• Aucun résultat trouvé

Changement climatique et catastrophes naturelles en Afrique de l’Est

Encline comme elle l’est aux catastrophes naturelles comme les inondations, la sécheresse et les cyclones, l’Afrique de l’Est est considérée comme l’un des principaux « points chauds » du monde

L’ÉTAT DES VILLES D’AFRIQUE DE L’EST

Pays Année Pourcentage

Burundi 2006 (c) 34.0

Comores 2004 (c) 34.5

Ethiopie 2005 35.1

Kenya 2005 (c) 33.7

Madagascar 2005 52.0

Malawi 2004 25.4

Rwanda 2011 22.1

Tanzanie 2007 21.8

Ouganda 2009 9.1

(c) = Estimation Banque Mondiale

Source: World Development Indicators 2012, Tableau 2.7.

TABLEAU 4.5: POPULATION URBAINE VIVANT EN-DESSOUS DU SEUIL NATIONAL DE PAUVRETÉ (%)

TABLEAU 4.6: COEFFICIENTS GINI – MILIEU URBAIN, VILLES ET/OU PAYS

Pays Ville Année Coefficient Ville Coefficient Pays

Burundi (WDI 2012, Tableau 2.9) -- 2006 -- 0.33 (i)

Burundi Bujumbura 2006 0.47 (c) 0.49 (c)

Comores (WDI 2012, Tableau 2.9) -- 2004 -- 0.64 (i)

Djibouti (WDI 2012, Tableau 2.9) -- 2002 -- 0.40 (i)

Ethiopie Addis-Abeba 2003 0.61(r)

--Ethiopie 2004-5 0.44 (c)

Ethiopie Addis-Abeba 2003 0.56(c)

--Ethiopie (WDI 2012, Tableau 2.9) -- 2005 (r) -- 0.30 (r)

Kenya Nairobi 2006 0.59 (r) 0.45(c)

Kenya -- 2005 -- 0.47(r)

Madagascar (WDI 2012) -- 2010 -- 0.44 (r)

Malawi (WDI 2012) -- 2004 -- 0.39 (r)

Malawi -- 1998 -- 0.52 (c)

Rwanda (WDI 2012) -- 2011 -- 0.50 (r)

Rwanda Kigali 2005 0.47 (r)

--Seychelles (WDI 2012) -- 2007 -- 0.65 (r)

Soudan du Sud (WDI 2012) -- 2009 -- 0.45 (r)

Tanzanie (WDI 2012) -- 2007 -- 0.37 (r)

Ouganda -- 2005-6 -- 0.43 (r)

Ouganda (WDI 2012) -- 2009 -- 0.44 (r)

Ouganda Kampala 2002 0.47 (c)

--(r) = coefficient Gini (sur la base du revenu) (c) = coefficient Gini (sur la base de la consommation)

Sources: coefficients urbains/ville: Global Urban Indicators 2009, Tableaux 26 et 27); and coefficients nationaux: World Development Indicators 2012, Tableau 2.9.

pour ce qui est de la vulnérabilité.44 Le changement climatique constitue tout un ensemble de menaces pour la sous-région et ses villes. A l’échelle régionale, la hausse des températures et les changements dans le régime des précipitations menacent d’exacerber les vulnérabilités existantes à la sécheresse, aux inondations, à la perte des sols arables et à la montée du niveau des mers dans les villes côtières, et ils peuvent même augmenter l’incidence et la diffusion de maladies comme le paludisme. La sècheresse et la baisse du niveau des eaux peuvent affecter les capacités de production agricole ou d’hydroélectricité. Certains éléments donnent à penser que ces effets se font déjà sentir, et tout particulièrement dans les villes comme

Nairobi qui dépendent de l’hydroélectricité. Les villes et zones urbaines d’Afrique de l’Est (comme par exemple Antananarivo, Arusha, Kigali ou Lilongwe) souffrent de l’inefficacité des infrastructures, des services collectifs et des institutions officielles, quand ce n’est pas de leur absence pure et simple. Ces carences les empêchent de réagir comme il faudrait aux événements imprévisibles qui peuvent se produire. Des 15 pays du monde considérés comme les plus exposés aux catastrophes naturelles, pas moins de 13 se trouvent en Afrique, notamment le Burundi, l’Ethiopie et l’Erythrée, cette dernière figurant en tête de liste.45 Dans ces conditions, faire face aux catastrophes, comme la sécheresse et les mauvaises récoltes,

CHAPITRE 4

V

Le camp Ali Hussein est de ceux qui, près de Burao (Somalie), abritent des réfugiés venus de Mogadiscio et du centre-sud du pays pour échapper au conflit ou à la sécheresse. ©Oxfam East Africa. Licence générique Creative Commons Attribution 2.0.

ou les inondations causées par les cyclones, est quasiment impossible sans assistance externe, régionale ou internationale, ce qui traduit le grand état d’impréparation des villes d’Afrique de l’Est.

Les dangers auxquels sont confrontées les populations urbaines d’Afrique de l’Est incluent la multiplication et l’intensification des conflits et des rivalités autour de ressources et de services dont la disponibilité est déjà fort réduite.

Changement climatique régional et vulnérabilité des villes en Afrique de l’Est

Les modèles de changement climatique prévoient des hausses de température de 1,5 à 2°C d’ici 2050, avec une augmentation supplémentaire de 2 à 4°C entre 2050 et 2100.46 La moyenne des pluies devrait, elle aussi, augmenter dans l’ensemble, sauf dans la partie subéquatoriale où elle va baisser, alors que dans le nord de la sous-région elle devrait augmenter mais sous la forme de précipitations à la fois moins fréquentes, plus courtes et plus intenses.47 Les projections exactes se heurtent toutefois à une difficulté, celle de la prise en compte de l’oscillation australe du phénomène El-Niño  : celle-ci introduit en effet une bonne dose d’incertitude dans la modélisation des tendances à venir de la pluviosité, affaiblissant par là-même la capacité à prendre les mesures d’adaptation voulues.48

Les événements extrêmes (ondes de tempête, inondations, ouragans ou cyclones, tempêtes et sécheresse) vont vraisemblablement se trouver exacerbés par le changement climatique.49 Ils constituent une menace majeure pour l’Afrique de l’Est et ses villes, étant donné

surtout la façon dont ce changement risque de se combiner avec l’oscillation australe de l’événement El Niño.50

Une ville comme Beledweyne dans la région d’Hiraan en Somalie, a eu à subir en septembre 2012 des crues soudaines qui ont causé le déplacement de 3 500 familles. Dans le Sud du Soudan, entre juin et septembre 2012, les inondations ont affecté plus de 258 000 habitants de 39 arrondissements. En Ethiopie, les régions d’Afar et de Gambella Orientale ont été touchées par des inondations en septembre 2012, affectant plus de 7 000 habitants. Les effets faibles à modérés d’El Niño devant s’intensifier au début 2013, le nombre d’événements extrêmes va vraisemblablement s’accroître, surtout avec l’augmentation des pluies prévue entre octobre et décembre.51

Kampala, ville de l’intérieur, se trouve dans une région climatique caractérisée par une hausse de la pluviosité lors des événements extrêmes, ce qui la rend vulnérable aux inondations, à la pollution et aux risques sanitaires, qui affectent surtout les citadins pauvres vivant dans des zones comme Katwe, Kinawataka, Natete et Ndeeba.52 A Bwaise, Kalerwe, Katanga et Kivulu, l’insuffisance des capacités d’écoulement multiplie par six le volume du ruissellement.53 La pluie est la cause la plus courante des inondations dans la capitale ougandaise, combinée aux mauvais écoulements. Les capacités d’adaptation de la population, dont 30 pour cent est pauvre et 40 pour cent sans emploi, sont particulièrement faibles face aux inondations. Il appartient à la ville dans son ensemble de se préparer, qu’il s’agisse de l’aménagement du territoire, des infrastructures ou des institutions, afin d’améliorer sa capacité d’adaptation face aux

L’ÉTAT DES VILLES D’AFRIQUE DE L’EST

Cyclones Sécheresses Séismes Inondations

Nombre Morts Nombre Morts Nombre Morts Nombre Morts

Population

--Source: Global Urban Indicators 2009 Tableau 22.

TABLEAU 4.7: LES GRANDES CATASTROPHES EN AFRIQUE DE L’EST - 1980-2000

inondations et autres effets du changement climatique.54

Grandes ou moins grandes, les villes d’Afrique de l’Est sont vulnérables à la sécheresse et aux cyclones. Le Burundi, par exemple, a vu baisser ses disponibilités en eau. Dans la Corne de l’Afrique, la sécheresse a affecté un grand nombre de citadins comme de ruraux, accroissant du coup les flux migratoires en direction des zones urbaines où les ruraux viennent profiter de l’aide dans les camps implantés par des institutions internationales. Lorsque conflit et catastrophe naturelle vont de pair, comme en Somalie, les institutions d’aide doivent souvent se retirer, abandonnant les populations à leur sort et sans grand espoir, ce qui les rend d’autant plus vulnérables à diverses formes d’exploitation.

Les épisodes de sécheresse ont entraîné, en Afrique de l’Est, une réduction nette de la production de produits de consommation courante et des récoltes majeures, comme le maïs, le millet, le sorgho, la canne à sucre et le blé. Aux Comores et à Madagascar, des sécheresses prolongées et des saisons des pluies intenses ont provoqué une baisse rapide de la fertilité des sols.55 Djibouti, l’Erythrée, l’Ethiopie, le Kenya et la Somalie sont les pays de la sous-région les plus exposés aux risques de sécheresse. En l’an 2000, la sécheresse a obligé le Kenya à faire appel à l’aide alimentaire pour quelque deux millions d’habitants. Les zones les plus sérieusement touchées dans la sous-région sont le Nord du Kenya, le centre et le Sud de la Somalie, certaines parties de l’Erythrée ainsi que la zone frontalière entre Djibouti et l’Ethiopie. Entre 1980 et l’an 2000, on a noté en Ethiopie une plus grande fréquence des épisodes de sécheresse (voir Tableau 4.7).56

Ces tendances se sont maintenues au cours de la décennie passée, de nombreux pays de la sous-région étant affectés par des catastrophes climatiques comme des inondations extrêmes (par exemple, l’Ethiopie en 2005; le Kenya et le Soudan du Sud en 2010) et des sécheresses en 2010/2011. La sécheresse prolongée dans la Corne de l’Afrique

en 2011 a affecté quelque 13 millions d’habitants, de l’Ethiopie au Kenya en passant par la Somalie. Les effets sur les communautés pastoralistes ont été très sérieux et difficiles à surmonter, les peuplades nomades ignorant les frontières et les liens institutionnels étant faibles entre pouvoirs publics et organismes internationaux.

Les effets de 20 ans de conflit interne en Somalie ont été exacerbés et l’inflation a mis les denrées alimentaires hors de portée pour les plus pauvres. En juillet 2011, ce sont 3,2 millions de Somaliens qui ont eu besoin d’assistance pour survivre; le Kenya a demandé de l’aide pour 3,75 millions de ses habitants et pour 550 000 réfugiés somaliens, tandis qu’en Ethiopie ce sont 4,8 millions de personnes, y compris 240 000 réfugiés somaliens, qui avaient besoin d’assistance humanitaire. Gouvernements et organismes humanitaires ont tiré les leçons de cette situation d’urgence exceptionnelle, qui aura fait des dizaines de milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés alors qu’ils étaient des millions à perdre leurs moyens de subsistance et leurs maigres biens. Il s’est agi là d’une sécheresse particulièrement grave, et d’une sévérité sans précédent dans plusieurs régions, mais on aurait tort de n’y voir qu’un événement peu susceptible de se reproduire.57

Au Kenya ces 25 dernières années, les pertes de sols arables ont été spectaculaires, avec comme conséquence la baisse de la fertilité et de la capacité d’absorption de l’eau.58 Au Malawi, sécheresse et inondations ont réduit le PIB de quelque 1,7 pour cent par an, et d’au moins neuf pour cent lors d’une sécheresse d’une gravité qu’il ne s’en produit que tous les 20 ans. Le Kenya et l’Ethiopie sont parmi les pays les plus enclins à la sécheresse de toute la sous-région.59 L’Ethiopie a intégré la législation environnementale dans ses projets de développement, et a lancé en 2013 un dispositif spécial destiné à encourager une économie « verte » résistante au climat. Toutefois, en matière d’environnement, les capacités de gestion et bonne application des normes restent faibles.60 Autre menace possible sur

CHAPITRE 4

ENCADRÉ 4.4: UN RÉSEAU DE CINQ VILLES POUR L’ADAPTATION Les municipalités de Temeke (Dar es Salaam)

et de Port Louis sont, avec celles du Cap, de Maputo et de Walvis Bay membres d’un réseau de villes pionnières dans le domaine de l’adaptation au changement climatique à travers la recherche participative et l’action à l’échelon local. En partenariat avec les parties prenantes et les responsables publics, chaque ville est dotée d’un Manuel de résistance au climat qui comporte une modélisation du climat local, des archives de recherche et de documentation, des perspectives ethnographiques, divers éléments d’observation et des instruments pratiques participatifs.

Les manuels ont aussi en commun de privilégier l’interconnectivité, la continuité et la bonne adaptation aux conditions propres à chaque ville. L’interconnectivité désigne les liens de dépendance réciproques des divers systèmes

– sociaux, économiques et écologiques – qui sont affectés par le changement climatique et qui menacent le développement durable. Par continuité il faut entendre le besoin de cohésion entre les processus de planification, d’exécution, de suivi-observation et d’évaluation des stratégies d’adaptation.

La bonne adaptation au milieu local tient compte des particularités propres à chaque ville en prenant en compte l’expérience des habitants ainsi que les perspectives, projets et interventions déjà prévus par les schémas d’aménagement territorial.

Des manuels ont déjà été préparés pour les deux villes d’Afrique de l’Est concernées qui ont commencé à intégrer les nécessités de l’adaptation. A Temeke, les problématiques spécifiquement locales concernent la préservation des forêts côtières

de palétuviers, la pêche à la dynamite et ses effets sur les récifs coralliens et les pêcheries

« durables », ainsi que les inondations et les systèmes de transport. A Port Louis, on privilégie l’introduction des sources d’énergie renouvelables (solaire et éolienne), les risques d’inondation et de sécheresse, la préservation des récifs coralliens et les menaces que les ondes de tempête et les cyclones font peser sur les installations portuaires. Dans les deux cas, les projets ont recouru aux procédures participatives pour inventorier les divers moyens d’adaptation avec les populations locales et ils se sont fixés des objectifs du type « SMART » (Spécifiques, Mesurables, Accessibles (réalisables), Réalistes et situés dans le Temps). Ils ont aussi précisé les moyens de renforcement des capacités, de suivi-évaluation et des cadres d’intervention.

Source: ICLEI-Africa (2012).66

la sécurité alimentaire : la baisse des prises de poisson dans les lacs de la sous-région.61

Des villes comme Dar es Salaam, Djibouti, Mombasa, Port Louis (Maurice) et Victoria (Seychelles) sont vulnérables à la montée du niveau des mers.62 Au Kenya, une hausse d’un mètre pourrait coûter quelque 500 millions de dollars de pertes de récoltes de noix de coco, de noix de cajou et de mangues.63 La partie centrale de Dar es Salaam est très encline aux inondations, mais on a relevé bon nombre d’autres zones de faible élévation et à haut risque.64 Dans des pays insulaires comme Madagascar, les Seychelles et la Réunion, des changements dans le degré de salinité de l’océan risquent d’avoir porté atteinte à l’intégrité des systèmes de récifs coralliens alors que ceux-ci constituent une protection naturelle contre les ondes de tempête et les tsunamis.

La diversité des habitats et espèces naturels qu’abritent ces systèmes va elle aussi, être affectée, et l’économie de ces pays, qui dépend pour une bonne part du tourisme, va en subir le contrecoup.65

Mahé (Seychelles) s’est lancée dans un projet d’assèchement des terres destiné à renforcer la résistance au changement climatique.

Mais de manière générale dans les zones rurales de la sous-région, les programmes d’adaptation sont peu nombreux et mal appliqués (voir aussi Encadré 4.4), puisqu’ils sont, en fait, imposés de force aux paysans pauvres : loin d’être des participants actifs, ils ont à les subir et se trouvent parfois forcés à s’installer ailleurs où ils ont de meilleures chances de survie. Bon nombre de ces déplacés ont à marcher des milliers de kilomètres pour se retrouver en lieu sûr, où ils sont encore plus marginalisés et exploités.

Au Kenya comme en Tanzanie, où l’hydroélectricité est une source majeure d’énergie, le changement climatique constitue une menace majeure. En Tanzanie, on estime que les coupures de courant coûtent au pays quatre pour cent de son PIB.67 La sécheresse menace donc la sécurité énergétique et les activités consommatrices d’énergie.

On prévoit une baisse de la pluviosité dans le centre du pays, où se concentrent les installations hydroélectriques. A Nairobi, on a cherché à maintenir la fourniture d’énergie en rationnant l’eau, mais il ne peut s’agir que d’un palliatif vu l’ampleur des économies à réaliser.

Il est important pour les villes d’agir pour mieux gérer les captages afin de réduire les pertes en amont et de préserver la bonne santé des écosystèmes. Il arrive souvent que l’empreinte hydrique d’une ville s’étende très au-delà de ses limites géographiques, ce qui l’oblige à dépasser celles-ci pour assurer sa survie.

A l’échelle de la sous-région ou du continent, le partage de l’eau va vraisemblablement devoir gagner en importance. Les projets de barrages de l’Ethiopie sur le Nil Bleu ont exacerbé les tensions avec l’Egypte qui, à l’occasion, s’est montrée menaçante (voir Section 4.6.1). Le Soudan du Sud s’étant récemment joint au nombre des pays d’Afrique de l’Est qui dépendent du Nil, le partage des eaux de ce dernier va faire l’objet de rivalités de plus en plus aiguisées. Des accords régionaux concernant des masses d’eau comme le Nil ou le lac Victoria vont probablement s’imposer pour assurer la stabilité de la sous-région et celle des pays d’aval.

Le réchauffement risque d’exacerber l’incidence du paludisme dans la sous-région, d’autant que les périodes de chaleur (septembre-novembre et mars-juin) ont ces derniers temps comporté des précipitations plus fortes. On a déjà assisté à l’extension du paludisme jusque sur les hauts plateaux du centre du Kenya, par exemple, où la maladie n’avait jusqu’alors jamais été détectée. Dans ce pays comme au Burundi, en Ethiopie et au Rwanda, on s’attend à une vulnérabilité accrue au paludisme. Les cas de maladies hydriques comme le choléra et la typhoïde risquent eux aussi d’augmenter en raison de la hausse des températures combinée à l’humidité. Cela est particulièrement vrai des taudis et bidonvilles, où les maladies hydriques vont vraisemblablement se propager plus vite.68

L’ÉTAT DES VILLES D’AFRIQUE DE L’EST

Urbanisme et gestion des ressources

4.4

V

Addis Ababa, capitale de l’Ethiopie où les nombres relatifs et absolus d’habitants de bidonvilles sont les plus élevés de la région. ©neiljs. Licence générique Creative Commons Attribution 2.0.