• Aucun résultat trouvé

Traduction du canevas des questions pour l’entretien avec les apprenants (mars 2012)

1. Si vous pensez à la langue française, qu’est-ce qui vous vient à l’esprit (associations libres)? Et si vous pensez à la France ? Si vous pensez aux Français ?

2. D’après vous ces éléments cités (langue, pays, population française) comment sont-ils vus par les personnes que vous connaissez, camarades, parents, amis, et par la presse ou les médias ?

3. Pourriez-vous indiquer les qualités et les défauts des éléments en question (langue, pays, peuple) selon votre expérience ?

4. Pourquoi étudiez-vous le français ? S’agit-il d’un choix, d’une imposition ou d’un hasard ?

5. Aimez-vous étudier cette discipline ? Comment aimez-vous l’apprendre ? Qu’est-ce que vous appréciez le plus et qu’est-ce que vous désireriez de différent ? Qu’est-ce qui manque ?

6. Trouvez-vous une différence par rapport au collège dans l’enseignement de cette discipline ?

7. Quel est selon vous le niveau moyen des professeurs de français ? Vous en avez eu plusieurs ? Le changement fréquent de professeurs est un problème qui vous touche ?

8. Comment illustreriez-vous la situation du français par rapport aux autres langues étudiées ? Plus/moins important-intéressant-difficile-utile-stimulant-charmant-ennuyant … Est-elle une discipline en danger ?

9. Que pensez-vous de l’étude de la littérature étrangère ? Et de la lecture intégrale de textes ?

10. Si vous voulez approfondir quelque chose sur cette discipline qu’est-ce que vous faites ? Notre territoire offre-t-il des atouts particuliers ? Utilisez-vous les matériaux de la bibliothèque de votre établissement ? Comment cherchez-vous des informations (textes, manuels, internet..) ?

11. Que pensez-vous des manuels pour la discipline ?

12. Connaissez-vous l’Associazione Italo-Francese de Modène ? Participez-vous (en tant que spectateurs ou acteurs) à des spectacles en langue française ?

13. Avez-vous effectué des échanges scolaires ou des voyages en France ? Quelle est votre opinion ? Ces voyages (avec la classe ou pas) ont modifié ou confirmé vos opinions sur la langue, le pays, le peuple ?

14. À la maison, écoutez-vous la radio ou regardez-vous la télévision française ? Surfez-vous sur des sites français ? Lisez-Surfez-vous en français au-delà des exigences scolaires ? Si oui, quoi ?

15. Cherchez-vous une touche de France dans votre vie quotidienne ? Expositions, cinéma, produits…

16. Croyez-vous que l’étude du français vous sera utile ? Pourquoi ? Pensez-vous poursuivre l’étude du français à l’avenir ?

17. Avez-vous préparé et obtenu des certifications de langue (française ou autre) ? 18. Esabac et CLIL (ce dernier pour l’instant seulement en anglais) sont des projets de

votre établissement : qu’en pensez-vous ? Comment les expliqueriez-vous à quelqu’un ne les connaissant pas ?

Nous allons maintenant présenter les résultats de cet entretien qui a concerné 12 apprenants d’un lycée linguistique de Modène : l’appartenance à la même école semblerait indiquer une certaine homogénéité, mais tout en regrettant le fait que nous n’avons pas trouvé d’autres enseignants disponibles pour nous permettre d’effectuer nos entretiens, nous avons pris soin de demander aux collègues de cet établissement de nous envoyer, pour l’interview, des apprenants d’âge, niveau, histoire, filière différents. Il s’agit néanmoins d’un groupe totalement féminin, étant assez rare de trouver des garçons dans ce genre d’établissements scolaires. Les filles interviewées proviennent de

4 classes différentes (une 2e, deux classes de 3e, une 4e ) et n’ont pas le même 92 professeur de français ; précisons en outre qu’en seconde de lycée linguistique l’étude de la littérature n’a pas encore commencé et que l’une des deux troisièmes concernées est une classe Esabac.

Le jeu des libres associations

Voilà les réponses des filles, présentées selon les catégories qu’on leur a offertes. SUR LA FRANCE : Tour Eiffel, champagne, Moulin rouge, Notre-Dame, Montmartre, Louvre.

SUR LES FRANÇAIS : baguette, snobs, nouvelle cuisine, affectés, impolis, élégants. SUR LA LANGUE FRANÇAISE : la phonétique, les nasales, la langue de l’amour, les accents, le r grasseyé, le désir de la parler avec aisance.

La perception des autres sur la France, les Français ou la langue

Les parents et les amis auraient grosso modo la même opinion exprimée par notre groupe, les mass médias de même, donc toujours cet ensemble de traits charmants et d’autres antipathiques ; les lycéennes citent aussi le célèbre sourire de Sarkozy-Merkel dont nous avons parlé précédemment.

Des vertus pour les trois éléments (langue, pays, peuple)

Elles admettent qu’elles ne connaissent pas trop le pays et les habitants, en outre elles ne veulent pas faire de généralisations

comme font les étrangers / qui pensent que les Italiens sont tous des mafiosi / qui mangent des pâtes (A7)

Rappelons qu’en Italie la succession des classes de lycée est la suivante : 1re (en sortant du 92

collège), 2e, 3e, 4e, 5e (terminale).

Parmi les qualités elles citent : le caractère d’un peuple ayant fait une révolution, les monuments et musées de Paris, la langue douce, romantique, assez facile.

Pourquoi étudiez-vous le français ?

Plusieurs réponses ont été fournies : l’imposition des études linguistiques par les parents disant qu’à 14 ans c’est difficile de choisir l’école correcte ; un choix personnel vu l’amour pour le français dès le collège ; le désir de fréquenter l’Université en France ; l’enthousiasme à l’époque du collège, mais diminué au lycée ; la stratégie pour éviter l’allemand qui est “trop dur” ; l’envie de cultiver l’ émotion éprouvée en parlant d’autres langues que la sienne ; l’influence énorme de la professeure du collège. En général elles soulignent que

si un prof est capable et intéressant / alors j’aime la discipline (A4)

L’appréciation de la discipline

La discipline est généralement appréciée dans le groupe ; les aspects les plus aimés sont ceux cités dans cet échange :

(A3) la manière de parler de la prof / sûre / on voit qu’elle aime la langue et la profession / qu’elle sait ce qu’elle fait

(A5) on aime les profs qui transmettent de l’énergie / l’envie de connaître / si on pose une question elle sait tout / elle connaît même en anglais // en outre elle est humaine // elle est proche de nous

(A3) oui la relation et l’amour de la discipline sont les choses les plus importantes // les cours sont amusants / diversifiés / il y a dialogue sur la langue / et conversation / et culture

(A5) des fois elle est lente ou elle ouvre plusieurs sujets / pendant l’interrogation par exemple /, mais c’est bien /// c’est désagréable les profs énervés / qui n’ont pas envie / qui ne dialoguent pas / qui ne font que de la grammaire

Elles montrent par contre des difficultés pendant les heures de cours de la locutrice native qui serait

trop rigide sur la prononciation et la phonétique (A2)

En nous référant aux sujets traités avec les enseignants sur les cours multimédias, il est intéressant de souligner que les filles en question ici sont d’accord avec la camarade disant que

il n’est pas intéressant d’aller en laboratoire multimédia si ce n’est que pour faire des exercices de prononciation (A6)

Différences par rapport au collège

Au lycée les apprenants interviewés apprécient les professeurs compétents et enthousiastes, même s’ils signalent que la correction des devoirs n’est pas aussi précise qu’au collège. D’autres éprouvaient une véritable haine pour les professeurs du collège qui faisaient apprendre par coeur et c’était ennuyeux de faire beaucoup d’écrit et pas d’oral. Certaines filles racontent avoir changé 6 professeurs pendant les 3 années de collège :

le changement des profs signifie s’adapter à une nouvelle méthode et construire une nouvelle relation // c’est hyper fatigant (A2)

Comparaison entre le français et les autres langues

Les lycéennes pensent que pour elles il est plus fréquent d’entendre et de savoir prononcer l’anglais. L’une des filles s’exprime ainsi :

l’anglais est la première langue / la plus importante / parlée mondialement // l’espagnol est en train de se diffuser dans d’autres pays / le français n’est parlé qu’en France et dans quelques autres petits pays / il est assez important en Europe (A1)

Malgré l’importance et la familiarité accordées à l’anglais, notre groupe d’apprenantes soutient que les cours de français sont plus appréciés pour la qualité des enseignants et elles soulignent l’ennui présent pendant les cours d’anglais. Elles expliquent que, dans leur lycée, les professeurs de français sont beaucoup plus préparés que ceux des autres langues étrangères.

d’abord c’était un CHOC / ces profs qui parlent toujours en français en classe / si l’on n’est pas habitué //, mais quand on comprend et qu’on commence à répondre on est TRÈS contents // en effet si un prof n’est pas sûr de lui il ne transmet pas de confiance

Esabac

Il est décrit comme une expérience assez difficile, pour l’effort d’étudier l’histoire en français, mais les filles insérées en classe Esabac sont satisfaites et connaissent la possibilité de s’insérer à l’Université en France. Les lycéennes de classes exclues du projet regrettent beaucoup de ne pas avoir cette possibilité d’utiliser la langue davantage et de manière nouvelle.

Étude de la littérature

Certaines pensent que c’est un peu inutile, qu’il faudrait enseigner à savoir se débrouiller dans le quotidien ; d’autres pensent que c’est un moyen pour stimuler la conversation et la connaissance de la langue et que cela est utile pour la culture personnelle. La littérature est aimée ou pas selon les auteurs proposés ; l’une des filles soutient que

il ne faut pas la négliger /, car ensuite dans la vie / tu pourrais ne plus avoir l’occasion pour les lire / ces auteurs // pour parler avec des natifs il faut avoir de l’expérience /, mais l’école ne peut pas tout faire dans ce sens (A3)

Le voyage de classe à Paris

Une apprenante souligne sa difficulté à parler avec les natifs ; une autre a dû renoncer à participer pour des raisons économiques. Plusieurs parmi elles disent n’avoir jamais visité la France à cause du manque d’argent. Elles citent spontanément des films qui leur ont donné envie de voir Paris : Midnight in Paris, Le fabuleux monde d’Amélie Poulain, Jeux d’enfants.

Discipline en danger

Elles pensent que

avant la Réforme / au lycée linguistique on faisait cinq heures par semaine dans les trois langues / maintenant trois heures /// c’est scandaleux

Certaines rêvent d’éliminer l’éducation physique ou une heure d’italien pour avancer dans les langues. Elles soulignent que la préparation fournie par les lycées a été rendue assez uniforme par la dernière réforme :

si toutes les filières font trois heures par semaine de langue / quel est le sens d’avoir choisi un parcours ou un autre ? // c’est une trahison de nos choix // et nous ajouter le latin / au lycée linguistique / ça peut aller /, mais alors pourquoi seulement les deux premières années ??

Approfondissements personnels

À la bibliothèque du lycée, les ouvrages sont vieux, elles préfèrent toutes demander aux enseignants ou, si elles sont à la maison, utiliser internet. Elles ne cherchent pas à voir la télé française ou à écouter des radios étrangères.

(C) vous lisez en langue / au-delà des devoirs à faire ?

(A4) oui en anglais / pas en français /, mais oui / finalement / des fois les quotidiens // en effet // si j’aime l’auteur j’ai très envie de lire plus de choses encore / par exemple on a fait Montesquieu / et moi je pourrais continuer toute l’année à le lire / comme les philosophes // puis oui / des sites en français / quelquefois

Manuels

Le manuel de littérature est jugé

terrible / il est pensé pour ceux qui ont déjà des connaissances sûres // le langage est trop complexe

Les matériaux d’études jugés les plus utiles sont les annotations, les photocopies et extraits préparés par le professeur. Pour l’instant elles n’ont fait la lecture intégrale d’un ouvrage qu’une seule fois : “c’était difficile, mais enrichissant”. La méthode de grammaire “n’est pas mal”.

Spectacles en français

Ils sont appréciés,

surtout s’il y a une préparation pointue / en classe / avant la participation (A2)

Une classe a assisté à une pièce de Molière au théâtre municipal de la ville, mais en italien.

Certifications linguistiques

Elles ont laissé une impression de superficialité et elles ne sont pas difficiles.

Utilité de l’étude du français

Il est jugé important, elles parlent d’un grand plaisir dans l’apprentissage des langues et la volonté de garder les connaissances acquises, certaines avouent le désir de continuer les études à l’étranger et l’hypothèse de passer leur vie en France. L’anglais n’est pas la langue la plus aimée dans le groupe.

3.2.4 Les questionnaires

Nous avons préparé deux types de questionnaires : l’un pour les apprenants et l’autre pour les enseignants, ayant quelques questions en commun. En annexe nous présenterons les deux, en italien -tels qu’ils ont été présentés aux interviewés-, et en français ; alors que nous nous occupons ici de décrire les typologies de questions posées. La première version des questionnaires a été testée par quelques professeurs participant à l’entretien et par 12 collégiens et 10 lycéens : suite à cette expérimentation nous avons pu mesurer le temps moyen pour sa rédaction (30-40 minutes) et modifier des questions problématiques.

Le questionnaire-apprenants se compose de 28 questions :

-

questions fermées (sexe, âge, école fréquentée, lieu, heures de FLE par semaine, années d’étude, activités préférées en classe de langue, activités les plus importantes, présence d’un lecteur/lectrice, choix -modifiable- des adjectifs pour décrire les Français, opinion sur “relations France-Italie” et sur “influence française dans le

monde”, expérience de séjours en France ou autre pays francophone, durée et raison de ces séjours) ;

-

questions ouvertes (décrire son manuel scolaire -surtout images et couleurs-, exprimer son opinion personnelle sur la discipline, raconter -et réfléchir sur- les séjours à l’étranger, dresser une liste des pays francophones connus, écrire les 5 premiers mots en français qui viennent à l’esprit, indiquer des mots français entrés dans la langue italienne, citer les personnages français dont on se souvient) ;

-

jeu de libres associations (remplir un espace avec des mots et/ou des dessins autour du mot FRANCE);

-

images (situer sur une carte quelques villes et régions françaises, reconnaître quelques personnages contemporains, indiquer le nom de quelques monuments ou lieux typiques).

Le questionnaire-enseignants présente des :

-

questions fermées (sexe, âge, établissement d’enseignement, zone géographique, heures de français par semaine, années de carrière, activités privilégiées en classe de langue, activités effectuées, présence d’un lecteur/lectrice, choix -modifiable- des adjectifs pour décrire les Français, exprimer une opinion sur les relations France-Italie et sur l’influence française dans le monde, témoigner sur l’expérience des séjours en France ou autre pays francophone, la durée et la raison de ces séjours);

-

questions ouvertes (raisons pour le choix de ce métier, décrire quelques manuels scolaire, faire des hypothèses sur les réponses des élèves, raconter l’attitude des élèves envers la discipline, expliciter ses contacts avec la langue française outre le travail, citer les personnages français dont on se souvient);

-

jeu de libres associations (remplir un espace vide avec mots et/ou dessins autour du mot FRANCE).

3.2.5 Les établissements enquêtés

En choisissant un point de vue ethnologique et considérant la délicatesse de notre position de chercheur et d’enseignante, nous adoptons “une certaine manière de faire du terrain”, bien représentée par les mots suivants et explicitée par la description de notre méthodologie d’approche aux collègues et aux classes considérés.

Le terrain ce n’est pas une chose, ce n’est pas un lieu, ni une catégorie sociale, un groupe ethnique ou une institution […] c’est d’abord un ensemble de relations personnelles où ‘on apprend des choses’. ‘Faire du terrain’, c’est établir des relations personnelles avec les gens (AGIER 2004 : 35).

La collecte des “données” a occupé les mois d’avril à juin 2013 : 22 établissements scolaires ont répondu à notre appel, 11 collèges et 11 lycées à orientation différente avec lesquels la prise de contact avait commencé bien avant. Comme on peut le voir sur le plan à côté, toute la province de Modène a été concernée et 10 communes considérées, du nord du territoire (frappé par le tremblement de terre de 2012) au sud vers la montagne.

Nous avons visité personnellement les 42 classes interviewées et établi les contacts préalables de manière différente : après avoir écarté nos propres apprenants qui auraient été influençables, soit nous avons obtenu la collaboration des collègues connus dans le passé, soit, dans la plupart des cas, nous avons illustré par courriel, aux

établissements et aux proviseurs, notre travail et obtenu la disponibilité des enseignants. Ensuite on a prévenu par lettre les familles de notre présence en classe et de la nature des questionnaires proposés.

Cette présence dans chaque classe observée est un fait à souligner puisque cela a demandé beaucoup de temps et une organisation minutieuse du calendrier des “visites” selon les exigences de tous. La mise en texte électronique des questionnaires étant difficile à réaliser, nous avons opté pour des questionnaires papier et préféré être présente en classe, nous présenter, répondre aux questions, fournir les explications, observer les réactions et ne pas laisser aux collègues la gestion des questionnaires qui sont simples, mais certainement articulés.

Nous nous sommes donc confrontée à des réalités très différentes que nous essayons ici de décrire.

Pour ce qui concerne la ville de Modène, nous avons obtenu la disponibilité des deux lycées linguistiques, de l’institut commercial, du lycée de sciences humaines et de quatre collèges. Ces derniers se diversifient pour localisation géographique et histoire, un en particulier se trouve dans un quartier défavorisé de la ville et accueille un très grand nombre d’enfants immigrés ou nouveaux arrivés ; les élèves habitant cette zone normalement ont un parcours scolaire difficile.

Les villages les plus proches de Modène sont représentés par un collège et un lycée oenogastronomique.

Au nord, dans le territoire le plus fortement frappé par le tremblement de terre de 2012 et où l’année scolaire se déroulait dans des baraquements, la réponse a été très positive et nous avons remarqué que, généralement, les proviseurs et les enseignants étaient heureux de pouvoir montrer l’organisation qui permettait un retour à la quasi-normalité et d’être pris en considération pour une enquête de ce type, pendant des mois où ils se trouvaient à la une pour des raisons bien plus tristes. Ici, sur le territoire de trois communes, nous nous sommes adressée à 3 collèges et à 4 lycées (linguistique, commercial, de sciences humaines).

Dans le territoire de la province qui monte vers les Appennins, au sud de Modène, la participation a été assez large, mais un peu plus pénible à obtenir (et en effet

le seul cas de non-disponibilité s’est produit ici) ; au total nous avons visité 3 collèges et 2 lycées (professionnel et technique).

Nous précisons que dans la province de Modène les lycées où l’on étudie le français sont une vingtaine ; les collèges, qui offrent presque toujours le français comme seconde langue étrangère, sont environ cinquante . Tout en réaffirmant que notre but 93 n’est pas celui de produire une étude statistique au sens propre du terme, nous soulignons que l’analyse de 22 établissements peut être considérée tout à fait satisfaisante et représente 30% du total. Nous avons analysé deux classes pour chaque établissement, ayant soin de chercher la plus grande hétérogénéité possible selon les moyens limités d’une recherche de doctorat.

3.2.6 Traitement des “données”

Nous avons retenu 896 apprenants et 36 questionnaires-enseignants. Seulement une vingtaine de questionnaires-apprenants a été éliminée : ceux qui étaient fortement incomplets, incompréhensibles ou mal remplis. Il s’agit très souvent des questionnaires des apprenants désavantagés ou des nouveaux-arrivés qui normalement n’étudient pas le français ayant un nombre inférieur de disciplines à