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"Paco a toujours tout fini! Mais il y a toujours un hic: ce n'est pas corrigé, oublié, pas rangé. Typique cette

semaine: il a terminé son contrat mercredi! Mais lorsque j'ai pris le temps de demander des nouvelles de son exercice de lecture, il a été très "étonné" de ne pas avoir terminé!"

Cet aspect "vite fait - bien fait" se retrouve dans le tableau de recevabilité (annexe IIIa) où l'item travail soigné reste non recevable tout au long de l'année.

Autre facteur révélateur: l'attitude de Paco face à l'évaluation.

Ayant déjà doublé en 2P à la suite de résultats catastrophiques et d'échecs en chaîne, il a beaucoup de peine à s'en remettre.

Après une seconde année en 2P dans ma classe sans évaluation chiffrée (dû à un changement de système), en 3P, il retrouve les notes avec terreur. Il est découragé avant même de savoir si cela en vaut la peine. Dans ce domaine, Paco est totalement irrationnel.

4ème semaine:

"Un des rêves de Paco est d'avoir un jour un "six" . Mais avec le travail qu'il fournit, je ne vois vraiment pas comment ! Je vais essayer de faire en sorte que ... Aux dires de sa maman, j'ai l'impression que cela pourrait être bénéfique. Paco semble se baser beaucoup sur ce que disent les notes. Il n'a jamais eu même un "cinq"

jusqu'à aujourd'hui. "

Une chose cependant me permet de garder espoir. Lorsque Paco est réellement compétent, ses qualités sont manifestes.

Mais pendant cette période, il n'y a qu'en musique et en rythmique que je peux observer ces qualités. Si seulement je savais comment permettre à Paco de trouver les mêmes enthousiasmes dans les dimensions scolaires!

Image de soi

Dès la première semaine de recherche, je réalise que dans ce domaine, Paco oscille constamment entre "J'ai une bonne image de moi.", ou "Je suis complètement nul! ".

1ère semaine:

"Manifestation claire d'une image négative. A une question directe du type: "Mais es-tu capable de ... ? ", la réponse a été un NON catégorique. Il est certain qu'il ne vaut rien et l'exprime très sérieusement. Cela doit être la première fois qu'il est aussi clair. "

Par ailleurs:

"Paco a amené sa flûte en début de semaine et a demandé à en jouer. ( .. .) Il est excellent! Il a même pu nous accompagner pendant un chant! Visiblement il sait qu'il est capable et a une bonne image de lui dans ce domaine. Il est alors très calme et maître de lui-même. "

Cela se confirme tout au long de la période. Lorsque Paco se sent compétent, tout va bien, lorsqu'il se sent incompétent, il passe maître dans le camouflage, dans la "vente à bon marché". L'observation de Christian (annexe IIIe) confirme ce point et montre à quel point nos observations respectives peuvent être complémentaires. Paco, face à cet étranger montre une personne compétente et sûre d'elle-même.

3ème semaine:

"C'est comme si Paco n'avait plus d'identité propre mais devait revêtir celle de quelqu'un d'autre. Si on me gronde, ce n'est pas moi qu'on gronde, mais l'autre!"

Paco a appris à se réfugier derrière tout ce qu'il trouve: ses camarades, son agitation, ses excès, tout lui est utile pour ne pas dire au monde extérieur qui il est vraiment. Il préfère présenter à son public un personnage de substitution! De plus, son entourage direct, sa maman et sa soeur surtout, semble avoir adopté une attitude de "sauvetage" qui, si elle cherche à excuser Paco ("C'est bien du Paco, ça ... ha ha! "), contribue aussi à lui maintenir la tête sous l'eau. Personne ne croit en lui!

A ce stade, si je suis convaincue que Paco, au fond, a de lui­

même une image très négative, lui, affirme plutôt le contraire.

En observant le graphique de l'échelle d'image de soi des trois enfants (annexe Vlb), on constate même que son image déclarée est meilleure que celle de Justine ou d'Eric. Une étude de son propre graphique (annexe Illd) indique qu'il

exprime une très haute opinion de ses compétences sociales et cognitives. C'est là une attitude totalement en contradiction avec les observations complémentaires de Christian et moi­

même qui le percevons justement en difficulté dans ces domaines. Quant aux trois autres domaines de compétence, il leur attribue un score à peu près identique et plutôt positif. On ne peut s'empêcher de penser que Paco est une fois de plus en train de camoufler une réalité qu'il ne veut pas admettre. Il essaye désespérément d'imiter quelqu'un qu'il n'est pas (encore) capable d'être.

Interactions

Comment agir ? Comment réagir ? C'est souvent dans des interactions entre les partenaires de la classe que les problèmes trouvent leur solution. L'influence des uns sur les autres peut être extrêmement bénéfique. Pendant cette période, je ne constate que très peu de signes d'une interaction positive entre Paco et ses pairs. Il cherche plutôt une protection auprès de ses camarades et si possible, il choisit des enfants qui ont autant -sinon plus- de problèmes que lui.

1ère semaine:

"Grande attraction par et pour Eric. Ils sont compagnons de bêtises. Paco commence parfois à manifester une volonté de se détacher d'Eric qui le suit comme un petit chien. Mais il ne se sépare de lui que lorsque je suis spectatrice."

A aucun moment il ne prend sur ses propres épaules la responsabilité de tel ou tel acte. Il dépend énormément de ma volonté, jamais de la sienne, parfois de celle des autres. Je réalise qu'il cherche beaucoup à me faire plaisir. Mais cela ne dure pas. Si je m'éloigne, il est incapable de prendre à son compte un comportement stable. L'étude du tableau de recevabilité (annexe Illa) confirme d'ailleurs ce point car toutes ses attitudes positives correspondent à des paramètres où je suis personnellement mise en cause (aborde la maîtresse facilement; accepte les remarques de la maîtresse, etc.). En réalité, Paco n'est pas heureux et mal intégré. Il ne tient aucun

compte de mes remarques, même s'il recherche constamment mon contact. On ressent un besoin de plaire à l'adulte, de se conformer à des attentes extérieures, mais aucune volonté propre de réussir pour lui-même.

J'ai pourtant l'impression que parallèlement, Paco cherche une identité dans le groupe. Mais il ne sait visiblement ni comment faire, ni ce qu'il veut ou peut être. A plusieurs reprises, il tente de s'éloigner des élèves qui s'excitent volontiers avec lui.

C'est là un phénomène nouveau car, jusque-là, Paco faisait tout pour être en sécurité avec quelqu'un de connu. A ces occasions, je me sens une lourde responsabilité. S'il pense que je serai contente, il essaie, sinon, il renonce. Quant au groupe qui pourrait jouer un rôle positif dans l'épanouissement de Paco, il s'y refuse. Paco a tellement tiré à la corde qu'il aura un long chemin à faire pour se racheter auprès de ses camarades. Il est très seul pendant cette période.

6ème semaine:

"Beaucoup de petits conflits qui énervent tout le monde.

La classe semble exclure Paco pendant les moments de discussion. Les enfants ne veulent rien avoir à faire avec lui et estiment visiblement que c'est mon problème.

Lourd!"

Détonateurs

Comment Paco réagit-il à ma "philosophie"? Si l'on en croit mes hypothèses, celle-ci devrait lui permettre une plus grande marge d'action et lui redonner progressivement confiance en lui-même. Je constate en tous cas que pendant cette période, il use et abuse de ma patience. Pour le moment, la réussite n'est pas au programme. Face à des règles d'organisation commune par exemple, Paco me donne un immense sentiment d'impuissance.

1ère semaine:

"Dans les couloirs, Paco est très difficile. C'est au sujet de son comportement avec Eric que j'ai dû le reprendre plusieurs fois. Menace de le garder dedans une partie de

la récréation .. . (début de la semaine). Cela n 'a pas modifié grand chose! A la fin de la semaine, il a entendu: "Je crois qu'il est temps que tu ailles dehors profiter d'une pause! Reviens plus calme!" Pas efficace

non plus. Paco n'a pas de limites du tout ."

J'ai beau accepter Paco et essayer d'être positive, j'ai l'impression d'être dans un désert et je crains souvent que mes réactions brutales ne rouvrent de vieilles blessures.

5ème semaine:

"J'ai essayé de lui expliquer pourquoi je me fâche, mais il prend l'air désolé sans que cela change grand clwse.

Explosion mercredi après-midi lorsqu'il fait très mal à Vanessa. Elle l'a soi-disant attaqué mais quels que soient les torts de celle4ci, il fait deux. fois sa taille. Je l'ai traité d"'imbécile"! Il a été choqué, mais (je crois) a compris qu 'il avait dépassé les bornes. Je me suis excusée et ai expliqué mon mouvement d'humeur. Je n'arrive toujours pas à savoir si Paco réussit à "digérer"

mes excès ou s 'ils lui font du mal. Pourquoi est-il si irrilan1?"

Bilan plutôt négatif pour cette première période. Seuls son amour pour la musique et l'impression qui subsiste en moi qu'il "ne fait pas exprès" me permettent de rester en contact avec lui. En y repensant, je crois que j'ai été particulièrement frappée par le sentiment de me trouver face à un phénomène de régression. Comme si tout le travail fait en 2P avait été inutile. Arrivée à Noël, je suis inquiète!

2. JUSTINE

Une des caractéristiques de cette première période est sa grande iITégularité. Une grande partie de l'énergie de Justine part en fumée. Je ne constate aucune constance dans son travail, aucune volonté de se conformer au mouvement général. Malgré toute une année d'acclimatation en 2P, je

cherche désespérément des progrès réels et suivis. Une lecture verticale des tableaux (annexes IVa et IVe) permet de bien visualiser ce fonctionnement. Certaines semaines, c'est la débandade, alors que lorsque Justine est décidée à travailler, elle le fait sur toute la ligne et on observe sur les tableaux des colonnes entières de marques positives.

Révélateurs sociaux

Justine est une actrice consommée. Elle interprète avec une facilité déconcertante le rôle de l'enfant sans problème et très à l'aise. Ne posant pas visiblement un problème de discipline dans le groupe-classe, il serait très facile de l'oublier. Mais en réalité, elle est passée maître dans l'art de l'usure et elle oblige son entourage à développer des trésors d'imagination pour survivre. J'ai quant à moi élaboré une technique de résistance passive (acceptation "yeux ouverts") pour mieux contrecarrer ses attaques incessantes. Je citerai un exemple en guise d'illustration.

Au début de l'année, Justine faisait une consommation impressionnante de sucreries. A force de lui demander d'arrêter de manger en classe, sans succès, j'avais laissé tomber, me contentant de l'avertir qu'un jour, cela lui

"retomberait sur le nez" ! Je ne croyais pas si bien dire, mais j'ai bien failli y laisser moi aussi des plumes.

I ère semaine:

"Conflit majeur en fin de semaine. Justine va chercher

"des grandes " pour se défendre. Les autres (Julia, Rebecca, Maria .. . ) font de même. Discussion intense après une récréation. "Elle (Justine) dit qu'on l'espionne ... ! " Cela me semble bizarre. Finalement, on arrive au coeur du problème. La classe dans son entier en a assez que Justine mange sans arrêt en classe.

L 'accusation est double: Justine mange, moi, la maîtresse, je ne lui dis rien. S'ensuit un débat duquel ressortent les points suivants:

- Nous sommes tous difjërents. Certains obéissent facilement, d'autres pas. Les règles peuvent donc s'appliquer différemment d'une personne à l'autre même si elles restes pareilles pour tous.

- Je refuse de passer des journées entières à faire la même remarque à Justine. D'autant plus que je l'ai déjà fait sans succès. (La classe est d'accord sur ce dernier point.)

-J'ai averti Justine qu'un jour, manger sans cesse lui causerait des problèmes. Je ne croyais pas si bien dire.

- Nous aimons Justine malgré tout mais la classe dit clairement qu'elle en a marre et qu'en plus ses camarades trouvent injuste que je fasse beaucoup de choses pour quelqu'un qui ne me le rend pas.

Moment plus qu'intense. Justine pleure silencieusement pendant une majeure partie de la discussion. Je la laisse

"dans son jus", mais au moment de repartir au travail, je la serre dans mes bras et lui dis que je l'aime très, très fort.

Que va faire Justine de la discussion? La classe dit que cela ne servira à rien. Moi,je parie le contraire. Justine a entendu nos opinions respectives!"

Quoi qu'il en soit, deux semaines plus tard, ce sont les camarades de Justine eux-mêmes qui font un jour la remarque que plus jamais on ne la voit manger en classe.

Ceci dit, Justine pose peu de problèmes au groupe. Le tableau de recevabilité (annexe IVa) appuye d'ailleurs ce point en indiquant que Justine est très bien acceptée par la classe. De même, lors de sa première observation (annexe IVe), Christian perçoit Justine comme une enfant très bien intégrée dans la classe. Enfin, dans son test d'image de soi (annexe IVd), Justine elle-même estime être à l'aise dans le groupe et appréciée par ses camarades. Elle affirme qu'elle ne se dispute jamais et qu'elle est rarement seule. Elle avoue cependant avoir parfois de la peine à se faire des amis. C'est donc surtout aux adultes qui l'entourent et à elle-même que Justine pose un problème.

Au nombre des armes de Justine, il y a encore la capacité de passer inaperçue. Tant mes observations que celles de Christian (annexes IVa et c) permettent de constater que Justine ne dérange jamais ses camarades et respecte scrupuleusement les règles de vie da la classe. Est-ce parce que cela lui est facile et qu'elle peut ainsi se montrer sous un lx,n jour ou pour passer inaperçue et avoir la paix ? A ce stade, je ne saurais le dire, mais je soupçonne la deuxième hypothèse comme plus probable.

Pendant cette période, j'ai noté aussi sa lenteur recrudescente dans les vestiaires (couloirs, gymnastique ou piscine). C'est là la manifestation d'une de ses armes d"'usure" les plus perfectionnées. Parallèlement, Justine ne finit jamais -ou rarement- les travaux qu'elle entreprend ... quand elle les entreprend !

A noter enfin son intense préoccupation pour tout ce qui déborde de sa sphère personnelle.

1ère semaine:

"Justine sait toujours tout mieux que tout le monde. Elle a besoin de tout savoir et contrôler. C'est là qu'elle met la majeure partie de son énergie. Regarder les autres, savoir ce que je fais, pense, dis ou etc. Les oreilles qui traînent sont sa spécialité. C'est pour ça qu'elle ne se met jamais au travail."

Révélateurs scolaires

Pendant cette période, je remarque souvent à quel point Justine est difficilement motivée par le travail à faire. Ce qui est nouveau pourtant est une volonté paradoxale de réussir ses évaluations écrites. Alors qu'elle peut tourner dans la classe comme une girouette pendant les périodes de travail, elle fait sans peine et sans difficultés -ce qui n'était pas le cas auparavant- ses épreuves de lecture, orthographe, mathématique ou autre. Visiblement, une priorité se met gentiment en place: réussir!

Le handicap majeur de .Justine reste une perméabilité totale entre sa vie scolaire et sa vie extra-scolaire. Elle est totalement incapable de faire une différence entre les deux. Si quoi que ce soit vient bouleverser a vie familiale, plus rien ne fonctionne à l'école, et cela se manifeste immédiatement dans son travail.

N'étant pas moi-même à la maison, je ne peux juger du contraire, mais d'après ses parents, la vie familiale se ressent aussi de celle de l'école.

3ème semaine:

"(Justine a tendance à "afficher" ses problèmes en volant de l'argent. Cette fois, elle a volé 20 francs au fils de la dame chez qui elle mange.) Suite à cet épisode, Justine ne fait plus rien. Elle est complètement incapable de se concentrer sur le travail scolaire. "

A sa décharge, les épisodes qui l'empêchent de travailler sont loin d'être anodins. Ils indiquent toutefois clairement à quel point Justine est parfois mal dans sa peau. Il faut cependant reconnaître son honnêteté par rapport à cette attitude plus que minimaliste. Dan s son test d'image de soi (annexe lVd), Justine juge ses compétences scolaires et cognitives très faibles. Elle ne pense pas être la meilleure, elle ne finit rien rapidement et elle ne sait pas occuper son temps. De plus, elle pense qu'elle "fait faux" quand elle travaille. Elle précise pourtant, et c'est là un point encourageant, qu'elle aime

"assez" aller à l'école.

Dans le quatrième journal, suivant le schéma en dents de scie évoqué plus haut, quelque chose se déclenche!

4ème semaine:

"Nous refaisons les groupes de travail. Justine est la seule à décider de ne pas se mettre en groupe. Elle veut être seule; se crée un petit coin près de mon pupitre et d'une fenêtre. Elle n'accepte pas qu'on s'en approche trop près!"

Cela aurait facilement pu n'être qu'un coup de tête ou la conséquence plus ou moins directe de l'intervention d'un de ses parents ou de moi-même: "Prends-toi en charge Justine! Je

sais que tu peux y arriver!" Mais, la semaine suivante amène une confirmation de cette volonté de prise en charge.

5ème semaine:

"Nettement meilleure. Pas forcément rapide et loin d'être parfaite dans les limites temps et accomplissement, mais ce qui m'a frappé est qu'au lieu de mettre en évidence

UNE chose finie et d'estimer que cela suffit, que je dois être contente et qu'elle peut se reposer ( ! ), Justine m'a donné l'impression qu'elle travaillait plus pour elle­

même en ne venant pas à tout bout de champ me montrer ceci ou cela mais en terminant seule et en cherchant l'approbation et l'aide des autres. Vrai ou faux? On verra .. .!"

Cette amélioration trouve un écho dans le tableau de recevabilité (annexe IVa) où la cinquième semaine apparaît presque totalement bonne. L'attitude de Justine face au travail écrit et oral change lentement et cela se confirme dans le tableau des tendances (annexe IVe) où non seulement on constate la même chose, mais où les semaines suivantes présentent une impression de stabilité positive plus constante.

Justine termine donc cette première période de manière prometteuse. Pour la première fois depuis longtemps, elle fait preuve d'une volonté de travailler plus soutenue.

Image de Soi

On a vu que dans le travail de Justine, en cours de période, sont apparus des signes de changement dont l'importance principale réside dans un essai de continuité. Ici encore, on rencontre deux périodes bien distinctes. Pendant les quatre premières semaines, rien ne marche! Justine manifeste son mal-être de mille manières. Son répertoire de rôles divers s'étoffe. Elle est tour à tour très sûre d'elle, totalement absente, en train de "fourrer" son nez partout ou je ne sais quoi encore. Elle essaie aussi d'être dans les bonnes grâces du groupe, car elle semble très peu sûre de leur opinion en ce qui la concerne. Il faut dire que ses craintes sont justifiées. La

classe n'est pas aveugle au fait que Justine "se défile" dès qu'elle le peut et cela ne les amuse pas. Elle tente enfin de

classe n'est pas aveugle au fait que Justine "se défile" dès qu'elle le peut et cela ne les amuse pas. Elle tente enfin de