Illustration ettitre: Cettepage permet dedécouvrirlathématiquedudossier.
Dans
un premiertemps,demander
aux apprenants de décrire la photo. Réponses attendues : un corps dejeunehomme
allongé -compte
tenu du physiqueetdel’habillementdécontractéetcoloré-avecunetêtedecoq dontlebecestouvertetquisembles’expri-mer
de façonvéhémente.Son
brasgaucheest levéetson indexdresséensigne deprotestation. Cedessin/cette photosemble êtreapposé(e)au bas d’un mur. Dire aux apprenantsque
l’artistes’appelleSuperA
(StefanThelen) etque
la fresques’intitule Coq-gabber. Donner quelques informations surSuperA
etsur lemouvement Gabber
(cf. Point Info). Ensuite, leur
demander
d’émettre des hypothèsessur les raisons pourlesquelles cette fresque a été choisiepourillustrerlapaged’ouverturedudossier.L’artisteétantnéerlandais, cettefresquen’acertainement pasétécrééeen pensant aucoq,symbole de la France. C’esten l’associant autitre du dossier« Francophonies» qu’elle pourray être reliée : le coqfaitbiensûr penserà la France, on imagine qu’ils’exprime en françaiset qu’il veutdéfendre sa langue;lebraslevéetl’indextendusontlibresd’interprétation (élèvequi lèveledoigtpouravoir l’autorisation deparler,brasetdoigt levéen signed’affirmationd’existence...).Lesapprenantsremarquerontaussi peut-êtreque lemot
« Francophonies»estau pluriel; laisserlibres lesinterprétations(le français n’estpas seu-lement parlé en France maisdansd’autrespays) ;ne pas insisterà cette étape surlemot
caril feral’objetd’une réflexion lorsde l’activité1de lapageÉclairages(p. 120). Les hypothèsessurlecontenu dudossier ne serontpasdifficilesà faire :l’évocation de l’utilisationdela languefrançaisedansle
monde.
| Francophonies
i
POINT Info
StefanThelen, connu sous le
pseudonyme
deSuper
A, est un artiste freelance hollandais qui signe toutes sortes de créations : destableaux, des sculptures etsurtout desfresques murales. C’est un des artistesde Street arthollandais les plus connus. Ses peinturestrès colorées et à la fois hyperréalistes etfantastiques mêlent souvent des oiseauxdans des situationsamusantes
(pigeon), grotesques (coq-gabber) etoniriques (oiseaudans unecage) qui délivrentsouvent unmessage
social etmilitant.Gabber, est un
mot
de l’argot néerlandais issu du yiddish et signifiant « ami »ou « pote ». La culturegabber désigneune sous-culturejeune ayantémergé auxPays-Basau début des années 1990 etquis’estétenduesur unepartiedei’Europeaucoursdesannées 1990et2000.Cefutun importantmouvement
underground.Elleest fortementliée à toutunmode
devie,avec codevestimentaire, lieuxde rencontreetmusique gabber (musique électronique,techno) et ellea uneimagetrès négative (usage de drogues,violence, hooliganisme etracisme).Quasi disparuedanslesannées2010,cettesous-culture alaissédefortesmarques danslasociéténéerlandaise.
j
POINT Info
Lecoqfaitpartiedesinsignesdu peuplefrançais.
Symbole
solairedansl’Antiquité,sonchantannoncelelever du soleil. La France est l’ancienne Gaule etgallus signifie à la foisgaulois etcoq. Si Napoléon avaitpréféré l’aigie, la IIIeRépublique a réhabilitélecoq, qui figuresurlesceaudelaRépublique. La«grilledu
Coq
»ouvrelepalaisdel’Élysée etc’estencorelecoqqui figureen girouettesur
nombre
declochersde France.Ilestaussi l’emblème officieldessportifsfrançaislorsdes épreuvesinternationales. Lecridu coq«Cocorico! »symboliselavictoire etpeutêtreconsidéré
comme
unemarque
dechauvinisme.Pour
aller plusloin : Allersurles sites:http://www.whatsupdocmag.fr/portfolio/street-art-super-a/
http://www.journal-du-design.fr/art/focus-lartiste-super-45400/
pour montrerd’autresoeuvresde l’artisteetpour
que
lesapprenantsse rendentcompte
delataille desfresques (échelledonnée
parlaprésence de personnesregardantlesoeuvres).> Livredel'élèvep. 120-121
•••>•
OBJECTIF DE L’ACTIVITÉ
1• Échanger autour
du mot
« Francophonie».Pourlapartiea)del’activité,
demander
àchaque apprenant denotersurunefeuilleles10mots
qu’ilassocieà lafrancophonie. Pourlamise encommun,
procédercomme
pourunecarte mentale :écrirelemot
«francophonie»autableauettousles
mots
proposésdefaçon satellitaire. Pourdynamisercette étape,demander
à unapprenant de donner unmot
dont il justifie le choix (exemple : «Afrique car le français est utilisé dansbeaucoup
de pays d’Afrique») ; si un autreapprenantavaitlemême mot
danssaliste, ilpeut ajouterdescommentairessur ce choix.Procéderdela
même
façon jusqu’àcequetouslesmots
aient étéécritsautableau.Terminercettephase deremue-méninges
endemandant
decomparerlalistedelaclasseaveclesmots
dudocument
1(activité b);commenter
lesmots
du document. Pourl’activité c, lesapprenants pourront toujoursémettre des hypothèsessur le paysoù se trouvecettevillemaisilfaudracertainementavoirrecoursà undictionnaire ouà Internetpourlaréponse correcte.Pourl’activité d),lesapprenantsdevront
commenter
lacartede lapage10 etlisterlespaysoù Ton parlefrançais;inviter lesapprenantsà utiliserun articledevantle
nom
dupays.Manuelp.179-180 Lesinviterà lire lesentrées« Francophonie »et«OIF»del’Abécédaireculturel.
a) et b)Réponseslibres.-c)Lavilledelaçi [jajj]oulassy estenRoumanie.LaRoumanieestmembredel’Organisation internationalede lafrancophonie. Environun quartde la populationroumaine parle français.-d) Parexemple :la France,leGabon, leMali,laBelgique,laNouvelle-Calédonie...
134
Pour
ALLER PLUS LOIN : Il est possible dedemander
aux apprenants quel est le terme utilisé en français pour désignerles locuteursdeleurpropre langue (anglophone
, italophone,hispanophone, arabophone,sinophone...) etlister les pays où on parle leur langue etpourquoi. Il est possible qu’il n’existe pas de terme ; leurdemander
pourquoià leuravis.OBJECTIFS DE L’ACTIVITÉ 2
: Préciser le sensdu
mot
« francophonie »à partir de diversdocuments
et expliquer pourquoi on étudie: lefrançais.
Cette activitéva permettre de circonscrire tous les
thèmes
associés à la thématique du dossier.Demander
aux apprenants de faire l’activité 2.1 individuellement, puis mettre encommun.
Les inviterà lire lesdocuments
«en diagonale »pour répondre à laquestion poséeetpourêtrecapablesausside présenterletypede
document
etd’en résumertrès brièvement le contenu (çf.
'. corrigé). Pourla mise en
commun, demander
à un volontaire de donner une réponsestructuréedutype :« Ledocument
2estunarticled’Internetquiabordelesujetd’unpointde vue historique etculturel. En effet, ildonne
ladatede l’apparition dumot
francophonieetexplique la différence entrefrancophonie etFrancophonie ». Essayerd’éviter à ce stade d’entrer dans les détails etdecommenter
les informations desdocuments
puisqu’ilsseronttravaillés dansles autresactivitésde la page. Ledocument
5 sera certainement le plus difficile à décrypter ; si les apprenants n’en ontpas bien compris lesens, ne pas insisterà cette étapepuisqu’ilseraretravaillédansl’activité 3.Pourla
deuxième
partie del’activité, laisserlesapprenantss’exprimeren reprenantles pointsdevue proposés:«J’étudiele français pourdes raisons
économiques
carj’aurai plusde chance detrouverdu travail. » Ils peuvent bien sûr ajouter d’autres raisons (« Parce j’y suis obligé... »). Les apprenants donnent leur avis sur les raisonsévoquées
parleurscamarades.1.document2:pointdevuehistorique(origine etdatedumot)etpointdevueculturel(différenceentre«francophonie» etFrancophonie»);document3 :pointdevue linguistique(articleInternetexpliquantqu’une
même
langueutiliseun lexique différentselonlaculturedupaysoùelleestparlée;exemple del’Afrique);document4 :pointdevueculturel (extrait de roman d’un auteur africain évoquant lecolonialisme); document 5 : point devue sociologique (extrait d’articlequi parledu«nombrilisme» delaFrancequandils’agitde lalanguefrançaise);document6:pointde vue économique (tableau présentantdesdonnéeschiffréessurlenombredelocuteursfrancophonesdansle monde) ;document7:pointdevueculturel(extraitd’entretienavecStromaequiinviteàdéfendrelalanguefrançaise) etpoint devuehistorique (allusionauxmomentsdansl’histoireoùlalanguefrançaise adûêtredéfendue).2.Réponselibre.
OBJECTIF DE L’ACTIVITÉ 3
• Approfondirla
compréhension
de documents.O
Cette activité, qui permettra aux apprenants de comprendre lesmessages
délivrés parles cinq documents, pourra se faire par étapes,document
pardocument,etendeux temps
: parpetitsgroupespuisen grand groupe pourlamiseencommun
aprèschaque
travailsur undocument.Demander
aux apprenants de relire ledocument
2 etde répondre auxquestions1, 2et3. Pour répondre à latroi-sièmequestion,inviter lesapprenantsà regarderl’entrée«OIF»del’Abécédaireculturel;ilspourrontégalement Manuelp.179-180 compléterleurs informationssurlafrancophonie en lisantl’entrée« Francophonie»de l’Abécédaire
culturel.
Demander
aux apprenantsderelire ledocument
3etde répondreàlaquestion 4.Ils’agitde donner uneexplication surlesensdel’image utilisée;lesgroupes proposeront uneexplication ; lesexplicationslesplus plausiblesseront choisiesetcomparées
à l’explication officiellequi auracertainementétédonnée.Ilestpossiblede
demander
aux apprenants detraduiredansleurproprelangue ces expressionsimagéesetde lescomparer auxexpressionsfrançaiseset africaines.Termineren
commentant
lapremièrephrasedel’article pourfaire réfléchirsur cette relation étroiteentre lesmots
etlaréalité, levécu;le faitque
certainsmots
n’existentpas dans unelanguecarilsne correspondentàaucuneréalité. Parexemple,dansun paystrès chaud etfermé aumonde,
iln’ya
aucune
raison que lesmots
«chauffage», «radiateur», «manteau
»...existent.Poursuivre avec le
document
4 et les questions 5 et 6. Lesexpressions utilisées parAmadou Hampâté
Bâ sont uneillustration dela réflexionmenée
lorsde la question 4 etrenvoientà une réalitéculturelle africaine decetteépoque
: un«fétiche»estunobjetque l’onadore,que
l’on pense nousprotégerdu mal (l’Afriqueestconnue pour| Francophonies
sacultureanimiste) ; de
même
l’allusion ausacrifice de bétailévoque
unepratique religieusedestinée àapaiser les dieux ; les termes «guerrier » (à la place de «soldat ») et « cornes» fontréférence à la tradition de chasse.Inviter lesapprenantsà compléterleurs informations concernant
Amadou Hampâté
Bâ en se reportantà l’entrée Manuelp.179 correspondantedel’Abécédaireculturel.L’exploitationdu
document
5 dépendradesexplicationsdéjàdonnéeslorsdel’activité2.Ilestpossibledecommencer
en grand groupe pouressayerdedécoderletitrequi semble paradoxal.Amener
lesapprenantsà bien distinguer lesdeux mots
:êtrefrancophonenesignifie pasêtrefrançais. Letitresemblevouloirdireque
lesFrançais pensent que la langue française n’est« bien » parléequ’en France etque, lorsqu’on parle de lalangue française,la seule référence soit leur pays. La Franceest « nombriliste » carelle se pense au centrede lafrancophonie.Demander
auxpetitsgroupes de répondreauxquestions7et8etmettreencommun.
Pourlesdeux
questionsdevocabulaire (question 9),ilest possiblede procéderen grand groupe.Commencer
pardemander
aux apprenants de fairedes hypothèses sur lesdeux
expressions imagées (a), de vérifier dans un dictionnaire et de corriger. La recherchedemandée
en b) sera plusdifficilecarletermefaitappelà une notion culturelletrès précise; ilvautmieuxne pas laissertrop longtemps les apprenantsse perdre dans les articles de dictionnaire ou d’Internet et leur expliquer simplementla notion.Terminerl’activité3 parlarelecturedudocument
6et lesquestions 10et11.Commenter
lesréponses proposéesà laquestion 11.
1.C’étaitungéographefrançaisdu19esiècle. Ilacrééleterme defrancophonie.
2. Lafrancophonie,avec unfminuscule, s’appliqueauxlocuteursfrançaisdanslemonde. Avec unfmajuscule,elle désignel’administration chargéede renforcerles relationsentre lespays francophones.
3.01F signifieOrganisationinternationaledelafrancophonie.C’est l’organisationenchargedeladéfensedelalangue françaiseetdumultilinguismedanslemonde, del’éducationetdelaformationdesjeunesfrancophones,dusoutien àl’économiedespaysfrancophonesetde laplacedufrançaisdanslesinstitutionsinternationales.
4.AuSénégal,«conduiresurdestablettesde chocolat» signifie «roulersuruneroutedéfoncée».EnFrance,ondirait
«conduiredansdesnidsdepoule».L’expressionsénégalaisepermet dedécrirelasurfacedespistesetdesroutesde cepaysfaitesde creuxetdebosses.Un«aurevoirlaFrance»estunevoitured’occasionamenéed’Europe.Beaucoup devoituresfrançaisesoueuropéennesviventunepremièreviesur leurterritoired’originepuissontrevenduesàbon marchéen Afriqueoùellesachèventleurcarrière. «C’estcaillou »veutdireque« c’estdifficile ».Parlitote,enFrance, ondira « c’estcoton».Peu de chosessontplusdures, c’est-à-dire plusdifficilesqu’uncaillou.AuTchad,« avoirdes pensées» signifie «broyerdunoir». EnFrance,ondiraaussi«avoirdes idéesnoires».Eneffet,lapersonnequi est dansunétatdépressif, n’estplusdansl’action,maisdans leressassement.Onpeut noterbiensûr l’associationfaite enoccident, àl’époqueoùlamajoritédelapopulationétaitblanche, d’associerlacouleurnoireaumal, àlatristesseet àlasaleté.«Nocer» signifie « fairelafête »ou« fairelanoce».Ilya,enFrance,l’expression péjorative«un noceur» désignantune personnequipassesontempsàfaire lafête. Lanoce,oufêtede mariage, estun grand
moment
de célébrationdanslavied’unhomme
oud’unefemme.AuMali,« fairelecouloir» signifie «êtrepistonné».Ilestbien connueneffetquecertainesdécisionspas toujourstrèshonnêtes(oudes copinages) sontprisesdanslescouloirsou danslescoulissesdupouvoir,etpasseulementauMali. « Êtrepistonné» signifie «bénéficierd’unavantage immérité d’unepersonneenplace».À
lafaçon d’unpiston,lapersonneestpropulséesurledevantdelascène,entêtedeliste.5. Lascène sedérouledans laville deSégou, au Mali. Lamention dessacrificesetdesguerriers,ainsique de« la
domination delaFrance»suggèreunpassécolonial. Ils’agitsans doutedu19esiècleou du début du 20e.
6.Legrandfétichedésigneledrapeautricolorefrançais;lescornesdecuivre, lestrompettesdesfanfaresdecaserne.
7. Lescoloniesespagnoleset portugaises- hispanophoneset lusophones -ontcoupélecordon qui les reliaitàla
mèrepatrieily adéjàdeuxsiècles.Laséparationentre laFranceetses coloniesestbeaucoupplusrécente (elledate desannéesi960),desortequ’ilresteencoreàlaFranceàapprendreàneplus êtreaucentredelafrancophonie.
8.Le passaged’uneculturecentralisée àuneculturedécentralisée,oùchaqueÉtat
membre
occupe uneplace àpart.9. a) digérer unchoc= absorber un coup. L’image fait référenceà ladigestion desaliments parl’estomac : il faut un peu de tempspourque diminuelaforce du choc de la
même
façon qu’ilfautdutemps pourqu’un alimentsoit assimilé parl’organisme. Danslecontexte, l’imagesignifie qu’ilfautdutemps pourassimilerpardesmécanismesculturelsunviolentchangementdesociété.Celanepassepas
comme
unelettreàlaposte: l’expression« ça passecomme
unelettreà la poste»est utilisée poursignifierqu’unechose sefait facilementetsansincidentcomme
legestedeglisser unelettredans une boîte àlettres.Cetteexpressionétaitutiliséeà l’origine pourparlerd’aliments quis’avalentetsedigèrentfacilement.Utiliséenégativementici,ellesignifiequeceprocessus sepassedifficilement, qu’ilrencontredesrésistances.-b)PendantlaRévolutionfrançaiseen 1789,lesJacobinsformaientunpartipolitique révolutionnaireréputépourl’intransigeancedeses opinionscentralisatrices.Lejacobinismeestsynonymeaujourd’hui dedirigisme étatique.Le «jacobinismelangagieretpolitique»désignedonc unevisiondelaFrance placéeaucentre delaFrancophonieetrayonnant surelle.
10.Surlecontinentafricain.
11. Réponsepossible : Le principal enjeu à
mon
avis estde fairevaloir les atouts économiques et politiques dela Francophonie face à ces puissants adversaires que sont lesChinois et les Américains. Pourquoi les Africains parieraient-ilssurlaFrancophoniequandlaChineetl’Amériqueleurtendentlesbras ?
136
Pour
ALLER PLUS LOIN : Il estpossible detravaillersurl’expression « franco-français» (document5).Demander
d’abord aux apprenants d’en donnerle sens : ici, ilest très péjoratif puisqu’il signifieque
la France a une vision très centrée surelle-même.Cette expressionn’a pastoujours unsens péjoratifdans une expressioncomme
« un couplefranco-français». Ilestintéressantaussid’analyserla formationdecesadjectifscomposés
(adjectifinitialdontgénéralement la dernière syllabe esttronquée et remplacée par un -0). Il y aquelques exceptions
comme
« sino- ».
Demander
aux apprenants de proposer des adjectifssimilairesfaisant intervenirdeux
paysdifférents :«franco-italien»,«américano-soviétique», «russo-japonais»,«hispano-français»...
Une
foisceremue-méninges terminé,demander
aux apprenants defaire des hypothèsessurl’ordre desmots
:hasard ?phonétique?Autre? Les analyseslinguistiquesontmontréque lelocuteurplaceen premierlenom
du paysquiluisembleleplusimportant.Cequiexplique que, lorsquelaFranceévoque desaccordspolitiques,
économiques
avec unautre pays,lesadjectifscommencent
toujours par«franco-»•*
OBJECTIF DE L’ACTIVITÉ 4
•
Comprendre
uneopinion défendantl’usagede lalanguefrançaisedans
lachanson.Avant de relire le
document
7,demander
aux apprenants de regarder la photo et de répondre à laquestion 1. Pour compléter les informations sur le chanteur, leur proposer de lire l’entrée «
Stromae
» dans Manuelp.180 l’Abécédaire culturel. Puis faire répondre aux questions 2 et 3 qui nemanqueront
pas de susciter des commentairesetdes réactions, lamusique
étantun centred’intérêtassezrépandu. Laissezleséchangessefaire autourdecette question : « Quellelangue préférez-vous pourleschansons ? Laquellen’aimez-vous pas?...»1.Réponselibre.-2. Lesanglophonesdominenttrèslargementlascènemusicaleinternationaleet lesfrancophones arrivent loin derrière eux, maisce n’est pas une raison pour qu’ils se sentent complexés.-3. Il veut défendre la
francophonie. Il pense en effet que la langue n’est pas un obstacle en musique.Ce qui compte, c’est le rythme, l’ambiance,l’énergie.
POUR
ALLER PLUSLOIN : Ilesttoujours possibledetravaillersurquelqueschansons de Stromae.•*
OBJECTIF DE L’ACTIVITÉ 5
\
Comprendre
une prisedeparolesurlagrammaire.Ilestpossible de
commencer
parintroduireledocument. Livresfermés,demander
aux apprenantsd’écouter l’enregistrementetdedirequelenestlethème
(lagrammaire).Demander
ensuitequi est l’intervenantetpourquoiilestinvité ; si besoin, faireréécouterledébut (o’oo” à o’22). Ils’agitdeJean-PaulMinaudierqui vientde publier un livre,Poésie
du
gérondif-, ilestinvité pour défendre lagrammaire («chanterles louanges»).Ensuite,ilestpossibledefaire réécouterle
document
endeuxtemps
puisqu’iltraite dedeux problèmesdifférents:la mauvaiseréputation delagrammaire etla relationentrela grammaireetlavision du
monde.
Faireréécouterle
document
jusqu’à o’s6pourvérifierl’item1.Mettreencommun
endemandant
dejustifierpardescitations. Demander,si besoin : « Pourquoilagrammaireest-elledétestée ? (Lagrammaire a étéappriseàl’école,
ilfallaitobéirà des«
normes
»,des «règles» et « c’étaitde latorture,un supplice ».)Faireécouter jusqu’à lafin pourvérifier lesitems2et3.
On
peutaussidemander
aux apprenantsde releverlestroisphrases de la journaliste qui décrivent l’approche deJean-Paul Minaudier : « ce que la grammaire d’une langue
phrases de la journaliste qui décrivent l’approche deJean-Paul Minaudier : « ce que la grammaire d’une langue