• Aucun résultat trouvé

in oppido S. Germain

Dans le document Joannis Calvini opera quae supersunt omnia (Page 84-87)

OONDÉ AU SÉNAT DE GENÈVE

5) in oppido S. Germain

6) Bezae ep. ad. I/ugdunenses (Baum 132).

7) d. 20. Nov. Vide Ep. ad Neocomenses infra ad 13. Dec.

8) Computus coUegae noslri hic erroneus est, seil, a Simleriano exemplari decepti. Dies Lunae vigesimus quartos erat mensis.

nihil motum. 8ub vesperum ad sonum tubae proolamatum fuit ne ulli fièrent conventus, redde-rentur templa, et in crastinum, ubi redirent a con-cione, minister Yicebailivi cum Uteris me tremens convenit, indicat quod literae habeant. Ego tantum exemplar petii, quod ad te mitto. Fratres ad me venerunt post prandium, et invocato Domino om-nes receperunt, se constanter in confessione evan-gelii perseveraturos, pro quo tarn multi obierunt.

Causam susceperunt, et adierunt virum qui valde tinnivit9) cum his qui aderant, et petierunt ut om-nium quae egisset exemplar daret, quo possent re-gem et quos oportet adiré. Quod ille recepit se facturum. Solus est qui turbet. Multa dicitur egisse contra urbem indigna. Si compescatur, spero in pace evangelii magnum progressum. Tibi notum esse credo, qua via apud regem sit agendum. Opto ut nos adiuves, sed potissimum precibus et sanctis consiliis. Taie, mi frater omnium amantissime. * Cupio omnes collegas salvos. Vapinci 26. Novembr.

1561.

Nostri omnes reverenter te salutant.

Tuus Farellus.

3638.

DUMONT A COLLADON.

Demande de pasteurs pour l'Angoumois. *) (Autographe de la Bibliothèque de Genève. Vol. 197, f. 14.

Antre exemplaire dans le Portefeuille 197«». Crottet N. 57.) A Monsieur et frère Monsieur Colladon ministre.

Monsieur et frère aiant congneu la bonne vo-limté, tant de foys que me portez je vous requiers me fere ce bien que d'estre advocat pour nous en Paffere duquel vous escripvons a tous en gênerai, qui est de nous envoier s'il est possible quelque homme tel que congnoistrez estre non seulement pour prescher mais aussi pour fere lectures, et fe-rez un bien jnestimable pour ceste pauvre province

9) Sic Cod. Ill" lectione nobis suspecta. Autographon hic diffieülimum ketu plures habet literas sed quas veî ar-mato oculo, quod vocant, distinguere nequeas.

8628.1) L'église d'Angoulême fut organisée par Jean de Voyon, vers la fin du règne de Henry II. (Hist. eccl. I. 214.) Dans le Bulletin du Prot. XII. 121. il y a une liste des pasteurs de l'Angoumois depuis 1534. Mais il y a une la-cune pour l'époque dont il s'agit ici.

139 EPISTOLi en laquelle n'y a poinct de pasteur. Car bon

nom-bre déjeunes gens par ce moienprendront lacharge du ministère lesquelz demeurent a faulte d'avoir quelqu'un pour fere lectures. Vous soavez quil me seroit jmpossible de ce fere estant tout seul joinct mon jnsuffizance. Toutesfois je m'efforcerais d'en fere mon devoir si j'estois secouru, vous assurant que celluy qui viendra sera le bien venu et en lieu d'un fort bon aer s'il y en a en France le diets oeoy d'autant qu'on nous a advertis que M. Viret desiroit bien trouver quelque lieu salubre. Ce que n'ay voulu escripre en general n'estant pas assuré de la vérité. Vous priant, si ainsi est, l'asseurer quil ne sauroit estre mieulx en france pour sa santé, et si nous y aydiés nous serions tenuz et obligez de plus en plus a vous fere service là ou le moyen s'offrirait, comme je croys que vous en as-surez. Qui sera fin, priant Dieu vous maintenir en sa paix et grace. D'Angoulesme ce 26. novbre 1561.

Voustre treshumble serviteur et frère Dumont.

3629.

NOURRISSON A CALVIN.

L'église de Tours aurait besoin d'un ministre.

On est à cet effet en négociation avec Mr. de L'Es-pine. ')

(Autographe de la Bibliothèque de Genève. MS. 196, fol. 226.)

A Monseigneur Monsieur Calvin

a Geneve.

Monsieur, vous avez peu entendre par l'un de noz diacres que naguieres envoyâmes par devers vous affin de recouvrer un ministre pour nostre église en quelle peine nous estions et sommes en-cores pour ce deffault auquel pour suppleer aviez de

3629.1) Hirt, eccl, I. 753: A Tours environ Pasques 1561 quelques esprits volages dressèrent à certains iours une as-semblée qu'ils appeloient académie, en laquelle il estoit loisi-ble iusques aux femmes de proposer telles questions que bon leur sembloit, ce qui fut incontinent aboli. Vray est aussy qu'on ne les peut empescher de se saisir du couvent des cor-deliers pour y prescher publiquement. Mais cela cessa estant survenu l'Edict de Janvier auquel ils s'assuiettirent, presohans hors la ville, et persistèrent paisiblement iusques à la venue de M. de Montpensier environ le massacre de Vassy.

3 3628—3631 140 vostre grace donne un fort bon moyen et pour le

faire valloir le mesme diacre sen alla jncontinant droict a la court suyvant les lettres que luy distes avoir escriptes a Monsieur de lespine"1) lequel es-toit party pour sen aller en son pais premier que nostre homme arrivant a Paris. Or ledit Sr. de lespine passant par ceste ville, fut prié par nostre église dy demeurer pour en icelle faire office de ministre, lequel feist response avoir promis a leglise de paris par le moyen de Mons. de Beee, de ne sarrester ne lier a aucune église sans leur consen-tement. Nostre homme estant de retour alla par devers ledit de Spina lequel feist response navoir receu aucunes lettres de vous au moyen desquelles sil les eust receues il neust voulu faillir a nous se-courir suyvant ladvis que luy en donniez. Au rap-port que nous en a fait ledit diacre sur les propos que luy aviez tenus. Ainsi nous demourons tous-iours desprouveuz, au moins navons que Monsr.

Poterat 3) ou quatre seraient bien nécessaires. Ce considère, Monsieur, joinct que nous avons souffert Monsr. de Passis que nous aviez aultrefois envoyé demourer a Angers de peur que leur église ne de-meurast totallement desprouveue et ce par ladvis du Synode provincial dernier tenu au Mans. Nous vous supplions rescripre a leglise de Paris quelle consente que ledit Sr. de lEspine nous demeure suyvant la promesse quil nous en a faicte moyen-nant leur consentement. Quoy faisant nous espé-rons en brief, Dieu aydant, parachever de destruire en ceste ville le roiaume de lantechrist. Et nous obligerez dautant plus a vous. En attendant nous prierons nostre Dieu, vous maintenir tousiours en sa saincte protection nous recommandans tous humblement a vos bonnes prières. De Tours ce xxviii. de Nov. 1561.

Vostre humble et obeyssant serviteur M. Nourrisson au nom de tous.

2) La France protestante VIL 38 dit, sur l'autorité d'Arcère, qu'après la cloture du colloque de Poissy L'Espine fut donné pour pasteur à l'église de Fontenay-le-Uomte, qu'il quitta bientôt après pour aller desservir celle de La Rochelle oü il passa plusieurs années.

3) Jean Poteret ou Poterat, ministre d'Issoudun, fut emprisonné à Pasques 1561. A la suite des lettres patentes de Charles IX. du mois d'Aoust il fut rendu à la liberté. Le 3. Décembre un autre ministre lui fut adjoint. (Hist. eccl. I.

761 auiv.) Ce fut Spifame (M. de Passy) qui fonctionna comme pasteur à Issoudun et à Bourges.

H l 1561 NOVEMB. UV 3630.

BEZA CAL VINO.

Novissima ex Sangermano. Res minime ex voto cessurae videntur.

(Ex autographo Cod. Genev. 117, fol. 50; habent praeterea Cod. 119, fol. 97; Cod. Bern. Epp. VI. p. 949; et Simler. Vol.

102. — Edidit Baum. IL App. 139.) A Monsr. Monsr. D'espeville

a Villefranche.

S. Nunc igitur constituetis quid mihi sit se-quendum usque ad proximum Martium. ') Uxorem accerso non tarn ex mea quam ex patris voluntate, apud quem opto ut maneat saltern aliquamdiu, quandoquidem abesse cogor. Quum tuae postremae mihi redderentur, quas dedisti 19. Novembris, eram animo valde perturbato, quoniam videbam quosdam moliri ut omnes, sine exceptione, reiiceremur,2) non dico in suburbia, sed in areas ducentis passibus ab urbium moenibus, quod ego modis omnibus im-pediam, quoniam et iniqua et periculosa res est, in aperta tot hostium coniuratione, atque, ut reliquae rationes cessent, non video qui possit civile bellum impediri, si nostros velint ad hanc conditionem adi-gere. Precibus ergo et summa diligentia opus est.

Bras, ut spero, coenam celebrabimus. Postridie ad, patrem proficiscar, ad 20 diem Decembris om-nino, favente Deo, rediturus. 8)

Dolet mihi de catarrho quo te scribis correp-tum. Ego rheumate mihi familiari laboro. Sed, ut video, non vacat nobis aegrotare, et sane sentio Deum mihi extra ordinem esse propitium, quoniam alioqui nee loquendo nee scribendo par esse possem, quod tarnen faciam oportet, nisi velim eius causam prodere cui nos ipsos debemus. Sed tarnen te hortatore'promitto, me diligentius valetudinem cu-raturum. Salignaco literas tuas ipse reddam.4) Recte fecisti omnino quod hominem acriter urgen-dum putaris. Utinam in animum inducat consiliis-tuis obsequi. De nostrorum fervore ita est ut scri-bis, et ego iam occallui. Sed tarnen gravissimum est hoc hominum genus. Amplissimo senatui gra-tias ago per literas quibus rogo ut hoc quoque ad-iungas, causam nullam esse vel unquam futuram, cur de mea voluntate dubitent.

Theologi Germani discesserunt sicut nuper ad

3630.1) Senatus ei denuo veniam ad très aut quatuor men-ses concessit. (Beg. du Conseil 22. Dec.)

2} cf. N. 3608.

3) cf. post-scriptum N. 3624.

4) N. 3615. 3617.

te scripsi: JBocquinus et Dülerus fnneti sunt bono-rum virobono-rum officio. Alios egregie excepit Valen-Unus episoopus, id est, ita ut digni erant, quod mihi fuit iucundissimum. Ego placidior fui, sed ita ut non sim praevaricatus.

Nbrmandns) literas curabo ad eum tuto per-ferri. Nemorsi Ducis negotium satis lente proce-dat.6) Fratrem nostrum Remondtim7) precor ut Davtdem meum 8> non reouset domum recipere, et una cum iis quos secum habet commendatum habere, tantisper dum memet mihi, id est, vobis restituât Dominus. Si paedagogo opus erit, persolvam liben-ter pretii partem. Scripsissem ad eum hac ipsa de re nisi scirem, quae ad te scribo, tibi cum fratribus esse communia. Quoniam de Baduelli vel JBeraldi succeBsore quaerendo iam pridem nihil scripsisti, ab ea cura destiti. Scribe quid curatum velis.

Bene vale, mi observande frater, Dominus Iesus te salvum et incolumem cum tota ecclesia conservet.

Ex Sangermano 29. Novembris.

Tuus Beza.

Je vous ay envoyé des lettres dont l'inscription estait a Messieurs de Nevers, la faulte est venue du secretaire qui pensoit que ce fust pour les affaires de Mr. de Passy.9) Je vous prie les envoyer a Nevers par le premier car c'est pour leur église.,0)

3631.

F A G E T A COLLADON.

H sollicite Venvoi de quelques ministres pour La Rochelle, et demande à acheter des sermons de Calvin.

(Autographe de la Bibliothèque de Genève. Vol. 197, fol. 15.) A Monsieur Monsieur Coladon

la part ou il sera.

Monsieur, pource que le present porteur qui est un des honorables seigneurs de nostre ville J)

5) Totum hoc comma a Beza canceUatum, quum reli-qua prelo destinaret.

G) N. 3594. 3599. 3624.

7) Merlinus redux fuit Genevae d. 23. Oct.

8) Videtur fuisse discipulus Beeae, hospitio eiüs re-ceptus-, cui prospiciendum erat usque dum uwor reäiret.

9) Spifame.

10) Issoudun. (Comp. N. 3629.)

3831. 1) Faget était pasteur à La BocfieUe depuis 1559, au-paravant il avait été à Orléans. (Bulletin VIII. 74.)

143 E P I 8 T 0 L A E 3631—3635 144 s'en va pardela pour les affaires de l'Eglise, n'ay

voulu faillir a vous escrire tant pour vous recom-mander ledit personnage et laffaire pour lequel il y va que pour vous avertir de nostre estât. L a prospérité de nostre Eglise et le grand nombre qui y est et s'y rend iournellementnous presse de nous retirer vers vous pour vous prier qu'en oest en-droit nous vueilles secourir, nous envoyant deux pour le moins qui nous soient en aide afin de pour-suivre l'oeuvre commancée et beaucoup avancée.

Autrement il y a danger que tout ne défaille d'autant que Mr. de VJsle*) est valétudinaire et quand a moy i'ay plus este malade despuis que suis pardeça que n'avoye este iamais comme l'air ne m'a pas este trop commode. Si est-ce que iusques a l'heure présente n'ay cessé de travailler tant hors la ville que dedans et ne cesse ni ne cesseray tant que Dieu me donnera quelque force. Toutes-fois ie vous prie penser a deux danger qui s'en peuvent ensuivre: l'un que mercenaires et apostats ne s'in-troduisent comme il en y a quelques uns à l'envi-ron de nous qui nous font la guerre, et si le peuple leur eust voulu prester l'oureflle il s'en fust ensuivi grand desordre: l'autre est que les seigneurs de la ville tant de la iustice que de la pofi.ce (lesquels tous se sont reduicts à l'Eglise) ne se refroidissent.

J e vous escri ces choses brièvement, comme aussi la prospérité et paix de l'Eglise, d'autant que le present porteur vous pouwa mieux declairer le tout par parole que ie ne le sauroye escrire. Tant seulement vous prions nous estre favorables en cest endroit et procurer que puissions avoir ung homme ou deux pour supplir* a la multitude de nostre Eglise.

Au reste, Monsieur, ie vous voudroye prier me faire recouvrer les sermons de Mr. Calvin sur Ge-nese tant qu'il en y a de retenus excepté sept quil

en y a d'imprimez assavoir trois de Melchisedech et quatre de la iustification lesquels iay par devers moy. Les autres ie desire avoir pour m'aider a m'acquiter de ma charge, ce que ne trouverez es-trange considérant ma portée laquelle recognois estre telle que si ne suis aide ie defaudray sous le fardeau. J e me suis retire à vous tant me con-fiant que pour le regard d'une chose tant raison-nable ne le prandres a mauvaise part tant aussi que ne savoye a qui me retirer. Car si ien eusse cognu quelque un à qui ie eusse peu bailler telle charge ie me fusse garde de vous bailler ceste fascherie. Le present porteur fournira l'argent qui

2) Nous n'avons trouvé ce nom ni dans Bichemond (origine et progrès de la Béf. à la Bochelle 1872 p. 61 suit).) ni dansDeîmas(VÉgl. réf. de-La B. 1870). Ce dernier nomme comme pasteurs en 1559 outre Faget, Sicher et N. Folion dit la

Vallée. Il ajoute qu'on y appela de VEspine en Décembre.

y faudra. Monsieur ie vous prie me secourir en ceste nécessité. J e desire estre recommande a vos-tre grace sur tout a vos prières comme a celles de M. Calvin et de tous les autres seigneurs et frères.

Dieu vous maintienne tous-iours en sa saincte pro-tection. De la Bochelle ce 29. de novembre 1561.

P a r vostre humble serviteur Ambroise Faget.

3632.

Dans le document Joannis Calvini opera quae supersunt omnia (Page 84-87)