• Observez le décor et dites si le lieu où se trouvent les personnages est : a)- obscur et sombre.
Avant de répondre les élèves commencent à poser des questions sur le sens des adjectifs cités. - Tous les élèves étaient d’accord sur la première réponse « parce que la couleur noire
domine » disent quelques- uns.
- Un autre qualifie la couleur de l’image du « bleu foncé ».
• Relevez les adjectifs qui qualifient des personnages dans cette affiche. Utilisez la phrase : « Ils sont… ».
- Les réponses proposées sont :…inquiets ….fatigués ….calmes …. jeunes…..malheureux….
On insiste sur l’utilisation du ‘S’au pluriel pour indiquer l’accord de l’adjectif avec le nom qu’il qualifie (en genre et en nombre).
• Quels objets sont placés au premier plan, à l’arrière plan ?
- Après explication des expressions (premier plan, arrière plan), les élèves commencent à distinguer cette différence pour répondre.
- Au premier plan, ce sont les personnages, les acteurs, Harry Potter et ses amis, Harry Potter…
- A l’arrière plan, c’est la mer, la montagne, le ciel….
On demande alors à un élève de s’approcher de l’affiche et de nous montrer les deux positions pour faciliter la compréhension.
Un autre nous a montré un tableau sur le mur de la classe pour nous donner plus de précisions sur le même cas.
• Choisissez deux adjectifs qui peuvent qualifier Harry Potter d’après cette affiche : jeune, petit, courage, beau, laid, lâche, sauvage, stupide, intelligent, peureux, égoïste. - L’esprit de cette question est d’évaluer les qualifiants contenus dans le manuel
scolaire, d’enrichir le lexique des adjectifs utilisés dans la description des différents personnages.
- Parfois, l’utilisation du dictionnaire était indispensable pour définir les mots difficiles. - D’autres élèves demandent notre aide pour expliquer tel ou tel mot et s’il le faut de le
traduire en arabe.
La réponse :
-
On classe par ordre les qualifiants les plus utilisés : courageux- beau- jeune- intelligent- petit.Bilan :
A un certain point, et après la présentation de notre questionnaire, on peut se poser la question et de dire ce que l’image a apporté de nouveau aux enfants.
Cet exercice permet, par l’intermédiaire de l’image, d’aborder un point de langue, en l’occurrence, l’adjectif qualificatif.
Il nous semble en outre, qu’il faut revenir au problème concret, celui des qualifiants et de préciser surtout l’accord avec le nom, l’accord des adjectifs de couleur en donnant des exemples en partant d’erreurs effectivement constatées dans les productions réalisées par les élèves.
Par ailleurs, notre but serait atteint si les apprenants parviennent à repérer, comprendre facilement et d’utiliser correctement les connaissances acquises.
L’exploitation pédagogique de cette affiche intéresse beaucoup les élèves qui restent enthousiastes devant ce genre d’activité.
On a donné à cette occasion, de montrer l’importance de l’image, surtout la façon de présenter les personnages, le décor, les objets et les couleurs, c'est-à-dire la description générale.
Les participants étaient de plus en plus attentifs et très attachés à cette image qu’ils essayent de déchiffrer et de décoder.
Notre démarche s’est limitée à une analyse dénotative qu’on a trouvée compréhensible pour le niveau des élèves et peut devenir un point de départ pour de nombreuses activités
pédagogiques en classe.
Certes l’image est par excellence polysémique, c’est pourquoi nous avons essayé de guider les élèves par des questions simples pour ne pas dérouter la leçon de son but fixé.
Cet exercice est réparti sur plusieurs séances, puisque la séance ne dure que (45 minutes), on a consacré systématiquement du temps pour exploiter l’image qui revêt une grande importance pour les apprenants du primaire et qui restera gravé dans leur mémoire.
Au cours de cette semaine on répartira d’autres exercices de manière progressive pour permettre éventuellement aux élèves de comprendre l’essentiel et de se concentrer sur ses besoins particuliers.
La langue française est utilisée en situation et devient donc un outil qui sert l’élève « naturellement » pour pouvoir dire ce qu’il pense et sans aucun obstacle.
Ainsi, même les enfants qui ont des difficultés en français, ce genre d’activité suscite chez eux une motivation pour répondre comme tous les autres camarades.
*commentaires :
Le principe d'un tel travail, c'est de permettre d'entrer dans l'imagination par une série de questions.
Ce questionnement permet aux apprenants d'exprimer leur affection, surtout leur sentiment sur le personnage principal, sur les actions et les évènements de l'histoire.
On les amène à évoquer des analogies entre l'histoire déjà vue et l'affiche pour mieux raconter d'une manière spontanée.
Certains élèves fournissent de nouvelles informations sur les différents aspects ou éléments tirés du film grâce à des exemples de l'histoire.
On guide la discussion pour que les apprenants puissent avancer en commentant l'image et d'en discuter les détails.
Ce moyen d'expression créative offre un avantage de travailler le support iconique en
confrontant les divers avis donnés par les élèves qui participent à la construction du sens, c'est une façon d'entrer dans un univers de symboles proposé par cette image.
Bref, partant des remarques émises, on peut dire que les élèves aiment beaucoup les films de la science fiction qui leur permettent souvent de s'évader dans l'imaginaire et de rêver. Leurs interventions qu’on trouve pertinentes se focalisent sur le personnage principal qu'ils aiment puis, leurs commentaires tournent autour de l'histoire et les passages préférés.
Nous avons tenté d'explorer toutes les pistes nécessaires et pour ne pas freiner l'échange, nous avons encouragé les élèves à donner leurs impressions tout en prenant compte de l'une au l'autre compétence spécifique.
La démarche, malgré son importance, comporte quelques inconvénients.
Du côté des apprenants, on remarque qu'ils se lassent surtout quand on s'attarde dans telle ou telle séquence, bref , ils veulent toujours du nouveau...
De notre côté, on a essayé de les aider à mieux comprendre et mieux retenir les informations importantes, on insistera sur les stratégies de questionnement et de clarification afin de contourner les difficultés toutefois ; c’est dans cette séance, qu’on a rencontré des obstacles qui consistent à l'incapacité de réguler les discussions et à organiser les échanges au cours de l'activité.
Il n'est évidemment pas très simple de contrôler toutes les réponses produites en même temps, cela ne nous empêche pas de demander aux élèves de peaufiner la forme pour corriger
certaines erreurs.
Comme c'est la première fois que ce groupe est confronté à ce type d'activité, nous remarquons que les apprenants se basent dans leurs réponses sur les indices donnés par le film, d'autres restent toutefois fidèles à l'affiche et se focalisent plus sur son contenu, d'ailleurs on s'y attendait, c'est pourquoi notre choix du thème est particulièrement significatif et que les élèves y prennent également du plaisir.
Les participants font appel surtout à la stratégie inférentielle dans ce contexte puisqu'ils établissent entre les connaissances mémorisées et conservées et leur mise en application dans telle situation, ce qui caractérise la capacité des enfants d'utiliser chaque stratégie en fonction de son but.
Il est donc particulièrement intéressant d’intégrer cette pédagogie de l’image dans le cursus scolaire Algérien, car l’image peut repérer plusieurs fonctions.
On a la possibilité de diversifier les supports imagiers selon les activités et les objectifs à atteindre pour concilier à la fois l’apprentissage d’une langue étrangère en recourant à un support motivant et stimulant : l’image.