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L’enseignement du latin

L’apprentissage du latin se base largement sur l’utilisation de manuels scolaires, constitués par les professeurs à l’usage des classes dont ils avaient la

charge. Sur le modèle de la collection Ad usum Delphini, mise en place par le duc de Montausier pour le fils de Louis XIV, dont les ouvrages sont parus entre 1673 et 169154, on trouve au dix-neuvième siècle de nombreux manuels dont le but est de suivre la progression des élèves tout en offrant la sécurité de textes choisis et validés par les professeurs eux-mêmes. Ainsi :

Les collèges d’Ancien régime ont mis au point un second outil de travail qui répond d’un seul coup à toutes les exigences : pureté de la langue et du style, adaptation au niveau des différentes classes, voire gradation des difficultés, et, bien sûr, caractère irréprochable des principes et des mœurs. Ce sont des ouvrages rédigés en latin pour leurs élèves par des professeurs expérimentés. Du XVIe siècle (voire depuis Pétrarque) jusqu’au XXe se constitue toute une littérature latine à vocation uniquement scolaire, et qui joue, dans l’histoire de l’enseignement un rôle aussi important que Simon de Nantua, Francinet ou Le Tour de France par deux enfants

rédigés au XIXe siècle à l’usage de l’école primaire. Ces œuvres souvent « évolutives », se présentent soient comme totalement originales, soit comme des recueils de morceaux choisis sévèrement revus et corrigés, soit encore comme des pastiches, des « à la manière de », ou du « rewriting » de Saint Jérôme ou de Cornélius Népos. Certains portent un nom d’auteur qui leur reste attaché tout au long de la tradition éditoriale ; d’autre, au contraire ne sont connues que par leur titre, et facilitent ainsi les manipulations que l’évolution pédagogique inspire périodiquement aux éditeurs.55

La formation des élèves du dix-neuvième siècle s’inscrit donc dans une continuité

avec les siècles précédents et ne marque pas de rupture malgré le passage de la Révolution française. Les manuels scolaires varient et se renouvellent peu, ils

n’en ont d’ailleurs pas le besoin puisqu’ils reposent essentiellement sur la pratique de la langue latine, évacuant la dimension culturelle et historique des œuvres lues. D’ailleurs, témoigne de cette persistance conservatrice la liste des manuels les plus usités pour le latin entre les différentes classes, même en ce qui concerne

l’enseignement technique :

54 Volpilhac-Auger, Catherine, « La Collection Ad usum delphini : entre érudition et pédagogie », in Histoire de l’éducation, n°74, 1997, pp. 203-214, p. 204.

55

D’une production qui semble avoir été importante, quelques titres se détachent rapidement, franchissent allègrement les décennies et les siècles. Deux au moins sont parvenue jusqu’à nous. Jusqu’en 1880, ces ouvrages constituent la base de l’enseignement du latin. Si les Erasmi colloquia, qui portent témoignage de l’ancien enseignement du latin par la méthode directe n’ont qu’un succès très limité au XIXe siècle, dans l’instruction publique du moins, les deux Epitome de Lhomond et de Siret, et le De Viris de Lhomond sont, à l’époque les seuls manuels des classes élémentaires. Viennent ensuite pour la sixième et la cinquième, les deux Selectae

d’Heuzet, surtout le Selectae e profanis. La quatrième et la troisième, où l’étude des vers latins joue un rôle essentiel, utilisent le Gradus ou le Thesaurus, qui ne sont que des dictionnaires et ne sont donc mentionnés ici que pour mémoire. Le Narrationes

est le manuel de base de la seconde, qui est la classe où l’élève rédige des narrations latines et françaises. Le Conciones, enfin, est la clé de voûte de l’édifice. C’est lui qui accompagne, tout au long de l’année, l’élève de rhétorique, et qui lui sert de modèle pour ses discours latins. Ajoutons à cette liste l’Appendix de diis, petit manuel de mythologie à l’usage des débutants ; seule contribution des Jésuites à cette littérature essentiellement universitaire.56

On le voit bien, ce qui compte avant tout c’est l’imitation des grands auteurs et la

capacité à expurger une littérature jugée souvent trop offensante pour les bonnes

mœurs et la religion. Si l’on considère par exemple le Selectae e profanis scriptoribus historiae57 on constate qu’il est composé de « quatre chapitres intitulés la prudence, la justice, le courage, la modération ; et les discours latins ou français que l’élève aura à composer en rhétorique, l’amènent à peu près

immanquablement à défendre et à illustrer des « vertus » […] parmi lesquelles on

retrouve à nouveau le courage, la justice ; la modération, l’honnêteté, l’abnégation

etc »58. Encouragés par Le Traité des études de Rollin, les professeurs écrivent des

ouvrages à l’usage des petites classes ou pour des exercices précis afin de se

rendre accessible à « une jeunesse de moins en moins familière avec le latin »59. Notons que l’Epitome historiae graecae60 de Siret et surtout le De Viris illustribus Urbis Romae61 de Lhomond qui connurent un très grand succès au dix-neuvième siècle et furent extrêmement usités, entrent dans cette catégorie entraînant une

56 Chervel, A., op. cit., p. 14.

57 Heuzet, Jean, Selectae e profanis scriptoribus historiae, J Estienne, Paris, 1727.

58 Chervel, A., Compère, M.-M., « Les Humanités dans l’histoire de l’enseignement français », op.

cit., p. 10.

59

Id., p. 13.

60 Siret, Charles, Joseph, Christophe, Epitome historiae graecae, ab origine Graecorum, ad finem

usque regni Alexandri Magni, Richard, Caille et Ravier, Paris, 1799.

61 Lhomond, Charles, François, De Viris illustribus urbis Romae, a Romulo ad Augustum, ad usum

forme de « dénaturation »62 de la culture romaine qui se trouve expurgée voire

totalement détournée à des fins plus catholiques. Le souci de l’amélioration continue de l’élève montre l’importance de ces manuels scolaires qui servaient de socle afin de faire progresser et affermir les jeunes gens dans la connaissance

d’une langue ardue et difficile d’accès, surtout si l’on considère que les maîtres ne s’intéressaient qu’à la langue en tant que telle et presque pas à la culture, qui, cependant, imprégnait nécessairement des collégiens entretenus dans une proximité de tous les instants avec une langue et une société pourtant disparues.

Ces manuels sont en quelque sorte des « recueils classiques », c'est-à-dire des centons dans lesquels on simplifie certains auteurs afin d’en permettre la lecture, ce qui n’exclue pas quelques « pieuses supercheries comme celle qui, par

l’utilisation d’une majuscule à l’initiale de deus dès la première phrase de

l’ouvrage, fait de Cicéron un théoricien du monothéisme »63. Généralement les extraits étudiés sont « présentés comme des modèles à imiter, et l’appareil d’introduction, de sous-titres et de notes dont ils s’entourent est longtemps

uniquement rhétorique » 64. Tout sens historique semble donc évacué au profit de

l’apprentissage de la langue. Afin de résoudre les problèmes de moralité, on recourt à des expédients entrés dans les mœurs :

A la fin du XVIIIe siècle, les problèmes moraux et religieux que pose la lecture des œuvres antiques par des enfants ou des adolescents ont reçu, dans la tradition pédagogique des collèges, deux types de solutions, l’édition expurgée et le recueil classique. La pratique de l’édition expurgée est ancienne. Horace, Ovide, Térence, ont été soumis. Et elle ne sera pas perdue au XIXe ou au XXe siècle : ce seront désormais les classiques français qui feront les frais de ses opérations menées au profit de la morale et de la religion. Elle est, au début du XIXe siècle, à ce point entrée dans les mœurs que la mention « édition expurgée » n’apparaît plus qu’exceptionnellement dans les textes officiels. C’est un impératif unanimement admis que les auteurs et les œuvres inscrits au programme ne doivent pénétrer dans les classes que sous leur variante scolaire : tel est bien d’ailleurs, le sens de l’expression « édition classique ».65

62

Chervel, A., Compère, M.-M., « Les Humanités dans l’histoire de l’enseignement français », op.

cit., p. 14.

63 Chervel, A., op. cit., pp. 14-15.

64 Id., p. 15.

65

Cette opération est intrinsèquement liée à l’héritage éducatif français et, bien

évidemment, à la prédominance de la religion dans la culture du pays qui façonna savamment la pensée durant des siècles :

La transformation des grandes œuvres de la littérature antique en instrument de travail scolaire et en modèle rhétorique pour la jeunesse est, dans l’histoire de la culture, un phénomène d’une importance considérable, à toutes les époques de l’histoire. C’est en bonne partie à l’école, et donc à l’Eglise, que l’on doit, dans les siècles d’inculture qui séparent le Bas Empire de la Renaissance italienne, la conservation des œuvres antiques, et, par voie de conséquence, le tri qui est opéré alors dans les deux littératures. Sous le Bas Empire par exemple, les tragédies d’Eschyle étaient disponibles sous deux formes, les Œuvres complètes que l’on possédait encore, et un Choix de sept tragédies traditionnellement utilisées dans les écoles. S’il ne nous reste aujourd’hui que précisément ces sept tragédies, c’est que la culture scolaire a fonctionné dans ce cas, et dans bien d’autres analogues, au maximum de ses possibilités, formant patiemment un goût au contact d’œuvres intelligemment sélectionnées, et préparant ainsi l’élimination matérielle définitive de toutes les autres œuvres.66

Impitoyablement éliminés de la littérature par une sélection totalement arbitraire des religieux, les textes jugés les plus dangereux sont purement et simplement

effacés de la mémoire collective. On imagine bien alors l’ampleur du

détournement réalisé par une Eglise au pouvoir discrétionnaire sur les textes dont elle avait la garde. Dans les manuels scolaires, il n’est jamais fait mention du

Satiricon67 de Pétrone, ni même de L’Âne d’or68 d’Apulée, monuments de la

littérature et de la culture latine, mais beaucoup trop décadents, qui n’apparaissent

que fort tardivement, dans la seconde moitié du vingtième siècle. Pour les textes qui survécurent, les versions généralement données aux élèves sont largement dépouillées de leur sens originel, comme ce fut notamment le cas pour

l’Aulularia69 de Plaute dont « il suffit de supprimer une douzaine de vers qui mentionnent le viol de la jeune fille et son accouchement clandestin, sans parler de quelques grossièretés gratuites. Le texte est désormais présentable, bien que devenu, par endroits, totalement incompréhensible »70. Les textes étudiés en

66 Id., p. 12.

67 Pétrone, Satiricon, texte établi et traduit par Alfred Ernout, 2ème édition, (Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 1931.

68

Apulée, L’Âne d’or, texte établi par D.S. Robertson et traduit par Paul Vallette, 3ème édition, (Collection des universités de France, Les Belles Lettres, Paris, 1965.

69 Plaute, Aulularia, in Comédies, texte établi et traduit par Alfred Ernout, 3ème édition, (Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 1952.

70

classe sont généralement issus du programme officiel, surtout en ce qui concerne « l’activité fondamentale de la classe: l’explication du texte latin, ou grec, dans lequel on avance jour après jour, et que l’on n’abandonne, une fois terminé, que pour aborder un autre texte au programme »71. Pour le reste, le choix reste relativement libre par rapport au programme officiel, mais se doit de rester fidèle

aux recommandations de la commission d’examen des livres classiques qui

« étudie les ouvrages qui lui sont soumis par les éditeurs, et publie des listes

d’ouvrages autorisés »72. Cette commission n’a cure des programmes officiels et

elle « rend ses décisions au nom de la religion, de la morale, de l’exactitude du

texte, du sérieux scientifique, de la qualité du style ou des commentaires, et

d’autres critères internes »73

, ce qui occasionne parfois quelques confusions74. En

somme, les élèves jusqu’au deuxième tiers du dix-neuvième siècle ne connaissent que la version chrétienne de la culture romaine. En même temps totalement

pénétrés par des textes qu’ils n’ont de cesse d’étudier et de revoir, ils sont peu à même d’avoir une réflexion quelconque sur le sens d’une histoire, de discours ou

de poèmes dont ils ne connaissent que trop bien la langue et trop peu le contexte. Imprégnés par les textes latins, baignés dans une antiquité familière, la plupart des auteurs du dix-neuvième siècle trouveront un sens historique à une culture si

proche et si lointaine. Cependant les méthodes d’enseignement astreignantes et répétitives expliquent peut-être en partie la désaffection de certains écrivains pour

le monde romain, considéré comme l’apanage des conservateurs et coercitifs professeurs et rappelant les souvenirs d’une imagination bridée par de

rébarbatives leçons de latin.

Les auteurs les plus étudiés à l’époque le sont parce qu’ils représentent une

garantie de grandeur stylistique et morale, mais ils ne correspondent pas

forcément à ceux que l’on étudie aujourd’hui et il faut considérer qu’on ne les

étudiait pas d’un point de vue historique ou dans un contexte particulier mais

simplement comme des modèles de dissertation ou de rhétorique. Les textes

reviennent d’une année à l’autre s’inscrivant bien dans le concept de répétition cher à l’enseignement de la première moitié du dix-neuvième siècle et répondent à

une évolution assez logique du niveau de l’élève. L’étude des œuvres latines

71 Id., p. 19. 72 Ibid. 73 Ibid. 74 id., p. 20.

jouxte celle de la grammaire et l’utilisation des manuels que nous avons évoqués, même si dans la majorité des cas, il ne s’agit pas d’œuvres complètes. Dès les

premières classes, les élèves sont confrontés à des auteurs latins complexes, même

si ce n’est que partiellement. Ainsi en sixième et en cinquième on étudie

généralement Cornelius Nepos75, les Fables de Phèdre76 et d’Esope77, et l’on

commence à se familiariser avec Cicéron et Quinte-Curce78 et les Métamorphoses

d’Ovide79. La quatrième poursuit l’étude de Cicéron, puisque l’on commence à

aborder des textes clefs de son œuvre comme les Catilinaires80 ou De l’Amitié81

,

mais aussi celle d’Ovide et de Quinte-Curce. C’est généralement la classe où l’on commence l’étude de Virgile par le biais d’un de ses trois grands textes à savoir

L’Enéide82

, Les Géorgiques83 ou Les Bucoliques84. A cela s’ajoute un premier

contact avec Tite-Live85, César86 et parfois avec Térence87. La troisième, première classe des « humanités » après les classes dites de « grammaire », s’inscrit dans la continuité des premières années puisqu’elle ajoute aux Traités de Cicéron, à

César, Ovide, Quinte-Curce, Virgile, Térence et Ovide, les textes de Salluste, notamment le Catilina88, ainsi que l’Histoire romaine89 de Velleius Paterculus. La

75

Cornelius Nepos, Œuvres, texte établi et traduit par Anne-Marie Guillemin, (Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 1923.

76 Phèdre, Fables, texte établi et traduit par Alice Brenot, (Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 1924.

77

Esope, Fables, texte établi et traduit par Emile Chambry, (Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 1927.

78 Quinte-Curce, Histoires, texte établi et traduit par H. Bardon, (Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 1948.

79

Ovide, Métamorphoses, texte établi et traduit par Henri le Bonniec, (Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 1928.

80 Cicéron, Catilinaires, texte établi par Henri Bornecque et traduit par Edouard Bailly, (Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 1926.

81

Cicéron, De l’Amitié, texte établi et traduit par Robert Combès, (Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 1928.

82 Virgile Enéide, texte établi et traduit par, Jacques Perret, (Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 1936.

83

Virgile, Géorgiques, texte établi et traduit par Eugène de Saint-Denis, (Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 1956.

84 Virgile, Bucoliques, texte établi et traduit par Eugène de Saint-Denis, 5ème édition, (Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 1992.

85 Tite-Live, Histoire romaine, texte établi et traduit par Gaston Baillet, (Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 1998.

86 César, La Guerre des Gaules, texte établi et annoté par Léopold-Albert Constans, revu et corrigé par A. Balland, 14ème édition, (Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 1995.

87 Térence, Comédies, texte établi et traduit par J. Marouzeau, 3 tomes, (Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 1935-1947.

88 Salluste, La Conjuration de Catilina, texte établi et traduit par Alfred Ernout, (Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 1941.

seconde, plus axée sur la rhétorique en tant que telle et marquant aussi une nette progression dans le niveau des élèves, désormais très familiers avec la littérature

romaine continue dans l’étude des discours et autres harangues de Cicéron ainsi que dans l’étude de Salluste. La classe se concentre également sur une étude

approfondie de Virgile et de Tite-Live. S’ajoutent à ce programme bien chargé,

Tacite90 pour l’histoire, Pline le Jeune91

pour le style et Horace92 pour la poésie.

Finalement pour la dernière classe avant celle de philosophie, celle que l’on

appela « rhétorique » pendant de nombreuses années, on trouve principalement au programme les grands auteurs avec lesquels sont familiarisés depuis longtemps les élèves, notamment, Cicéron, Virgile, Tacite et Horace, auxquels on peut ajouter Lucain93, Lucrèce94, Quintilien95 et Pline l’Ancien96 comme nouveautés qui viennent couronner une culture de la littérature on ne peut plus solide et classique.

On constate que la culture classique n’a guère changé depuis lors dans le choix

des auteurs. Toute la première moitié du dix-neuvième siècle fait la part belle aux

grands orateurs et aux discours comme en témoigne l’omniprésence de Cicéron

dans toutes les classes. Il est le seul auteur représenté à tous les niveaux de la formation des jeunes gens, ce qui insiste sur le caractère éminemment rhétorique

de la formation mais également sur l’admiration que l’on pourra sentir dans de nombreux textes des écrivains de la période romantique. D’autre part Virgile

domine ce qui concerne la poésie, rejoint par Horace dont la difficulté des thèmes

89 Velleius Paterculus, Histoire Romaine, texte établi et traduit par Joseph Hellegouarc’h, (Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 1982.

90

Tacite, Vie d’Agricola, texte établie et traduit pas Eugène de Saint-Denis, (Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 1842 ; Tacite, La Germanie, texte établi et traduit par Jacques Perret, Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 1949 ; Tacite,

Histoires, texte établi par Pierre Wuilleumier et traduit par Henri Le Bonniec , (Collection des

universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 1987 ; Tacite, Annales, texte établi et traduit par Pierre Wuilleumier, (Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 1975.

91 Pline le Jeune, Lettres, texte établi et traduit par Hubert Zehnacker, (Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 2012

92

Horace, Odes et Epodes, texte établi et traduit par François Villeneuve, (Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 1929 ; Horace, Epîtres, texte établi et traduit par François Villeneuve, (Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 1934 ; Horace, Satires, texte établi et traduit par François Villeneuve, (Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 1932.

93 Lucain, La Guerre Civile, texte établi et traduit par A. Bourgery, (Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 1930.

94 Lucrèce, De la Nature, texte établi et traduit par Alfred Ernout, (Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 1921.

95 Quintilien, Institution oratoire, texte établi et traduit par J. Cousin, (Collection des universités de France), Les Belles Lettres, Paris, 2005.

96 Pline l’Ancien, Histoire naturelle, texte établi et traduit par A. Ernout, (Collection des

empêche l’enseignement dans les premières classes. L’histoire, est bien

représentée, sans jamais être étudiée pour elle-même. Les abréviateurs très étudiés dans les siècles antérieurs sont, au dix-neuvième siècle, finalement remplacés par des auteurs personnalisant plus l’histoire comme César, Salluste, Tite-Live ou