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Un inégal rapport à l’avenir

Dans le document en fr (Page 140-148)

Exercer la diététique, s’installer en libéral : entre goût et pragmatisme

2.3 Un inégal rapport à l’avenir

Ce dernier développement doit être l’occasion de conclure ce chapitre par l’explicita- tion des inégalités (en terme de revenus et de ressources subsidiaires notamment) qu’il révèle, et leurs conséquences sur le développement de l’activité libérale.

Il serait erroné de subsumer sous la catégorie « diététiciens » un groupe social pensé comme homogène, composé d’individus aux propriétés sociales semblables. Bien au contraire, ce qui attire d’emblée l’attention du sociologue c’est la diversité des profils et les inégalités

qu’elle peut engendrer. En ce qui concerne l’installation en libéral, le lancement de son acti- vité indépendante semble, à l’instar des statistiques proposées par l’INSEE sur la destinée des entreprises selon les caractéristiques sociales de leurs créateurs (et le capital originellement investi lors de la création)152, dépendante des ressources à la disposition de la diététicienne

ou du diététicien. Cela est particulièrement net pour les cas développés à propos de la posses- sion de ressources subsidiaires. Afin de donner à voir comment le développement de l’activité, et le rapport au temps et à l’avenir que cela implique, et la façon dont est vécue l’expérience de l’installation en libéral peuvent nettement diverger d’une diététicienne à une autre selon les ressources dont elles disposent, nous pouvons discuter en détails les cas d’Ana Mougin et Florine Hervet.

Il est intéressant en effet de faire dialoguer ces deux cas dans la mesure où, toutes deux diplômées d’un BTS diététique en septembre 2014, elles ont l’une comme l’autre, dans un premier temps, souhaité et tenté, sans succès, d’exercer en tant que salariées du secteur hospitalier avant de s’installer en libéral. Elles se sont donc toutes deux confrontées à la même fermeture du marché hospitalier parisien. Au moment de l’entretien pourtant, trois années après le terme de leur formation initiale, leurs situations objectives ont divergé, tout comme leur expérience subjective du métier. Si Ana Mougin a pu, petit à petit, s’installer dans un cabinet (au point d’exercer lors de l’entretien dans son propre petit cabinet individuel dans une commune limitrophe de Paris), Florine Hervet, qui réside et exerce dans une ville un peu plus éloignée du cœur de la région parisienne153, n’est pas véritablement installée dans la mesure où elle n’a pas les moyens à cause des charges locatives qu’il faudrait couvrir par de nombreux patientes et patients, de louer un cabinet. Elle effectue donc des consultations par Skype depuis son domicile. Il est intéressant de remarquer que, et de chercher à expliquer pourquoi, Ana Mougin fait nettement preuve d’une plus grande assurance, dans différents domaines professionnels, que Florine Hervet. Cela s’observe en particulier dans son rapport à l’avenir, crucial dans une telle période charnière de lancement d’une activité professionnelle. Cela est d’autant plus remarquable que leur réussite, à l’automne 2016, si on devait la résumer objectivement par le seul nombre de patientes et patients reçus en consultation, est comparable. Ainsi, si Ana Mougin dispose d’ores et déjà d’un cabinet, elle ne reçoit qu’une vingtaine de patientes et patients par mois en consultation, tout comme Florine

152. damien_richet_entreprises_2015.

153. Pour rappel, Florine Hervet exerce dans une ville située à une vingtaine de kilomètres environ du centre de Paris.

Hervet qui, consultant son agenda, a comptabilisé vingt-trois patientes et patients au cours du mois de novembre 2016154. Ana Mougin fait cependant preuve d’optimisme quant aux

perspectives d’avenir qu’elle peut, estime-t-elle, raisonnablement espérer pour son activité libérale, débutée dans les conditions actuelles de l’entretien (un cabinet personnel) depuis quelques mois seulement155 :

(A propos du développement de sa patientèle :) « Là par exemple en 2016 par rapport

à 2015 j’ai triplé. Et je pense que l’an prochain je vais au moins doubler. Puisque c’est le début ça ne peut que s’améliorer. Je le vois de mois en mois ».156

Ana Mougin utilise un vocabulaire de comptabilité, qui insiste sur la forte croissance de l’activité passée et à venir (« triplé », « doublé »), à l’instar d’un communiquant qui souhaiterait faire la promotion d’une entreprise pour inciter à y investir. La situation « ne peut que s’améliorer », ce qu’elle constate d’ailleurs « de mois en mois ». Ana Mougin fait ainsi preuve d’assurance dans son rapport à l’avenir. Celui de Florine Hervet, alors même que le niveau actuel de développement de leur patientèle est objectivement similaire, diffère. Si elle n’est pas radicalement pessimiste, elle semble moins assurée et ne recourt pas au même champ lexical pour rendre compte du développement de son activité. Lorsque je lui demande si elle espère un développement futur de son activité en libéral elle répond ainsi :

« Ouais je l’espère. Là je suis sur un beau petit boom depuis fin juin. Donc je me dis que ça va peut-être continuer. Donc là j’essaie de développer encore ça, de développer cette activité et puis bon, très honnêtement j’ai droit au chômage donc pour l’instant je vais essayer d’en profiter pour pouvoir développer mon activité et puis si vraiment ça bouge pas ou ça stagne, eh bah je prendrai un autre boulot à côté ».157

Florine Hervet apparaît moins optimiste, moins résolue dans son activité, qu’Ana Mougin. Ensuite, elle ne recourt pas à une terminologie chiffrée, comptable, pour évoquer les

154. L’entretien avec Florine Hervet a eu lieu le mercredi 16 novembre 2016 par Skype. On peut donc penser qu’elle reçoit en moyenne une vingtaine de patientes et patients par mois en raison des annulations possibles et du fait que le mois de novembre n’est pas forcément similaire aux autres mois, puisque l’activité connaît de sensibles variations saisonnières. Toujours est-il qu’à la question de savoir combien elle reçoit de patientes et patients par mois en moyenne, Florine Hervet répond ceci : « En moyenne . . . bah par exemple ce mois-ci . . . je vais en avoir, si j’ai pas d’annulation, pour l’instant pour le mois de novembre j’en ai vingt- trois au total programmés. Donc comme je travaille du lundi au samedi, ça me fait en moyenne un par jour quasiment. »

155. Auparavant, elle a effectué des consultations au domicile de ses patientes et patients sur la commune dans laquelle elle est aujourd’hui installée. Elle a également exercé un jour par semaine au sein d’un cabinet dans un arrondissement central de Paris pendant une année et demie environ puis pendant un an elle a loué un samedi par semaine, entre 2015 et 2016, le cabinet d’une pédicure dans cette même ville limitrophe de Paris.

perspectives de développement de son travail. Elle estime que la croissance qu’elle a connu depuis le mois de juin « va peut-être continuer » et elle décrit cette croissance en employant un vocabulaire métaphorique (« un petit boom depuis fin juin »). Cela tranche avec la certitude et la quantification de la croissance de l’activité passée et espérée à laquelle se livre Ana Mougin. Florine Hervet semble ainsi concevoir le développement de son activité comme un phénomène plus extérieur, ou une variable exogène comme diraient les économistes, et moins prévisible et plus incertain. Lorsque la diététicienne de proche banlieue parisienne évoque un doublement à venir et un triplement passé de son chiffre d’affaire, elle induit l’idée d’un développement rapide mais linéaire, stable, explicable (« c’est le début ») de la taille de sa patientèle. A l’inverse, Florine Hervet, lorsqu’elle évoque « un beau petit boom depuis fin juin » et qu’elle dit espérer que cela va s’inscrire dans la durée, induit l’idée d’un développement certes rapide mais instable et potentiellement éphémère, comme le laisse entendre l’idée de « boom », à tel point qu’elle envisage d’exercer « un autre boulot à côté » si le développement de sa patientèle devait se révéler insuffisant. Tout se passe comme si, pour Florine Hervet, l’augmentation instantanée du nombre de patientes et patients, le « boom », était providentiel. Il faudrait espérer que cela perdure, presque prier pour, même si l’on travaille à cette réussite. Par contraste, Ana Mougin semble avoir un plan de développement, une (pré)vision claire de son activité à venir.

Pour être en mesure de bien saisir ce qui se joue dans ce rapport différencié à une situation assez proche sur le plan du nombre de patientes et patients, il faut prendre en compte les multiples inégalités sociales qui, au-delà des « ressources subsidiaires » qui ont été évoquées en amont, conditionnent le rapport au métier en général et le rapport à l’avenir, saisi en l’occurrence à travers les perspectives et prévisions de développement, en particulier. Si Ana Mougin entretient un rapport plus assuré à l’exercice de la diététique en libéral, relativement à Florine Hervet, c’est, au moins en partie, parce qu’elle bénéficie d’une position sociale plus élevée et plus assurée. Cela s’observe à différents niveaux. En ce qui concerne le niveau de vie familial, si les deux diététiciennes sont sans enfant, elles sont toutes les deux en ménage avec un conjoint actif. Leurs revenus sont cependant sans doute assez inégaux puisque tandis que le compagnon d’Ana Mougin est ingénieur, celui de Florine Hervet est pompier professionnel. Nous ne disposons pas du montant de leurs revenus respectifs. En revanche, les entretiens suggèrent que Florine Hervet est confrontée à la nécessité de tirer des revenus suffisants de son activité, a minima lorsqu’elle ne sera plus bénéficiaire d’allocations

chômage158. Ils suggèrent à l’inverse que notre seconde diététicienne est moins confrontée aux nécessités économiques. De fait, elle dispose de moyens financiers lui permettant de louer un cabinet personnel, qu’elle ne partage avec aucun autre praticien. La modeste patientèle dont elle dispose ne saurait suffire pour couvrir ces charges. Cela suggère l’existence de revenus familiaux suffisants. En effet, les revenus de son conjoint lui permettent de se consacrer exclusivement au développement de son activité libérale qui commence à peine, deux années après l’obtention de son diplôme, à être tout juste rentable159 :

Étienne : Et est-ce que vous arrivez à vivre de vos pratiques ? Ou vous avez peut-être un(e) conjoint(e) ? C’est important ?

Ana : Un conjoint. Oui c’est très important mais je commence tout juste à en vivre. E : Donc votre conjoint il travaille ? Dans quoi ?

A : Oui, heureusement. Il est ingénieur. Mais s’il n’avait pas eu ça j’aurais été en restauration collective, j’aurais pas eu d’autre solution160.

A titre anecdotique, mais cela est riche de sens, à la fois sur le statut relégué symbo- liquement de l’exercice du métier en restauration collective et sur la déprise (relative) d’Ana Mougin vis-à-vis de la nécessité économique, il est frappant de constater le parallèle que l’on pourrait dresser entre la situation fictive dans laquelle elle ne serait pas en union avec son conjoint ingénieur, auquel cas elle n’aurait « pas eu d’autre solution », d’autre choix, que de se faire économe, en quelque sorte, et l’expérience sociale de certains ouvriers du XIXe et

XXesiècle, parfois contraints de descendre à la mine, n’ayant d’autre choix que d’ « aller au

charbon »161.

Ensuite, la position sociale plus assurée d’Ana Mougin vient également du fait qu’elle a eu une expérience professionnelle de deux années et demie en tant que technicienne de labo- ratoire dans le domaine du nucléaire, suite à son obtention d’un BTS en chimie. Surtout, elle

158. Florine Hervet a travaillée en tant qu’ « assistante commerciale », un emploi qui n’avait « rien à voir avec la diététique », entre l’automne 2014, année d’obtention de son diplôme, et l’été 2015, puis en tant qu’enseignante vacataire dans un lycée professionnel, l’année suivante, pour une discipline accessible aux détenteurs du titre de diététicien. N’ayant pas été reprise l’année suivante, celle où a eu lieu cet entretien, elle a droit à des allocations chômage venant compléter ses faibles revenus.

159. Elle affirme commencer « tout juste à en vivre ». On peut douter cependant qu’elle prenne en compte les charges locatives du cabinet, même si celui-ci est particulièrement exigu, moins de dix mètres car- rés. En outre, il s’agit d’une expression très vague et subjective qui peut recouper des situations objectivement très diverses.

160. Entretien effectué à son cabinet le 6 décembre 2016.

161. Il faut entendre ce parallèle comme une simple allusion rapide dans la mesure où, par exemple, la nécessité économique n’empêchait en rien, au XXesiècle notamment, avec la syndicalisation et la constitution

progressive de « la » classe ouvrière en classe pour soi, mobilisée, l’amour du métier, une très grande fierté ouvrière, mineure en particulier, qui tranche avec la façon dont Ana Mougin se représente le métier en

a effectué sa formation en diététique en deux années et dans une école privée parisienne. A l’opposé, Florine Hervet a eu une scolarité que l’on peut qualifier de chaotique, avec plusieurs revirements au lycée, avant d’opter pour un BTS diététique, qu’elle a préparé à distance par l’intermédiaire du CNED, et qu’elle a validé au bout de trois années. Au-delà de l’assurance que peut procurer une réussite scolaire relative, Ana Mougin a pu davantage s’insérer dans des réseaux de sociabilité, du fait qu’elle ait été scolarisée au sein d’un établissement, et a donc pu facilement nouer des liens de sociabilité avec de futurs diététiciennes et diététiciens, contrairement à Florine Heret. Cette insertion dans des réseaux informels par lesquels cir- cule de l’information, facilitée pour Ana Mougin, est doublée de, sinon confirmée par, une insertion dans des réseaux officiels de sociabilité professionnelle. Elle siège en effet, après deux années d’exercice seulement, au conseil d’administration « du réseau de prévention de l’obésité pédiatrique », en tant que secrétaire adjointe au niveau de l’Ile-de-France. Elle bé- néficie par ce réseau de reconnaissances, de la part d’autres praticiens, et de patientes et patients. Elle côtoie notamment des médecins généralistes au sein du conseil d’administra- tion. Aussi, ses pratiques de sociabilité professionnelle contribuent-elles également à assurer davantage sa position sociale, et la viabilité de son activité professionnelle. A l’inverse, Flo- rine Hervet apparaît très isolée professionnellement dans la mesure où elle ne garde contact qu’avec un ancien maître de stage, ainsi qu’avec Marine Murier162. Elle reconnaît ainsi que

« très honnêtement [elle] n’[a] pas vraiment de contacts avec des collègues ». Il ne s’agit pas de caricaturer leurs différences, mais Ana Mougin apparaît nettement plus insérée dans des réseaux de sociabilité professionnelle. Enfin, le caractère moins assuré de sa position sociale et la sensibilité plus grande aux contraintes économiques qui l’accompagne, se donne à voir avec une netteté particulière dans le rapport à la concurrence des autres offreurs de prestations diététiques, en particulier Weight Watchers R (WW) et Natur House R (NH), qui

caractérise Florine Hervet. Les questions de concurrence étant spécifiquement traitées dans le chapitre suivant nous ne faisons qu’une remarque allusive. En résumé, Florine Hervet ressent la concurrence que peuvent faire objectivement peser sur son activité les acteurs dits commerciaux comme une concurrence déloyale, presque une agression. Ana Mougin fait également partie des diététiciennes et diététiciens qui ressentent la concurrence mais elle

162. C’est Marine Murier, la première diététicienne interviewée, qui nous a indiqué les coordonnées de Florine Hervet, la seconde. Elles se sont connues sur le forum du CNED et se sont revues récemment, comme l’indique Florine Hervet : « je l’ai connue via le CNED, sur le forum de discussion du CNED. Et on a commencé à discuter un peu, puis on est allées à un salon dédié aux diététiciens, on y est allées ensemble. Et puis voilà, on s’est revues il n’y a pas très longtemps »

semble, dans l’entretien, nettement moins en souffrir. Elle s’exprime nettement moins lon- guement sur la question et développe une approche davantage centrée sur l’analyse que sur le ressenti. Elle explique notamment que si elle se sent actuellement en concurrence avec ses collègues diététiciennes et diététiciens, avec WW ou NH, cela ne saurait qu’être temporaire et s’explique par la faiblesse passagère de sa patientèle :

« Pour l’instant je me sens en concurrence parce que j’ai peu de patients mais le jour où j’aurai ma patientèle, enfin mes journées complètes, je ne me sentirai pas du tout en concurrence163»

Ainsi, outre les conditions d’installation elles-mêmes, le vécu du processus d’instal- lation en libéral est largement déterminé par la position sociale occupée par le diététicien ou la diététicienne. L’étude comparée et détaillée des cas de Florine Hervet, d’une part, et d’Ana Mougin d’autre part, a ainsi permis de mieux comprendre pour quelles raisons la se- conde a pu faire vertu de la nécessité dans laquelle elle s’est trouvée de s’installer en libéral, en renonçant au secteur hospitalier, contrairement à la première, une position sociale plus assurée permettant d’avoir plus d’assurance dans l’exercice de la diététique en libéral, et cela indépendamment, dans cet exemple, du nombre de patientes et patients.

2.4

Conclusion

Ce chapitre a été l’occasion de mettre en évidence les similarités et la diversité des voies d’accès à la diététique professionnelle et à son exercice en libéral. Il a été souligné en particulier la fréquence des ruptures de trajectoires professionnelles et scolaires préalables à l’entrée en diététique, qui s’accompagnent d’effets d’illusion biographique, et d’une fréquente proximité avec le monde médical. L’importance des savoirs incorporés a également été mise en évidence. Une fois diplômés, les processus d’installation en libéral qu’ont connu les diététi- ciennes et diététiciens interrogés diffèrent nettement, tant objectivement, en ce qui concerne les conditions d’installation et le développement éventuel de la patientèle, que subjective- ment, en particulier en ce qui concerne le rapport au temps et aux contraintes imposées par la nécessité économique. Ces divergences révèlent les inégalités qui traversent la population hétérogène qui se voit subsumée sous la dénomination unique de « diététiciens libéraux ». La position sociale actuelle ou d’origine, l’accès à des ressources subsidiaires, ou encore le

fait d’avoir bénéficié d’opportunités particulières, jouent grandement sur le processus d’ins- tallation en libéral.

Après avoir choisi la diététique et s’être installés en libérales, les diététiciennes et diététiciens sont confrontés aux logiques marchandes du métier. L’étude de l’installation en libéral a en effet été l’occasion de mettre en évidence le rôle des variables économiques (res- sources subsidiaires et revenus tirés de la patientèle notamment). Afin de pérenniser leur installation, les diététiciennes et diététiciens doivent prendre en compte les logiques mar- chandes et concurrentielles qui s’exercent au sein du « marché diététique ». Les tensions qui peuvent exister entre la nécessaire prise en compte des logiques marchandes propres à l’activité libérale et le rejet des pratiques commerciales sont traités au sein du prochain cha- pitre. Le rôle déterminant, pour la réussite et la pérennité d’une activité diététique libérale, de la constitution et du développement numérique, dans un contexte concurrentiel, de la patientèle, qui passe par la satisfaction des patientes et patients, permet de comprendre en partie l’évolution des pratiques professionnelles abordée dans les chapitres suivants, le rejet des régimes amaigrissants en particulier.

Chapitre 3

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