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21 1561 OOTOB. 22 deux ou trois pasteurs pour les paistre fidèlement

Dans le document Joannis Calvini opera quae supersunt omnia (Page 26-30)

selon lordonnance du fils de Dieu. Estant donc-qaes occasionné par deux raisons lesquelles me pressent fort ie TOUS prie de nous ayder en cest af-faire. La premiere raison est une telle nécessité quil y a bien quinze villages par deçà qui désirent le sainct ministère de l'Evangile. Mais par faute de pasteurs ils demeurent la. La seconde raison est le profit qui en sortira. Car il y a espérance de gaigner a nostre seigneur non seulement tout le peuple de ces quinze villages mais aussi les circon-voisins, comme pour vraye preuve de ce ie vous puis asseurer d'une chose que i'ay veu de mes yeux. C'est qu'ayant fait la quelques predications sans grande resistance des adversaires i'ay apperceu un merveilleux proffit. C'est que i'ay veu venir les povres gens de sept et de huit leues tant hom-mes que femhom-mes, ayans seulement oui dire quon preschoit l'évangile. I'ay esté requis quelques fois d'aller en tant de lieux que i'eusse désiré me pou-voir diviser en plusieurs parties pour satisfaire au sainct désir de ceux qui me desiroyent. Ce pen-dant i'estoye pressé en mon esprit de suivre la spe-ciale vocation qu'il a pieu a mon bon maitre Jesus Christ me faire declairer par vous. Je craignoye mesme que les empeschemens qui ne me permettoy-ent incontinpermettoy-ent venir au lieu qui m'a esté designé2) et auquel ie suis a present faisant ma charge au mieulx que le Seigneur m'en fait la grace, ne fus-sent cause de noter mon ministère de quelque mau-vaise note.

Outre ces occasions tant pressantes que i'ay eu de vous prier pour ces povres brebis sans pasteurs, on m'a requis de vous en escrire et pourtant ie n'ay peu refuser une tant sainote demande. Et combien que ie vous cognoisse tel, que vous vou-driez volontier prouvoir toutes les povres églises de bons et fidèles pasteurs, sans en excepter une seule, encores que ne fussiez grandement de ce solicité par les hommes, jl m'a semblé quil n'y auroit point de danger si ie vous en escrivoye selon mon devoir.

Parquoy, treshonoré père et frère en Christ, ie vous supplie d'assister a cest affaire. Sinon que la classe de Neufchatel les prouvoye, comme on leur en a donné quelque espérance. Que si la classe de Neufchastel les prouvoit vous le saurez bien. Car Mr. de Dommartms) et le sire Thyeri Morel ayans pris charge de soliciter l'affaire vous en pourront advertir. Quant aux églises qui désirent les pas-teurs, elles se vueillent mettre en tout devoir (comme

2) H est évidemment question de Châlons et non de Neuchâtel. Voyez la lettre suivante.

3) Comp. N. 3519.

elles m'ont promis) non seulement d'entretenir leurs pasteurs, mais de se renger entièrement sous le ioug de Christ.

Quant a nostre église elle prospère grandement, graces au Seigneur. La premiere assemblé qui fut faicte (a grande difficulté) fut de douze personnes, nous en avons fait auiourd'huy une en la nuict la ou il n'y avoit gueres moins de mille personnes.

Nous baptisons, et enterrons chrestiennement noz morts et sommes en deliberation de célébrer la saincte cène, pour declairer que nous sommés une église de Christ entièrement. Noz adversaires ne cessent de machiner a l'encontre de nous, mais nous avons espérance au Seigneur qui conserve et main-tient ses serviteurs, lequel nous rend asseurés la ou noz adversaires tremblent de peur, combien quil facent des mauvais.

J'ay esté au Synode provincial qui fut tenu en la grande cité 4) le seziesme iour du mois de sep-tembre dernier passé et ay esté de retour en ceste église le vingtiesme dudit mois. Or i'ay veu audit Synode une si grande union que quant ie n'auroye receu autre bien de nostre Seigneur depuis que ie suis venu par deçà que la ioye et consolation que i'ay eu de me trouver a une si saincte assemblée et compaignie de vrays serviteurs de Dieu: jl ne m'est pas possible de pouvoir assez rendre graces au Seigneur d'un si grand bien qu'il luy a pieu me faire. Mais outre tout cela le bon Dieu me fait ce bien d'avoir trouvé un trouppeau de vrayes brebis de Iesus Christ, lequel se renge tellement sous le ioug de Iesus Christ que ie m'estime trop indigne d'un tel bien. Et faut que ie confesse (comme la vérité est) que Dieu qui m'a envoyé icy par vostre moyen, déployé de plus en plus sa miséricorde sur moy povre et chetif que ie suis. le prie ce bon Dieu et père de miséricorde au nom de son cher filz Iesus Christ nostre sauveur, vous conserver longuement à son église et vous donner sept fois autant de consolations que i'en reçoi par vostre moyen, et non seulement a vous mais aussi au bon M. Pierre Viret s) et a tous voz frères et compa-gnons en loeuvre du Seigneur. Et a Dieu soyez;

vous, Monseigneur. De Chaalons ce 6* jour d'Oc-tobre par le tout et a iamais

Yostre humble serviteur et frère en Christ Pierre Pornelet

disciple et ministre indigne de Iesus Christ.

4) à Paris, où il s'était réuni, pour le colloque de Poissy, un grand nombre de ministres et de laïques. L'Hist.

eccl ne dit rien de ce synode.

5) H paraît ignorer que V. n'était plus à Genève.

2*

23 EPISTOLAE 3555 24 3553.

"FORNELET AUX MINISTRES DE NEU-OHATEL.

État florissant des églises de la Champagne.

^Autographe de la Bibliothèque des Pasteurs de Neuohâtel. — Bulletin XII. 361. Baum. II. App. 95.)

A mes honorés et bien aymés Les ministres de la classe et assemblée de neufchastel.

A Neufchastel.

Le seigneur iesuschrist chef de son église qui vous a ordonnez pour paistre ses brebis (lesquelles il a acquis par son précieux sang) vous remplisse de ses graces et maintienne en saincte union par la

vertu de son saint esprit.

Treshonores pères et frères, combien que ie neusse grande commodité de vous escire quant le present pourtour est arrivé par deçà, comme il le vous pourra bien dire, ie n'ay voulu faillir toutef-fois selon mon devoir de vous escire de l'estat et pourtement des églises de par deçà, et spécialement de celle en laquelle le fils de Dieu nostre seigneur iesus christ m'a ordonné ministre par les frères de Geneve comme vous «cavez. ') Quant aux églises donc qui sont en petit nombre (et ce par faute de pasteurs) le seigneur leur assiste de telle sorte que bien heureux sont les yeux qui les voyent. Si vous avez entendu comment l'église de loysi2) a esté dressée, Dieu y a monstre si évidemment sa puis-sance, en la dressant et maintenant, que tant plus on y pense tant plus on a de quöy s'esmerveiller.

Premièrement loysi n'est qu'un village, de nulle deffense ou resistance a parler humainement: il est environné haï assailli et persécuté de tout le païs et voire d'un monde de meschans, cependant le seigneur qui a opposé ce lieu foible aux puissantes villes dalentour a fait tellement croistre et fleurir ce petit ieton que sa bonne odeur esveille et fait prendre courage aux autres lieux voisins.

Touchant nostre cher frère Mre Ieremie Valee 3) il est de telle ediffication et par sa bonne doctrine et par sa sainte vie et conversation, que l'ancien-neté de science et de meurs que le Seigneur a mis

3553.1) 17 avait donc été envoyé officiellement à Ghâlons, et n'avait pas manqué à sa classe (N. 3381 et la précédente).

2) Loisy, bourg dans la Brie.

3) Jér. Jean Valet ou VaUet de BoudeviUers au Val de Bug (Neuchâtél). En Oct. 1562 il revint de Loisy et de-vint maître d'école à N. et l'année suivante pasteur à Motiers.

Il mourut en 1567. (fiagnebin, Bulletin XII. 353.)

en luy supplée et recompense bien l'aage. Iceluy ayant receu letres de ses parens (par lesquelles ils désirent qu'il les aille veoir) il est en deliberation de faire le voyage, ce que on ne luy peut accorder.

a cause que son église demourant sans pasteur durant le temps qu'il seroit absent, il y auroit grand danger, attendu mesme qu'ils ont gaigné le temple, la ou tout le peuple du lieu s'assemble. Or s'il absen-toit le lieu tant peu que ce soit, il y auroit grand danger que le loup, qui est comme chassé, ne retor-nast au parc pour faire plus de mal aux povres brebis que par avant. le desireroye que nostre cher et désiré frère maistre laques Sorel,*) qui a apourté les letres, eust sceu, avant que de les en-voyer a loysi, la teneur d'icelles, car i'estime qu'il ne les eust envoyé, considérant le peril. Si le diot M™ Ieremie va par devers vous, il vous déclarera mieux de vive voix les choses que ie ne les vous puis escire par papier et par encre. le vous prie, s'il va a vous, exhortez le de revenir incontinent a son église. Quant a Mre laques Sorel ie n'ay entendu aultre chose de luy sinon qu'il est a Troyes.

le croy qu'il ny sera sans grand fruict. le luy ay escri par un de noz anciens, qui partit dimanche dernier pour aller audit Troyes, pour conférer avec ceux de l'église d'ilec de quelque affaire que nous avons regardé pour le bien et avancement de nos églises. Nous n'avons faute que de bons pasteurs pour dresser et garnir des églises: si nous en avions iusqu'a dix ou douze il y auroit bien de l'oeuvre assez pour eux. Pleust au seigneur que le val de Rux fust rempli de tels personnages que Mre Iere-mie Valee, pour nous en fornir iusqu'au nombre de cinq cens. Car on les garderoit bien destre oiBifz, attendu la grande moisson qui est preste a cuillir.

Or le seigneur de la moisson en envoyera comme nous espérons, tant y a qu'ilz sont de grande re-queste et bien chèrement gardez.

Nous allasmes au synode qui fust tenu der-nièrement en la grande cité5) le 16e iour du mois de septembre dernier passé. Mais entre les autres articles qui furent traictés on traicta le l'avance-ment du royaume de christ et la dessus il fut de-clairé que requestes avoient esté faictes a l'église de ladicte grande cité pour avoir des pasteurs ius-qu'au nombre de 80. le vous laisse a penser si en ce lieu on en demande tant qui n'est qu'un petit ooint de la France que peut il estre de tout le royaume. le puis dire hardiment que s'il y avoit auiourd'huy 1000 hommes dédiés et disposez au

i) N. 3519.

5) Parts (et non Troyes comme 2e pense la note de M. Baum).

25 1561 OOTOB. 26-sainct ministère qu'a grand peine suffiraient ils

pour fornir les lieux du royaume de Franoe qui désirent des pasteurs. Il n'y a gueres que ie suis par deçà, il n'y a que 4 mois, mais au lieu dung pasteur qu'on y desiroit on y en desire maintenant dix. Or pensez que ce sera si la chose continue de bien en mieux comme on espère. Quant ie fuz arrivé par deçà ie m'arrestay environ 7 sepmaines au pais de partois6) la ou le seigneur s'est servi de moy povre ver de terre tant mal propre, tant foible et debile comme vous scavez, et neantmoins encores que ne soye moins que rien, a fin que la gloire soit au Seigneur qui s'est voulu servir de moy son povre instrument qui ne suis digne que de toute vergoigne et mespris, il est advenu qu'au commencement i'aloye par les maisons et faisoye exhortations selon les occasions et moyens que ie pouvoye avoir, et nostre seigneur a tellement béni mon labeur qu'il y a bien 15 villages qui ne de-mandent que des pasteurs, au moins si ces 15 vil-lages en avoient 3 ou deux ils feroient du mieulx qu'ils pourroyent en attendant que nostre seigneur y prouvoiroit plus amplement. On vous va requérir pour les dits villages, comme pour victry, si le seigneur assiste a ces lieux par vostre moyen, i'en espère grand fruict, qui sera non seulement la conversion des dits villages entièrement a nostre seigneur mais aussi des Heux environnans. le vous les recommande au nom du seigneur. I'escri a Monsieur Calvin7) pour cest affaire : si daven-ture nostre seigneur y prouvoit par vostre moyen vous l'en pourrez advertir et ne laissera on de luy envoyer mes letres lesquelles Monr. Fard pourra ouvrir et reclorre si d'aventure il luy plait les veoir.

Quant a ceste église de Chaalons incontinent que ie suis peu entrer en la ville i'ay testiffié mon envoy a eux, ils m'ont receu comme un messagier de christ. Or on leur faisoit tellement la guerre comme ie cuide que l'ayez entendu qu'ils ne s'osè-rent assembler que iusqu'au nombre de douze et encore en grande crainte. le ne voyoie rien moins que ce que ie voy auiourdhui, au seigneur en soit la gloire. Quant ie regardoye au pouvoir des hommes ie ne pouvoye attendre sinon que ie se-roye incontinent despesché. Mais le seigneur qui m'a fait espérer contre espérance m'a donné ma-tière de ioye. Il n'y avoit ordre d'amener aucuns de nos gens a recevoir entièrement le ioug de Christ après avoir reiecter celuy d'antechrist. Mais le seigneur qui a eu pitié de moy, son povre et

6) Le Perthoi8, en Champagne, avec Vitry le Français ÇH. 3519).

7) la précédente.

indigne serviteur, et de son église nous a donne et nous donne plus que nous ne pouvions espérer.

Nous avons noz assemblées presque tous les iours et de iour et de nuict, nous baptisons et espérons célébrer la saincte cène, mesme nos gens ont pris tel courage par la grace du seigneur, qu'ils ont en-terré deux corps de nostre assemblée a sçavoir d'une femme et d'un enfant de nostre compaignie lesquels ont rendu l'ame au seigneur. Les adver-saires les ont voulu desterrer, ils se sont eslevez contre nous, satan a fait ses effors contre nous et fait encores. Mais le seigneur nous assiste de telle sorte que noz assemblées sont accreues de 12 per-sonnes a 30, de 30 a 100, de 100 a 200 a 500.

Nous feismes hier une assemblée en la nuict ou nous estions près de 1000 personnes. le teinst bien deux heures et davantage mais personne ne bougeoit comme vous pourra dire le pourtour des présentes. Ceux qui me menaçoient de me tuer au commencement mettraient maintenant leur vie pour moy, tellement le seigneur les a converti a soy. Non que pour cela ie mette ma fiance aux bras de la chair, mais ie considère les merveilles du seigneur. Il advint ces iours passez comme noz gens s'en retournoient de l'assemblée en plain iour que les adversaires iectoient des huées contro nos gens ne cherchans qu'a esmouvoir sedition, ils iec-toient la boue et des pierres contre les nostres, mesme on se iecta sur la sage femme qui reçoit les enfans des nostres, pour la cuider massacrer, mais Dieu la délivra comme miraculeusement par le* de quelques hommes de nostre compaignie. On a publié edit, on a fait deffense de ne nous assem-bler, on nous menasse et le seigneur nous assiste de plus en plus, tellement que noz ennemis nous craignent maintenant voyant que le seigneur nous assiste ainsi puissamment: non pas qu'ils recog-noissent ceste oeuvre estre du seigneur, car en voyant ils ne cognoissent rien. Voila comment est Testât present de nostre église. Si le seigneur de sa grace nous envoyé quelque bon capitaine8) ou par vostre moyen ou par le moyen des frères de Geneve nous serons heureux, sinon nous ferons du mieux que nous pourrons. Cependant, chers et honorez pères et frères, ie vous supplie par les en-trailles de miséricorde du seigneur iesus christ, vostre maistre et le mien, qu'il vous plaise me tenir tousiours comme de vostre assemblée et estimez tellement de moy que ie suis prest a recevoir correction de vous, voire du moindre de la classe plus que iamais. le vous crie mercy a tous tant en general qu'en special de toutes les offenses que ie vous feis iamais, vous priant de me pardonner

8) c. à d. quelque prédicateur distingué.

27 EPISTOLAE 3553—3555

2a

et de prier le seigneur et pour leglise qu'il luy a pleut me commettre et pour moy. le vous desire-roye a tous (outre la liberté externe qu'avez un peu plus que moy) Qu'eussiez un peuple si docille si ardant et affectionné a la doctrine du seigneur, si bening gracieux doux débonnaire et traictable que ie l'ay rencontré. Pay trouvé des brebis qui vaillent bien de bons pasteurs et les plus doctes sont les plus humbles, se rengent tellement sous la doctrine du seigneur que i'ay plus que matière de m'esmer-veiller du bien que le seigneur me fait. Quant ie fuz dernièrement au synode de la grande cyté, comme i'ay desia touche aucunement cy dessus, ie vei la une telle union, un tel ordre et une telle charité que ie pensoye estre en lassemblee des apostres et au temps de la premiere église laquelle sainct lue a pourtrait en son second livre. Nous ne peusmes achever tous les affaires en un iour, mais reveinsmes le lendemain que nous celebrasmes la saincte cène après avoir fait les censures tant des ministres que des anciens. Et mesme pour ne sortir le premier iour du synode, nous disnasmes en la maison ou nous estions. Quant ie n'auroye eu autre bien que de m'estre trouvé en celle saincte assemblée il me semble que i'ay plus qu'occasion de me contenter.

De l'assemblée de poissy ie ne vous en puis rien escrire de certain sinon que Dieu a tellement-fait parler son fidèle serviteur Monsieur de Besse que son harangue premiere'abat la papauté et tou-tes fausses doctrines pour restablir le regne de christ. Nous devons avoir la fin du colloque sa-medi prochain qui sera le 11e iour du present mois d'octobre, on en espère tout bien.9) Le seigneur par sa grace veuille avoir pitié de son povre monde.

le vous prie de presenter mes humbles recom-mandations a Mr le gouverneur et a messieurs de la ville quant vous aurez la commodité. le desire aussi qu'il vous plaise, honorez pères et frères, me recommander a voz femmes et familles et a Dieu soyez vous, qui par sa grace bénisse tellement vos labeurs que puissiez avoir vraye ioye et consolation.

de Chaalons en champaigne sur la riviere de marne ce 6e iour d'octobre 1561. Par le tout et a iamais

Vostre humble frère -en iesus christ, Pierre Fornelet, disciple et ministre indigne de christ en la ville de chaalons.

S) Il a évidement été au synode tenu pendant le collo-gue, donc la grande cité n'est pas Troves. Le jour de la fin au colloque est diversement indiqué. Le 13 les prélats, ayant.

remercié et renvoyé leurs docteurs, se retirèrent après avoir dressé leurs canons. (Hist, des choses mém. p. 141.) Ces

3554.

BOVENNE AUX MINISTRES DE GENÈVE.

État prospère des églises dans les vallées du

État prospère des églises dans les vallées du

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