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L’effacement de la n´ ecessit´ e pratique imp´ erative

Dans le document La forme ou l'arithmetique du temps (Page 98-103)

3. Notes biblio-graphiques

3.1. L’effacement de la n´ ecessit´ e pratique imp´ erative

Le pr´esent chapitre se forme en re-´ecriture de lectures pr´ec´edentes d’´ecrits op´erateurs pr´ec´edents [re-´ecrits de r´edacteurs-auteurs pr´ec´edents]. Le pr´esent cha- pitre est donc n´ecessairement forme ´ecrite d’un image repr´esentative lue d’´ecrits ant´erieurs. Tr`es simplement, le pr´esent livre ne part pas chrono-logiquement (( d’un rien)) logique [un rien-pens´e-rien, ou rien-lu→lu-rien], mais d’une transition de pr´ec´edence {{´ecrit→lu}-re-´ecrite}. Le lecteur instant [op´erateur instant de lecture] est op´erateur au troisi`eme ordre [temps] logique des ´ecrits chrono-logiques pr´ec´edant le pr´esent ´ecrit biblio-graphique(1) [´ecrit-lu re-´ecrit]. Ainsi le lecteur instant op`ere :

lu {lu{lu {1}}} ´ecrit Re-crit {re-´ecrit {´ecrit {1}}} lu

Instant final ´ecrit-lu de l’´ecrit-lu de l’´ecrit-lu imagin´e initial Temps de lecture 3 {temps de lecture 2 {temps de lecture 1}}

(1)Biblio- de(( biblion )), livre. Biblio-graphie : litt´eralement (( livre-´ecriture )), {livre} n’est ´evidemment

pas entendu comme ´ecrit instant mais comme lecture pr´ec´edente instamment re-´ecrite. Autrement ´

92 CHAPITRE 3. NOTES BIBLIO-GRAPHIQUES

Vous lisez [ce que] nous lisons [de] l’un lu

C’est bien l’ordre d´efinitionnel chrono-logique-lu d’une logique-lue d’une prime lecture imagin´ee chrono-logiquement d’un ´ecrit ana-logique initial qui s’op`ere instamment dans la polarit´e ´ecrit-lu-re-´ecrit. A l’instant o`u s’´ecrivent ces lignes [dans la polarit´e lu- ´

ecrit], c’est l’ordre d´efinitionnel r´ecrit d’une logique lue des ´ecrits-lus chrono-logiques ant´erieurs [. . .les ´ecrits restent] qui re-d´eveloppe l’autre temps logique lu-re-´ecrit de cette logique lue des chrono-logiques ´ecrites-lues. L’originalit´e du pr´esent ouvrage est de ne pas ignorer que la pratique ´ecrite impose [applique imp´erativement] son ordre ana-logique [ordre ´ecrit essentiel] `a l’ordre logique lu existentiel qu’il d´eveloppe [ex-plique]. Cette (( lucidit´e )) logique [transparence] sur l’opacit´e formelle des plis op´eratoires :

{lu-re-´ecrit logique | ´ecrit-lu chrono-logique} {explication lue-re-´ecrite | application ´ecrite-lue} {repr´esentation lue-re-´ecrite | pr´esentation ´ecrite-lue} {synth`ese logique lue-re-´ecrite | analyse chrono-logique ´ecrit-lu}

n’est jamais pos´ee en pr´ealable aux d´eveloppements des ´ecrits logiques pr´ec´edents. Il est truisme d’´ecrire que les d´eveloppements logiques math´ematiques ne s’op`erent que sur leur pr´ec´edence ´ecrite, souvent r´esum´ee sch´ematiquement `a l’ordre ´ecrit des (( noms d’auteurs ))[op´erateurs] chrono-logiques : Euler, Frege, Peano, Russell, Witt- genstein(2). . .

Il va de soi que ces (( noms propres )) [op´erateurs] ne re-pr´esentent pas l’individu [forme psycho-logique] mais la forme chrono-logique des d´eveloppements logiques de leur œuvre ´ecrite-lue. A l’inverse de ce qu’´ecrit G. Frege dans (( Les fondements de l’arithm´etique))(3), les re-pr´esentations re-´ecrites d’une pr´esentation ´ecrite-lue (( ra- tionnelle)) ne sont pas d’ordre psycho-logique mais intrins`equement, la forme re- ´

ecrite de la d´efinition lue, imagin´ee [op´er´ee, appliqu´ee, identifi´ee] transparente `a sa forme ´ecrite-lue premi`ere. Cette confusion entre ordre subjectif [psycho-logique] et repr´esentation logique [lue-re-´ecrite] d’un ordre de pr´esentation chrono-logique [´ecrit- lu, id´eo-graphique] tient `a l’effacement existentiel de la forme (( d’´evidence absolue premi`ere)) [´evidence essentielle] ´ecrite-lue de l’essence ana-logique ´ecrite mˆeme [A, A-barr´e], et ceci, par la totalit´e pr´ec´edente des d´eveloppements [th´eories] logiques math´ematiques. Il n’est nulle (( psychologie de l’op´erateur )) dans la dualit´e forme- d´efinition, pr´esentation-re-pr´esentation, c’est cette dualit´e mˆeme qui fonde l’op´erateur transitionnel en terme actif ternaire [de polarisation] de cette dualit´e.

(2)Leonhard Euler (1707 − 1783), Gottlob Frege (1848 − 1925), Giuseppe Peano (1858 − 1932),

Bertrand Russell (1872 − 1970), Ludwig Wittgenstein (1889 − 1951).

3.1. L’EFFACEMENT DE LA N ´ECESSIT ´E PRATIQUE IMP ´ERATIVE. 93

(( . . .Il peut ˆetre utile d’examiner les repr´esentations qui accom- pagnent la pens´ee math´ematique et leur d´eroulement ; mais que la psychologie ne s’imagine pas concourir en quoi que ce soit au fondement de l’arithm´etique. Le math´ematicien, en tant que tel, se d´esint´eresse de ces images int´erieures, de leur origine et de leur changements. Stricker lui-mˆeme admet que le mot (( cent )) n’´eveille pas en lui d’autre repr´esentation que le signe 100. Pour d’autres, ce serait la lettre C ou Dieu sait quoi ? Ne ressort-il pas de l`a que ces images int´erieures sont parfaitement indiff´erentes `a l’objet de notre recherche et contingentes, tout aussi contingentes qu’un tableau noir et un morceau de craie ? On ne saurait les appeler repr´esentations du nombre cent. Qu’on cesse donc de croire que ces repr´esentations sont d’un int´erˆet essentiel pour notre recherche. . .(4)))

La (( psychologie )) que cet {´ecrit-lu-re-´ecrit de G. Frege} impute `a l’ordre repr´esentatif [re-´ecrit d´efinitionnel] du signe ´ecrit-lu n’est autre que le (( pr´ealable pens´e)) math´ematique [la pens´ee] qui est forc´ement une polarisation premi`ere `a un (( sujet [je] pensant )) [d´efinitionnel premier] de l’objet {´ecrit-lu re-´ecrit} math´ematique. C’est cette polarisation [subjectivation] premi`ere `a l’op´erateur(( math´ematicien {je} )) qui conduit cet {´ecrit-lu de Frege} `a identifier les (( images int´erieures )) [id´eal math´ematique de contenu d´efinitionnel : (( Frege )) lui-mˆeme] `a une contingence au mˆeme titre (( qu’un tableau noir et un morceau de craie )). Cette partie ana-logique strictement op´eratoire de l’unit´e ´ecrit-lu-r´ecrit n’´echappe pas `a la logique de l’op´erateur logique {B.Russell} quand doit s’annoncer la notion d’{exp´erience} :

(( Il existe une certaine unit´e, dont il est important de r´ealiser l’existence mais difficile d’analyser la nature, dans(( mon exp´erience pr´esente)). Si nous admettons que (( je )) suis le mˆeme `a un mo- ment et `a un autre, nous pouvons supposer que (( mon exp´erience pr´esente)) peut ˆetre d´efinie comme la totalit´e de l’exp´erience que (( je )) ai (( maintenant )). Mais en r´ealit´e nous verrons que (( je )) et (( maintenant )) doivent ˆetre d´efinis au moyen de (( mon exp´erience pr´esente)), plutˆot que l’inverse [. . .] ))(5)

Ce faisant, le sujet [psycho-logique] math´ematique est polaris´e en d´efinition premi`ere d’un objet ´ecrit-lu d´eposs´ed´e [effac´e] de sa substance premi`ere, son terme ´

ecrit premier [son signe(( je )) ou ´ecrit {je}- essentiel]. En effet cette (( contingence )) de la pratique-´ecrite ´evoqu´ee par {G. Frege} [sujet ´ecrit d’´ecrit] est significative de cet effacement de la seule ´evidence logique instante de son ´ecrit-lu, `a savoir le signe mˆeme

(4)ibid., p. 119 [IV].

94 CHAPITRE 3. NOTES BIBLIO-GRAPHIQUES

[(( 100 )) ou (( C ))] qui (( signifie )) le d´eveloppement logique-chrono-logique ´ecrit-lu re-´ecrit [par Stricker ou autre Frege] :

C → E → N → T , phon´etiquement re-´ecrit en fran¸cais [s˜a]. (( Contingent, ente : adj. et n.m. (1361 ; lat. contingens, p. pr´es. de contingere (( arriver par hasard )), de tangere (( toucher ))). I. 1◦ Philo. Qui peut se produire ou non. V. Accidentel, casuel, condition- nel, ´eventuel, fortuit, incertain, occasionnel. (oppos´e `a n´ecessaire). Ev´enement contingent, chose contingente, soumis au hasard. Un ˆetre contingent : qui peut ˆetre ou ne pas ˆetre. 2◦Cour. Sans importance ; non essentiel. . .))(6)

Le (( raisonnement )) [la pens´ee] est, en fait, ´ecrit-lu pr´ec´edemment effac´e puis r´eunifi´e dans un lu-´ecrit {sujet id´eal premier} de la d´efinition premi`ere math´ematique [pens´ee pure, id´eal imaginaire pur d’(( un sujet id´eal ))]. En fait les repr´esentations (( n’accompagnent )) pas la (( pens´ee math´ematique )) mais d´eveloppent une autre d´efinition lue-re-´ecrite d’un ´ecrit-lu math´ematique pr´ec´edent effac´e. Cette re- pr´esentation imaginaire de l’ordre de pr´esentation ´ecrit est tout sauf(( contingent )). Il n’y a rien de (( hasardeux )) dans le rapport de la d´efinition ´emergente lue re-´ecrite [traduite de l’´ecrit de Frege] (( CENT )) et l’autre-´ecrit 100 ou C. C’est bien (( les ´

ecritures distinctes)) mˆeme [CENT, C, 100, 10 × 10, 102. . .] qui structurent ce que

Frege ´enonce comme(( concept math´ematique du nombre [cent] )).

C’est l’id´eographie [´ecrit-lu re-´ecrit] mˆeme des math´ematiques qui en fait ´evoluer les d´efinitions-lues ´emergentes par l’existence d’une distinction intrins`eque instante [d´ecalage temporel, retard] d’une forme graphique ´

ecrite {graphie} `a sa d´efinition {id´eo-}lue.

Plus simplement, {Frege-sujet} est structure lue-re-´ecrite de l’´ecrit-lu pr´ec´edent. Le livre mˆeme lu-re-´ecrit {Les fondements de l’arithm´etique} et le commentaire lu-re-´ecrit instamment lu montrent, comme ´evidence, que la(( n´ecessit´e premi`ere )) du pr´esent ´ecrit est l’essence ´ecrite-lue [cit´ee plus haut] de l’ouvrage ´ecrit-lu op´erateur premier. Il n’est pas de logique [d´efinition] math´ematique sans ´ecrit-lu chrono-logique [forme pr´ec´edente id´eo-graphique]. Il n’est pas de maths sans tableau et craie, crayon et papier [´ecran et clavier : (( ´editeur d’´equations ))], pr´esentation et repr´esentation, forme et d´efinition ; ces dualit´es op´eratoires sont (( n´ecessit´es d´eterminantes )) et non (( contingence al´eatoire )). Il ne peut ˆ

etre de math´ematique sans lus-r´e´ecrits-lus [id´eographies] math´ematiques, il ne peut ˆetre d’´ecrits math´ematiques sans que soient re-group´ees ana-logiquement [par (( d´efinition ))] les conditions mat´erielles de l’´ecrit-lu et l’op´eration mˆeme de transition forme-d´efinition : {espace ´ecriture} – {temps lecture}, ou, dans l’ordre

3.1. L’EFFACEMENT DE LA N ´ECESSIT ´E PRATIQUE IMP ´ERATIVE. 95

d´efinitionnel, {dur´ee ´ecrite}-{instant lu}. Les math´ematiques sont formes ´ecrites- lues d´efinitionnelles re-´ecrites formellement des ordres de la dualit´e ana-logique effacement-unification, unification-effacement re-´ecrite :

L’arithm´etique lit-re-´ecrit l’effacement ´emergent de l’unit´e ´ecrite-lue pr´ec´edente. L’arithm´etique lit-re-´ecrit l’unification ´emergente de l’effacement ´ecrit-lu pr´ec´edent.

Cette double polarit´e re-´ecrite des math´ematiques ouvre `a une forme de logique de la dualit´e lue-re-´ecrite. Si L. Wittgenstein dans le d´eveloppement du {Tractatus logico-philosophicus}(7) place (( le fait )) comme totalit´e essentielle du monde, et le

monde en son d´ebut ´ecrit, le signe ´ecrit de ce monde ´ecrit n’apparaˆıt, par la suite, que comme inf´erence de cette(( totalit´e de faits du monde )).

(( 1 – Le monde est tout ce qui a lieu.

1.1 – Le monde est la totalit´e des faits, non des choses.

1.11 – Le monde est d´etermin´e par les faits, et par ceci qu’ils sont tous les faits.

. . .))(8)

Ce n’est que bien apr`es [chrono-logiquement] dans le d´eveloppement logique ´ecrit- lu-r´e´ecrit qu’´emerge enfin le(( signe sensible )). La question reste tendue de l’assignation mˆeme de cette(( sensibilit´e )) ; autrement ´ecrit : un signe sensible `a qui ou quoi ? Objet, sujet op´erateur ? Il est peu ´etonnant que cette notion de(( signe sensible )) ´emerge apr`es une proposition d’un op´erateur id´eal [id´eel ?]{pens´ee} de cette perception op´eratoire id´eale.

(( . . .

2.0122 – La chose est ind´ependante, en tant qu’elle peut se pr´esenter dans toutes les situations possibles, mais cette forme d’ind´ependance est une forme d’interd´ependance avec l’´etat de choses, une forme de non-ind´ependance. (Il est impossible que des mots apparaissent `

a la fois de deux fa¸cons diff´erentes, isol´es et dans la propo- sition.)(9)

. . .

3.1 – Dans la proposition la pens´ee s’exprime pour la perception sen- sible.

3.11 – Nous usons du signe sensible (sonore ou ´ecrit, etc.) de la pro- position comme projection de la situation possible.

La m´ethode de projection est la pens´ee du sens de la proposition. . . .(10)))

(7)L. Wittgenstein. Tractatus logico-philosophicus, op. cit. (8)Ibid., p. 33.

(9)Ibid., p 34. (10)Ibid., p. 41.

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En fait, mˆeme si Wittgenstein op`ere la distinction du fait et de l’image de sa repr´esentation [signe sensible], il efface encore en d´ebut de son propre d´eveloppement ´

ecrit la seule ´evidence [op´eratoire] qu’est la distinction du fait de la dualit´e d’´evidence : {´ecrit essentiel}-{lu existentiel}

[les(( mots )) dans et hors de leur contexte propositionnel].

Si, `a l’instant, devait se re-formuler une prime proposition d’un autre Tractatus logico- philosophicus [bis, plagi´e, r´e-pliqu´e, r´e-appliqu´e] s’´ecrirait [et d’ailleurs s’´ecrit `a la lecture instante] :

1. Le monde-lu instant(( est )) {´ecrit-lu}-l`a [`a l’instant]. [Monde-unit´e ou univers- unit´e ou dur´ee-unitaire ´ecrite du lecteur instant d’´ecrit-lu].

2. Ce lu (( fait )) [produit, op`ere] l’´evidence de l’´ecrit premier. [´evidence de fait ´

ecrit-lu ou ´ecrit-lu de fait].

Ce qui signifie [lit-re-´ecrit] qu’`a l’instant o`u se pratique l’imm´ediat ouvrage, seule l’op´eration de dualit´e ´ecriture-lecture fait exister la d´efinition de l’op´erateur de pola- risation [op´erateur lecteur], r´etro-acteur ana-logique d´efinitionnel de l’essence ´ecrite- lue mˆeme de l’instant ´ecrit initial. En fait [fait d´efinitionnel], l’effacement de l’infra- structure ana-logique ´ecrite-lue de la chrono-logique super-structurelle lue-re-´ecrite se r´eduit [condense] `a l’´enonc´e propositionnel qui ´ecrit la polarisation(( subjective )) :

{Un-sujet} imagine [lire-re-´ecrire] un objet [r´ef´erent] d’un {´ecrit-lu effac´e}.

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