L’apologue comme exemple :
13. L’aménagement de l’espace :
La classe où se déroule l’activité est l’espace ou l’environnement où le groupe se retrouve pour travailler. Elle est souvent mal utilisée. C’est là qu’on a dispensé notre expérimentation en invitant les enfants à travailler dans ce coin convivial.
En effet, la spécificité du jeu réside dans l’aménagement adéquat de la salle de classe pour exploiter pleinement l’espace et pour permettre aux apprenants de s’exprimer et à l’enseignant de les orienter afin de gérer convenablement le temps et l’espace. Il importe qu’il règne une ambiance
détendue pour travailler en groupes (Fig1) en liaison à l’activité proposée et pour permettre une autonomie aux enfants.
Il est essentiel d’aménager la salle de classe pour assurer le bon déroulement de l’activité. Elle doit être suffisamment spacieuse pour
aider chaque apprenant à prendre part dans la relation des tours de rôle et facilite également à l’enseignant de se déplacer librement de telle façon qu’il puisse approcher tout le groupe l’un après l’autre, c’est à lui de diriger l’apprentissage, il « tient les rênes » : tous les échanges passent par lui.1
A travers l’ensemble des activités, on peut proposer les dispositions spatiales
correspondantes qui peuvent permettre aux enfants de s’entendre et de se voir et favorisent surtout
(Fig 2)
les échanges transversaux et latéraux comme le montrent les différentes figures. Bien installés, les participants sont attentifs, curieux et coopératifs pendant chaque présentation en salle de classe.
1
Holec , H & Huttunen, I :L’autonomie de l’apprenant en langues vivantes, comité de l’éducation et conseil de la coopération culturelle.
Chapitre 1 : partie théorique
55
Pour beaucoup d’activités, on peut proposer des dispositions variées propices au jeu tel que ce schéma proposé par Francis Vanoy, où il est possible de développer l’expression orale de la langue étrangère d’une part et d’autre part l’accompagnement constant de l’animateur pour donner des consignes à l’auditoire.2 (P169)
Table carrée ou rectangulaire (Fig.1) (Fig.2)
« Pour les groupes plus important (classes) où l’on voudrait réaliser de bonnes conditions d’échange, il faut disposer les tables (de préférence individuelles) en arcs- de cercle concentrique, en quinquonce , avec, au centre commun des cercles,
l’animateur »(Fig.3).3 ……… ……… (Fig3) 2
Vanoye, F. : Expression-communication, coll. .U ,Armand Collin ,Paris,1973.
3
13.1. La disposition de la classe
Il est essentiel de bien disposer la classe pour le bon déroulement de l’activité et pour bien contrôler les participants afin de relancer l’intérêt des apprenants. Un lieu propice à ce type d’activité pour éventuellement faciliter ce travail plaisant en groupe.
En effet, Cette disposition peut commander le succès de la séance du jeu et de son organisation.
Généralement la disposition dite traditionnelle c'est-à-dire la classe en rang est inadéquate pour ce genre d’activité vue le nombre des apprenants et l’incapacité
d’interagir avec les autres membres du groupe.
Pour permettre l’interaction entre les apprenants et les aider à se contacter chacun son interlocuteur, on devrait plutôt disposer la classe
soit en cercle, en
‘ T’
, ou en‘U’
… (Fig.4 -5)1Ainsi, chaque apprenant se trouvera face à face avec les autres
membres du groupe, ce qui permettra la discussion et favorisera la parole entre eux, et, d’autre part, cette disposition facilitera à l’enseignant- animateur de maîtriser
l’activité et de guider les élèves suivant les consignes fixées au
préalable. Une bonne organisation de l’espace de la classe favorise une
bonne communication et une grande interactivité, le jeu dans toute sa diversité devient intéressant et l’enseignant pourra mettre en évidence l’interaction au sein du groupe.
Nous avons insisté, tout au long de notre travail, à mettre les participants à l’aise pour qu’ils puissent accomplir chaque
(Fig 5) activité sans qu’ils se sentent lassé en créant une bonne ambiance.
Bien entendu, nous nous déplaçons sans difficulté pour bien gérer et s’assurer de ces va-et-vient des participants afin de privilégier les échanges et créer une dynamique de réflexion au sein du groupe.
Ce changement de la disposition de la classe suscite l’adhésion des participants qui n’étaient pas habitués à cela, provocant la curiosité pour la préparation au travail et une animation inhabituelle entre eux.
1 Charles, R. & William, Ch. : La communication orale, Repères Pratiques Nathan, Paris ,1994.
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Conclusion :
Lors de cette partie théorique, nous avons tenté de souligner les points forts de l’apprentissage de la lecture au cycle primaire en Algérie.
On a proposé quelques réflexions théoriques tout en insistant sur des instructions officielles et sur la base de divers avis d’auteurs et de pédagogues qui interviennent dans ce domaine. Afin de saisir l’accès de la maitrise de la lecture, on s’est contenté de travailler sous un angle ludique où sera proposé des jeux et des activités parascolaires en classe afin d’apprendre à lire en français langue étrangère.
Pour simplifier l’acquisition de la lecture, on a cité les éléments qui constituent vraiment un appui pour l’exécution de cette tâche pédagogique à l’école primaire.
On a pris en compte, dans ce parcours complexe, le rôle des acteurs qui sont liés étroitement à cet apprentissage.
Il convient de souligner tout particulièrement, le rôle primordial de l’enseignant qui se trouve au centre de cette dynamique, l’espace utilisé pour la réalisation de ce projet pédagogique, aussi l’importance des supports comme ressources qui convergent et favorisent
éventuellement le plaisir de lire en classe.