid’analyserla formationdecesadjectifs

composés

(adjectifinitial

dontgénéralement la dernière syllabe esttronquée et remplacée par un -0). Il y aquelques exceptions

comme

« sino- ».

Demander

aux apprenants de proposer des adjectifssimilairesfaisant intervenir

deux

paysdifférents :

«franco-italien»,«américano-soviétique», «russo-japonais»,«hispano-français»...

Une

foisceremue-méninges terminé,

demander

aux apprenants defaire des hypothèsessurl’ordre des

mots

:hasard ?phonétique?Autre? Les analyseslinguistiquesontmontréque lelocuteurplaceen premierle

nom

du paysquiluisembleleplusimportant.

Cequiexplique que, lorsquelaFranceévoque desaccordspolitiques,

économiques

avec unautre pays,lesadjectifs

commencent

toujours par«franco-»

•*

OBJECTIF DE L’ACTIVITÉ 4

Comprendre

uneopinion défendantl’usagede lalanguefrançaise

dans

lachanson.

Avant de relire le

document

7,

demander

aux apprenants de regarder la photo et de répondre à la

question 1. Pour compléter les informations sur le chanteur, leur proposer de lire l’entrée «

Stromae

» dans Manuelp.180 l’Abécédaire culturel. Puis faire répondre aux questions 2 et 3 qui ne

manqueront

pas de susciter des commentairesetdes réactions, la

musique

étantun centred’intérêtassezrépandu. Laissezleséchangessefaire autourdecette question : « Quellelangue préférez-vous pourleschansons ? Laquellen’aimez-vous pas?...»

1.Réponselibre.-2. Lesanglophonesdominenttrèslargementlascènemusicaleinternationaleet lesfrancophones arrivent loin derrière eux, maisce n’est pas une raison pour qu’ils se sentent complexés.-3. Il veut défendre la

francophonie. Il pense en effet que la langue n’est pas un obstacle en musique.Ce qui compte, c’est le rythme, l’ambiance,l’énergie.

POUR

ALLER PLUSLOIN : Ilesttoujours possibledetravaillersurquelqueschansons de Stromae.

•*

OBJECTIF DE L’ACTIVITÉ 5

\

Comprendre

une prisedeparolesurlagrammaire.

Ilestpossible de

commencer

parintroduireledocument. Livresfermés,

demander

aux apprenantsd’écouter l’enregistrementetdedirequelenestle

thème

(lagrammaire).

Demander

ensuitequi est l’intervenantetpourquoi

ilestinvité ; si besoin, faireréécouterledébut (o’oo” à o’22). Ils’agitdeJean-PaulMinaudierqui vientde publier un livre,Poésie

du

gérondif-, ilestinvité pour défendre lagrammaire chanterles louanges»).

Ensuite,ilestpossibledefaire réécouterle

document

endeux

temps

puisqu’iltraite dedeux problèmesdifférents:

la mauvaiseréputation delagrammaire etla relationentrela grammaireetlavision du

monde.

Faireréécouterle

document

jusqu’à o’s6pourvérifierl’item1.Mettreen

commun

en

demandant

dejustifierpardes

citations. Demander,si besoin : « Pourquoilagrammaireest-elledétestée ? (Lagrammaire a étéappriseàl’école,

ilfallaitobéirà des«

normes

»,des «règles» et « c’étaitde latorture,un supplice ».)

Faireécouter jusqu’à lafin pourvérifier lesitems2et3.

On

peutaussi

demander

aux apprenantsde releverlestrois

phrases de la journaliste qui décrivent l’approche deJean-Paul Minaudier : « ce que la grammaire d’une langue

phrases de la journaliste qui décrivent l’approche deJean-Paul Minaudier : « ce que la grammaire d’une langue

Dans le document hachette FRANÇAIS LANGUE ÉTRANGÈRE (Page 133-138)