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la CIté de BUta

II.4. Le Catarchéen et Archéen

L’Archéen est composé des orthogneiss grani-toïdes de la Nzangi (Bs) et de Monga (Ba), constitués des tonalites, granites et migmatites non différen-ciés, ± gneissifiés, d’âge probable 3005 Ma.

Le Catarchéen est constitué essentiellement des quartzites vitreux, des gneiss à hornblende, des gneiss à biotite, des quartzites micacés et micas-chistes souvent disthénifères (âge ± 3400 Ma).

2. MInéRalIsatIOns RenCOntRées dans le dIstRICt dU Bas-Uele

Dans la province du Bas-Uele, on retrouve une minéralisation variée constituée du fer, de l’or, du diamant, de l’aluminium, du plomb, du cuivre et du zinc.

2.1. le feR

2.1.1. le feR d’IsIRO (e 27° 04’/n 03° 21’)

D’après les études réalisées par BRGM, des gîtes importants et de bonne qualité sont connus dans ce

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territoire. Ils sont associés aux formations d’itabirites d’âge kibalien supérieur qui affleurent largement dans toute cette région. Ces gisements peuvent être valables pour une sidérurgie locale.

Les corps minéralisés sont constitués parfois de silice, mais de façon générale par le phosphore, de teneur inférieure à 0,1 %, à l’exception du minerai du mont Abambula présentant souvent des teneurs supérieures à cette limite.

On y observe des lits d’oxydes de fer rouges, alter-nant avec des lits de silice, quelques micas et des lits de chlorite.

À l’intérieur de ces schistes, certaines zones suf-fisamment lessivées présentent des teneurs en fer intéressantes, la dissolution de la silice est plus ou moins poussée, la teneur est donc variable, elle peut atteindre 30 %.

Les monts de fer, plus particulièrement étudiés au sud d’Isiro, contiennent un tonnage cumulé pos-sible de l’ordre de 35 000 000 de tonnes à 60 % de fer pour une profondeur d’altération moyenne estimée à 50 m et une puissance variant de 20 à 100 m.

2.1.2. le feR d’angO est (e 26° 22’/n 04° 11’)

Dans cette région d’Ango, le fer est présent dans les montagnes de Lingwa et Molimba sous forme d’itabirites. La minéralisation est constituée essen-tiellement des lentilles de magnétite et d’hématite très pures observables même dans les parties supé-rieures des affleurements.

2.1.3. le feR de POkO nORd-OUest (e 26° 48’/n 03° 12’) La minéralisation dans cette partie du territoire de Poko est constituée de magnétite et de lentilles d’hématite très pures. On les retrouve même dans les affleurements.

2.1.4. le feR de POkO nORd-est (e 26° 45’/n 03° 15’) Dans cette partie de la région, on trouve la même minéralisation que dans la partie nord-ouest du terri-toire de Poko. Constituée de magnétite et d’hématite.

2.1.5. le feR de lOngele (e 26° 55’/n 02° 13’)

Longele est un gisement très riche, constitué de bancs ferrifères à forte concentration de fer de bonne qualité.

Il est long de 5 km et large de 200 m. La partie riche de ce gisement est estimée à 900 Mt avec 63 %

Fe et également une autre partie additionnelle de faible teneur estimée à 900 Mt avec 45 % Fe.

2.1.6. UeRe-sUd (27° 11’ e/4° 20’ n) Historique

Les occurrences de fer ont été découvertes dans ces aires durant des travaux d’exploration d’or au début du xxe siècle.

Contexte géologique 

Les formations ferrugineuses affleurent dans le Kibalien (Néo-Archéen). Le Kibalien est constitué de roches schisteuses avec graphite, silice et amphi-bole et de roches carbonatées riches en sidérite.

Type de minéralisation

Quartzites riches en fer (Itabirites, plus ou moins BIF «  Banded Iron Formation  »). Des lentilles de magnétites et d’hématites presque pures se situent dans les parties supérieures des affleurements.

2.2. l’OR

Dans le secteur de Bondo, les occurrences de l’or sont signalées dans les endroits ci-après :

-  près de la rivière Mazaza, affluent droit de la rivière Gale, aux coordonnées géographiques 24° 06’ 36’’ E et 03° 54’ 00’’ N ;

- dans la rivière Naputili, affluent droit de la rivière Sangi, aux coordonnées géographiques 23° 41’ 03’’ E et 03° 35’ 42’’ N ;

- dans la rivière Mokala, affluent droit de la rivière Tele, aux coordonnées géographiques 23° 30’ 00’’ E et 03° 36’ 50’’ N ;

- dans les flats de la rivière Uele, entre les rivières Alu et Bagi, aux coordonnées géographiques 23° 35’ 09’’ E et 03° 43’ 30’’ N ;

- à la confluence des rivières Lombe et Bupule, aux coordonnées géographiques 23° 38’ 27’’ E et 03° 48’ 21’’ N ;

- à la source de la rivière Kiwa près de la cité de Likita, aux coordonnées géographiques 23° 34’ 55’’ E et 04° 09’ 03’’ N ;

- à la source de la rivière Pemu, aux coordonnées géographiques 23° 01’ 37’ ’E et 03° 54’ 46’’ N ; - à la source d’un des affluents droits de la rivière

Lubi, près de la localité Tangi, aux coordonnées géographiques 22° 58’ 01’’ E et 03° 59’ 20’’ N ; - à la confluence des rivières Uele et Gue, aux

coordonnées géographiques 22° 49’ 04’’ E et 03° 53’ 13’’N ;

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- dans la rivière Zonge, près de la piste qui part de la cité de Monga vers la frontière avec la République centrafricaine, aux coordonnées géographiques 22° 52’ 51’’ E et 04° 23’ 16’’ N.

Le secteur de Bili-Gangu présente un poten-tiel aurifère très important. Plusieurs travaux d’investigation ont eu lieu dans ce secteur tant par les sociétés minières de l’époque coloniale qu’après l’indépendance.

Les localités comme Matundu, Lebo Bili-Gangu ont été les endroits les plus attractifs pour l’exploita-tion aurifère, et il en est de même actuellement, car elles sont très riches en or.

Dans la région d’Aketi, quelques occurrences d’or sont retrouvées, principalement dans les endroits ci-après :

- dans la rivière Bambwa près de la localité Niokola, et plus précisément sous le pont situé sur la route Aketi-Bumba, aux coordonnées chemin de fer aux coordonnées géographiques 23° 52’ 44’’ E et 02° 46’ 19’’ N ;

- à la confluence des rivières Longode et Buday près de la localité Ligbombo située sur la route Aketi-Bumba aux coordonnées géographiques 23° 43’ 48’’ E et 02° 45’ 03’’ N ;

- entre les rivières Buday et Ngala près de la route Aketi-Bumba aux coordonnées géographiques formation du Kibalien (Néo-Archéen) et contient d’abondantes BIF. Godima est proche de la cité d’Amadi.

Type de minéralisation

Les gisements alluvionnaires et les veines de quartz. Un rapport anonyme estime les réserves à

7 kg. D’autres gisements sont dans la région ; il s’agit de : Mambala et Bodjo.

2.3. le dIaMant

Plusieurs indices de diamant sont signalés dans les différents documents existants sur le district du Bas-Uele. On note la présence de ces indices dans tous les territoires de ce district.

Dans le secteur de Bondo, on trouve le diamant dans les endroits ci-après :

- le diamant est signalé dans la rivière Makanza (24° 07’ E et 02° 43’ N). La rivière Makanza est un affluent de la rivière Tele ;

- le diamant est aussi trouvé dans la rivière Ezembe près de la localité Ngala (23° 39’ E et 02° 29’ N) ;

- entre les rivières Babwa et Makeke, affluents de la rivière Likati au nord des localités Guma et Djamba, à plus ou moins 2 km à l’est du chemin de fer ;

- à la confluence Tinda et Bumba ; - entre les rivières Sose et Mangole ;

- à la confluence Likati et Molale près de la loca-lité Veda ;

- à la source de la rivière Mongeya, affluent de la rivière Likati ;

- à la source de la rivière Mekumbakumba près de la localité Zenga ;

- à la confluence des rivières Kude et Toa.

Il existe d’autres endroits où l’on rencontre le dia-mant à travers cette province, en association avec l’or :

- dans le cours supérieur de la rivière Bima ; - à Poko, les placers aurifères sont localisés dans

les formations kibaliennes et dans les granites.

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yOkO (23° 39’ e /2° 29’ n) Historique

Une certaine quantité de diamant a été décou-verte en 1920, lors des travaux d’exploration pour l’or, mais, en 1990, plusieurs centaines d’indices dans la province ont été exploités par les artisanaux. Le bas-sin de la rivière Yoko et ses principaux tributaires de la région ont été développés dans le Plio-Pléistocène.

Type de minéralisation

Les gisements sont alluvionnaires. Les diamants proviendraient de la couche conglomératique à la base du Lindien, celle qui couvre les formations du soubassement.

Vers le sud de la ville d’Aketi, on note quelques indices de diamants alluvionnaires dans la rivière Yoko, et plusieurs de ses tributaires comme Ekulungu, Eleko, Boko, etc., contiennent aussi des indices de diamant. Ces indices sont quelques petits diamants, mais les réserves ne sont pas encore estimées.

tele (24° 07’ e /2° 43’ n) Type de minéralisation

La région est couverte par les formations de Lokoma (Lindien moyen-Néoprotérozoïque), les formations d’Aruwimi (Lindien supérieur) et celles de Plio-Pléistocène.

Une dizaine d’indices ont été observés dans le sud de la rivière Tele, et tous ont été identifiés dans les tributaires situés à gauche de la rivière principale.

Quelques indices ont été observés dans le membre supérieur du Lindien, circonscrit vers le nord par le membre du Lindien moyen.

sIkIMa (26° 52’ e /4° 13’ n) Historique

Avant la Seconde Guerre mondiale, le gisement appartenait à la compagnie de Tele.

Type de minéralisation

Les alluvions diamantifères recouvrent le soubas-sement orthogneissique, dans le Kibalien supérieur

(Néo-Archéen) et dans le Lindien indifférencié (Neoprotérozoïque).

Aux environs du village Sikima, il y a plu-sieurs indices de diamants dans les rivières Botolo, Gunyakka, Bumo, Sikima, Buye, Tea, Bebbi, Vubbi, Ekki, Kikurube, etc.

Le gisement a été exploité jadis pour l’or, et le dia-mant comme sous-produit, avec une production de 977 diamants équivalant à 70 carats en 1931.

2.4. l’alUMInIUM

nIaPU (26° 26’ e /2° 25’ n) Historique

Quelques travaux d’exploration ont été conduits dans le plateau latéritique dans le degré carré de Zobia. Néanmoins, les occurrences de Niapu ont été découvertes en 1975 durant les travaux préliminaires du BRGM.

Contexte géologique 

Les latérites bauxitiques à pisolites ont été iden-tifiés il y a longtemps (Sluys 1947), mais en 1975 l’exploration aurait conduit à la découverte de blocs et affleurements de Kaolinite silicifiée et présentant des textures pisolitiques.

Le gisement de Niapu s’étend sur 13 km, le long de la route entre Niapu et Zobia, dans le bassin de la haute Bangana et dans le Nediaporo, l’un de ses tributaires.

Type de minéralisation

La teneur moyenne d’Al2O3 est relativement faible mais plusieurs échantillons ont été enrichis en Al, et d’autres sont faibles en CaO et MgO et peut-être intéressants pour la production d’aluminium. Les analyses chimiques ont donné les résultats ci-après : SiO2 : 40,4-44,4 % ; Al2O: 34,8-37,7 % ; Fe2O3 : 0,7-8,55 % ; TiO2 : 1,08-1,92 %.

2.5. le PlOMB, le CUIvRe, le zInC

Les indices de cuivre-plomb-zinc ont été trouvés à Kashosho (E 23° 30’/S 4° 29’) dans le secteur de Bondo.

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Références

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N2/23 ; N2/24 ; N2/25 ; N2/26 ; N3/23 ; N3/24 ; N3/25 ; N3/26 ; N4/23 ; N4/24 ; N4/25 ; N4/26, Dép. de publication et documentation, Kinshasa/RDC.

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L

e district du Bas-Uele est traversé par la rivière Uele et se trouve divisé en deux par-ties : le Nord et le Sud.

Les savanes herbeuses (10,78  %) et arbustives (9,83 %) se trouvent seulement au nord et nord-est de la rivière Uele. Le nord-ouest présente également des forêts denses humides et des complexes agri-coles (15,71%) étendus autour de Bondo et à Monga, ainsi que le long des axes routiers qui relient les villes les plus importantes.

La région au sud de la rivière Uele présente en grande partie des forêts denses humides (63,04 %) entrecoupées, le long des axes routiers entre les villes et autour des grandes villes, par des complexes agri-coles. Les forêts sur sols hydromorphes se situent principalement le long du réseau hydrographique dans la partie sud de la province14.

1. la fORêt dense hUMIde

De manière générale, les forêts denses humides sont caractérisées par un peuplement continu d’arbres dont la hauteur varie entre 10 et 50 m ; par conséquent les cimes s’étagent généralement en plu-sieurs strates. La densité de la canopée empêche le développement important d’une strate arbustive et herbacée et favorise davantage les épiphytes, plantes

14.Source  : description générale basée sur la carte de l’occupation du sol de la République démocratique du Congo du MRAC.

qui poussent en prenant appui sur d’autres plantes (ex. : orchidées, fougères, etc.). On rencontre peu de graminées mais plus souvent des sous-arbrisseaux (ou plantes suffrutescentes) et quelques rares plantes herbacées à grandes feuilles.

En fonction des espèces ligneuses présentes, on distingue la forêt dense humide sempervirente dont la majorité des arbres restent feuillés toute l’année, et la forêt dense humide semi-décidue (qui peut repré-senter jusqu’à 70 % des forêts denses humides) dont une forte proportion d’arbres restent défeuillés une partie de l’année. La forêt semi-décidue est floristi-quement plus riche que la forêt sempervirente et la densité de sa canopée permet le développement d’un sous-étage arbustif continu. Les forêts secondaires, définies comme la régénération d’une forêt après une intervention anthropique, font également partie de la forêt dense humide. Elles résultent de l’évolution progressive de la végétation post-culturale : défriche-ments culturaux, exploitation des forêts climatiques, etc. Selon le stade et l’altitude, on distingue plusieurs types de forêts secondaires.

Dans le district du Bas-Uele, les forêts denses humides forment 63  % de la superficie totale de la province. Les forêts sempervirentes ombro-philes de terre ferme sont dominées par l’espèce Gilbertiodendron dewevrei à laquelle est associée, en proportion variable, une autre essence sempervi-rente, notamment Berlinia seretii.

Le résumé effectué par Pierlot (1966) sur la com-position floristique de la forêt typique du Bas-Uele

ChaPItRe 3 la flORe

par Joëlle De Weerdt, Benjamin Toirambe, Astrid Verhegghen, Pierre Defourny, Hans Beeckman

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Tableau 3.1. Répartition des principaux types de végétation dans le district du Bas-Uele et au niveau national

Type de végétation Bas-Uele Bas-Uele

/RDC RDC

Superficie (ha) Superficie (%) Superficie (%) Superficie (ha)

Forêt dense humide 9 330 892 63,04 9,98 93 517 825

Forêt sur sol hydromorphe 81 985 0,55 0,54 15 183 214

Savane arbustive 1 455 218 9,83 9,49 15 335 810

Savane herbeuse 1 594 947 10,78 10,72 14 881 257

Total végétation naturelle 12 463 042 84,20 7,17 173 855 384

Agriculture permanente 13 906 0,09 0,89 1 555 849

Complexes agricoles 2 325 226 15,71 4,34 53 576 845

Total zones anthropisées 2 339 132 15,80 1,35 55 132 694

Source : Vancutsem et al. (2009), Verhegghen & Defourny (2010).

Graphique 3.1. Buta (Sud-Ouest) – Forêt dense humide

(estimation des précipitations : 1600 mm/an, et de la température moyenne : 24,9° C).

Graphique 3.2. Digili (Nord-Est) – Savane arbustive

(estimation des précipitations : 1960 mm/an, et de la température moyenne : 24,1° C).

PReMIèRe PARTIe – le bAS-uele PHYSIQue

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à Gilbertiodendron dewevrei, est réparti selon leur tolérance à la lumière :

A. Sciaphytes (plantes qui poussent à l’ombre)