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‚ DISPOSITIF EXPÉRIMENTAL

L’étude s’est déroulée dans trois paires de vergers voisins, deux dans l’Ouest de l’île à Grand-Fond (sites C et L) et un dans le Sud à Saint-Pierre (site B). Chaque paire est consti-tuée d’un verger conduit de façon agroécologique selon les

recommandations du projet Biophyto, avec couverture per-manente et éventuellement bandes fleuries irriguées dans le verger, et d’un verger conduit de façon traditionnelle par l’agriculteur (Tableau 1).

Tableau 1 Caractéristiques des vergers de manguiers étudiés sur trois sites et données globales concernant les volumes d’irrigation et

de pluie reçus entre le 01/07/2013 et le 31/07/2014, l’ETP durant cette période, les taux moyens de floraison et de fructification en 2013. Traitements : B = conduite agroécologique Biophyto, T = Témoin traditionnel. Sur chaque site, les taux de floraison ou de fructification suivis de lettres différentes sont significativement différents (test de comparaison de proportion, P < 0,05).

Site Commune Variété Trait Nombre arbres Densité Surface (m²) Irrigation (mm) Pluie (mm) (mm)ETP floraisonTaux fructificationTaux

B Pierre

Saint-(Sud) José

B 28 7 x 5 980 797,5 510,9 1390,0 0,62 b 0,20

T 35 7 x 5 1225 477,4 510,9 1390,0 0,78 a 0,17

C Saint-Paul (Ouest) José

B 56 7 x 5 1960 1077,9 413,8 1336,3 0,84 a 0,10 b

T 52 7 x 5 1820 699,0 413,8 1336,3 0,62 b 0,30 a

L Saint-Paul (Ouest) CogshallJosé,

B 37 6 x 5 1010 911,2 394,6 1336,3 0,62 b 0,13 b

T 35 6,5 x 5 1138 1082,3 394,6 1336,3 0,83 a 0,43 a

Dans chaque verger, un compteur volumétrique a été inséré en tête du système d’irrigation afin de mesurer les quantités d’eau d’irrigation reçues. Ces compteurs sont relevés chaque semaine. Sur chaque site, un pluviomètre automatique et un capteur de température ont été installés et enregistrent en continu la pluie et la température. L’évapotranspiration de référence (ETP) est donnée par les stations météo automa-tiques les plus proches des sites d’étude.

La floraison et la fructification ont été enregistrées à l’échelle de l’arbre et du verger. Dans chaque verger, quatre man-guiers ont été repérés. Cinquante unités de croissance (UC) terminales, susceptibles de fleurir, ont été échantillonnées aléatoirement sur chaque arbre, étiquetées et décrites

(an-née d’apparition, position, floraison pour les UCs de l’an(an-née précédente) au moment du repos végétatif avant floraison en juin 2013. Ce dispositif permet de donner des mesures précises par arbre et d’étudier la variabilité inter-arbres. Par ailleurs, 100 UCs terminales ont été échantillonnées aléatoirement et décrites comme précédemment sur l’en-semble du verger afin de réaliser des mesures moyennes à l’échelle du verger.

Ce dispositif est prévu pour un suivi de la floraison et de la fructification dans les vergers pendant deux années, en 2013 et 2014. Seuls les résultats de 2013 sont présentés ici, les données de 2014 étant en cours d’acquisition.

‚ MESURES RÉALISÉES

L’occurrence et la date de floraison ont été relevées de façon hebdomadaire de juin à octobre 2013 sur les UCs échantil-lonnées, permettant de calculer le taux de floraison (rapport entre le nombre d’UCs qui fleurissent et le nombre d’UCs échantillonnées) et de suivre la dynamique de floraison par arbre ou par verger. Peu de temps avant la récolte,

l’occur-rence de la fructification a été relevée sur les UCs échan-tillonnées, permettant de calculer le taux de fructification (rapport entre le nombre d’UCs qui fructifient et le nombre d’UCs échantillonnées qui ont fleuri). Le nombre total de fruits a été compté sur les quatre arbres identifiés.

‚ MODÈLE DE BILAN HYDRIQUE

Un modèle de bilan hydrique a été construit et paramétré pour les conditions réunionnaises et de chaque verger sui-vi. Ce modèle est une adaptation au manguier du logiciel ProbeW (Chopart et al., 2009) issu des travaux de Chopart et Vauclin (1990). Les coefficients culturaux pour le man-guier ont été estimés à partir de sources bibliographiques, puis corrigés pour chaque verger en fonction de la surface de sol couverte par les manguiers, de la présence ou non d’une couverture végétale vive, et des conditions climatiques

(vent moyen et humidité relative de l’air) (Allen et al., 1998). Les coefficients culturaux ont été estimés pour cinq phases phénologiques : floraison (juillet-août), croissance des fruits (septembre-novembre), maturation-récolte (décembre-jan-vier), croissance végétative (février-avril), et repos végétatif (mai-juin). Les données concernant la réserve utile du sol dans chaque verger ont été tirées de Raunet (1989, 1991) et complétées par des carottages pour déterminer la profon-deur moyenne du sol dans chaque verger.

Résultats

‚ IRRIGATION ET ÉVOLUTION DE LA RÉSERVE UTILE DANS LE SOL

Figure 1 Dynamique de la réserve utile en eau du sol (RU) pour le verger en conduite agroécologique Biophyto avec une irrigation

d’appoint pour la couverture vive permanente, et le verger conduit de façon traditionnelle par l’agriculteur sur le site C dans l’Ouest de l’ile, entre le 01/07/2013 et le 31/07/2014.

Conduite agroécologique Conduite traditionnelle

Du 01/07/2013 au 31/07/2014, les vergers conduits de façon agroécologique (B, Biophyto) ont reçu plus d’eau que les vergers conduits de façon traditionnelle (T) sur les sites B et C, mais pas sur le site L (Tableau 1). Les apports d’eau dans les vergers, pluies et irrigation, ont été supérieurs ou égaux à la demande climatique (ETP) dans le verger Biophyto du site C, et dans les deux vergers du site L.

Mis à part sur le site B où les apports d’irrigation ont été peu contrastés entre les deux traitements, ces données globales masquent de grandes différences dans la dynamique d’ap-port de l’eau et de sa disponibilité dans le sol. Sur le site C

(Figure 1), la disponibilité en eau dans le sol, représentée par le taux de remplissage de la réserve utile du sol, a été sensiblement la même pour les deux traitements de la fin de la floraison à la fin de la récolte. On note un arrêt de l’irriga-tion en début de récolte qui a conduit à une diminul’irriga-tion de la réserve en eau du sol. Le cyclone Béjisa début janvier 2014 a rempli à nouveau cette réserve dans les deux vergers. À partir de la fin de la récolte, les irrigations d’appoint pour la couverture dans le verger Biophyto ont permis de maintenir un taux de remplissage de la réserve utile compris entre 35 et 50 % pendant la croissance végétative, puis entre 65 et 80 % pendant le repos végétatif, alors qu’elle tombait à 0 % dans

1 0,8 0,6 0,4 0,2 0 07/2013 08/2013 09/2013 10/2013 11/2013 12/2013 01/2014 02/2014 03/2014 04/2014 05/2014 06/2014 07/2014 08/2014 Floraison Croissance des fruits Maturation, récolte Croissance végétative Repos végétatif Floraison

Taux de r

emplis

le verger témoin non irrigué. Les faibles pluies qui ont suivi Béjisa ont entraîné un stress hydrique long et poussé sur ce verger. La reprise de l’irrigation au début de la floraison en

juillet 2014 a contribué à remplir à nouveau la réserve utile dans ce verger et à retrouver le niveau du verger Biophyto.

‚ FLORAISON DES MANGUIERS

Figure 2 Dynamique du débourrement de la floraison 2013 dans

le verger en conduite agroécologique Biophyto (en trait pointillé) et le verger en conduite traditionnelle (en trait plein) sur le site C dans l’Ouest de l’île.

Conduite agroécologique Conduite traditionnelle

Les taux de floraison moyens par verger calculés par des observations détaillées sur quatre arbres ou à l’échelle du verger entier sont similaires. Seuls ces derniers résultats sont montrés ici (Tableau 1). Les taux de floraison sont en général bons, compris entre 0,62 et 0,84. Des différences significatives sont observées entre les traitements. Sur les sites B et L, le taux de floraison est supérieur sur le verger conduit de façon traditionnelle, alors que l’inverse est ob-servé sur le site C.

Sur les trois sites, la floraison a été plus tardive sur le verger conduit de façon agroécologique que sur le verger conduit de façon traditionnelle. Le retard le plus marqué a été de 10 semaines sur la médiane des dates de débourrement des in-florescences sur le site C (Figure 2). Ce retard a été de 1 et 0,5 semaine sur les sites L et B respectivement. Dans tous les cas, ces différences sont significatives (test de Wilcoxon, P < 0,05). ‚ FRUCTIFICATION ET RENDEMENT

Les taux de fructification moyens dans les vergers sont glo-balement faibles, compris entre 0,10 et 0,43 (Tableau 1). Sur les sites C et L, le taux de fructification est environ 3 fois supérieur sur le verger conduit de façon traditionnelle, cette différence est hautement significative. Sur le site B, les taux de fructification sont faibles et non significativement diffé-rents entre les deux traitements. Les résultats à l’échelle des arbres vont dans le même sens.

Le nombre moyen de fruits par arbre est environ 2 fois plus élevé sur le verger en conduite traditionnelle que sur le verger

en conduite agroécologique quel que soit le site (Figure 3). Cependant, ces différences ne sont pas significatives, proba-blement en lien avec la forte variabilité de rendement entre arbres et le faible nombre d’arbres échantillonnés (n = 4).

Figure 3 Production moyenne de fruits par arbre pendant la

saison 2013-2014 dans les vergers étudiés sur trois sites en fonction du mode de conduite, agroécologique (B, Biophyto) ou traditionnel (T). Sites B et C : José (n=4), site L : Cogshall (n=2 (B) et n=3 (T)). Les barres indiquent les écart-types.

Discussion

Le suivi des pluies et des irrigations (données non montrées) et de la dynamique de l’eau dans le sol (Figure 1) montre que la disponibilité en eau dans les vergers conduits de façon agroécologique est en général plus régulière et plus impor-tante que dans les vergers conduits de façon traditionnelle. Cela est lié aux apports d’irrigation complémentaires et ré-guliers pour la couverture végétale vive. En particulier, les manguiers disposent de plus d’eau disponible dans le sol au moment du repos végétatif, période durant laquelle un stress hydrique limite la reprise de la croissance végétative et favo-rise ainsi l’induction florale liée aux températures fraiches. Nuñez-Elisea et Davenport (1994) ont montré que le stress hydrique avance la date de floraison par rapport à des arbres non stressés. Les retards de floraison observés sur les trois vergers en conduite agroécologique confirment ce résultat Le mode de conduite agroécologique du verger a un effet significatif sur la floraison des manguiers en conduisant à une floraison moins intense et plus tardive par rapport à une conduite traditionnelle. Sur le site C, la floraison a été signifi-cativement plus intense dans le verger en conduite agroécolo-gique (Tableau 1, Figure 2). Cependant, la première floraison dans ce verger a été détruite par des ravageurs, Cécidomyie des fleurs et Punaise du manguier, ce qui a conduit au déve-loppement de deux autres vagues de floraison successives,

250 200 150 50 0 20 25 30 35 40 45 Nombr e cumulé d’inflor esc enc es Semaine de sortie 2013 700 600 500 400 300 200 100 0 B T B T B T

site B site B site C site C site L site L

Nombr

e de fruits par arbr

bien visibles sur la figure 2. Ces problèmes phytosanitaires sont probablement à l’origine du résultat inverse concernant l’intensité de floraison sur ce site, et au retard important de la date de demi-débourrement florifère sur le verger conduit de façon agroécologique.

La fructification est plus faible dans les vergers conduits de façon agroécologique dans les sites C et L. Cela signifie que peu d’inflorescences ont donné des fruits. Les observations réali-sées pendant les suivis de la floraison ont montré que ce résultat est lié à une mortalité plus élevé des inflorescences dans ces vergers à cause de problèmes phytosanitaires (Cécidomyie des fleurs, Punaise du manguier, oïdium). Ces problèmes ont été moins prégnants dans les vergers en conduite traditionnelle suite à des traitements phytosanitaires. Sur le site B, les taux de fructification sont faibles et similaires avec les deux modes de conduite, probablement en lien avec l’absence de traitement phytosanitaire dans les deux vergers, l’agriculteur souhaitant évoluer vers une conduite biologique de ses vergers.

Les différences marquées sur les taux de floraison et de fruc-tification entre les deux traitements se retrouvent au niveau

de la production des manguiers qui est en moyenne deux fois plus importante en conduite traditionnelle qu’en conduite agroécologique. Cependant, il est nécessaire d’évaluer les rendements sur un nombre plus important d’arbres par verger vu la variabilité observée entre eux.

En conclusion, cette première année de suivi a montré que la modification de l’irrigation liée au maintien d’une couverture végétale vive dans le verger en relation avec une conduite agroécologique des manguiers conduit à une disponibilité en eau plus régulière et plus importante, notamment durant le repos végétatif des arbres. On observe dans ces vergers une floraison moins intense et plus tardive, probablement en lien avec cette meilleure disponibilité en eau durant le repos végétatif, et une fructification plus faible, en lien avec des dégâts de maladies et ravageurs. In fine, la production de fruits est deux fois moins importante sur les manguiers en conduite agroécologique dans les trois sites suivis. Une se-conde année de mesures est en cours pour valider ou infirmer ces premiers résultats.

Références bibliographiques

¢Allen R. G., Pereira L. S., Raes D., Smith M., 1998. Crop evapotranspiration - Guidelines for computing crop water requirements. FAO Irrigation and Drainage paper n°56, FAO, Rome, Italia, 300 p.

¢Altieri M. A., 1999. The ecological role of biodiversity in agroecosystems. Agriculture, Ecosystems and Environment, 74, 19–31.

¢Chopart J.-L., Vauclin M., 1990. Water balance estimation model, field test and sensitivity analysis. Soil Science Society of America Journal, 54(5), 1377–1384.

¢Chopart J.-L., Le Mézo L., Mézino M., 2009. PROBE-w (PROgramme de Bilan de l’Eau): logiciel de modélisation du bilan hydrique dans un sol cultivé. Présentation et guide d’uti-lisation. Cirad-CA, Saint-Pierre, La Réunion, France, 18 p. ¢Lemarié M., 2008. Caractérisation des pratiques culturales et identification des profils de fonctionnement des exploita-tions agricoles productrices de mangues. Mémoire de stage AgroParisTech, Cirad Réunion, 60 p.

¢Nuñez-Elisea R., Davenport T. L., 1994. Flowering of man-go trees in containers as influenced by seasonal temperature and water stress. Scientia Horticulturae, 58, 57–66. ¢Ramírez F., Davenport T. L., 2010. Mango (Mangifera indica L.) flowering physiology. Scientia Horticulturae, 126, 65–72.

¢Ramírez F., Davenport T. L., Fischer G., Augusto Pinzon J. C., 2010. The stem age required for floral induction of synchronized mango trees in the tropics. HortScience, 45, 1453–1458.

¢Ratnadass A., Fernandes P., Avelino J., Habib R., 2012. Plant species diversity for sustainable management of crop pests and diseases in agroecosystems: a review. Agronomy for Sustainable Development, 32, 273–303.

¢Raunet M., 1989. Littoral Ouest, Rivière des Galets à Ravine du Cap. Carte morphopédologique 1/10000, aptitudes à l’irri-gation. Cirad -IRAT, Saint-Denis, Ile de La Réunion, France. ¢Raunet M., 1991. Périmètres du Bras de Cilaos et du Bras de la Plaine. Carte morphopédologique

¢1/10000, aptitudes à l’irrigation. Cirad-IRAT, Saint-Denis, Ile de La Réunion, France.

¢Vincenot D., Normand F., 2009. Guide de production inté-grée de mangues à La Réunion. Cirad et Chambre d’agricul-ture de La Réunion, Saint-Pierre, Ile de La Réunion, 122 p.

Questions / Réponses

„P. Thomas : Y a-t-il une influence des modalités d’ir-rigation sur le remplissage de la réserve utile au profit/ détriment du manguier ?

Y a-t-il un effet de pratiques douces d’irrigation ?

F. Normand : Il n’y a pas d’effet des pratiques d’irrigation

parce que le manguier oriente son système racinaire vers les zones irriguées, donc pas d’effet de pratiques douces. Si l’irrigation est faible, juste pour la couverture, les pre-miers centimètres du sol seront irrigués et le manguier y développera ses racines, profitant ainsi de cette source d’eau même minime.

„A. Ratnadass : Les résultats sur l’effet des changements de la méthode d’irrigation pour favoriser la couverture sur la phénologie du manguier soulève effectivement une ques-tion de fond. Mais concernant l’effet de la gesques-tion Biophyto versus Témoin sur la production (via l’impact des ravageurs), ne faut-il pas plutôt considérer l’évolution de la différence d’effet en fonction du temps, vu que certains processus de régulation agroécologiques demandent plusieurs années pour se mettre en place ?

F. Normand : Les résultats reflètent en effet ce qui se passe

sur des parcelles dans lesquelles la conduite agroécologique se met en place. Les équilibres écologiques attendus pour contrôler les ravageurs n’y sont pas encore atteints. Ce pro-cessus est long. Les résultats 2014 rejoignent ceux de 2013 : une évolution positive sur la fructification est à attendre au bout de plusieurs années (contrôle biologique des ravageurs de la floraison, punaise et cécidomyie, mais le problème de l’oïdium reste entier sans traitement au soufre).

„J.-N. Aubertot : 1) Existe-t-il un « effet mémoire » de l’état écophysiologique du manguier d’une année sur l’autre ? 2) Dans le modèle du bilan hydrique utilisé, le ruissellement ne devrait-il pas être pris en compte également dans les « flux » d’eau entrant du système ?

F. Normand : 1) Il y a un effet mémoire important chez le

manguier. Les résultats montrés représentent une situation « naïve » dans laquelle on n’avait pas l’histoire des arbres et des vergers. Pour la seconde année d’observation en 2014, on pourra utiliser les données de production de 2013 comme covariables pour intégrer cet effet mémoire.

2) Dans le modèle retenu, le ruissellement est considéré comme une sortie. Le ruissellement d’eau à partir de l’en-vironnement de la parcelle et entrant dans la parcelle n’est pas pris en compte. L’hypothèse du modèle concernant le ruissellement est peut-être : ruissellement entrant ≤ ruis-sellement sortant, sauf si la parcelle est dans un bas-fond. „T. Atiama-Nurbel : Est-ce que les conduites d’irrigation étaient gérées en amont et équivalentes entre les sites d’étude ?

F. Normand : Des recommandations sur l’irrigation de la

couverture ont été faites au début du projet. Sur nos trois sites suivis, nous avons juste mesuré les volumes d’eau entrant par l’irrigation dans les parcelles et comparé entre les parcelles Biophyto et Témoin. Les volumes d’eau d’ir-rigation reçus par les parcelles Biophyto et Témoin varient selon les sites, les agriculteurs ayant plus ou moins suivi les recommandations faites.

> Des bandes fleuries pour favoriser la biodiversité