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Le choix de l’ argument d’un verbe transitif à propos duquel le groupe résultatif peut

2.4 Analyse des constructions résultatives en termes de structure événementielle

2.4.3 Le choix de l’ argument d’un verbe transitif à propos duquel le groupe résultatif peut

Après avoir expliqué les deux patterns résultatifs – à XP résultatif nu et avec un pronom réfléchi – par la complexité de l’événement plutôt que par la DOR, il faut expliquer à propos de quel argument d’un verbe transitif un XP de résultat peut prédiquer. Il s’agit maintenant des constructions résultatives avec des NPs sous-catégorisés (subcategorised NP résultatives) qui englobent les résultatifs orientés sujet et orientés objet. L’approche syntaxique basée sur la DOR suggère que les XPs résultatifs sont toujours prédiqués à propos des objets directs, mais, comme précisé ci-dessus, l’existence des résultatifs subject-oriented avec des verbes transitifs remet en question l’approche par la DOR. S’il faut abandonner la DOR, le choix de l’argument du verbe transitif pour servir de sujet à la prédication résultative redevient la question centrale. D’après Rappaport Hovav et Levin 2001, le choix de l’argument-sujet de la prédication résultative se fait également en termes de structure événementielle et renvoie à la représentation de la chaine causale encodée dans un événement.

La généralisation sans exception semble être la suivante : si un argument d’un verbe transitif subit un changement d’état impliqué lexicalement par le verbe, le XP résultatif est invariablement prédiqué à propos de cet argument, par exemple : to flatten something wafer-thin, to stretch one’s spine into realignment. Mais dans de nombreux constructions résultatives sur la base des verbes transitifs, ces verbes n’impliquent pas de changement dans l’entité dénotée par le NP à propos de laquelle le XP résultatif est prédiqué, comme par exemple avec les verbes de contact de surface (to strip wet clothes off someone, to rub one’s hair dry, to wipe a mirror free of steam) ou les verbes d’exercise de force (to pull someone free of the wreckage, to tug something from the soil, to yank something out of his hands). Même si ces verbes n’impliquent pas de changement d’état de leur argument objet, dans les résultatifs de ce type, il est tout aussi impossible que le XP résultatif prédique à propos du sujet,

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et non à propos de l’objet : ‘The men pushed the piano off the stage’ ne peut pas signifier que les gens ont quitté la scène et non le piano.

En quoi alors les résultatives avec les NPs objets sous-catégorisés où les XPs résultatifs peuvent être prédiqués à propos du sujet, répétées en (214) sont fondamentalement différentes ?

(214) a. The wise men followed the star out of Bethlehem.

b. The sailors managed to catch a breeze and ride it clear of the rocks.

c. John danced mazurkas across the room.

d. Fly American Airlines to Hawaii for your vacation!

D’après Rappaport Hovav et Levin, la généralisation est la suivante : dans les résultatives avec les NPs sous-catégorisés, le XP résultatif doit être prédiqué à propos d’un argument du verbe qui est récipiendaire d’une force transmise. Puisque la grande majorité des verbes transitifs décrivent des événements qui impliquent la transmission d’une force et cet argument est normalement exprimé par l’objet direct du verbe, la grande majorité des constructions résultatives sur la base des verbes transitifs ont des XPs de résultat prédiqués des objets directs. Ceci explique pourquoi la DOR est si souvent empiriquement correcte. Néanmoins, avec les verbes transitifs non-canoniques auxquels il manque un NP dénotant l’entité récipiendaire d’une force, le XP de résultat peut être prédiqué du sujet, et ce sont précisément les résultative en (214).

Le statut spécial des NPs dénotant les récipiendaires d’une force est vérifiable par leur capacité d’apparaître comme une entité affectée Y (dans le sens ‘ayant subi un changement d’état’) dans le contexte What X did to Y was... :

(215) a. What they did to her spine was stretch it.

b. What they did to their children's hair was rub it.

c. What she did to the mirror was wipe it.

d. What they did to the stalks is tug them. (Rappaport Hovav et Levin 2001 : 786 (50)) Les arguments qui ne qualifient pas en tant que récipiendaires d’une force ne sont pas acceptés dans ce contexte :

(216) a. *What they did to the star is follow it.

b. *What they did to the mazurkas is dance them.

c. *What they did to the breeze is ride it.

d. *What they did to American Airlines was fly it. (Rappaport Hovav et Levin 2001 : 787 (51)) Pourquoi c’est l’argument récipiendaire d’une force dans les constructions basées sur un verbe transitif qui devient systématiquement sujet du XP résultatif ? Selon Rappaport Hovav et Levin, l’événement décrit par un verbe transitif peut être représenté comme (des segments d’)une chaine causale, c’est-à-dire une série des relations ‘force-dynamic’ qui décrivent les interactions en termes de force, entre deux participants de l’événement. (Talmy 1988 établit une famille des relations

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‘force-dynamic’.) La transmission de force et le changement d’état/de lieux sont deux relations

‘force-dynamic’ les plus importantes pour les verbes transitifs.

La restriction qui dit que c’est le récipiendaire d’une force dont doit prédiquer le groupe résultatif résulte de ce que les événements sont nécessairement des chaines causales non-branchantes. Par exemple, dans deux interprétations potentielles de ‘Tracy wiped the table clean’ (la première où clean est prédiqué à propos de l’objet et la seconde où il est prédiqué à propos du sujet), seulement dans la première le segment résultatif de la chaine complète, celui du changement d’état de la table, prolonge le segment initial déjà en place, celui de la transmission de la force de Tracy vers la table. En revanche, dans la seconde interprétation, la chaine causale bifurque nécessairement. Le premier segment représente la transmission de la force de Tracy vers la table et le second représente le changement d’état de Tracy. Cette chaine où les segments ne se suivent pas l’un l’autre, mais forment deux branches qui ont le même point d’encrage, mais deux points d’arrivée non liés, rend indisponible l’interprétation où c’est le sujet Tracy qui subit un changement d’état, c’est-à-dire où le XP résultatif prédique à propos du sujet.

Cet exemple clarifie également pourquoi le groupe résultatif peut prédiquer à propos du sujet d’un verbe transitif dont l’objet n’est pas récipiendaire d’une force : c’est la transmission de la force du sujet vers l’objet qui crée le premier segment qui interdit l’interprétation où le XP résultatif prédique du sujet dans ‘Tracy wiped the table clean’. Sans transmission d’une force, ce premier segment n’est pas créé, l’objet NP sous-catégorisé n’est pas récipiendaire d’une force et la prédication résultative à propos du sujet devient possible, comme dans les exemples en (214), discutés plus haut. De cette manière, la contrainte sur le sujet possible de prédication pour un XP résultatif dans les constructions résultatives avec des NPs sous-catégorisés résulte des contraintes indépendantes sur la bonne formation des événements, selon Rappaport Hovav et Levin.

Qu’est-ce qui se passe alors dans les résultatives basées sur un verbe transitif mais où le NP postverbal n’est pas sous-catégorisé par le verbe, comme dans ‘They drank the pub dry’? Dans les résultatives de ce type, l’objet « normal » d’un verbe transitif, compris ici comme étant quantifié existentiellement, demeure implicite et la phrase est comprise comme impliquant une situation où l’action du sujet affecte de manière « négative » le pub, mais où le récipiendaire de cette force n’étant pas lexicalement spécifié par le verbe est néanmoins identifié pragmatiquement, comme le montre la construction What they did to the pub was drink it dry, qui est censée tester si l’objet (dans ce cas, l’objet non sous-catégorisé) qualifie comme récipiendaire d’une force.

En soutenant que la notion de récipiendaire d’une force est préférable à celle de thème incrémental en ce qui concerne le choix du sujet pour un prédicat résultatif, Rappaport Hovav et Levin critiquent la proposition de Rothstein 2000, formulée également en termes de structure événementielle, notamment que le XP résultatif d’un verbe transitif prédique toujours à propos du thème incrémental du verbe. Nous avons déjà vu que les XPs résultatifs sont nécessairement prédiqués à propos des objets des verbes de changement d’état, des verbes de contact de surface, ainsi que des verbes d’exercice de force. Tandis que les objets des verbes de changement d’état sont à juste titre considérés comme des thèmes incrémentaux impliqués lexicalement par ces verbes (puisqu’un changement de l’objet au cours de l’événement est lexicalement impliqué par le verbe), ceux des autres classes verbales ne le sont pas, ce qui constitue un problème pour l’approche par le thème incrémental. Il y a néanmoins des propositions contraires qui ce basent sur Tenny 1992 qui note que certains verbes transitifs – y inclus les verbes de contact de surface et les verbes d’exercice de force–

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ont une structure aspectuelle latente (latent aspectual structure), c’est-à-dire que même si certains verbes n’impliquent pas lexicalement de thèmes incrémentaux, ils apparaissent néanmoins avec le modifieur in x time (‘I wiped the counter in 30 seconds flat’), propriété caractéristique des verbes à thèmes incrémentaux. D’après Rappaport Hovav et Levin, cette structure aspectuelle latente surgit parce que ces verbes ont des objets récipiendaires d’une force, et que les verbes avec ces objets sont associés avec une implicature résiliable que les récipiendaires d’une force subissent un changement lié au résultat de l’action, attendu conventiellement. Cette implicature crée l’impression que ces verbes ont un thème incrémental, mais en réalité c’est la propriété de ces verbes d’avoir le récipiendaire d’une force qui serait à la base de cette perception.

Selon Rappaport Hovav et Levin, l’approche par le récipiendaire d’une force s’avère supérieure à celle pas le thème incrémental étant donné qu’il y a des verbes dont l’objet est un thème incrémental (et non un récipiendaire d’une force) et qui néanmoins n’apparaissent pas avec des XPs résultatifs prédiqués à propos de l’objet, par exemple, to memorize, to study, to read, to sing. Une exception apparente ne fait que confirmer cette conclusion : dans la construction résultative orientée-objet ‘Shelly read Jane Eyre to tatters’, l’objet direct du verbe est un roman, entité non-susceptible d’être affecté par une force. Pourtant, dans cet exemple l’objet direct réfère à un objet matériel – livre – usé par l’application d’une force physique, puisque le XP résultatif décrit son apparence physique résultante.

Distribution des verbes dans les constructions résultatives avec les NPs non sous-catégorisés

La dernière particularité distributionnelle invoquée pour appuyer l’analyse syntaxique par la DOR des constructions résultatives ce sont les verbes inergatifs en (217), qui, contrairement aux verbes inaccusatifs en (218), participent à un autre pattern qui ressemble le pattern réfléchi, celui des NPs non sous-catégorisé par le verbe :

(217) a. Miss Kitty talked seven wartsi off my handsi. b. She winked usi pasti.

c. The dog barked himi awakei.

(218) a. *The bomb exploded the watermelons into the air.

b. *The ice melted the floor clean.

c. *The water evaporated the pot dry. (Rappaport Hovav et Levin 2001 : 790 (60, 61)) Rappaport Hovav et Levin proposent deux explications complémentaires de ce comportement contrastant des verbes inaccusatifs et inergatifs en termes de structure événementielle : la première est basée sur l’impossibilité d’événements à deux thèmes incrémentaux et la deuxième sur la limitation de la complexité d’une structure d’événement bien formée.

Selon Rappaport Hovav et Levin, les constructions résultatives grammaticales avec les NPs non sous-catégorisés en (217) se basent sur les verbes à causalité interne, c’est-à-dire qui décrivent des événements conceptualisés comme résultant des propriétés inhérentes de l’argument verbal (ce sont des verbes comme to laugh, to play, to speak, to walk, to glow, ainsi que certains verbes de

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changement d’état, comme to bloom, to rot) dont la structure d’événement consiste en un seul sous-événement avec un seul participant, puisqu’il n’y a pas d’sous-événement causal externe. Cela permet d’augmenter leur structure événementielle pour former une structure complexe (puisque causale), celle associée aux résultatives à NPs non sous-catégorisé.

En revanche, les exemples agrammaticaux en (218) sont des constructions résultatives basées sur les variantes intransitives des verbes de changement d’état à causalité externe. (Rappaport Hovav et Levin précisent qu’un contraste en termes de causalité externe vs. interne est préférable à un contraste en termes d’agentivité ou de caractère animé du sujet, étant donné qu’il existe des verbes à causalité interne avec des arguments inanimé : The phone jangled me into consciousness. De même le contraste n’est pas attribuable au changement d’état vs. son absence, puisqu’il existe des verbes de changement d’état à causalité interne : Gardeners allowed their hanging flower basket to bloom itself into oblivion.) Par définition, les verbes à causalité externe décrivent des événements conceptualisés comme étant déclenchés par une cause externe possédant un contrôle immédiat sur l’événement. Les verbes typiques de cette classe sont les verbes de changement d’état comme to break, to close, to thicken. Ces verbes ont une structure d’événement complexe, causative. Leurs variantes intransitives ont la même structure d’événement, mais le sous-événement causal, lié lexicalement, ne reçoit pas d’expression syntaxique directe. Les résultatives agrammaticales en (218) ont une structure causative complexe, où le sous-événement de cause est lié lexicalement. Si la structure d’événement ne peut avoir que deux sous-événement tout au plus, ces verbes, même sans ajout d’un NP non sous-catégorisé dont prédique le résultatif, ont déjà une structure d’événement maximalement développée. Puisque le XP résultatif rajoute encore un sous-événement, ces résultatives sont exclues par la contrainte sur la complexité maximale de la structure d’événement.

Une explication alternative est que les résultatives agrammaticales du type en (218) violent la contrainte qu’un événement ne peut avoir qu’un seul thème incrémental, puisque l’événement n’est délimité qu’une seule fois. Étant donné que les verbes de changement d’état, à causalité externe, sont associés avec les thèmes incrémentaux, mais que dans les résultatives à NP non sous-catégorisé, le groupe résultatif, en additionnant un deuxième sous-événement de changement, ajouterait un autre thème incrémental, la contrainte en question est violée dans les exemples en (218).

Pour résumer, Rappaport Hovav et Levin 2001 et 2004 réexaminent l’approche syntaxique de la construction résultative en anglais pour démontrer que l’explication syntaxique des restrictions sur la distribution des XPs résultatifs, autrement dit, la contrainte DOR, ne tient finalement pas. Pour remplacer la DOR, elles proposent une explication basée sur les structures événementielles associées à différents patterns résultatifs et une théorie du mapping entre la structure d’événement et la structure syntaxique. Leur analyse est censée expliquer pourquoi la DOR, à la base de la plupart des analyses des constructions résultatives, est si proche de la vérité et semble, par conséquent, si attractive. Selon elles, le fait que la DOR explique beaucoup de données, est dû à deux raisons liées.

Premièrement, la structure événementielle causative associée aux résultatifs qui décrivent les événements qui ne sont pas nécessairement dépendants temporellement, exige la réalisation de deux arguments en syntaxe, ayant comme résultat l’introduction d’un réfléchi quand les deux sous-événements partagent le même participant/argument. Deuxièmement, la plupart des verbes transitifs décrivent des événements impliquant la transmission d’une force. Pour cette raison ces

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verbes forment des constructions résultatives avec des NPs objets sous-catégorisés dont prédiquent les XPs de résultat. Par conséquent, il n’existe que très peu de XPs résultatifs avec des verbes transitifs qui prédiquent sur le sujet et pas sur l’objet.

Récipiendaire d’une force ou thème incrémental en tant que sujet de la prédication secondaire résultative ?

La première critique qu’on peut adresser à l’analyse des constructions résultatives de Rappaport Hovav et Levin 2001 et 2004, en termes de distinction entre les événements complexes (qui consistent en deux sous-événements, chacun desquels peut potentiellement se produire comme un événement indépendant) vs simples (qui consistent en un seul sous-événement), cruciale pour expliquer, via la condition Argument-per-Subevent (qui dit qu’il doit y avoir au moins un argument XP dans la syntaxe par sous-événement dans la structure événementielle) différents patterns de la réalisation des arguments dans les constructions résultatives, consiste en ce que le choix de privilégier l’argument récipiendaire d’une force, au lieu de l’argument thème incrémental, en tant que sujet de prédication pour un groupe résultatif, ne résout pas le problème posé à la DOR par les exemples transitifs (dont l’exemple type, pour rappel, est ‘The wise men followed the star out of Bethlehem’), où le résultatif semble prédiquer à propos du sujet et non à propos de l’objet, en infraction avec la DOR.

Effectivement, en ce qui concerne le choix du sujet de prédication pour un XP résultatif, l’analyse de Rappaport Hovav et Levin 2001 et 2004 se résume essentiellement en deux généralisations :

(i) Le XP résultatif est prédiqué de l’argument DP du verbe transitif qui dénote le récipiendaire d’une force transmise, s’il y a en un ;

(ii) Quand il n’y a pas de DP dénotant une entité récipiendaire d’une force transmise, le XP de résultat peut être prédiqué du sujet.

Par conséquent, étant donné que ce sont les DPs dénotant les entités récipiendaires d’une force transmise qui sont typiquement exprimés comme des objets directs, il s’ensuit que les XPs résultatifs prédiquent à propos des objets directs, dans la grande majorité de constructions résultatives basées sur les verbes transitifs. Or la DOR ne fait que constater cela. Cela étant, avec les verbes transitifs non-canoniques auxquels il manque un DP dénotant l’entité récipiendaire d’une force, le XP de résultat peut être prédiqué du sujet, et ce sont précisément les constructions résultatives contre-exemples à la DOR.

Les verbes qui n’expriment pas la transmission d’une force vers une entité dénotée par l’objet, mais possèdent néanmoins des objets thèmes incrémentaux, comme, par exemple, to memorize, to study, to read, to sing, ne peuvent pas être à la base des constructions résultatives, où le XP de résultat prédique à propos de l’objet direct. Ce fait semble confirmer la première généralisation (i) de Rappaport Hovav and Levin, mais, contrairement à la deuxième généralisation, ces verbes, noncanonical transitive verbs dans la terminologie de Rappaport Hovav et Levin, sont tout aussi introuvables à la base des constructions résultatives où le XP de résultat prédique à propos du sujet.

Les exemples en (219), prédits grammaticaux par la deuxième généralisation, sont inacceptables : (219) a. *Theyi read somniferous poems asleepi.

98 b. *Theyi sang somniferous songs asleepi.

Ainsi, si la deuxième généralisation (ii) ne couvre pas les exemples agrammaticaux en (219), mais semble pouvoir couvrir les cas exceptionnels (c’est-à-dire, les contre-exemples à la DOR) répétés à nouveau en (220), le changement pour l’argument récipiendaire d’une force au lieu de l’argument thème incrémental en tant que le DP prédestiné à devenir le sujet de la prédication secondaire résultative, ne semble pas convaincant. On pouvait tout aussi bien proposer que le thème incrémental des verbes to memorize, to study, to read, to sing semble exclu en tant que sujet de prédication par un XP résultatif parce qu’il s’agit d’un thème incrémental non-affecté, contrairement aux thèmes incrémentaux affectés dans les exemples canoniques de la construction résultative comme to hammer the metal flat, ou to wipe the table clean. D’ailleurs, dans ces derniers exemples, ce n’est pas une incrémentalité du thème qui compte, mais surtout une affectation du thème.

(Puisque dans les situations où la pièce métallique ou la table sont devenus, respectivement, plate ou propre, pas de manière progressive et graduelle au cours de l’activité, mais de manière soudaine, seulement à la fin de l’activité, respectivement, de martèlement ou d’essuyage, pour une raison

(Puisque dans les situations où la pièce métallique ou la table sont devenus, respectivement, plate ou propre, pas de manière progressive et graduelle au cours de l’activité, mais de manière soudaine, seulement à la fin de l’activité, respectivement, de martèlement ou d’essuyage, pour une raison

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