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les PeUPles et les langUes

Carte 5.1. Les peuples du Bas-Uele Source : Bertrand (1943 : 266)

3.3. les aUtRes PeUPles

3.3.10. les MBUtI OU aka

Ce sont les Pygmées. Ils habitent la chefferie Makere II dans le territoire de Bambesa et la cheffe-rie Malele dans le territoire de Poko.

Généalogie générale des Ngbandi

P.-S. : les chefs Likwangula ne sont pas des « Fins de terme » (des anciens employés retraités) mais sont des chefferies organisées triba-lement. Tous les fils de Gongo sauf Bandia forment le fond des chefferies de presque tout le territoire de Yakoma. (Rapport attaché au dossier..., Fonds d’archives Benoît Verhaegen.)

deuxIèMe PARTIe – leS HOMMeS

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Références

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(HP.1956.15.6951, collection MRAC Tervuren ; photo H. Goldstein, 1955, © SOFAM.)

bAS-uele

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Archives

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1. IntROdUCtIOn

Parmi les peuples qui habitent le district du Bas-Uele, c’est l’art des Zande26 et des Nzakara qui a été le plus largement étudié. En voici les grands traits :

« L’art des Nzakara et des Zande est en premier lieu un art de cour, limité aux objets ornés d’une tête – cloches, cuillères, couteaux, conteneurs en écorce et certaines pipes et harpes (Fig.  6.1). Les ancêtres n’étaient pas représentés de manière anthropomorphe. Les Zande ne les personnifiaient pas du tout, mais leur offraient de la nourriture dans un panier placé à l’intérieur d’une branche en forme de fourche ou sous un petit abri perché sur des poteaux, ce dernier dispositif cor-respondant à l’autel du clan Vungara. Pour leur part, les Nzakara évoquaient les ancêtres à travers des objets en métal. Ces derniers étaient souvent, mais pas exclu-sivement, des fers de lances, et Anne Retel-Laurentin, docteur en médecine et anthropologue française, liait leur diversité à la mixité de la composition du peuple nzakara : “Le plus souvent, les ancêtres [nzakara] sont des lances […] ; parfois ce sont des houes, à l’imitation des Banda, de grands anneaux de cuivre, à la façon des Ndendi, ou encore des tabourets, des couteaux de jet.

Ces différences de figuration sont les seules variantes qui témoignent de la richesse d’un passé hétérogène où coexistent des sociétés guerrières, agricoles et arti-sanales” (Retel-Laurentin & Bangbanzi 1966 : 476) » (Grootaers 2007a : 35).

26.Le nom du peuple zande est orthographié «  Zande  » dans ce chapitre, contrairement au reste du texte de la monographie, où il apparaît sous la forme « Azande ».

Les différents peuples du district du Bas-Uele connaissent des rites d’initiation qui, en grande partie, se sont rapprochés, à la suite des contacts occasionnés par les nombreux déplacements à tra-vers les temps.

« C’est dans les différents contextes de l’initiation que l’essentiel de l’art […] – masques et figurines – trou-vait son utilité. Qui plus est, nombre de rituels ratta-chés à ces objets semblent avoir voyagé entre groupes voisins, conduisant à des similitudes de forme et de contenu. Nous sommes là en présence d’un creuset culturel dans lequel l’identification ethnique et l’attri-bution stylistique représentent une entreprise délicate et précaire » (ibid. : 56).

Des associations initiatiques (fermées), struc-turées hiérarchiquement, avaient pour objectifs l’organisation des rites, visant à favoriser la bonne fortune de leurs membres et à les protéger de tout

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