• Aucun résultat trouvé

aux estimations annuelles de l’activité de pêche

A) Les propriétaires ne pratiquant jamais la pêche

4. Discussion des résultats portant sur les bateaux non pêcheurs

4. Discussion des résultats portant sur les bateaux non pêcheurs

Les plaisanciers pris en compte dans ces analyses ne pratiquent jamais la pêche. Leurs caractéristiques sont contrastées. La moyenne d’âge est légèrement inférieure parmi les propriétaires de bateaux à moteur alors qu’elle atteint 45 ans pour les propriétaires de voiliers. Cette différence d’âge serait due au fait que la voile est une passion qui touche un plus faible nombre de plaisanciers, qu’il faut acquérir une expérience de navigation robuste pour être confiant au point de posséder un voilier propre. Le second facteur déterminant est la capacité financière des propriétaires qui doit être suffisante pour posséder un tel bateau. Or, les personnes les plus jeunes ne possèdent pas la même assise financière en début de carrière que celles plus âgées qui disposent de meilleurs salaires et plus de liquidités. Cette explication est corroborée par les CSP des propriétaires de voiliers, avec une majorité de propriétaires retraités, ainsi que du lieu de résidence. Cependant, il est difficile d’affirmer que les caractéristiques des propriétaires de voiliers sont communes à tous propriétaires, et il est probable que l’effet du choix de l’échantillonnage intervienne dans la tendance des statistiques. En effet, la totalité des plaisanciers possédant un voilier a été interrogée sur le port de plaisance de port Moselle, où il est possible de résider sur son propre bateau. Le fait que le port de plaisance soit situé dans un quartier aisé influence la nature même de

69 SD=1,12 70 SD=1,1 71 SD=1,5 72 SD=1,3

l’indicateur lieu de résidence. Cependant, comme ce dernier est corroboré par les CSP, nous estimons que le quartier reste un indicateur robuste de la caractérisation des propriétaires de voiliers. La pratique de la voile est un fait plutôt Européen et principalement métropolitain comme le confirment les statistiques, alors que toutes les communautés ont été enquêtées parmi les propriétaires de bateaux à moteur. Seuls les Kanaks ne sont pas présents dans l’échantillonnage des non pêcheurs, toutes les personnes interrogées appartenant à cette communauté pratiquent la pêche.

Les propriétaires de bateaux à moteur sont âgés en moyenne de 40 ans et exercent des professions qui leur permettent de dégager un surplus financier pour l’acquisition d’un bateau, ce qui rejoint les explications avancées pour les propriétaires de voiliers. Cependant les CSP des propriétaires de bateaux à moteur sont plus hétérogènes, de même que les lieux d’habitation. La contrainte financière reste majeure pour l’achat d’un bateau, mais la gamme des prix de ces produits disponibles sur le marché calédonien permet une démocratisation de l’acquisition de bateaux privés. En témoignent les 8% d’ouvriers enquêtés propriétaires de bateaux motorisés, alors que 19% des propriétaires de bateaux sont cadres ou exercent des professions intellectuelles supérieures. Il existe un particularisme pour les ouvriers propriétaires d’un voilier : tous résident sur leur bateau ce qui est beaucoup moins onéreux pour eux que la location d’un appartement.

Contrairement aux propriétaires de voiliers, il n’est pas nécessaire pour les propriétaires de bateaux à moteur de posséder une grande technicité de leur bateau pour pouvoir l’utiliser. D’ailleurs, en 2005, il n’était pas obligatoire de passer le permis bateau pour s’aventurer dans le lagon. Cette responsabilité était laissée à l’appréciation des propriétaires. Les contraintes de posséder une embarcation motorisée étant relativement faibles, la gamme des utilisateurs potentiels s’en retrouve élargie.

La motorisation des bateaux à moteur est importante et avoisine les 120 CV alors que les voiliers sont dotés de moteurs dont la puissance moyenne est de 26CV. La sur motorisation observée à la fin des années 1990 ne semble plus d’actualité car les importateurs sont de plus en plus contraints à mieux informer leurs clients sur les dangers de suréquiper leurs bateaux. Cependant, beaucoup de propriétaires n’hésitent pas à choisir la limite supérieure de motorisation pour équiper leurs bateaux. Toutefois, ce phénomène tend à s’estomper en raison de la hausse régulière du prix du carburant qui a atteint son summum en 2008.

Les propriétaires de bateau pris en compte dans ces analyses n’ont aucune affection pour cette activité. Or, il est intéressant de connaître plus précisément leurs activités et dans quelle proportion elles sont pratiquées.

Les plaisanciers sortent en majorité en mer pour se détendre sur un îlot et y mener des activités de loisir et de plage. La fréquentation des îlots en réserve dépasse de loin celle des îlots sans statut de protection. Deux raisons peuvent être avancées pour en expliquer cette différence de fréquentation : la première tout d’abord est la plus importante car parmi les îlots du lagon sud-ouest de la Nouvelle-Calédonie en face de Nouméa, une grande partie se vit attribuer un statut de protection, communément appelé « réserve » ou aires marines ou terrestre protégées. Ils sont les plus accessibles et les plus rapides d’accès, notamment pour les voiliers pour lesquels les temps de trajet sont généralement plus longs que ceux des bateaux à moteur. L’îlot Maître est très largement ciblé par les propriétaires de voiliers interrogés au port Moselle, puis l’îlot Goéland. Le premier est classé réserve marine, alors que le second bénéficie d’un statut de protection temporaire de faune concernant uniquement les parties émergées. Sur les 8 îlots les plus fréquentés par les bateaux à moteur, 7 bénéficient d’un statut de protection qu’il concerne les parties marines ou terrestre comme Goéland.

D’autre part, le fait que les îlots soient protégés garantit en général un état de santé des écosystèmes coralliens satisfaisant où la faune et la flore marine peuvent se développer dans de bonnes conditions. Ils représentent alors un lieu de détente privilégié pour les plaisanciers qui recherchent des paysages aussi bien terrestres que marins de bonne qualité environnementale. Enfin, ces îlots sont pourvus d’aménagements (espaces de pique-nique, chemins aménagés, ponton, bouées d’amarrage) qui constituent des lieux de détente qu’ils peuvent découvrir en famille, ou apprécier entre amis.

Les îlots sans statut de protection sont à l’inverse, généralement plus éloignés, mis à part l’îlot Sainte Marie.

Les activités pratiquées sur l’ensemble des îlots ne sont guère différents de ce qui est pratiqué dans le reste du monde : baignade, apnée, découverte des fonds sous-marins, bronzage, jeux de plage, pique-nique, découverte de l’îlot, etc.

Curieusement, aucun des propriétaires de bateaux enquêtés ne pratiquant jamais la pêche n’a déclaré être allé observer les baleines dans le sud, au large de Prony. Cette activité a été rapportée uniquement par les plaisanciers pêcheurs, lors de sorties en mer non dédiées à la pêche. Rappelons que les baleines viennent chaque année se réfugier dans le lagon calédonien pour y mettre bas, allaiter, et élever les baleineaux avant de reprendre leur route

migratoire. Les premières apparaissent à partir de mi-juillet et les dernières repartent à la fin du mois de septembre (Schaffar et Guarrigue, 2008). Toutefois si l’on s’intéresse aux cinq bateaux enquêtés ayant accompli un séjour en mer pour observer les baleines, le nombre est particulièrement faible comparé aux 216 bateaux estimés dans un rayon de 8 miles (12,8km) autour du Cap Ndoua (Schaffar, com. pers.73). Ils ne représentent 2,3% de l’ensemble des observations. Cependant, les chiffres indiqués par la spécialiste sont largement sous estimés pour l’ensemble de l’activité puisque les baleines fréquentent l’ensemble du lagon. Bien qu’elles soient surtout présentes dans le sud de la Grande Terre, des observations de baleines ont été effectuées vers l’îlot Signal et Nouméa lors de nos campagnes de survols aériens.

Le fait qu’aucun plaisancier qui ne pêche jamais ne soit allé observer les baleines serait-il dû à l’importante distance à parcourir pour aller jusque dans le sud ? à l’incertitude de pouvoir les observer ? Le fait qu’à l’entrée du principal pont qui permet d’accéder à la rampe de mise à l’eau de Prony, une structure en acier « filtre » les gabarits des véhicules, et donc des charges remorquées, pourrait-il limiter la fréquentation de cette rampe par les plaisanciers ? Les plaisanciers préfèreraient-ils avoir recours à des opérateurs touristiques pour avoir la garantie de les apercevoir ?

Une partie non négligeable des sorties concerne les activités nautiques, exercées surtout par une population jeune. La moyenne d’âge des surfeurs est la plus faible avec 28 ans74 et celle des windsurfers (c'est-à-dire la pratique de la planche à voile) est de 34 ans75. La pratique du wake-board et du ski nautique est exercée par des personnes plus âgées dont la moyenne d’âge atteint respectivement 36 ans76

et 40 ans77

. Les utilisateurs de VNM ont en moyenne 38 ans78. Les kite-surfeurs n’ont pas été enquêtés en nombre suffisant pour en retirer des statistiques satisfaisantes (N=2).

Comme tous les divertissements physiques, les sports sont surtout exercés par une population plutôt jeune. Certains sites leur sont réservés, telle la pointe Kangou à Nouville ou le wharf RFO à NGéa pour les VNM (carte atlas annexe 4). Ces engins très puissants ne sont guère appréciés des plaisanciers surtout lorsqu’ils s’approchent près des îlots prisés par une population à la recherche de tranquillité et de calme. Au cours des enquêtes, le discours

73

A. Schaffar dans son étude sur l’impact de la plaisance sur le comportement des baleines a recensé le nombre de bateaux entre le 14/07/05 et le 04/09/05, 22 jours d’observation pour le décompte de bateaux observés dans un périmètre de 8 miles autour du cap Ndoua, pendant des conditions météorologiques où le vent était inférieur à 15 nœuds.

74 SD=3,1 75 SD=2,7 76 SD=10 77 SD=9,9 78 SD=6,6

à l’encontre des VNM ou jets-ski revenait souvent sous la forme d’une complainte due à la pollution sonore ou des remous dont ils sont à l’origine lorsqu’ils se déplacent à vive allure. La plupart d’entre les VNM interrogés ont rejoint des îlots tels Maître, Canard et Sainte Marie, Larégnère ou longé la plage du Méridien et de la Baie des Citrons ou encore ont fait le tour de Nouville.

Les aires de pratique du kite-surf sont définies par la municipalité de Nouméa qui possède cette compétence jusqu’à une distance de 300 m des côtes. Au-delà de cette distance, c’est la Province qui est compétente en matière de gestion de l’espace lagonaire. Les zones autorisées de kite-surf concernent la plage du Méridien, les îlots Maître, Goéland ou Ténia, le récif Ricaudi.

La zone réservée au ski nautique est située le long de l’îlot Sainte Marie et tous les skieurs enquêtés ont pratiqué ce sport dans cette baie. Il n’existe aucune aire dédiée à la pratique du surf ou windsurf. Les surfeurs ont pour habitude d’exercer leur sport dans les passes (pour 73% d’entre eux) qui entrecoupent la barrière de corail. A ces endroits, la rencontre des eaux du lagon et des eaux océaniques favorise la création de vagues propices à la pratique du surf. Le windsurf est plutôt exercé dans la passe de Dumbéa ou près des îlots Maître ou Larégnère. L’espace de pratique se situe davantage entre la plage de l’Anse Vata et l’îlot Canard. Ce site ne bénéficie pas d’un statut particulier auprès de la mairie, et n’est donc pas déterminé comme spécifique à la pratique de la planche à voile mais il a profité de l’implantation de plusieurs loueurs de matériel sur ladite page pour s’y développer.

Quant à l’espace de pratique du wake board, celui-ci correspond à la baie de Sainte Marie (à 92%), la baie Maa et l’îlot Ténia.

Toutes ces aires spécifiques de pratique sont utilisées par les sportifs qui n’hésitent cependant pas à profiter de l’immensité lagonaire pour étendre leur espace de pratiques. Ainsi il n’est pas rare qu’en face de Nouméa, les jet-ski côtoient les ski-nautiques ainsi que les plaisanciers en mode promenade ou croisière.

Les conditions d’accès à l’espace marin influencent la localisation de la pratique de ces activités. Toutes les activités nautiques qui ont besoin d’une traction motorisée utilisent les rampes de mise à l’eau. Ainsi la rampe de la Côte blanche est le lieu privilégié de la mise à l’eau des bateaux qui permettent la pratique du ski nautique, de la plongée sous marine, du wake board, des jets-ski et du kite surf.

Certaines rampes privées sont également utilisées par des professionnels des sports nautiques. Ainsi, le port Moselle est utilisé par deux opérateurs de plongée sous marine, le port à sec de Nouville plaisance compte un opérateur de plongée et un loueur de jet-ski ; le second loueur de jet-skis (ou VNM) possède sa propre mise à l’eau indépendante à Nouville, et le restant des opérateurs de plongée utilisent indifféremment les rampes publiques en fonction des lieux de plongée.

Les personnes possédant leur propre jet-skis sont des potentiels utilisateurs de toutes les rampes de mise à l’eau. Lors de l’enquête, la majeure partie d’entre eux furent observés/contactés sur les rampes aménagées telles que (ils sont classés par ordre d’importance) : Le Vallon du gaz sur la baie de l’Orphelinat, le rond point de Ngéa ou le wharf RFO, et la côte Blanche. Potentiellement toutes les rampes publiques sont utilisables par les VNM.

En somme, les espaces de pratique des activités de plaisance sont situés principalement en face des rampes de mise à l’eau ou des lieux d’habitation. Ils ne s’aventurent pas plus qu’à une vingtaine de kilomètres des rampes de mise à l’eau. La barrière de corail ne constitue pas vraiment un lieu privilégié de détente sauf pour la pratique du surf dans les passes. De rares témoignages rapportent des distances parcourues supérieures à 20 km pour atteindre le phare Amédée ou un peu plus loin le récif tabou au sud de la réserve Aboré environ 25 km de Nouméa à vol d’oiseau).

Les séjours de plusieurs jours notamment pour camper ne favorisent pas les trajets les plus longs. Les îlots visités sont majoritairement Maître, Sainte Marie, Signal Goéland, Ténia, Casy, et Larégnère.

La spatialisation des activités de plaisance nous amène à nous interroger sur les conflits d’usage identifiés ou à prévoir.

Les premiers identifiés opposent la recherche de la détente et du calme à la pratique de sports nautiques. La tranquillité tant recherchée par les plaisanciers dont le but est de profiter des plaisirs de la plage, de la quiétude des îlots vierges de toute présence humaine se trouve quelque peu malmenée par la présence d’engins puissants bruyants et parfois menaçant la sécurité des nageurs.

Les conflits entre les plaisanciers et les utilisateurs de VNM ont été relatés à maintes reprises au cours des enquêtes. Ils occasionnent des nuisances sonores, des remous qui perturbent la stabilité des bateaux au mouillage ou sur les rampes de mise à l’eau alors qu’ils

sont en train d’être remontés sur leurs remorques. Cette instabilité rend la manœuvre délicate.

La gêne sonore est également générée par les sports nautiques de traction telle le wake board ou le ski nautique. Mais celle-ci est généralement de moindre importante car elle est exercée au large. Cependant, un bruit de fond peut perturber la paisible détente des plaisanciers.

Outre ces nuisances, les conflits d’usage concernent l’utilisation de l’espace aux alentours des rampes de mise à l’eau de Nouméa, surtout celles aménagées sur la baie de Sainte Marie. A plusieurs reprises, les utilisateurs de jet-ski, les bateaux de wake board, et de ski nautique sont entrés en conflit ouvert en raison d’une importante promiscuité qui empêche les sportifs de s’adonner à leur loisir de façon sereine. En 2005, il fut rapporté qu’il existait auparavant une zone pour la pratique du ski nautique balisée, mais qui subit les assauts d’un cyclone et depuis le balisage n’est plus suffisant pour avertir les autres plaisanciers de l’exclusivité de l’activité. Ainsi les usagers utilisent-ils cette zone à d’autres fins ce qui génère des conflits.

Sur les îlots, les conflits sont de plusieurs natures : la promiscuité des personnes, le civisme, et l’attitude vis-à-vis de la faune et la flore. Il n’est pas rare de voir les week ends de beau temps une multitude de plaisanciers amarrés autour des îlots près des rampes de mise à l’eau, dont les plus criants sont l’îlot Maître (maximum comptabilisé : 50 bateaux), Goéland (maximum 40 bateaux), l’îlot Larégnère (maximum 40 bateaux) et l’îlot Signal (25 bateaux), et l’îlot Sainte Marie (20 bateaux).

Une telle promiscuité peut parfois générer des tensions au sein même de la population de plaisanciers qui ne peuvent plus trouver de point d’ancrage, ni de place disponible sur les plages des îlots. Le bénéfice de sortie en mer s’en retrouve très amoindri. Plusieurs personnes ont rapporté la nuisance d’un comportement peu citoyen de la part de certains plaisanciers qui laissent leurs détritus sur les îlots. Le cas de l’îlot Sainte Marie fut souvent cité comme devenu infréquentable par les plaisanciers de plus en plus gênés par l’accumulation d’ordures.

La surfréquentation de lieux évoque la notion de capacité de charge des îlots. Celle-ci lorsqu’elle est dépassée entraîne une dégradation de la qualité environnementale du site. Elle génère un accroissement de la destruction des écosystèmes coralliens par les ancrages des bateaux qui n’ont pas pu ou voulu utiliser les corps morts installés à cet effet. Les nageurs sont plus importants à piétiner les platiers ou marcher sur les coraux, ou encore à

les toucher et provoquer la mort de colonies coralliennes. La qualité des coraux se dégradant peu à peu, ils ne constituent plus de valeur paysagère aux yeux des plaisanciers qui se détournent peu à peu de ce site pour en cibler d’autres, plus éloignés donc moins accessibles à tous, mais garants d’une influence anthropique mineur.

Elle est aussi à l’origine de la dégradation des écosystèmes terrestres fragiles, par l’utilisation des végétaux comme combustibles pour les barbecues. La faune sauvage n’est pas épargnée. L’impact sur l’avifaune est d’autant plus important que certains îlots abritent des populations d’oiseaux marins vulnérables car nicheurs. Au contact des humains ces oiseaux sont perturbés dans leur environnement de plus en plus menacé par la surfréquentation et ils le deviennent d’autant plus lorsque ces animaux s’identifient entre eux en poussant des cris qui perturbent la tranquillité des campeurs. Des scènes de massacre des pétrels ont fait la chronique du quotidien calédonien au lendemain de jours de fêtes (notamment les fêtes de fin d’année).

Toute privation des libertés individuelles est mal perçue par la population. L’îlot Maître ayant fait l’objet d’un aménagement touristique, l’espace libre de détente utilisée par les plaisanciers s’en est retrouvée restreint. Ce qui a généré certaines protestations. Il ne s’agit pas de conflits à proprement parlé mais de tensions sous-jacentes ressenties comme frustrantes de la part des usagers du lagon et des espaces de liberté.

B)

La pêche de plaisance : une activité fortement influencée