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Les monographies des clubs sportifs de judo de l’Espace Catalan Transfrontalier . 170

2. Politiques publiques et articulation de trois temps : famille-travail-bénévolat

2.4. La méthodologie

2.4.2 Les monographies des clubs sportifs de judo de l’Espace Catalan Transfrontalier . 170

Conjointement aux entretiens que nous menons dans le cadre de cette recherche, nous prévoyons de présenter l’étude de quatre monographies de clubs sportifs de judo de l’ECT : deux dans la communauté autonome de Gérone et deux dans le département des Pyrénées-Orientales. Dans un premier temps, ces monographies s’attachent à donner une vue transversale de l’ensemble des situations et processus rencontrés, des comportements perçus vis-à-vis de la place des femmes bénévoles en postes de responsabilités à travers le fonctionnement des clubs. Ceci afin de mettre en relief des points importants, des visions partagées mais aussi des différences sans pour autant prétendre en dégager une vue exhaustive. Le nombre de monographie ne le permet pas, ni le nombre d’acteurs pertinents liés à notre recherche. Dans un second temps, l’objectif de l’étude monographique est la comparaison des mécanismes relatifs à notre objet de recherche et à notre terrain, ce que nous explicitons dans la partie suivante.

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Le choix des clubs retenus est fonction de trois critères.

La taille du club, c’est-à-dire le nombre de licenciés répertoriés. On prévoit de choisir un grand et un petit club de chaque côté de la frontière en termes d’adhérents. Cette sélection n’est pas neutre puisque, comme expliqué précédemment, plus on est dans une institution/organisation sportive de grande taille, moins on a de probabilité à voir une femme en poste de responsabilité, surtout dans une pratique de tradition masculine comme le judo.

Le poste, il faut qu’au moins une femme de chacun de ses quatre clubs soit en poste de responsabilité bénévole. Parmi les postes retenus, nous avons celui de présidente, trésorière et secrétaire. Nous envisageons de prendre un club dont la présidence est occupée par une femme dans la communauté autonome de Gérone et dans le département des Pyrénées-Orientales. Pareillement avec une femme qui occupe le poste de trésorière ou secrétaire. Dans la mesure du possible et pour une mise en relation effective, il faut associer ce critère à ceux de la taille du club et de la zone géographique. Par exemple, si l’on choisit un petit club dont une femme est présidente dans le département des Pyrénées-Orientales, on prend également un petit club dans la comarque de Gérone dont une femme est présidente. Ce souci d’interconnexion des critères est lié, entre autre, à la perspective comparatiste qui nécessite de spécifier des ensembles cohérents, des unités semblables voire uniformes.

La zone géographique, le territoire de l’ECT est spatialement disposé de la même manière, il serait peut-être intéressant de choisir des clubs en fonction de cette structuration géographique. En effet, la délimitation de notre terrain d’étude se caractérise par deux agglomérations importantes (Perpignan et Gérone) autour desquelles une multitude de petites villes et villages prospèrent. Aussi, cet espace est divisé avec d’un côté, à l’Est, des plaines côtières et de l’autre, à l’ouest, des vallées montagneuses.

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Ces monographies sont structurées en trois grandes parties.

La première concerne la présentation et la description du club de manière à brosser le fonctionnement de celui-ci par une mise en contexte historique, une présentation du nombre de licenciés, de son implantation géographique, l’organisation annuelle des compétitions, des stages et réunions, une présentation des projets effectués ou à venir, une description spatiale des lieux d’entrainements, des bureaux, etc.

La seconde s’attache à présenter par des entretiens semi-directifs auprès d’hommes et de femmes en poste de responsabilité. Pour chaque monographie, nous présentons un ou une responsable bénévole dans un encadré qui résume leurs trajectoires. Ces deux parties nous permettent, par la suite, de mettre en perspective les trajectoires des responsables bénévoles.

Elles nous permettent d’analyser et de comprendre les processus à l’œuvre dans les clubs sportifs de judo. Comprendre et expliquer ce qui ressort des entretiens et des monographies, l’impact que cela peut engendrer pour découvrir une certaine hétérogénéité ou une homogénéité des discours. Enfin, cette partie prévoit l’étude de deux clubs de part et d’autre de la frontière franco-espagnole/catalane et a pour objectif la comparaison que nous expliquons dans la partie suivante. L’échantillon des quatre clubs ne vise pas une représentativité au sens statistique du terme. Il cherche d’une part, à réunir des illustrations différentes en évitant de se concentrer sur un type particulier de club, d’autre part, à présenter des expériences variées d’acteurs à différents postes pour enrichir les données liées à notre objet de recherche. Nous émettons l’hypothèse que certaines caractéristiques objectives des clubs sportifs de judo ont une influence sur la manière dont les femmes sont ou peuvent être en poste de responsabilité bénévole : taille du club, le poste, la date de création…

La troisième partie de chaque étude monographique propose un bref résumé des aspects et facteurs essentiels tirés de chacune d’elles.

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J’envisageais en parallèle, le recours à l’observation ponctuelle même si entre les entretiens et les observations, la prééminence était accordée aux entretiens. Cette double entrée et notamment l’observation, n’a pu se faire de manière stable et permanente. Dans ces conditions, pour des raisons de faisabilité et par choix lié à ma démarche personnelle, les entretiens et les monographies occupent une place majeure. En effet, l’observation des bureaux associatifs des clubs de judo et donc des situations est difficile, surtout pour les petits clubs, où bien souvent, la même personne occupe plusieurs postes à la fois : entraîneur, président, secrétaire par exemple. De plus, du fait même que ces postes de responsabilités (ou pas) soient investis de manière bénévole, dans la plupart des cas, les horaires (variation en fonction des disponibilités) et bureaux propres à chacun, ne sont pas obligatoirement dédiés selon les statuts et les fonctions. Cette fluctuation ne laisse pas réellement la possibilité d’entrevoir des phases d’observation.

2.4.3 La comparaison, entretiens et monographies

« La comparaison dans les sciences sociales peut être appréhendée comme une systématisation de cette approche en termes de catégories par l’explicitation des termes de la comparaison. […] c’est-à-dire d’établir le rapport qui existe entre les objets, de mettre en parallèle, de confronter. Ainsi la comparaison désigne une action ; ce n’est pas un constat.

De plus, elle n’est pas a priori orientée, contrairement à l’analogie et surtout à l’homologie, plus particulièrement vers la recherche de ressemblances. […] Comparer ne relève en effet pas de l’évidence, mais doit faire l’objet d’une construction. Ainsi par comparaison, il faut

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entendre la mise en regard systématique, la confrontation d’au moins deux cas sous un angle particulier, défini par le chercheur ».182

La comparaison, en référence à des précurseurs de la sociologie comme Tocqueville, Weber ou Durkheim est apparue dans la même période. C’est d’ailleurs par ce dernier auteur que la comparaison internationale voit le jour, on peut alors considérer qu’elle est constitutive de la sociologie. Plus généralement, comme le précise E. Durkheim : « la sociologie comparée n'est pas une branche particulière de la sociologie ; c’est la sociologie même ».183

S’inscrire dans une perspective comparatiste de type internationale (régionale) et qualitative, nécessite, malgré le peu de littérature méthodologique en la matière, de se prévaloir de certains points incontournables à une démarche scientifique. Comme indiqué à travers les propos de C. Vigour, la comparaison est affaire de construction. Il convient donc de rompre avec des préjugés car la France et l’Espagne possèdent chacun leur histoire avec l’émergence de leurs institutions, la mise en place d’actions publiques particulières, le fonctionnement propre à de ces chacun de ses deux états. Dans nos sociétés contemporaines, des écarts non négligeables persistent, depuis le XIXème siècle des mutations importantes s’opèrent mais des changements majeurs restent inachevés. Dans le travail de comparaison de notre recherche, nous écartons l’idée et la tendance à privilégier un seul modèle de référence. C’est-à-dire que les « normes », la culture et le pays auquel j’appartiens (la France) ne doit pas amener à hiérarchiser les peuples et les états ou à fonder des théories selon lesquelles les uns seraient supérieurs aux autres. Outre la volonté d’éviter les préjugés ou de ne pas tomber dans l’ethnocentrisme, il convient de noter que même si notre objet de recherche est explicité en amont, il tend à être reconstruit ou façonné, de manière plus ou moins partielle, lors du travail de terrain. Notamment si de nouvelles réformes concernent notre objet de recherche et en

182 VIGOUR C., (2005), La comparaison en Sciences Sociales. Pratiques et méthodes, Guides repères, Paris, La Découverte, pp.7-9.

183 DURKHEIM E., (1986), Les Règles de la méthode sociologique, p.169.

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s’appuyant sur un cadre sociohistorique de chacun des pays, ceci afin de rappeler que « les cadres contextuels dans lesquels les objets s’inscrivent font partie des variables ».184

La construction de notre comparaison s’appuie initialement sur un fait, la prééminence des hommes dans les fonctions de responsabilités bénévoles des clubs sportifs de judo et comporte deux aspects : l’analyse d’entretiens auprès des femmes (des hommes) responsables bénévoles des clubs de judo et les monographies de clubs. Le déroulement de cette approche se concentre donc autour d’un « triangle méthodologique », caractérisé par les entretiens – les monographies – la comparaison en fonction d’un nombre et d’unités de comparaison définis à l’avance qui peuvent évoluer au cours du travail de terrain. Plusieurs étapes sont nécessaires à la réalisation de notre comparaison mêlant, de façon plus ou moins imbriquée, le travail de terrain autour des entretiens et des monographies et sa restitution par l’écriture et l’analyse.

Dans un premier temps, nous prévoyons de commencer notre terrain par la communauté autonome de Gérone car comme le précise C. Vigour : « il est particulièrement intéressant de commencer l’analyse par l’étude d’un cas étranger. En effet, le premier cas étudié sert souvent de cas directeur ou de cas de référence qui oriente les recherches ultérieures. Il permet en effet d’identifier des facteurs, variables et acteurs prépondérants. Pour faciliter la rupture épistémologique et favoriser ainsi la prise de distance par rapport aux cas les plus connus du comparatiste, il est préférable de commencer par les cas étrangers ».185 Etant donné que je me situe dans le département des Pyrénées-Orientales, j’oriente donc l’entame de mon travail d’enquête de « l’autre côté de la frontière ». Ce choix est aussi lié à une dimension temporelle puisque les clubs sont fermés pendant l’été, il me serait plus difficile de rencontrer certaines personnes à ce moment-là, notamment à cause de la distance. Dans un second temps, nous abordons ce même travail au niveau du département des

Pyrénées-184 DETIENNE M. (2000), Comparer l'incomparable, Seuil, « broché », 2009, 188p.

185 VIGOUR C., (2005), La comparaison en Sciences Sociales. Pratiques et méthodes, Guides repères, Paris, La Découverte, p 219.

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Orientales. Les contraintes liées à notre terrain de recherche peuvent nous amener à l’alternance des « deux territoires ». Pour ce faire, nous présentons ci-dessous les différentes unités de comparaison sur lesquelles nous portons notre réflexion :

Les trajectoires de femmes en poste de responsabilité bénévole : par l’analyse des entretiens de l’ECT, il s’agit de comparer divers processus qui sont à l’œuvre dans le statut et la position de ces femmes à travers trois postes principaux : présidente, trésorière et secrétaire. Avant de comparer, il s’agit de comprendre les étapes constitutives qui marquent les trajectoires de ces femmes. Nous retenons trois phases essentielles comparables à la pratique d’une activité physique : la familiarisation et le mode d’entrée dans l’association (socialisation, liens d’interconnaissance ou familiaux…), la trajectoire interne dans l’association (passage d’un statut à un autre selon diverses modalités, l’ancienneté, la cooptation…) et le statut officiel de responsable bénévole (compétences requises, fonctions, motivations…). Au-delà de la comparaison des trajectoires de femmes au même poste de responsabilité, il est intéressant de confronter les trajectoires selon le poste occupé afin de comprendre les facilitateurs ou les freins selon que l’on soit secrétaire, trésorière (rière) ou président (te).

Les trajectoires des hommes en poste de responsabilité bénévole : on s’intéresse également mais dans une moindre mesure aux trajectoires des hommes, à notre sens et dans une perspective interactionniste. Il est très important de considérer le regard de l’autre car les rapports sociaux de genre peuvent être associés à des processus d’étiquetage social dans la mesure où les femmes sont depuis longtemps réprimées et stigmatisées, notamment, dans les postes décisionnels sportifs.

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Une approche interactionniste consiste en premier lieu à se poser des questions sur la possibilité de mise en œuvre d’un tel ou tel acte collectif. L’interactionnisme symbolique est un courant de pensée apparue à Chicago au début du XXème siècle. Plusieurs auteurs186 ont participé à son initiation : G. Herbert Mead, H. Blumer, H. Becker, Hugues, ou Goffman.

L’interactionnisme symbolique est vu comme une tradition de recherche amenant à concevoir le cadre social sous l’angle des interactions liant les acteurs qui cherchent à rendre compte des significations qu’ils entament dans ses interactions. L’approche interactionniste se base sur l’idée que l’individu est le seul producteur de sa propre action. Même si les individus vivent dans un cadre social commun, chacun donne un sens individualisé à son action en fonction des circonstances, des objets et des situations qui caractérisent le cadre social. Cette approche interactionniste donne une importance particulière au caractère représentationnel de la réalité sociale187 étant donné que l’identité se forme toujours au milieu des interactions. Cette expérience personnelle est considérée comme la matrice qui est sans cesse renouvelée dans la vie sociale. La perspective interactionniste n’est donc pas que subjectiviste, c’est-à-dire seulement centrée sur la perspective des acteurs. Elle est également objectiviste puisqu’elle s’intéresse à la manière dont les conditions objectives façonnent les carrières et l’interprétation qu’en donnent les acteurs. Par ailleurs, la perspective interactionniste s’intéresse également au processus d’étiquetage, lequel désigne un phénomène devenu problématique ou déviant au sein de la société. En effet, les interactionnistes considèrent les problèmes sociaux comme indépendants d’un consensus, mais plutôt liés à l’interprétation des personnes. Pour appuyer cette théorie, Manseau (1988) donne l’exemple suivant : « ce qu'il importe de découvrir par l'analyse des problèmes sociaux, ce sont les forces sociales qui sont productrices de sens. Même si la misère humaine a des fondements réels, l'importance accordée à tel ou tel problème particulier, de même que les représentations qui l'entourent, dépend des individus qui ont réussi à imposer leur définition du problème dans un contexte

186 BAYEDILA, E, op. cit p.2

187 LOHISSE J., (2011), La communication de la transmission à la relation, Bruxelles, de Boeck, 213 p.

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social donné ».188 C’est de cette manière que le processus d’étiquetage ou « labelling » se trouve au cœur de la perspective interactionniste.

Il est donc essentiel d’appréhender les avis et les trajectoires des hommes pour comprendre celles des femmes (et inversement) surtout en vue de les comparer. Nous nous appuyons sur les mêmes critères de comparaison que ceux sélectionnés pour les femmes. Le but étant de saisir chacune des étapes qui jalonnent les trajectoires de chacun des deux sexes. Afin de mettre en lumière les processus qui contribuent ou non à une répartition et à une distribution sexuée des postes de responsabilité bénévole des clubs de judo.

Par ailleurs, à cette juxtaposition des trajectoires de femmes (et dans une moindre mesure celle des hommes) en termes de rapports sociaux de sexe, on peut envisager celle de classe.

En effet, compte tenu de la prise en considération d’éléments sociodémographiques et des socialisations de celles-ci, il est pertinent de se pencher sur la mise en évidence de « profils » distinctifs de cette responsabilité sportive bénévole. La comparaison, à l’intersection des rapports sociaux de sexe et de classe semble d’autant plus pertinente dans une pratique qui demande un engagement hors vie professionnelle et hors vie privée. Et qui, la plupart du temps est une pratique sociale fortement connotée et occupée par et pour les hommes. Enfin, bien que l’analyse des trajectoires ait pour double objectif la compréhension et la comparaison des postes de responsabilités bénévoles, nous ne pouvions omettre l’importance d’un éclairage socio-historique des politiques publiques engagées en faveur de l’égalité et de la parité dans la direction des institutions sportives et de manière plus générale envers les femmes. D’autant que cet aspect politico-institutionnel ne suit pas le même cours dans le temps et dans l’espace que l’on soit en France ou en Espagne, dans la communauté autonome

188 DORVIL H et MAYER R, (2001)., Les approches théoriques, Problèmes sociaux. Tome I. Théories et méthodologies, Québec : Les Presses de l'Université du Québec, 592 pp. Collection : Problèmes sociaux et interventions sociales, pp. 42-43.

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de Gérone ou dans le département des Pyrénées-Orientales, symbiose de notre territoire de recherche caractérisé par l’ECT.

A l’ensemble de cette population, nous ajoutons un dernier point de comparaison qu’est celui des préconisations en vue de favoriser l’égalité et la parité des fonctions de responsabilité bénévole des clubs sportifs de judo et plus généralement dans les instances de direction sportive. Celles aussi en vue de favoriser la coopération sportive transfrontalière : connaissances de lois, moyens, outils, exemples, instruments constitutifs de l’amélioration ou de la dégradation de ces deux critères de comparaison.

Le fonctionnement des clubs : la comparaison entre les clubs s’appuie d’abord sur la taille du club, on ne compare en premier lieu que les deux grands clubs et les deux clubs de petite taille (un de chaque côté de la frontière). A propos de la structure et de l’organisation des clubs, il s’agit de mettre en évidence les mécanismes de fonctionnement relatifs à la gestion des clubs : le nombre de personnes qui participent à la vie du club, la répartition salarié/bénévole, la répartition homme/femme, les fonctions formelles et informelles exercées selon que l’on soit engagé officiellement ou pas. On peut par la suite envisager de confronter ces différents points entre grands et petits clubs. Les discours et avis des acteurs sur les femmes en postes de responsabilité bénévole : comme notre population d’étude ne se réduit pas uniquement aux femmes et aux hommes en postes de responsabilité bénévole des clubs sportifs de judo, puisque nous tenons également compte de celles et ceux qui collaborent avec eux, notre comparaison s’étend alors sur les discours et avis de ces derniers : éléments décisifs et freins au mode d’entrée, à la progression et à l’obtention du statut des femmes en poste de responsabilité bénévole (compétences, qualités, connaissances du monde associatif/de la pratique…), motivations, avantages et difficultés perçus dans l’exercice des fonctions de responsabilité bénévole. Là aussi, nous comparons ces divers points issus des entretiens

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prévus à cet effet, entre acteurs de chacun des clubs de part et d’autre de la frontière en fonction de sa taille puis entre hommes et femmes.

Pour améliorer la lisibilité des points de comparaison prévus pour l’enquête, nous présentons un tableau récapitulatif des unités et des critères de comparaison189. L’élaboration de ce cadre comparatif nous permet une mise à distance de ce qui appartiendrait au sens commun. A la fois, il engendre un traitement des données pertinent et une analyse qui permet la compréhension de positions et pratiques sociales. La comparaison est dans ce sens un outil inhérent de la recherche des processus de la sous-représentation des femmes dans la direction sportive, de manière plus précise, dans les fonctions de responsabilités bénévoles des clubs

Pour améliorer la lisibilité des points de comparaison prévus pour l’enquête, nous présentons un tableau récapitulatif des unités et des critères de comparaison189. L’élaboration de ce cadre comparatif nous permet une mise à distance de ce qui appartiendrait au sens commun. A la fois, il engendre un traitement des données pertinent et une analyse qui permet la compréhension de positions et pratiques sociales. La comparaison est dans ce sens un outil inhérent de la recherche des processus de la sous-représentation des femmes dans la direction sportive, de manière plus précise, dans les fonctions de responsabilités bénévoles des clubs