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Impact de la qualité du transport routier sur la mobilité des usagers de la route Quelque soit la quantité de l’offre de transport, plusieurs usagers de la route avouent ne pas en

Chapitre II : Territorialisation du service public des transports en Algérie (diagnostic territorial)

Section 02 : Le rôle social du transport routier dans la WTO

4.4 Impact de la qualité du transport routier sur la mobilité des usagers de la route Quelque soit la quantité de l’offre de transport, plusieurs usagers de la route avouent ne pas en

profiter assez des avantages que le secteur des transports est sensé leur offrir.

Parmi les individus de notre échantillon, il n y a que 32.1% qui confirment en profiter des avantages des transports, contre 67.9% qui n’en profitent pas des avantages de ce dernier, du fait de la pénibilité des déplacements. Ces réponses nous poussent à s’intéresser à l’idée que plus une personne est à l’aise dans ses déplacements, plus elle en tire profit.

Figure n°24 : Rapport entre les conditions de déplacement et les avantages des transports

Source : Résultats de notre enquête

Suite à cette figure, nous constatons que 50.5% des personnes sondées profitent des avantages du transport routier car elles sont à l’aise dans leurs déplacements. Lorsqu’il y a fluidité de la mobilité, les individus se déplacent sans entraves. Du coup, ils ont un accès facile aux différents biens et services, notamment ceux qui sont indispensables à leur épanouissement et bien-être. De cette façon, puisque les usagers de la route exploitent positivement le réseau de transport routier, ceux-ci en profitent pleinement des avantages que ce dernier permet.

En revanche, nous remarquons qu’un pourcentage non négligeable des individus enquêtés n’en profite pas des avantages que procure le transport routier. De là, 49.5% de ceux-ci

Profite des avantages des T Ne profite pas des avantages des T

50,5 49,5

19,15

80,85

Déplacements à l'aise Déplacements mal à l'aise

avouent de ne pas en profiter de ces avantage malgré qu’ils se déplacent à l’aise. Ce résultat parait contradictoire, mais en sillonnant le terrain, nous avons compris que plusieurs facteurs, mis à part la qualité des déplacements, peuvent impacter l’exploitation positive du réseau de transport routier. Le niveau de vie, le pouvoir d’achat, la sécurité,… sont également des facteurs qui entrent en jeux.

Sinon, 80.85% des individus de notre échantillon global n’en profitent pas des avantages du réseau de transport routier car ils sont souvent mal à l’aise dans leurs déplacements, ce qui fait qu’ils évitent de trop se déplacer et du coup ils accèdent moins aux différents biens, services et équipements socio-économiques sensés améliorer leurs conditions de vie et leur bien-être.

La qualité du réseau de transport routier intervient ainsi dans le découragement ou l’encouragement des déplacements indispensables à la vie sociale de la population.

Figure n°25 : Qualité du réseau de transport routier emprunté par les usagers de la route

Source : Résultats de notre enquête

Comme nous l’avons vu précédemment, malgré l’offre de transport abondante (moyens et infrastructures de transport routier) dans certaines communes enquêtées, peu d’usagers de la route profitent des avantages qui se présentent suite à la disponibilité de ce service.

Tel est précisé dans la figure ci-dessus, rares sont les personnes qui sont satisfaites de la qualité du réseau routier qu’elles empruntent, que ce soit dans les communes enclavées ou dans les communes désenclavées où l’offre de transport est qualifiée de suffisante en terme de quantité. Ainsi, pour ce qui est de la qualité, il n’y a que 43.3% d’usagers de la route des communes désenclavées qui sont satisfaits de la qualité du réseau routier qu’ils empruntent (routes et moyens de transport confondus). Cependant, auprès des communes enclavées, 25%

seulement des individus sondés sont satisfaits de la qualité du réseau routier emprunté.

Cnes désenclavées Cnes enclavées

43,3 25

56,7 75

Satisfaits de la qualité du réseau routier Insatisfaits de la qualité du réseau routier

Pour plusieurs raisons, malgré le bilan favorable du réseau routier des communes désenclavées enquêtées, 56.7% de la population sondée ressentent une insatisfaction vis-à-vis du transport routier, contre un taux très élevé et qui atteint 75% dans les communes enclavées ; qui affirment avoir souffrir, au quotidien, de la mauvaise qualité du réseau routier de leurs communes de résidence.

Sous ce rapport, nous avons étendu le champ de réponse aux individus enquêtés pour pouvoir déceler indirectement, à travers leurs discours, les arguments qu’ils avancent pour juger le réseau routier emprunté de mauvaise qualité. En conséquence, huit principales raisons ont été soulevées et sont représentées dans le tableau suivant par ordre de réclamation.

Tableau n°20 : Les difficultés liées à la qualité du réseau de transport routier emprunté (par ordre décroissant)

Communes désenclavées Communes enclavées 1 Mauvais état des routes et trottoirs Faible parc roulant en T. C 2 Difficultés de stationnement Enorme temps d’attente 3 Pas de continuité au-delà de 18h Trop d’escales

4 Service irréguliers Tarifs élevés

5 Tarifs élevés Pas de continuité au-delà de 18h

6 Enorme temps d’attente Service irréguliers

7 Trop d’escales Mauvais état des routes et trottoirs 8 Faible parc roulant en T. C Difficultés de stationnement

Source : Résultats de notre enquête

En première position, les usagers de la route des communes désenclavées enquêtées évoquent le mauvais état des routes et des trottoirs fréquentés. A défaut d’entretien et de réhabilitation des routes par les autorités, leur situation dégradée constitue une menace pour la sécurité routière et une source d’embouteillage et de congestion, en plus des dommages et pannes que cela cause aux véhicules roulants. De plus, les piétons sont aussi découragés des conditions des trottoirs empruntés. A noter que dans la WTO, comme dans la plupart des villes d’Algérie, les trottoirs, s’ils sont disponibles, sont généralement envahis par les commerçants qui exposent leurs marchandises, ou bien par les cafetiers qui les chargent de tables, en plus des automobilistes qui les transforment en parking véhicules. Malgré que ces pratiques constituent des infractions qui exigent des sanctions, elles continuent toujours à entraver les déplacements à pieds sensés être encouragés pour des soucis environnementaux de réduire la pollution atmosphérique générée par le recours excessif aux véhicules motorisés.

Dans la même optique, les personnes sondées réclament, en deuxième position, l’indisponibilité ou le manque d’aires de stationnement et de parkings qui poussent les automobilistes à garer leurs véhicules d’une manière anarchique, voire même sur les trottoirs.

Cette pratique engendre plusieurs problèmes liés à la mobilité des personnes, dont les embouteillages qui constituent, de nos jours, une problématique d’actualité du fait des pertes en temps et argent qu’ils génèrent.

En suite, à défaut d’indisponibilité du service de transport routier les soirs (à partir de dix huit heures), les usagers de la route sont tenus de se précipiter à rentrer chez eux (pour ne pas faire le trajet à pieds, se retrouver dehors en pleine nuit, assumer des dépenses supplémentaires pour payer les frais d’hébergement ou de taxis individuels, etc.). Pour cela, nous avons tenté de comprendre comment les usagers vont réagir, si toutefois ils ratent le dernier moyen de transport de la station habituellement utilisé pour rentrer. Les répondants, à l’unanimité, ont l’intention d’appeler un proche qui dispose d’un véhicule pour qu’il les récupère. Cette réponse ne peut constituer en aucun cas une solution sûre. En plus de l’insécurité et d’absence d’endroits sûrs pour attendre que quelqu’un les transporte, toute personne en déplacement, ne dispose pas forcément d’un proche véhiculé pour la récupérer en cas de difficultés. Que faut-il faire alors dans ce cas ?

De ces motifs, nous affirmons que la non-continuité des services de transport routier au-delà de 18 heures, constitue un danger majeur pour les personnes notamment les femmes, ce qui constitue donc un frein à leur mobilité.

A côté de ces trois raisons, les usagers de la route des communes désenclavées que nous avons enquêtés sont également confrontés à l’irrégularité du service de transport en commun, en plus de leur surcharge et vétusté. Cette irrégularité est à l’origine d’une perte de temps qui n’est pas sans prix. Ceci s’explique par le fait que les transporteurs ne respectent pas le temps de passage qui leur est réservé et lorsqu’ils marquent un arrêt, ils prennent le maximum de clients, du coup ils sèchent les prochains arrêts. En conséquence, les personnes à bord, du fait de leur entassement, se sentent gênées et mal à l’aise durant tout le trajet ; et les personnes, qui sont toujours aux arrêts séchés par les transporteurs, attendent encore pour d’autres longues minutes supplémentaires.

Ainsi donc, la qualité des transports en commun est déterminante dans l’encouragement ou le découragement (selon le confort à bord) de la mobilité de la population. Les transports en commun devraient être plus attractifs en offrant un service de qualité aux voyageurs afin que ces derniers limitent l’utilisation de leurs véhicules personnels, ce qui s’insert parfaitement dans la logique du développement durable et la protection de l’environnement.

Néanmoins, les individus enquêtés auprès des communes enclavées classent, en premier lieu, le faible parc roulant qui les dessert comme principale raison de la mauvaise qualité du réseau de transport routier emprunté. A cause du mauvais état des routes (souvent conséquence des intempéries) et du faible flux de population présent dans ces localités, les transporteurs refusent de les desservir. Suite à une recherche plus poussée, nous avons constaté que même si les lignes de transport sont attribuées selon la direction des transports, pour desservir ces zones, les transporteurs sensés les exploiter, changent souvent d’itinéraire et recourent à la desserte des localités où le flux de population est plus important.

Ainsi, suite à la faiblesse du parc roulant desservant ces communes, les personnes qui désirent se déplacer sont confrontées à un temps d’attente considérable. Celui-ci est scindé en deux :

 Quand un véhicule de transport en commun se charge et prend le départ, les individus sont tenus d’attendre le prochain qui ne se présente parfois qu’après des heures après le départ du précédent, notamment au milieu de la journée. D’ailleurs, certains répondants ont affirmé qu’il est préférable de quitter le village tôt le matin, sinon il serait impossible de rejoindre la destination. Par conséquent, lorsqu’ils arrivent à leur destination à l’avance, ils sont contraints d’attendre quelques heures (temps perdu) avant le moment prévu pour leurs rendez-vous ( visite médicale, démarches administratives, études, RDV professionnel, etc.).

 Etant donné que les transporteurs en commun cherchent à rentabiliser leurs trajets, ils préfèrent faire attendre les premiers passagers jusqu'à ce que leurs véhicules soient complètement chargés. Ce qui affecte négativement le bien-être des usagers.

 Ou bien quand un voyageur attend pendant plusieurs minutes, voir parfois plusieurs heures, à l’intérieur d’un véhicule de transport en commun jusqu'à ce que toutes les places soient occupées par d’autres clients.

De cette perte de temps découlent plusieurs autres problèmes d’ordre social. Des personnes peuvent être renvoyées de leurs emplois à cause des retards répétés, des élèves ou étudiants peuvent cumuler des retards dans leurs cursus, des malades ratent leurs rendez-vous médicaux, etc.

De la faiblesse du parc roulant et du temps d’attente considérable, les personnes désirant se déplacer sont souvent obligées de se rendre, d’abord, vers les chefs-lieux de commune, de daïra ou de wilaya1 (où il y a une d’offre de transport plus importante), pour se rendre à destination en prenant un autre moyen de transport. Ainsi, le faible maillage territorial de ces       

1 Le fait que ces communes enclavées sont maillées au chef-lieu de wilaya constitue un avantage pour leurs populations qui peuvent accéder aux services centraux présents dans le chef-lieu.

communes fait que leur population mobile se heurte à une fragmentation territoriale qui les oblige à faire trop d’escales durant un même trajet. Toutefois, de ces multiples escales pour un seul déplacement, des coûts supplémentaires sont induits. De cette façon, les usagers de la route des communes enclavées suite au faible réseau de transport routier, sont confrontés à une double perte : une perte de temps et une perte d’argent. Ce qui n’est pas bien évidemment sans conséquences sur le développement économique et social.

Enfin, une frange de la population parmi les répondants se contente du service minimum pour se déplacer, quelque soit la qualité du réseau routier emprunté et quelques soient les conditions dans lesquelles ces individus se déplacent. Pour eux, l’essentiel c’est de pouvoir rentrer chez soi après chaque déplacement sans pour autant se soucier des pertes de temps ou d’argent surviennent assez souvent. De ces propos, nous comprenons que ces personnes appartenant à cette frange ne donnent pas d’importance à l’animation de leurs train de vie sociale ni à l’amélioration du niveau de leur bien-être et leur épanouissement en se déplaçant par exemple pour se divertir.

Au final, nous pouvons conclure que la disponibilité d’un bon réseau de transport améliore, sans doute, la qualité de vie de toute la population. A partir des résultats de nos discussions, nous affirmons que grâce à la fluidité de la mobilité, les individus qui résident dans les communes dotées d’un bon réseau routier en profitent plus des avantages sociaux offerts par ce secteur. De ce fait, ces derniers sont moins exposés à la pauvreté, à la vulnérabilité ou à l’exclusion sociale. Car, grâce à un réseau de transport, la population a plus accès aux marchés de l’emploi (en réalisant notre enquête dans ces communes, nous avons recensé un nombre réduit de personnes en chômage par rapport aux communes enclavées) et ils ont plus accès aux différents biens et services sociaux, notamment l’éducation et l’enseignement, les soins, voire même les activités de loisirs.

Ainsi, à travers les localisations résidentielles (durables ou temporaires), nous constatons l’importante attractivité territoriale de ces communes ; fréquentées par un flux de population très important et les fréquences de déplacement dans ces communes sont plus considérables que celles enregistrées dans les communes enclavées (dont le réseau de transport routier est faible). Comme conséquence de l’enclavement de leurs communes de résidence et de la faible offre de transport, Les résidents de ces communes peinent à accéder au marché de travail (d’où le taux de chômage élevé), souffrent également pour se rendre aux établissements sanitaires, scolaires et de formations du fait de l’allongement du temps de transport et de la sur-tarification ; ils ne se déplacent presque jamais pour se divertir et se distraire comme il a été déjà souligné. De ce fait, ces personnes pensent de plus en plus à réduire la fréquence de

leurs déplacements, ce qui nuit à l’amélioration de leurs conditions de vie et leur bien-être social et menace également l’attractivité territoriale de ces communes.

De ce constat, nous pouvons affirmer que le réseau de transport routier de la WTO ne garantit donc pas l’égalité des chances en matière d’accessibilité pour tous ses usagers. De la faible densité des routes et du faible parc roulant en matière de transport en commun dans les communes enclavées, ces dernières ont moins d’opportunités de développement par rapport à celles qui bénéficient d’un bon réseau de transport routier, d’où la confirmation d’une partie de la troisième hypothèse qui stipule que le niveau de développement social d’une commune dépend de la situation de son réseau de transport routier.

Ainsi, le réseau de transport routier doit être adapté à la réalité actuelle du territoire. A cause de l’éloignement géographique des communes enclavées, les besoins de déplacement ressentis dépassent largement l’offre de transport disponible. A cet effet, l’offre actuelle n’est donc pas capable d’assumer l’importante demande exprimée. Par définition, l’équité territoriale signifie que toute la population doit avoir les mêmes chances d’accessibilité aux différents biens, services et équipements socio-économiques, ce qui n’est pas le cas pour les habitants des communes enclavées. Toutefois, dans les communes désenclavées où l’infrastructure routière est la plus dense et la taille du parc roulant est la plus importante, les usagers de la route ne sont toujours pas satisfaits de la qualité du service de transport routier offert. De notre enquête, nous avons dégagé un pourcentage important de personnes insatisfaites de la qualité du réseau routier emprunté (56.7%), suite aux difficultés rencontrées malgré l’abondance de l’offre. En conséquent, les personnes interrogées classent le secteur des transports parmi les trois premiers secteurs prioritaires qui nécessitent une modernisation et une réhabilitation afin de promouvoir le développement de la WTO.

En conclusion, il y a lieu de dire que même si le service de transport est en mesure de répondre à la demande de mobilité actuelle en termes de quantité, sa qualité reste à désirer.

Ainsi, la deuxième hypothèse est infirmée.

Dans ce contexte, plusieurs problèmes relatifs à la qualité du réseau de transport routier ont été soulevés par les individus enquêtés. Ils se résument en général par la mauvaise qualité des routes qui relève du non accomplissement de la tâche d’entretien de ces infrastructures par les autorités publiques et la non continuité du service des transports en commun dans le temps et dans l’espace, ce qui s’oppose au principe de continuité de tout service public. En plus de ce qui vient d’être énuméré, les usagers de la route recourant aux transports en commun, réclament souvent l’inconfort à bord et plusieurs autres gênes relatives à leur usage.

Contrairement aux logiques actuelles qui consistent à encourager le recours aux transports en commun, les usagers de la route de la WTO essayent de les fuir au maximum à cause de leur mauvaise qualité. Ainsi, le recours aux véhicules particuliers est donc de plus en plus adopté.

En résumé, sur le plan social, le transport routier constitue un catalyseur de l’attractivité territoriale, car il draine un flux d’individus (résidentiel ou temporaire) important et qui répondent à leurs besoins sociaux, mais qu’en est-il sur le plan économique ? Ce que nous tenterons de vérifier dans la section suivante.

Section 03 : Le réseau de transport routier, un facteur stimulant l’entrepreneuriat et l’attractivité territoriale

L’attractivité territoriale d’une commune réside dans sa capacité à attirer de nouvelles activités économiques et à pérenniser la localisation de celles qui sont déjà implantées sur son territoire. Elle s’exerce sur les investisseurs et entrepreneurs selon deux cas de figures : le premier cas correspond aux entreprises, déjà implantées sur le territoire, qui réalisent des extensions et/ou qui développent leur niveau d’activité ; le deuxième cas, concerne les créateurs d’activités qui choisissent un territoire en dehors de celui de leurs lieu de résidence pour s’installer.

Les entreprises ne sont attirées par un territoire que lorsque celui-ci est capable de leur offrir et garantir les conditions d’implantation optimales. Parmi ces conditions, nous nous intéresserons, dans ce présent travail, à l’accessibilité de ce territoire qui ne peut exister sans un réseau de transport routier adéquat. Le transport routier constitue donc un facteur déterminant d’implantation des entreprises et d’attractivité territoriale. C’est ce que nous essayerons de démontrer à travers une étude de terrain dans cette section.

1. Présentation de l’échantillon

Pour analyser le point relatif à l’importance du transport routier pour les entreprises, nous avons procédé par une enquête de terrain, à travers laquelle, nous avons sondé un échantillon de 50 entreprises. Cet échantillon est scindé en deux, une partie recensée dans les communes désenclavées et une autre partie dans les communes dites enclavées (25 entreprises pour chaque type de communes).

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