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Les trois modalités de l’assentiment dans le « Ca- Ca-non de la raison pure »

Les modalités de l’assentiment

3.4 La classification des modalités de l’assenti- l’assenti-ment

3.4.1 Les trois modalités de l’assentiment dans le « Ca- Ca-non de la raison pure »

La définition que Kant donne des trois modalités de l’assentiment dans le texte du « Canon de la raison pure » au sein de la Critique de la raison pure suit immédiatement la seconde caractérisation générale de l’assentiment qui a été étudiée dans la section précédente, à savoir la définition de l’assentiment comme validité subjective. Il propose une définition et une classification des modalités de l’assentiment à l’aide d’une combinatoire entre la conscience de la suffisance objective et la conscience de la suffisance subjective de l’assen-timent :

L’opinion est un assentiment conscient d’être insuffisant subjective-ment tout autant qu’objectivesubjective-ment. Si l’assentisubjective-ment n’est suffisant que subjectivement et est en même temps tenu pour objectivement insuf-fisant, il s’appelle croyance. Enfin, l’assentiment qui est suffisant aussi bien subjectivement qu’objectivement s’appelle le savoir. La suffisance subjective s’appelle conviction (pour moi-même), la suffisance objec-tive s’appelle certitude (pour chacun). Je ne m’arrêterai pas à clarifier des concepts aussi aisément compréhensibles97. [CRP , A 822/B 850]

Malgré ce que Kant lui-même en dit à la fin, ce passage n’est pas évident dans la mesure où Kant vient de définir l’assentiment lui-même par la validité subjective et la conviction par le fait qu’elle possède en plus une validité objective alors qu’ici un assentiment peut également être insuffisant du point de vue subjectif et que la conviction est rapportée à la suffisance subjective. Cependant, il faut bien remarquer que dans la définition de l’assentiment,

97. « Meinen ist ein mit Bewußtein sowohl subjektiv, als objektiv unzureichendes Für-wahrhalten. Ist das letztere nur subjektiv zureichend und wird zugleich für objektiv un-zureichend gehalten, so heißt es Glauben. Endlich heißt das sowohl subjektiv als objektiv zureichende Fürwahrhalten das Wissen. Die subjektive Zulänglichkeit heißt Überzeugung (für mich selbst), die objektive, Gewißheit (für jedermann). Ich werde mich bei der Erläu-terung so faßlicher Begriffe nicht aufhalten. »

ainsi que dans la distinction entre la conviction et la simple persuasion, il est question de validité objective et subjective alors qu’ici, dans les définitions des trois modalités de l’assentiment, il est question de suffisance objective et subjective.

La première question qui se pose est donc celle de la différence entre ce qu’est la validité, qu’elle soit objective ou subjective, et ce qu’est la suffisance, qu’elle soit, de la même manière, objective ou subjective. Lorsque Kant définit l’assentiment comme étant la validité subjective, ce qu’il veut dire par validité subjective est le fait que le sujet qui porte le jugement tient pour vraie la proposition qui est le contenu du jugement indépendamment de la valeur de vérité de la proposition, valeur de vérité qui est, quant à elle, objective. Dans la mesure où, ici, il s’agit de trois modalités de l’assentiment, il est évident que l’insuffisance subjective de l’opinion ne renvoie pas à une absence de validité subjective. En effet, si c’était le cas, il semblerait difficile de soutenir que l’opinion est encore un assentiment.

Une différence plus remarquable se situe dans la définition de la convic-tion. Au début de la troisième section du « Canon de la raison pure », Kant définit la conviction par la validité pour tous en la distinguant de la simple persuasion définie quant à elle par la validité privée de l’assentiment. Ici, c’est la conviction qui est définie par le caractère privé et le caractère intersub-jectif est rapproché de la certitude. Il y aurait donc tout d’abord la simple persuasion qui n’a de validité que pour celui qui porte le jugement, puis la conviction qui a une validité pour tous mais qui n’est cependant suffisante que pour celui qui juge, et enfin la certitude qui a sans doute également une validité pour tous et qui est, en plus, suffisante pour tous.

L’élément qui va permettre de comprendre cette gradation et qui a pour le moment été laissé de côté est la conscience de la suffisance et de l’insuffi-sance objective et subjective de l’assentiment. L’idée est qu’un assentiment peut être de l’ordre de la conviction dans la mesure où le sujet qui porte le jugement donne son assentiment pour des raisons qui ne sont pas valables uniquement pour lui mais qui le sont, ou devraient l’être, également pour les autres êtres rationnels. Par contre, le sujet qui porte le jugement n’en est pas nécessairement conscient. Il n’est pas nécessairement conscient que les

raisons pour lesquelles il donne son assentiment sont également suffisantes pour convaincre autrui. Par contre, une fois qu’il a conscience que ces raisons sont suffisantes pour convaincre autrui, c’est-à-dire qu’elles sont valides non seulement pour lui mais également pour tous, alors il n’est pas seulement convaincu de ce qu’il tient pour vrai, il en est certain.

Ainsi, l’opinion est caractérisée par le fait que celui qui porte le jugement est conscient de l’insuffisance à la fois objective et subjective des raisons pour lesquelles il tient le contenu de son jugement pour vrai. Le contenu de son jugement continue à être valide subjectivement. Mais cette validité subjective n’implique pas que les raisons soient suffisantes. Elles ne sont même pas suffisantes d’un point de vue subjectif, c’est-à-dire pour le sujet lui-même. Il n’y a donc même pas de conviction dans l’opinion. Pour autant, il ne faut pas croire que l’opinion est de l’ordre de la persuasion. Là encore, c’est le caractère conscient de la qualité des raisons de l’assentiment qui font la différence. La persuasion est une illusion d’objectivité. L’opinion est la conscience de la limite des raisons de l’assentiment.

C’est pourquoi l’opinion n’apparaît pas sitôt qu’il y a un assentiment. L’opinion est le premier des assentiments légitimes. Mais il est toujours pos-sible de tenir une proposition pour vraie de manière illégitime, c’est-à-dire d’être persuadé. Ainsi, Kant précise, à la suite de la présentation de la com-binatoire d’où procèdent les trois modalités de l’assentiment, les règles qui doivent être satisfaites afin de pouvoir avoir une opinion :

Je ne peux jamais m’aventurer à avoir une opinion sans savoir au moins quelque chose par l’intermédiaire de quoi le jugement en soi simplement problématique acquiert une liaison à la vérité qui, bien qu’elle ne soit pas complète, est pourtant davantage qu’une invention arbitraire. La loi régissant une telle liaison doit en outre être certaine. Car si, vis-à-vis de cette loi, je n’ai également rien qu’une opinion, tout n’est plus qu’un jeu de l’imagination, sans la moindre relation à la vérité98. [CRP , A 822/B 850]

98. « Ich darf mich niemals unterwinden, zu meinen, ohne wenigstens etwas zu wissen, vermittelst dessen das an sich bloß problematische Urteil eine Verknüpfung mit Warheit bekommt, die, ob sie gleich nicht vollständig, doch mehr als willkürliche Erdichtung ist. Das Gesetz einer solchen Verknüpfung muß überdem gewiß sein. Denn, wenn ich in

Anse-L’introduction de ces considérations au sein de l’argumentation de la troi-sième section du « Canon de la raison pure » permet à Kant d’exclure l’opi-nion au regard de la question de la modalité de l’assentiment appropriée aux jugements de la raison pure. Dans la mesure où les jugements de la raison pure sont des jugements purs a priori, c’est-à-dire des jugements à la fois dont la justification ne s’appuie en rien sur l’expérience et qui ne contiennent aucun concept dérivé de l’expérience, il n’y a aucun sens à donner son assen-timent sous la modalité de l’opinion. Une justification a priori est certaine ou alors elle n’est pas une justification a priori.

Cependant, même si ce passage a, au sein de l’argumentation de Kant, une utilité principalement négative, il a, relativement à notre questionne-ment, une portée plus positive. Il apparaît clairement dans ce passage qu’une opinion n’est pas de l’ordre de la persuasion parce qu’elle découle d’une cer-taine justification. Cette justification n’est pas suffisante, ni d’un point de vue objectif ni d’un point de vue subjectif. Autrement dit, elle ne suffit pas pour convaincre autrui de la vérité de la proposition qui est tenue pour vraie, et elle ne suffit pas non plus à convaincre celui qui porte le jugement. Cela peut paraître étrange dans la mesure où il tient pourtant bien le contenu proposi-tionnel du jugement pour vrai. L’important est de bien garder à l’esprit que dans l’opinion le sujet est conscient que ses raisons ne sont pas suffisantes. Cela signifie que l’assentiment n’est pas donné sans aucune raison et que ces raisons ont été pesées. La différence entre l’opinion et la persuasion réside donc dans le fait que dans l’opinion, l’assentiment est donné sur la base de raisons qui sont de bonnes raisons mais qui sont insuffisantes pour donner son assentiment sans retenue, alors que dans la persuasion l’assentiment est donné sur la base de ce qui est pris à tort pour être des raisons justifiant le jugement. Dans la persuasion, il n’y a donc pas de raisons à l’assentiment (il n’y a que des causes) alors que dans l’opinion il y a bien des raisons, même si elles sont insuffisantes.

Par ailleurs, les règles qui doivent être satisfaites pour qu’il puisse y avoir opinion sont proches de ce que dit Kant en ce qui concerne les hypothèses

hung dessen auch nichts als Meinung habe, so ist alles nur Spiel der Einbildung, ohne die mindeste Beziehung auf Wahrheit.”

dans la « Discipline de la raison pure ». La « Discipline de la raison pure » est le premier chapitre de la « Doctrine de la méthode » dans la Critique de la raison pure. Ce chapitre a une utilité négative dans le sens où son but est de montrer comment éviter l’erreur là où la propension à juger et les risques d’erreur sont grands, à savoir dans la connaissance par raison pure. Il s’agit donc de donner les principes négatifs concernant la méthode de la connaissance par raison pure. La troisième section de ce chapitre porte sur l’usage des hypothèses. Elle doit donc contenir les limites de l’usage des hypothèses dans la méthode de la connaissance par raison pure, c’est-à-dire en métaphysique.

Dès l’ouverture de la section, Kant fait le lien entre hypothèse et opinion. Une fois mis de côté l’idée que l’on puisse construire un savoir en métaphy-sique, notamment à travers le travail effectué dans la « Dialectique de la raison pure », il semble en effet tout à fait naturel de poser la question de la possibilité de procéder par hypothèses :

Puisque, grâce à la critique de notre raison, nous savons enfin que, dans son usage pur et spéculatif, nous ne pouvons en fait rien savoir du tout, ne devrait-elle pas ouvrir un champ d’autant plus vaste à des hypothèses où il nous serait permis, sinon de procéder à des affirma-tions, du moins d’inventer et d’avoir des opinions99? [CRP , A 769/B 797]

La réponse est évidemment négative, ce qui rejoint déjà l’idée exprimée dans la troisième section du « Canon de la raison pure » de discriminer la modalité de l’opinion pour les thèses de la métaphysique spéciale. Le champ légitime qui est ouvert par cette limitation de la prétention à la connaissance théorique est celui de la croyance morale de la raison. Mais ce qui nous intéresse ici est la mise en parallèle de la formulation d’hypothèses et de l’opinion. Tout comme l’opinion, l’hypothèse ne se fait pas gratuitement, sans aucune raison. Mais elle n’est pas non plus une connaissance dont nous aurions une preuve :

99. « Weil wir denn durch Kritik unserer Vernunft endlich soviel wissen, daß wir in ihrem reinen und spekulativen Gebrauche in der Tat gar nichts wissen können; sollte sie nicht ein desto weiteres Feld zu Hypothesen eröffnen, da es wenigstens vergönnet ist, zu dichten und zu meinen, wenn gleich nicht zu behaupten? »

Pour que l’imagination n’aille pas s’exalter, mais pour qu’elle soit à même d’inventer sous la stricte surveillance de la raison, il faut tou-jours que quelque chose, auparavant, soit pleinement certain, et ne constitue pas une invention ou une simple opinion : cet élément cor-respond à la possibilité de l’objet même. Dans ce cas, il est bien permis de recourir à l’opinion pour ce qui concerne la réalité effective de cet objet : reste que cette opinion, pour ne pas être sans fondement, doit être reliée, comme principe d’explication, à ce qui est effectivement donné et qui est par conséquent certain, et elle s’appelle alors une hypothèse100. [CRP , A 770/B 798]

Le parallèle avec le passage concernant les règles de l’opinion [CRP , A 822/B 850] cité p. 174 est complet. Dans les deux cas, il s’agit d’éviter de recourir à une pure invention de l’imagination sans aucun lien établi avec la réalité. Pour cela, il faut à la fois que l’hypothèse ou l’opinion puissent être reliées à quelque chose de connu ou de donné et que le principe de cette liaison soit également connu, la deuxième close ayant pour but d’éviter qu’une hypothèse ou une opinion ne se fonde en dernière analyse sur une autre hypothèse ou opinion, ce qui impliquerait une régression à l’infini.

Ainsi, la modalité de l’opinion est celle de la formation des hypothèses. Au niveau de la méthode de construction de la connaissance c’est le lieu de l’invention de nouveaux contenus de connaissance. Un nouveau contenu de connaissance n’est en effet pas une simple invention de l’imagination. Une hy-pothèse n’est pas prise au hasard. Kant donne ici des règles pour gouverner le choix et la formation des hypothèses dans la construction de la connaissance. Cependant, ces règles ne déterminent pas quelles hypothèses il faut faire ou quelles opinions sont bonnes. Elles ne permettent pas de déterminer si l’hypo-thèse est une bonne hypol’hypo-thèse, c’est-à-dire si elle a plus de probabilité qu’une autre de se révéler vraie. Elles ont une utilité simplement négative, comme l’indique le fait que l’usage des hypothèses soit détaillé dans la « Discipline de la raison pure ». Les règles permettent simplement de déterminer si la

100. « Wo nicht etwa Einbildungskraft schwärmen, sondern, unter der stengen Aufsicht der Vernunft, dichten soll, so muß immer vorher etwas völlig gewiß und nicht erdichtet, oder bloße Meinung sein, und das ist die Möglichkeit des Gegenstandes selbst. Alsdenn ist es wohl erlaubt, wegen der Wirklichkeit desselben, zur Meinung seine Zuflucht zu nehmen, die aber, um nicht grundlos zu sein, mit dem, was wirklich gegeben und folglich gewiß ist, als Erklärungsgrund in Verknüpfung gebracht werden muß, und alsdenn Hypothese heißt. »

formation d’une hypothèse est légitime ou non. Il doit être possible de tenir pour vraies une hypothèse sous la modalité de l’opinion. Formuler ainsi, cela peut paraître relativement trivial. Cependant, dans la mesure où la modalité de l’opinion est définie par la conscience de l’insuffisance des raisons, tant subjectives qu’objectives, cela signifie qu’une hypothèse ne doit être acceptée que sous la condition d’une conscience de la valeur des raisons que l’on peut avancer pour la défendre. Ainsi, avec l’opinion, Kant se situe assez clairement du côté de l’évidentialisme en ce qui concerne l’éthique de la croyance.

Le débat autour de l’éthique de la croyance concerne la question de sa-voir si oui ou non il est bon de donner son assentiment à des propositions qui ne sont pas suffisamment justifiées, ou, pour le dire plus précisément, s’il est bon de donner son assentiment à un degré plus grand que ce que rend légitime la justification à disposition. La question est donc de déter-miner s’il faut suivre uniquement les éléments de justification épistémique, ce qui correspond à la position de l’évidentialisme, ou s’il est aussi permis de donner son assentiment par volonté, ce qui correspond à la position du volontarisme. Historiquement, le débat n’est thématisé qu’à partir de la fin du dix-neuvième siècle avec l’intervention de William Clifford qui défend et propose, par la même occasion, la première formulation explicite et officielle de l’évidentialisme dans son article de 1877 [Clifford 1999], et avec la réponse de William James, défendant quant à lui la position volontariste dans son ar-ticle de 1896 [James 1956]. Clifford procède à partir de deux exemples, deux cas d’études. Le premier concerne un armateur qui se convainc, malgré le mauvais état de son navire, que ce dernier peut faire la traversée transatlan-tique sans problème et qui empoche, à la suite du naufrage de son navire, l’argent de l’assurance. Le second cas d’étude concerne une dénonciation er-ronée concernant les mœurs des habitants d’une île. Dans les deux cas, les agents épistémiques sont convaincus par les raisons qu’ils ont eu l’occasion d’observer, mais ils auraient pu se convaincre autrement en poussant un peu plus loin l’enquête. C’est pourquoi Clifford soutient qu’ils avaient le devoir moral d’enquêter davantage et qu’ils peuvent être tenus moralement respon-sables des conséquences des décisions qu’ils ont pris sur la base des raisons objectivement insuffisantes. Il conclut alors avec ce qui sert maintenant de

maxime pour la position évidentialiste classique :

Pour conclure, il est toujours mauvais, partout et pour tout le monde, de donner son assentiment sur la base de preuves insuffisantes101. [Clifford 1999, p. 96]

Dans sa réponse, William James défend au contraire l’idée que dans cer-taines circonstances, il est préférable de se permettre de donner son assenti-ment volontaireassenti-ment malgré la faiblesse des raisons à disposition. Après avoir opéré quelques distinctions concernant ce qui peut être proposé à l’assenti-ment afin de déterminer dans quelles conditions l’intervention de la volonté est concevable, James propose deux points de vue sur l’enquête scientifique : soit on cherche à éviter l’erreur, soit à trouver la vérité102. La position évi-dentialiste telle qu’elle est formulée par Clifford se situe clairement du côté de la première option : il s’agit principalement d’éviter les erreurs. Par contre, la position de James se situe du côté de la seconde option : il s’agit de trouver la vérité, ce qui en définitive conduit aussi à éviter les erreurs. L’argument est simplement que pour être efficace dans la recherche de la vérité, il faut parfois prendre le risque de se tromper.

Pour en revenir à Kant, nous avons vu qu’il conçoit l’assentiment comme n’étant pas une opération dépendante de la volonté. Nous ne pouvons pas, à proprement parler, donner notre assentiment volontairement. Pourtant, grâce à l’idée de modalité de l’assentiment, des raisons insuffisantes peuvent donner lieu à un assentiment sous la modalité de l’opinion et l’opinion joue précisément le rôle de l’hypothèse dans la recherche de la vérité. Il y a donc bien prise de risque afin de découvrir la vérité. L’erreur est évitée parce que la proposition n’est pas prise pour être vraie sous une modalité qui impliquerait une certitude absolue. Sous la modalité de l’opinion, l’agent épistémique sait que la justification qu’il a à proposer en défense de ce qu’il tient pour vrai n’est pas suffisante. Elle n’est pas suffisante objectivement et subjectivement, c’est-à-dire même pour lui. L’erreur serait de donner plus