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De l’inégalité en éducation à l’égalité en emploi 86

4.2 Analyse de la relation entre l’origine sociale, l’éducation et l’emploi 68

4.2.4 De l’inégalité en éducation à l’égalité en emploi 86

Nous observons que, tant pour les hommes que les femmes, l’inégalité des chances en éducation était toujours présente à l’époque et que la relation, en comparant les écarts aux extrêmes de l’origine sociale, était significative pour toutes les catégories éducationnelles. Ainsi, le coût comparativement aux bénéfices encourus par des études au-delà du diplôme d’études secondaires devient rapidement contraignant pour la classe inférieure, la majorité de cette classe ne dépassant pas le diplôme d’études secondaires. Les étudiants provenant d’une telle classe font donc le choix de compléter leurs études jusqu’à l’obtention du diplôme d’études secondaires, ce diplôme, aux vues de l’expérience parentale de travail, leur permettant d’effectuer une insertion professionnelle réussie sur le marché du travail, insertion sous le signe des menus travaux non-spécialisés et dont la trajectoire professionnelle sera

potentiellement marquée par la précarité13 sans pour autant être désavantagée dans l’accès à l’emploi typique. La logique, rationnelle, n’est pas si différente pour les diplômés d’écoles de métiers ou du collégial, l’expérience parentale de travail stimulant les jeunes vers une insertion rapide sur le marché du travail. Toutefois, ces diplômés ont choisi d’être davantage spécialisés plutôt que d’être généralistes avec un simple diplôme d’études secondaires. Dans les deux cas, la famille immédiate, bénéficiant d’un réseau de contact plutôt informel, ponctué des nombreux emplois occupés et traversé par nombre de camarades et de collègues de travail, devient source de liens faibles à l’intérieur d’un réseau de contact infiniment varié (Cusin et Benamouzig, 2004).

À l’opposé de la classe inférieure, la classe supérieure envisage, sans nul doute, plus élevés les bénéfices que les coûts encourus par les études avancées, soit au-delà des études secondaires ou collégiales, les coûts pouvant être absorbés, plus facilement, par les revenus familiaux. Et c’est pour cette raison qu’il y a trois fois plus d’étudiants de cette classe au niveau du baccalauréat comparativement à la classe inférieure et, dans la même lignée, qu’ils sont six fois plus au niveau de la maîtrise et du doctorat. De la sorte et nous le constatons, les étudiants de cette classe sociale font le pari des études avancées, l’expérience professionnelle parentale leur montrant que la réussite passe, inévitablement, par les études supérieures, par une spécialisation professionnelle universitaire permettant une insertion sur le marché du travail, insertion sous le signe d’un bon emploi typique récompensant les efforts individuels. D’autant plus que le réseau de contact familial, réseau comptant des gens de la haute société, des spécialistes de leur domaine respectif, devrait générer nombre d’offres d’emploi à la fin de la scolarité. Il n’est donc pas surprenant de constater que nombre de parents guideront leur enfant à l’intérieur des différents profils scolaires, quitte à les voir étudier dans le même domaine. Conséquemment, les finissants de la classe

13 Nous utilisons le terme « précarité » plutôt que « atypicité » dans l’optique d’un mouvement

alternatif emploi-hors emploi à l’intérieur d’une trajectoire professionnelle, les périodes hors emploi étant plus longues et/ou plus fréquentes que les périodes d’emploi, générant ainsi de la précarité face au revenu, à la protection sociale, bref, à la qualité de vie en général (Langlois, 1990; Vultur, 2010).

supérieure, contrairement à ceux de la classe inférieure qui misent davantage sur les liens faibles du réseau de contact familial, fondent beaucoup plus d’espoir sur les liens forts du réseau de contact familial (Cusin et Benamouzig, 2004). Et quoi de plus naturel, de plus rationnel, dans un cas comme dans l’autre, que de vouloir utiliser son réseau de contact pour effectuer une insertion professionnelle.

Tout rationnel qu’ils puissent l’être en tentant de faire des projections concernant le choix du futur diplôme qui leur permettra la meilleure insertion, nos étudiants, tant ceux de la classe inférieure que ceux de la classe supérieure, font le choix de miser sur les croyances familiales en ce qui concerne l’éducation et, a

posteriori, l’insertion professionnelle, tout en prenant la décision de faire intervenir le

réseau de contact respectivement disponible. De la sorte, ils laissent émerger, en tant que résultante, un effet non-désiré des réseaux sociaux, soit l’inadéquation entre le capital humain de l’individu et le champ d’expertise, le capital humain global, disponible dans le réseau. Conséquemment, l’inégalité sociale générée par l’origine sociale et touchant l’éducation ne se perpétue pas dans l’insertion en emploi, particulièrement dans l’emploi typique, d’où l’émergence de l’égalité des chances.

Mais revenons sur cette dynamique liant origine sociale, insertion et réseau social. Lorsque vient le temps, pour nos diplômés, de faire valoir leurs contacts, que cela soit d’anciens camarades d’étude, des amis personnels ou des collègues parentaux, des derniers détermineront, implicitement, la force des liens du réseau. D’où la distinction entre les liens faibles de la classe inférieure et les liens forts de la classe supérieure. Ainsi, lorsque les parents d’origine inférieure, peu ou moyennement éduqués, travaillèrent d’arrache-pied en cumulant les emplois, en ayant des emplois à temps partiel et, à quelques reprises, des emplois typiques, ils formèrent un réseau social constitué de liens faibles, dans la mesure où ces liens nouèrent, ensemble, des travailleurs tous azimuts, non-spécialisés, généralistes. Alors, quand vient le temps de s’insérer sur le marché du travail et que la formation dont dispose l’individu-finissant est générale, non-spécialisée dans un domaine ou, à la limite, spécialisée dans des travaux manuels, ces liens faibles sont excellents puisqu’ils sont

en parfaite adéquation avec l’individu et plus encore avec le capital humain dont il dispose.

À l’opposé, les parents de la classe supérieure, qui ont travaillé dans des domaines requérant de hautes études qu’ils possédaient, ont créé, de la sorte, un réseau social constitué de liens forts, ces liens s’incrustant dans la spécialisation de leur domaine professionnel, de leur emploi, ce dernier n’étant pas ouvert à la population en général mais, plutôt, à l’élite, à ceux possédant des qualifications hautement spécialisées. Conséquemment, ce réseau social vient grandement en aide aux finissants d’études avancées lorsque vient le temps d’intégrer le marché du travail, si, toutefois, le domaine d’étude est compatible avec le capital humain global disponible dans le réseau social. Autrement dit, le finissant de la classe supérieure sera privilégié par son réseau social uniquement s’il y retrouve une adéquation éducationnelle. Inversement, un étudiant effectuant des études avancées mais provenant de la classe inférieure aura, fort possiblement, la même difficulté, quant à l’insertion professionnelle, que l’étudiant sans diplôme de la classe supérieure, le décalage entre le capital humain global accessible à travers son réseau social et son propre capital humain sera plus ou moins important, générant ainsi plus de difficultés quant à l’insertion sans pour autant nuire, voire empêcher, l’accès à l’emploi typique. C’est donc dans cette optique que nous considérons que le réseau social engendre un effet pervers, soit l’inadéquation entre le domaine d’étude de l’individu et le capital humain disponible, inadéquation venant amoindrir l’inégalité préalablement à l’œuvre en éducation. L’effet pervers devient, en quelque sorte, générateur d’égalité des chances, le réseau social venant ainsi relier l’offre à la demande sur le marché du travail.

CONCLUSION

Alors que notre questionnement initial s’est appuyé sur une littérature abondante touchant, entre autre, l’emploi atypique, l’inégalité sociale en éducation et l’insertion professionnelle, les résultats de notre analyse de données illustrèrent, qu’en réalité, il n’y aurait pas d’inégalité sociale quant à l’accès à l’emploi typique. Malgré que l’emploi atypique soit en progression dans de nombreux pays industrialisés, tel que le Canada, la France, les États-Unis ou l’Allemagne, et bien que les détenteurs et non-détenteurs d’un diplôme d’études secondaires soient surreprésentés dans l’emploi atypique comparativement aux détenteurs de diplômes universitaires, l’origine sociale n’interviendrait pas, semble-t-il, dans l’insertion professionnelle. Alors que l’inégalité sociale en éducation est encore présente, que l’appartenance catégorielle qu’est l’origine sociale module l’accès et/ou la continuité dans la trajectoire scolaire, cette même appartenance catégorielle perdrait donc de son influence au-delà du système scolaire. Ainsi, notre hypothèse selon laquelle l’éducation serait, en quelque sorte, une passerelle d’où l’inégalité sociale en éducation se transposerait en inégalité sociale dans l’emploi typique s’avéra non-avenant.

Malgré tout, nous considérons que la question demeure pleine et entière. D’une part, en posant que l’inégalité sociale en éducation est toujours présente, est-ce que l’origine sociale oriente, également, vers une filière plutôt qu’une autre quant au diplôme qui sera acquis? Autrement dit, retrouverons-nous davantage d’étudiants d’origine sociale supérieure dans des programmes requérant de longues années d’étude et débouchant sur une carrière à haut prestige social, tel que la médecine? Inversement, il se pourrait qu’une plus forte concentration

d’étudiants d’origine sociale inférieure se retrouve dans des cheminements moins exigeants, en nombre d’années d’études, et débouchant sur des carrières moins prestigieuses, davantage méritocratiques, tel que la gestion. Notre étude ne nous permettant pas d’entrevoir cette possibilité, cette dernière aurait pu fortement jouer sur l’existence d’une relation. Et rappelons-nous que Bourdieu et Passeron (1964) en étaient arrivés à une telle conclusion dans leur étude sur l’inégalité sociale en France, l’origine sociale modulant jusqu’au choix de la filière scolaire.

D’autre part, nous avons précédemment mentionné que le développement de l’emploi atypique fut variable, en intensité, selon le secteur économique, certains secteurs économiques ayant connu un développement de l’emploi atypique plus lent comparativement à d’autres secteurs. Dans cette optique, nous serions à même de nous demander si une discrimination de l’emploi typique en fonction du secteur économique, tel que la construction, l’administration publique, le secteur financier, etc., aurait renforcé ou amoindri la relation entre l’origine sociale, l’éducation et l’emploi typique? Plutôt que de considérer, dichotomiquement, l’entièreté du marché du travail, une telle discrimination aurait, fort possiblement, renforcé le lien entre l’éducation et l’emploi puisque certains secteurs économiques sont beaucoup plus propices à certains diplômes. Ainsi, le secteur de la construction, entre autre, regroupe autant des travailleurs peu, moyennement et/ou hautement scolarisés sauf que ceux-ci se concentrent, davantage, dans les filières liées aux métiers de la construction, aux techniques du bâtiment et/ou du génie civil et de l’ingénierie civile et connexe. Conséquemment, l’origine sociale qui influe sur la trajectoire scolaire pourrait ou non influer sur l’accès à l’emploi typique, dépendamment du secteur économique.

Mais dans un cas comme dans l’autre, est-ce que cela ne reviendrait pas à notre explication actuelle du phénomène, autrement dit, ce qui oriente l’individu dans ses choix, tant pour sa filière scolaire que son insertion professionnelle, émerge du milieu familial. En premier lieu, si l’origine sociale oriente vers une filière scolaire, il n’en demeure pas moins que l’individu choisit cette filière, rien

ne l’y oblige. En deuxième lieu, l’état présent du marché du travail n’implique pas sa continuité dans le temps, voire sa permanence. Cela irait à l’encontre des analyses du changement social. Par conséquent, les étudiants qui s’orientent vers une filière le font alors que le marché du travail est dans une situation T1 et,

lorsque ceux-ci termineront leurs études, ils intégreront un marché du travail qui se trouvera dans une situation T2, cette nouvelle situation pouvant affecter

positivement ou négativement l’insertion professionnelle dans l’emploi typique. Et donc, encore là, l’individu se trouve à faire le choix d’une filière scolaire, celle-ci ne lui étant pas imposée par son origine sociale, son choix se basant, entre autre, sur une tentative de pronostic spécifique au marché du travail à venir. Bref, rien ne semble indiquer qu’une structure sociale, tel que le système d’éducation, soit génératrice d’inégalité sociale en emploi et que si inégalité il y a, celle-ci est davantage liée aux choix individuels générateur d’effet pervers (Boudon, 2001).

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