• Aucun résultat trouvé

L’objet ´ ecrit-lu-re-´ ecrit

Dans le document La forme ou l'arithmetique du temps (Page 121-126)

3. Notes biblio-graphiques

3.5. L’objet ´ ecrit-lu-re-´ ecrit

L’unit´e de la dualit´e de la re-pr´esentation espace-temps

Comme il est d´emontr´e(( plus haut )), c’est la transition op´eratoire entre polarit´e imaginaire ´ecrite et polarit´e imaginaire lue qui(( construit )) l’unit´e imaginaire objet- r´ef´erent de l’´ecrit-lu. Simplement si s’´ecrit(( chat )) en fran¸cais ou (( cat )) en anglais ces deux essences graphiques n’ont rien de commun avec l’objet-dit(( r´eel )) se qui se re- ´

ecrit[se re-pr´esente] : miaulant, griffant. . .D’autre part quand bien mˆeme se dessinerait (( un chat )) :

Figure 1. Un chat

Cette(( g´eom´etrie )) [graphie spatio-temporelle] serait encore re-pr´esentation construc- tive d’un objet sans rapport d’espace instant [il va de soi qu’un {chat} ne se re-pr´esente pas dans {un{dessin {de chat}}}]. Cependant c’est bien le {dessin de chat} ou l’´ecrit {chat} qui permet au petit enfant de construire la distinction de l’objet-lu {chat} re- ´

3.5. L’OBJET ´ECRIT-LU-RE- ´ECRIT 115

ou (( wraou )) ou (( miu(37) )) mais cet ´ecrit re-´ecrit {d’objet sonore} [re-pr´esentation phono-logique re-´ecrite onomatop´ee] construit [r´e´ecrit] la pratique op´eratoire instante de l’objet r´ef´erent. Par exemple, il est inutile de pr´eciser au lecteur (( ce qui fait [´ecrit]miaou)) alors qu’en pratique (( rien ne fait [´ecrit] d´efinition de miaou )) sauf la s´equence re-´ecrite :

m→i→a→o→u

constructive de l’objet r´ef´erent re-´ecrit-lu [re-imagin´e]{un { chat}}.

C’est, sans aucun doute, l’´ecrit{Les limites des notions d’objet et d’objecti- vit´e}[L.N.O.O.] de l’op´erateur d’´ecrit {Jean Mariani} qui approche au plus pr`es cette logique, cependant toujours polaris´ee `a un op´erateur subjectif [humain] premier. Il est recommand´e au lecteur de se r´ef´erer `a cet ´ecrit fondateur, car les extraits cit´es suivants ne permettent pas de donner la pleine intelligence de cet ouvrage. Plus g´en´eralement, il est fortement recommand´e de lire la totalit´e des ´ecrits [peu nombreux] bibliographiques cit´es en r´ef´erence. Cela permet, d’une part, d’en saisir l’ordre d’exposition logique chrono-logique ; d’autre part, cela ouvre `a une re-lecture critique du pr´esent ´ecrit et de p´en´etrer `a la lumi`ere de ses th`eses d´efinitionnelles-lues d’autres domaines [ordres] qui y ont forc´ement ´echapp´e en re-´ecriture.

L’´ecrit {L.N.O.O.} met imm´ediatement en exergue une dualit´e r´ealit´e-repr´esentation. Cette dualit´e est formul´ee en dualit´e de repr´esentations g´eom´etriques. Mˆeme si la dualit´e {forme ´ecrite}- {d´efinition lue} n’est pas explicitement formul´ee, le principe de subjectivit´e ´enonc´e par l’op´erateur {ici J. Mariani} est ramen´e `a une re-polarisation re-´ecrite de l’objet-sujet vers le sujet-objet :

(( Le point de d´epart des consid´erations subjectivistes est l’analyse du rˆole jou´e par la notion d’objet - substratum de l’objectivit´e – en physique ; on sait que la validit´e de cette notion en physique atomique a ´et´e tr`es discut´ee ; je pense qu’il est possible de montrer que cette notion est ´egalement contestable `a l’´echelle humaine et de s´eparer ainsi l’objectivit´e du concept d’objet.[. . .](note : le premier qui ait eu l’id´ee de rechercher l’interpr´etation des lois naturelles et d’introduire la notion de subjectivit´e, d’une mani`ere plus ou moins implicite, est A.S. Eddington, dans Espace, Temps, Gravitation, `a propos de la signification de la gravitation d’Einstein)))(38)

Si, dans {L.N.O.O.}, la re-pr´esentation, toujours centr´ee `a l’op´erateur humain, est bien distingu´ee d’une pr´esentation mat´erielle [r´ealit´e, nature], la surd´etermination ´

ecrite [trac´ee, graphi´ee] de toute re-pr´esentation physico-math´ematique est, non pas (37)cf. F. de Saussure. Cours de linguistique g´en´erale, I,1. :(( Quant aux onomatop´ees authentiques

(celles du type glou-glou, tic-tac, etc.), non seulement elles sont peu nombreuses, mais leur choix est d´ej`a en quelque mesure arbitraire, puisqu’elles ne sont que l’imitation approximative et d´ej`a `a demi conventionnelle de certains bruits (comparez le fran¸cais ouaoua et l’allemand wauwau).))

116 CHAPITRE 3. NOTES BIBLIO-GRAPHIQUES

ignor´ee, mais ramen´ee `a l’unique d´efinition g´eom´etrique en tant qu’imaginaire d’espace [bien que toujours effac´ee en tant qu’espace graphique pur ou dur´ee graphique] :

(( La th´eorie des Quanta nous a montr´e, comme Bohr a eu le m´erite de le reconnaˆıtre en premier, qu’aucune des repr´esentations que nous nous faisions des ´el´ements de mati`ere et de rayonnement ne corres- pondait absolument `a la r´ealit´e ; on sait que les ´el´ements mat´eriels sont suppos´es poss´eder une structure g´eom´etrique d´etermin´ee et inva- riante et des propri´et´es physiques intrins`eques (la charge et la masse) ; si nous pouvions d´efinir exactement cette structure et ces propri´et´es, il en r´esulterait que les ´el´ements consid´er´es seraient tout `a fait sem- blables aux objets que nous sommes habitu´es `a manier `a notre ´echelle [. . .] Pour ce qui est de la repr´esentation g´eom´etrique, l’exp´erience nous montre que nous avons le choix entre la repr´esentation ponc- tuelle ou si l’on veut corpusculaire et la repr´esentation ondulatoire ; on sait d’autre part que ces repr´esentations sont dans une certaine mesure toutes deux inad´equates et se limitent l’une par l’autre [. . .]))

(39)

Ce passage met en relief deux (( cat´egories )) de re-pr´esentation re-´ecrites d’une pr´esentation op´eratoire ´ecrite-lue centr´ee au sujet lu-re-´ecrit de cette re-pr´esentation ; la (( structure g´eom´etrique )) a priori, n’est autre que l’espace mat´eriel dessin´e- ´

ecrit consid´er´e par l’op´erateur (( d´etermin´e et invariant )) [trac´e d´eterminant d’une pr´esentation re-productible invariante = r´ealit´e ´ecrite-lue] ; les(( propri´et´es physiques intrins`eques)) ne sont autres que les instants d´efinitionnels-lus de ces espaces re- dessin´es-´ecrits dur´es ((( d´etermin´es et invariants ))). L’´ecrit op´erateur {J. Mariani} distingue deux ordres-lus re-´ecrits formels extrins`eques de re-pr´esentation spatiale graphique d’un op´erateur intrins`eque d´efinitionnel-lu. C’est l’op´erateur {physicien} qui polarise les ordres des ´enonc´es ´ecrits-lus-re-´ecrits {re-pr´esentation corpusculaire, trac´e ponctuel instant}-{re-pr´esentation ondulatoire, trac´e espace-temps dur´e}. L’op´erateur-sujet {J. Mariani} forme en ´ecrit la {d´efinition exacte de la structure g´eom´etrique} des syst`emes sur la structure des d´efinitions-lues des formes ´ecrites (( `a l’´echelle )) de l’op´erateur. Autrement ´ecrit, l’op´erateur-subjectif re-´ecrit l’univers-lu non-sensible identique `a l’image ´ecrite-lue de son univers-lu sensible. Les deux (( g´eom´etries )) en question ne sont autres que les deux polarisa- tions graphiques-´ecrites : {distance-point} {point-distance} d´efinies en polarisations temporelles re-´ecrites :

Instant-dur´ee Dur´ee-instant

3.5. L’OBJET ´ECRIT-LU-RE- ´ECRIT 117

L’unit´e est bien l’op´erateur de transition d´efinitionnelle instant-dur´ee, dur´ee- instant, op´erateur appel´e sujet dans le (( principe de subjectivit´e )) de l’op´erateur d’´ecrit {J. Mariani}. D’ailleurs l’axiomatique d´evelopp´ee dans la suite de l’´ecrit confirme la d´efinition subjective purement instante [sans (( propri´et´e dynamique intrins`eque)), sans dur´ee, sans mouvement] de l’unit´e (( syst`eme mat´eriel )) ou objet [d´efinition-lue instante d’une dur´ee graphique pr´ec´edente] o`u seul l’op´erateur ex- trins`eque conf`ere au syst`eme un mouvement donc un dur´ee existentielle-lue [<<] `a une chaˆıne ´ecrite instante :

(( En r´esum´e, notre axiomatique se compose des principes suivants :

1. Postulat de la (( subjectivit´e )) : Les syst`emes mat´eriels ne poss`edent aucune propri´et´e dynamique intrins`eque.

2. Il existe un groupe de transformations, applicable au voisinage infinit´esimal de chacun des points de l’espace-temps dans une direction donn´ee, qui sert de groupe fondamental et d´etermine aussi bien les op´erations de mesure que les mouvements libres des mobiles ponctuels.))(40)

Cette axiomatique d´ebouche ´evidemment sur une (( logique )) de polarisation [d’op´eration] chrono-logique simultan´ees {forme d´efinitionnelle ´ecrite A}-{d´efinition formelle lue A} ´ecrites ici {observation A {un{syst`eme A}}} :

(( Nous consid´erons comme donn´ees simultan´ement les notions d’op´eration et de (( choses )) au moyen desquelles on op`ere, c’est `a dire le sch´ema op´erationnel consid´er´e en bloc ; [. . .] Au moyen de certaines observations A effectu´ees sur les choses, l’une jouant le rˆole d’instrument d’observation, l’autre de syst`eme observ´e, nous consta- tons l’existence de certaines propri´et´es ; ces derni`eres seront dites (( objectives )) par rapport aux op´erations (( B )), si elles ne d´ependent pas du caract`ere n´ecessairement particulier des op´erations A au moyen desquelles elles se r´ev`elent `a l’observateur, c’est `a dire si elles sont invariantes vis-`a-vis d’un certain ensemble d’op´erations nouvelles B qui consistent `a faire varier dans certaines limites les conditions particuli`eres dans lesquelles a lieu l’observation.

Appelons A l’op´eration qui constitue l’observation donn´ee, B une op´eration g´en´erale telle que l’op´eration A0, qui r´esulte de A par la transformation :

BAB−1 = A0 (40)Ibid., p. 32.

118 CHAPITRE 3. NOTES BIBLIO-GRAPHIQUES

Soit dite ´equivalente `a A, au sens de la th´eorie que la repr´esentation des groupes abstraits donne `a ce terme ; la propri´et´e en question sera objective par rapport `a B, si elle est un invariant de cette transfor- mation, c’est `a dire si elle conserve sa forme et sa signification pour les observateurs li´es `a A0. Il n’existe pas donc pas, en vertu de cette

d´efinition, d’objectivit´e en soi, mais seulement une objectivit´e par rapport `a certaines transformations ou op´erations [. . .]))(41)

Ce d´eveloppement n’est autre que celui du dernier chapitre du pr´esent ouvrage, et en g´en´eral de tout ´epilogue, mais dans une polarisation `a un op´erateur-lecteur ayant effac´e le prime ´ecrit-lu. En effet cet extrait-lu re-´ecrit d’une autre mani`ere :

– soit un ´ecrit-A-lu

– soit B la forme ´ecrite de la distinction de l’op´eration d’´ecriture – soit B−1 la forme ´ecrite de la distinction de l’op´eration de lecture – Soit l’unit´e de groupe {´ecrit-A-re-´ecrit}A0

– Alors en effet : BAB−1= A0

Si le sujet de l’op´eration [l’op´erateur] est polaris´e `a l’objet ´ecrit de la d´efinition lue. L’op´eration ´ecrite B−1 non-instamment d´efinie [l’op´erateur-lu (( b´e puissance moins un)) n’est en effet pas d´efini logiquement], d´ecrit en logique chrono-logique (( l’ordre n´egatif)) du rapport de l’unit´e-instante lue [nombre-instant un] sur l’unit´e ´ecrite [1] qui d´efinit l’ordre lu-re-´ecrit inverse ou ordre indirect de lecture sur l’ordre direct d’´ecriture [AB → BA]. En fait dans l’ordre ´ecrit-lu direct `a deux op´erateurs distincts [r´edacteur – lecteur] cette(( op´eration complexe )) de transition de l’´ecrit-lu-re-´ecrit se r´esume `a toute succession de deux signes distincts : AA0ou AB ou BA. . .Car, comme il est montr´e pr´ec´edemment la chrono-logique de l’´ecrit-lu ouvre `a trois ordres [espace, dur´ee] d’identificationre-´ecrits :

B−1A B ´ecrit A, 1{BA} B > A B > A > AB A < B AB < A < B B lit A, {AB}1 AB−1

Comme les quatre instants logiques chrono-logiques d´ebouchent sur la d´efinition de l’identit´e d’autre unit´e, il vient l’´ecrit :

A = B1AB−1 = A0 (41)Ibid., p. 39 − 40.

Dans le document La forme ou l'arithmetique du temps (Page 121-126)