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de recipiendo Trecensium episcopo Caracciolo

Dans le document Joannis Calvini opera quae supersunt omnia (Page 70-73)

4) Seripaerat primum: Eegii (non: Regis, ut mendose habet impressum). Pierre le Boy, v. d. m. apud Divionenset (Bullet. IX. 294) qui recipiendum negaverat. Cf. N. 3569.

sius quam par sit, et quandam naturae acerbitatem quae facile in superbiam transeat. Quanti momenti futurum sit quidquid hie statuetur, satis intelUgis, et possum tibi affirmare, aUos aUquot episcopos esse, qui parati sint hoc exemplum sequi, si quid moderate statuatur. Itaque rogo ut istam causam non in hypothesi sed &twmç pertractes, et ita qui*

dem ut eorum imperitiae aUquid condones qui ex-actam illam tuam brevitatem non satis capiunt.

Grede mihi, proderit multis hoc tempore tuus hie labor. Et quoniam tria praecipue hic a nobis quaerunt, unum quo adhibito examine sint istius-modi homines. admittendi, alteram quae sit in iis habenda episcopaUs vel alterius dignitatis ratio, ter-tium quid sit ilUs consulendum de temporalium, quas vocant, facultatum vel abiectione vel retentione, rogo te ut tuam super his omnibus sententiam nobis exponere non graveris et quidem primo quoque tempore, quoad valetudo tua feret.5) Interea dum respon8um tuum exspectamus, censuimus ilium esse in ecclesia recipiendum, modo confessioni et disci-plinae subscribat. Becepit quoque se vitae supe-rioris veniam in publico coetu petiturum, sed nescio an expédiât hoc urgere. Nutat Salignacus, homo omnium istorum doctissimus et integerrimus, quern optarem Uteris tuis instigari,6) ut semel tandem aperte Christum ita profiteatur, ut impietatem etiam oppugnet et ecclesiae se coniungat.

Impudenter facio, mi pater, dum haec onera tibi impono, sed memineris mihi, homini plus quam credas imperito, nullum alium esse ad quern refu-giam. Succurrit quidem mihi interdum quod re-spondeam, Dei gratia, sed mihi conscius imperitiae meae, atque etiam facilitatis nimiae, malo saepe obmutescrere, quam temere in rebus tarn seriis re-spondere: sed ubi autoritas tua accesserit turn plane confidentem me senties. Normandium nos-trum arbitror hodie ad suos7) profectum, ut statum rerum suarum praesens cognoscat. Üxorem et famiUam tibi commendo. Bene vale, mi pater, cum collegis et amicis omnibus. Dominus Iesus te ser-vet. Parisiis 9. Novembris.

Tuus Beza.

5) Vide Consilia Tomi X. Parte I. édita p. 184.

6) N. 3615.

7) Noviodunum.

I l l BPISTOLAE 3609—3612 112 3609,

OALYINUS ECCLESIAE INOERTAE.

De baptismo minus legitime administrate

(EdidimoB ex editione Bezae Genev. p. 334, Lane. p. 539, Hanov. p. 605, Chouet p. 459, Amst. p. 209, inter Oonsilia Tom. X. P. I. p. 214. Pertinet ad 13. Nov.. et inoipit a

ver-bis : Literae vestrae perquam nover-bis etc.)

3610.

LE MAÇON A CALVIN.

Demande de pasteur pour Moulins.

(Autographe de la Bibliothèque de Genève. Vol. 196, fol. 223.)

Monsieur Monsieur d'Espeville

a Geneve.

Monsieur, noz frères de Moulins ont fait toute diligence pour recouvrer entre nous ung ministre pour leur ville, mays pource que nous avons enco-res a pourvoyr vint églises pour le moyns de nostre province devant que nous en puissions envoyer hors ladite province estans particulièrement obligés a jcelle plus qu'aux autres plus éloignées jl nous eust esté jmpossible de satisfayre a leur désir de long temps. Il est vray que nous cognoissons limpor-tance du lieu qui est grande mays si ne les eus-sions nous peu préférer aux autres, et pource quilz nous sont prochains et que la nécessité y est très grande aussi et que le dernier deux tous nous en [ont] faict requeste pour le moyns deux an devant ceux de moulins et ont eu promesse de nous. A ceste occasion nous avons conseillé a noz dits seig-neurs et frères de moulins de se retirer par devers vous pour optenir de vous ce quilz désirent et leur avons baille ce mot descript tant pour adresse que pour vous recommander affectueusement leur affayre.

Vous soavez mieux que nous de quelle consequence est ceste ville la. La multitude de ceux qui dési-rent la predication de levangile y est merveilleuse-ment grande et semble sy presenter ung tresgrand moyen davancer la gloyre de Dieu. Nous nous asseurons que y aurez égard et y pourvoyrez le mieux et le plus tost quil vous sera possible selon laffection ardente que dieu vous a donnée a lavan-cement du regne de son filz. En cest endroict après nos humbles recommandations a vos bonnes graces nous prierons Dieu, Monsieur, vous acroistre

en toutes benedictions et fayre de plus en plus profiter voz saincts labeurs, ce xv. de Novembre

1561.

Vostre humble et obéissant serviteur La Riviere.

3611.

OOLOMIÈB A SARRAZD3R.

Il explique au long pourquoi il n'a pas voulu accepter la place qu'on lui destinait, ne se croyant pas encore à même de la remplir convenablement. Il prie qu'on l'excuse auprès de Calvin.

(Autographe de la Bibliothèque de Genève. Vol. 197, fol. .7.

Au dos on lit: Memoire a Monsieur Sarraeier laisné pour Archambaut Colomies.)

Memoire a Monsieur Sarrazier L'aisné de re-monstrer a Monsieur d'Espeville.

Premièrement que devant toutes choses je veux et enten suivre le bon conseil et advis d'jcelluy et de ceux de sa compaignie principalement a lendroit de loeuvre du seigneur pour ladvancement de la-quelle je desire nemploier et tout mon pouvoir avec toute fidélité et diligence.

Item que la cause qui ma empesche daller a Basaz *) na point este faute de bon vouloir mais plus tost la craincte que javoye de nestre receu comme il estoit requis pour le regard de la charge qui mavoit este commise, et ce dautant que quasi je masseuroye que ceux de Basaz avoient entendu (comme ainsi soit quils soient circonvoisins de Bourdeaux) que je quittoye la premiere charge a faute destre façonne a prescher et que ceste seconde charge nestoit pas moindre que laultre ains plus grande et difficille veu les circonstances de lune et laultre. Car a Bourdeaux je pouvoye estre supporte et redressé, voire mesmes enseigné par les frères qui estoient desja exercez et avancez es charges ecclésiastiques, mais a Basaz je me voyois estre privé de toutes ces commoditez et aides.

Que jentendoye desja qu'aucuns du consistoire dudit Basas, disoient quils auroient besoin dun homme qui fut desja façonné a prescher. Oar

aultre-3611. 1) En 1561 il y avait là un ministre nommé Du Pont, envoyé par le synode de Ste. Foy. {Hist. eccl. I. 806.)

•118 1561 N0VEMB.

im

ment il estoit a craindre quon fit pins tost reculer les brebis que les y attirer et avancer.

Quayant oonsidere toutes ces choses javoye arreste de men retourner a Geneve afin de con-tinuer mes estudes pour estre employé en loeuvre du seigneur quelque aultre fois estant plus exercé et façonné que je nestoie.

Que lors ceux de Bourdeaux me dirent quils me prioient de demeurer en leur église pour la-quelle javoye este premièrement ordonne et quapres que je me serois eyercé quelque temps en deux petites églises auxquelles ils me prioient daller.

Ils voulöient que je feusse présenté au peuple qui estoit en leur église pour exercer la charge de ministre si le seigneur me donnoit de quoy.

Que je leur ay accorde de mexercer ausdictes églises pour faire mes premiers coups dessay afin de me façonner a prescher pour estre après employé a Bourdeaux ou a Basas ou bien en quelque aultre lieu ainsi quil sera advisé par ledict Monsieur i'Espevüle et les aultres de sa compaignie.

Que du tout je luy escriray âpre mestre ung peu exerce layant auparavant communicqué a ceux de Bourdeaux.

Quil luy plaise ce dessus considéré mavoir pour excuse et ne trouver estrange de ce que je ne luy ay encores esorit.

A S. Justin ce xvii de novembre 1561 Ârchambaut Golomies.

Vous plaira dire a Monsieur vostre frère que je 1» prie quil présente mes affectueuses recom-mandations au Sire Noel et a la dame sa femme qui ont este mes hostes, ensemble a tous ceux de leur maison. Et ail vous semble pourrez remon-strer tout ce dessus aux aultres ministres. Dieu soit avecques vous.

3612.

ANONYME A CALVIN.

La messe est rentrée en Ecosse avec la reine Marie.l)

(Copie. Bibliothèque nationale. Ooll. Dupuy Vol. 102, fol. 123.) Loué soit Dieu le Père de nostre Seigneur Jesus Ohrist qui de son inestimable bonté et soing

8612.1) Voyez la lettre de Knox JV. 3584.

Cahini opera. Vol XIX.

paternel, laquelle il desploye sur ces foibles et' improfitables serviteurs non seulement les conser-vans en leur extresmes nécessitez mais aussi sou-ventesfois prévient leurs douleurs et plus dangereu-ses tentations comme il soait et cognoit mieux que nous mesmes par sa divine providence nous estre expedient pour les soustenir afin que totalement ils ne succombent soubs le fais. Car nos8) plus com-fortables lettres vindrent en mes mains lors iuste-ment que la royne nostre maistresse arriva. La ioye desquelles (comme Dieu sçait) outrepassoit ce que ie pourrois exprimer par lettres, autant que par icelle ne me fut seulement mis devant les yeux quil failloit que les plus ohers enfans de Dieu se préparassent à perpétuels et continuels combats en ceste vie: mais aussi que l'issue en seroit ioyeuse et prospère à nous qui nous oontristons et lamen-tons pour iustice et équité et les tournera à con-fusion et destruction à ceux qui nous molestent.

Combien de ioye m'apportarent telles admonitions ie vous laisse à en considérer. Quand dedans qua-tre iours après ceste idole de messe fut érigée et redressée au palais de la Boyne, Laquelle iusques auiourdhuy est receue et maintenue sans espoir de reparation et ce à cause de quelques uns qui se sont donnez pour grands favoriseurs à la vérité par cidevant qui franchement afferment quil n'est ni aux subiects ni au conseil de faire laisser3) cest idole à la Royne pour ce, disent ils, quelle pense bien faire en ce faisant et que nous ne luy pouvons non plus ostèr, qu'elle à nous, la liberté de nostre relligion. Quelques bons de nos ministres, et en special 4) iournellement en leurs presenoes, car il est ministre la establi comme m'asseure que scavez, disent et preschent du contraire affirmans que le conseil et reste de la noblesse par lesquels Dieu a si puissamment avéré que par eux il a purgé et nettoyé tout le palais entier d'idolâtrie, au moins qui fut manifeste ou publique, ne devroit pas souffrir icelle estre reerigee et redressée, si ce ne fust quils fussent contrains et coaotes par quel-que plus grande force à laquel-quelle ils ne pourroyent remédier ni résister: mais telle force n'est iusques auiourd'huy apparue en ce royaume. Aussi des cerveaux trop fondez sur ceste police mondaine qui gouvernent à ceste heure la court, ne craig-nent les sentences et iustes iugemens de Dieu pro-noncez assiduellement par nos presoheurs pour nostre ingratitude, de sorte qu'iniquité non seulement continue mais prend accroissement de iour à autre pour raison que nous sommes discordans entre

2 ) VOS?

3) laisser faire?

4) lacune laissée en blanc par le copiste qui ne pou-vait déchiffrer le nom. (Knox?)

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Dans le document Joannis Calvini opera quae supersunt omnia (Page 70-73)