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Montée en compétence et mobilisation de savoirs et savoir-faire

Dans la montée en compétence des groupes, trois processus se différencient, souvent combinés au sein d’une même opération :

- pour les groupes les plus autonomes, la recherche de compétences à l’extérieur, soit de manière contractualisée, soit de manière plus informelle,

- pour les groupes qui ne sont pas initiateurs de leur opération, la mise en place de réunions, ateliers, voire formations, ayant vocation à inculquer des compétences au groupe habitant.

- des compétences construites par le groupe, à travers la mise en commun, les échanges, les réflexions et les expériences communes.

1. La recherche de compétences à l’extérieur

On l’a vu au chapitre 2, les partenariats entre le groupe d’habitants et les professionnels et institutions sont fortement marqués par la marge d’initiative dont disposent les habitants. En règle générale, le premier appui extérieur est un « accompagnateur » ou AMO. Cela peut être un professionnel indépendant classique comme L. Battais pour le groupe Lo Paratge, ou

encore le bureau d’études CUADD pour la Ville de Nanterre et l’Epasa dans l’opération du Grand Portail. Pour Village Vertical, l’association Habicoop joue en partie ce rôle d’appui technique, essentiellement sur les aspects juridiques et financiers. Mais le groupe, comme vu plus haut, a multiplié, dès le début et de manière autonome, des contacts divers, notamment en contactant de nombreux architectes pour se renseigner sur l’architecture bio- climatique (avant même d’avoir trouvé un terrain). Le rôle de Rhône Saône Habitat va ensuite s’affirmer lors du passage à l’opérationnel mais la relation reste marquée par l’ambition du groupe de maîtriser le processus, en étant présent à toutes les étapes, en posant des questions, en se faisant expliquer….De la même façon, il y aura négociation sur les modalités de travail avec les architectes désignés : une première journée d’échange pour mettre au point la façon de fonctionner, des formations sur des points techniques, à la demande du groupe…

Il semble que le groupe du Village Vertical pousse très loin l’exigence de citoyens/usagers « non sachants » qui, sans vouloir rivaliser avec des professionnels, portent haut la volonté de maîtrise de leur opération et revendiquent de leurs partenaires qu’ils leur apportent les clefs de compréhension. Ils cherchent ainsi à instaurer un dialogue à égalité, n’ont pas honte de leur ignorance de certains sujets et croient qu’on peut –sans chercher à devenir un spécialiste- se former suffisamment pour comprendre les enjeux. Cette posture s’ancre dans leur confiance dans un groupe qui étaye et dans un idéal citoyen fort. Le risque de cette posture « quasi-modèle » est, bien sûr, le risque d’épuisement dans le temps, tant elle demande d’investissement à chacun. A la fin de l’observation, certains convenaient à demi- mots, de la nécessité d’une certaine spécialisation, pour tenir en phase opérationnelle. On voit tout de suite que la recherche de compétences extérieures mêle divers registres : appui méthodologique pour CUADD, appui technique et opérationnel pour L. Battais très vite chargée de monter des dossiers de subvention et de prospecter pour un terrain, appui politique et lobbying pour Habicoop qui joue aussi le rôle de « passeur » des expériences québécoises, allemandes et suisses vers le contexte français, ainsi que de mise en réseau des expériences coopératives françaises.

Pour le groupe Diapason, qui rassemble en son sein toutes les compétences en maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre requises, le profil complémentaire recherché en la personne de l’AMO est celui d’ingénieur fluides et performances énergétiques, nécessaire à la réflexion sur un bâtiment dont l’ambition est maintenant d’être en énergie positive. Le même groupe a eu recours aux services d’un notaire (Me R. Montourcy) au profil particulier : il a déjà été impliqué dans des montages collectifs (les usines Bertheau à Ivry, transformées en ateliers d’artistes : l’opération d’habitat groupé La souris verte à Montreuil). Pour la partie de l’opération concernant un café-restaurant, figurant au cahier des charges de la Semavip, le groupe Diapason est allé chercher la société Commerce et Développement S.A., promoteur immobilier très particulier puisque son activité consiste à repérer des locaux et terrains vacants dans des quartiers peu chers et en voie de revitalisation pour les aménager en faveur d’associations ou d’entreprises solidaires.

Peu après son entrée en partenariat avec le groupe, Olivier Laffon, PDG de cette société, a d’ailleurs fait l’objet d’une page du journal Le Monde47, ce dont le groupe s’est félicité

puisque cela renforçait encore la crédibilité de leur projet. Le groupe Diapason, toujours, se dote, très tôt dans le déroulement du projet, d’un maître d’ouvrage délégué en charge de la phase exécution : surveillance des travaux, tenue des comptes, etc. Amélie est pour beaucoup dans cette décision : monteuse d’opération chez un promoteur immobilier, elle craint d’être amenée par le groupe à prendre en charge ces tâches. A la première rencontre avec les architectes potentiels, elle annonce : « On ne fera pas l’économie de quelqu’un qui nous accompagne ». L’architecte propose alors d’élargir ses missions de conception à celles d’AMO ; Amélie précise qu’il s’agit plutôt de tâches de gestion ; l’architecte suggère que le groupe envisage la rémunération de celui ou celle qui s’y impliquera. Cet échange met en continuité la question de la recherche de compétences extérieures au groupe avec celle de la délégation de tâches qui pourraient être assumées par des membres du groupe mais qu’aucun d’entre eux ne souhaite endosser, soit qu’elles engendrent de lourdes responsabilités ou des risques de tensions relationnelles, soit encore qu’elles paraissent rébarbatives. Le changement d’architecte, la mise en œuvre d’une nouvelle consultation de maîtrise d’œuvre par concours ont largement modifié ce premier positionnement au sein du groupe. Les « sachants » ayant largement endossé le rôle habituellement dévolu à l’AMO, ils ont cherché à renforcer la maîtrise d’ouvrage par la présence d’un MOD dont le périmètre d’action est souvent en débat, entre délégation ou support technique.

Parallèlement à ces démarches contractualisées avec des partenaires venant compléter les compétences ou les implications des membres du groupe habitant, on observe aussi diverses modalités informelles « d’importation » de savoirs et savoir-faire. Ce sont couramment le recours aux réseaux amicaux et professionnels des membres du groupe pour des conseils, des consultations officieuses, des adresses. Ce peut être aussi, parmi les multiples critères que le premier chapitre a évoqués concernant la cooptation de nouveaux membres à l’occasion des recrutements se déroulant souvent à différents moments du processus, le recrutement de membres « chevronnés » au sein du groupe.

2. Des compétences apportées (inculquées ?) par les partenaires

extérieurs

A Toulouse, à Nanterre, les débuts de la démarche s’apparentent fort aux opérations de « participation » que l’on a connues dans les années 70 dans le logement social. Plutôt qu’une élaboration collective d’un projet de vie et d’un projet architectural et urbain, le processus est celui d’une consultation, plus ou moins formalisée, sur les hypothèses établies par les professionnels en charge de l’opération. Mais une dimension s’ajoute aux formes de participation que l’on a connues : c’est celle qui, au-delà d’un travail du « consommateur » sur la définition du produit qui lui est proposé (Marie-Jeanne Dujarier, 200848), vise à une

47 « Promoteur au service des autres », Le Monde, 5 novembre 2009. 48 Dujarier, M.-J., (2008), Le travail du consommateur. Paris, La Découverte

sensibilisation des habitants aux questions liées au logement et au cadre de vie, à une formation à la prise de décision collective, presque à une formation à la maîtrise d’ouvrage.

Nanterre : des « ateliers d’architecture populaire »

« Sur l’ensemble des ateliers, donc on en est à vingt-cinq je crois, à mener, il y a toute une progression avec des outils et des approches que j’ai issues du volet justement, éducation à l’environnement urbain pour adultes, pour ados ou pour… sur le volet urbanisme et le volet architecture aussi puisque sur tous les domaines scolaires, on avait des outils assez poussés sur la dimension architecturale… que l’on va ré-exploiter dans les ateliers à venir. Donc là pour le coup, on est plutôt les sachants vis-à-vis d’eux… professionnels, archi qui… il y a un archi qui nous accompagne qui a déjà fait de l’environnemental HQE, BBC, autres… contrairement à nous puisqu’on a fait peu de maîtrise d’œuvre dans notre jeune carrière professionnelle pour l’instant… Et du coup il y a une autre finalité, les objectifs à atteindre en termes de constructibilité, d’approches matériaux process et autres et le volet justement … formation, pédagogie et appropriation à la fois du langage, technique, des concepts et des principales étapes, puisqu’on n’est pas là pour en faire des architectes heu… en un an, bien que le titre de la mission s’intitulait ‘architecte populaire’… on trouvait que c’était un petit peu, bon c’est la ville de Nanterre, le parti communiste a une approche assez patriarcale de la démarche. On comprend bien mais heu… bon on pensait que c’était quand même un peu exagéré de penser qu’on allait en faire des architectes. On l’a plutôt réinterprété dans le sens éducation populaire pour un objectif commun qui est la construction de leur immeuble.

Donc ces outils-là, qui sont à la fois des techniques d’animation et puis une certaine heu… une certaine heu… approche avec une gradation dans les notions et les objectifs à atteindre, bah ça vient effectivement de cette expérience préalable que j’ai eue et ils me serviront si je continue sur ce type de projet parce que sinon ça aurait été assez compliqué sur une opération comme ça de tout inventer en fait, de séance en séance…ça aurait été quasiment impossible je pense «

(entretien avec H. Saillet, AMO pour Le Grand Portail, Nanterre)

A Nanterre en tous cas, la formation est le sens initial des « ateliers d’architecture

populaire » du lundi soir : « Un premier temps de quatre mois qui vient de se terminer en

juillet [2009], était la constitution du groupe à travers des ateliers de sensibilisation, de formation sur tous les aspects que ça aille de l’éco-quartier à l’accompagnement juridique de qu’est-ce qu’une société, qu’est-ce qu’une coopérative, qu’est-ce qu’un projet d’architecture, comment vivre ces habitats groupés aujourd’hui. Donc on est allés visiter Châtenay-Malabry, des opérations à Meudon, etc. ».

A Toulouse, le propos est plus politique encore, plus proche d’une logique

d’empowerment49 : « Si j’avais à donner un seul argument fondamental qui me tient le plus à

cœur dans ces affaires-là, je pense que c’est la possibilité pour tout homme de se battre et de développer ses stratégies pour vivre, pour habiter dignement, voilà. Sortir d’une espèce d’aliénation où quand on est pauvre eh bien on est condamné à s’inscrire dans les guichets, à avoir un logement au mieux attribué où on ne choisit rien. On se retrouve dans un quartier, on n’a aucune relation avec ses voisins, on est instrumentalisé, on est dans la thermodynamique des fluides pour reprendre la vision de Paul Blanquart, et … on subit

49 Ce terme désigne le développement de la capacité à agir, l’approche stratégique qui vise à soutenir les efforts

totalement. Or, moi je suis convaincu que socialement (…), il faut miser sur la stratégie des gens. » (Entretien avec S. Gruet, initiateur de l’opération Reynerie, Toulouse). Et son collègue, qui a une expérience au sein du Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement, établit un parallèle entre cette démarche et celle de certaines ONG : « Dans les ONG de développement, quand on aide une communauté à se développer, non seulement on aide les gens à être acteurs de leur propre développement, à se développer par eux-mêmes mais il y a des effets induits, c'est-à-dire que cette communauté, elle va permettre aux gens qui sont autour d’être dynamiques. Et c’est un des critères de fond des projets qui sont soutenus par les ONG, enfin par certaines ONG, celles qui travaillent comme ça, c’est de choisir des communautés, enfin des collectifs, qui ont capacité à … induire de l’attraction sociale, une dynamique » (Entretien avec P.-E. Faure). Et à Toulouse, l’initiative coopérative à l’œuvre à la Reynerie entre dans un mouvement qui intègre un ensemble d'actions proches du militantisme chrétien de gauche : maisons-relais, Habitat et Humanisme, mouvement Université du citoyen, etc.

Dans cette approche, qui n’est pas sans évoquer les mouvements d’"éducation populaire", l’accent est mis d’une part sur la formation, comme on l’a dit plus haut, mais aussi sur les formes de discussion et de délibération. C’est en général sur la base d’hypothèses définies par les initiateurs du processus que l’avis des habitants est recueilli. A Toulouse, la programmation est le fruit de décisions collectives sur les différents espaces et leur aménagement prises à partir de votes individuels. Chaque habitant a à sa disposition quatre cartes : vert/d’accord, rouge/pas d’accord, orange/pas tout à fait d’accord, gris/ce n’est pas clair. L’orange suppose que le coopérateur précise sa réticence à la proposition formulée ; le gris suppose que l’animateur reformule la question. Ce système de vote ou d’avis permet de recueillir une pluralité d’avis et de percevoir l’adhésion d’ensemble sur la question en cours. Il permet aussi une expression de tous, ce qui par oral est plus difficile à obtenir. Mais, comme tout processus référendaire, il repose beaucoup sur la qualité et la clarté des questions posées. A Nanterre, la montée d’une dynamique propre au groupe d’habitants s’accompagne d’une évolution des méthodes de délibération. Le vote était la modalité principale en début de processus : le nom de la coopérative a été choisi à l’issue d’un premier vote réalisé en atelier, confirmé par un contre-vote organisé par internet pour s’assurer de la participation de tous les habitants. Puis dans un travail d’analyse commune des propositions, le rôle de l’AMO a évolué vers l’appui à une forme d’élaboration collective, l’introduction d’une méthodologie du débat et de l’échange d’idées, la relance de questions, la réponse, parfois, à des demandes techniques.

Quoiqu’initiée par les habitants eux-mêmes, l’opération du groupe Lo Paratge entre beaucoup dans ce registre d’une « formation » à acquérir au contact des professionnels. Compte tenu du fait que la composition sociale du groupe Lo Paratge témoigne d’un certain niveau culturel et social (voir chapitre 1), on peut se demander si cette attitude de « bienveillance pédagogique » ne s’explique pas par le fait qu’il s’agisse de personnes âgées. Cet aspect est en tous cas très présent tant dans les discours de l’AMO que dans celui de l’architecte. En voici trois exemples :

- le premier porte sur le travail de conception des logements : « C’est ce qu’on est en train de faire en ce moment. Ah bah oui, c’est folklorique. C’est marrant. Ça se passe dans la bonne humeur, il y a vraiment des éclats de rires… mais alors, il faut souvent réexpliquer les choses… Et puis c’est vrai qu’elles s’attachent souvent à des détails alors que ce n’est pas le fond…bon, enfin moi c’est comme ça que je vois les choses… Alors, elles font toutes des petits croquis : « Moi je veux que ça soit comme ci », « Ah non, moi je veux que ça soit comme ça »… Donc les architectes sont obligés de… Mais c’est bien, c’est intéressant. » (entretien avec L. Battais, AMO)

- le deuxième a à voir avec l’architecture bioclimatique : « Quand on discute, on se rend compte que les gens ne savent pas forcément ce que c’est que l’écologie. C’est terrible et donc il faut réexpliquer des principes de base ou des concepts qui paraissent évidents. Mais parfois, il faut expliquer et réexpliquer, c’est vraiment… Bon mais tant mieux, en même temps cela fait de la formation » (L. Battais)

- le troisième est un constat global sur la nature du travail de l’architecte dans ce cas précis, avec une comparaison d’une part avec la commande de logements sociaux normés et d’autre part la commande de maisons individuelles : « C’est vrai que c’est un travail qui demande beaucoup de patience mais qui est drôlement intéressant. Moi je préfère avoir mes mamies anti-blues en face de moi plutôt qu’un technocrate de l’office départemental des HLM qui a un programme figé, qui ne veut absolument pas entendre qu’il y a d’autres alternatives. Ça demande plus de temps mais c’est beaucoup plus enrichissant (…).Ce que ça nous apprend c’est que comme on a 15 personnes qui sont très différentes les unes des autres, nous notre position reste la même mais la façon dont on va vulgariser notre travail demande à ce qu’on s’implique de façon différente pour chaque personne. Et ce travail, on a appris à le faire par rapport aux maisons individuelles. C’est un travail un peu épuisant. C’est bien sûr plus facile de travailler pour une collectivité où les usagers sont anonymes. » (entretien avec C. Pialat, architecte).

3. Des compétences construites par et pour soi-même

Dans le processus d’apprentissage des groupes quant à leur rôle de maître d’ouvrage, il y a enfin une modalité peu perceptible parce qu’elle se développe au cours du temps et à travers des actions relativement banales. Ce sont bien sûr les discussions plus ou moins techniques qui diffusent au sein du groupe des termes, des notions, des argumentaires introduits par un membre plus informé.

« Je ne sais pas ce que c’est qu’un programme, moi », dit une habitante ; alors qu’un autre, au moment de choisir l’une des commissions de travail thématiques dit : « Je vais dans le groupe où je connais le moins de choses, comme ça c’est là que j’en apprendrai le plus ». Ces deux positions témoignent bien de l’ambiguïté de cet apprentissage : il y a assurément quelque chose d’exaltant à se trouver plongé dans un registre de connaissances sur lequel on est vierge, mais l’enjeu est tel que l’inquiétude de « ne pas savoir » est présente aussi. « Ça m’a permis de prendre en charge pas mal de choses, je ne pensais pas y arriver aussi facilement. C’est une responsabilité à titre individuel mais le groupe aide, on n’est pas seul, on réfléchit ensemble, c’est de l’intelligence collective », dit un habitant du Village Vertical.

Et le parallèle est fréquemment fait avec la situation des membres élus des conseils syndicaux de copropriété : leur incombe une responsabilité financière et gestionnaire lourde, assortie d’une incompétence qui ne peut pas être revendiquée. Dans les deux cas, il y a un nécessaire apprentissage sur le tas.

Tous les groupes passent par une phase de visites d’opérations en commun. Simples à mettre en œuvre, ces visites permettent à la fois de passer du temps ensemble, ce qui est un ressort essentiel du groupe dans sa phase de constitution, et de se faire un répertoire de références communes. Le Buisson-St-Louis, Les Jardies jouent fortement le rôle de références architecturales lors de ces visites, de même que Bedzed ou le quartier Vauban font référence à travers la littérature qui leur a été consacrée.

En-dehors des acculturations architecturales, les groupes orientent leurs apprentissages sur ce qui les mobilise en priorité : pour les Babayagas, c’est la question de la vieillesse qui motive leur investissement intellectuel, en particulier à travers l’Université pour le Savoir des Vieux. Au Village Vertical, de par le montage de l’opération et la présence au sein du groupe d’une professionnelle dans ces domaines, c’est le débat sur le logement social qui est au centre des échanges : la question des plafonds, de la mixité sociale, de la place du logement social dans les politiques locales, etc.

Pour le groupe Diapason, la focalisation a été mise sur le processus de sélection de l’équipe